Grèce : les banques seront fermées pendant une semaine

Il est intéressant de voir que notre’ chère Europe ne souhaite pas être démembrée et perdre un des pays-esclaves de la finance, et deux scénarios sont maintenant avancés: soit les banques sont sauvées, et donc l’arnaque continue puisque ce sont LES BANQUES qui sont sauvées et non le pays, et qui reçoivent par la même occasion de l’argent qui sera remboursé par la population grecque, soit c’est le gouvernement Tsipras qui tombe! Il y a pourtant une autre option toute aussi intéressante: laisser crever les banques privées qui se sont gavées, exactement comme c’est arrivé en Islande, en refusant de continuer à payer pour leurs magouilles, et sortir de cette grosse arnaque qu’est l’Union Européenne au service de la finance, des lobbys et des Etats-Unis. Quitte à dire les choses, autant les dire franchement!

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Le gouvernement grec devrait décider de fermer les banques durant une semaine à partir du lundi 29 juin. Les retraits autorisés aux distributeurs seront réduits, un contrôle des capitaux sera en place.

Les banques grecques resteront fermées lundi 29 juin. La décision a été prise à l’issue d’un conseil de stabilité financière tenu à Athènes dimanche 28 juin au soir avec plusieurs membres du gouvernement et le gouverneur de la Banque de Grèce (BoG) Yannis Stournaras. C’est la conséquence directe de la décision de la BCE ce dimanche de maintenir le plafond de la liquidité d’urgence (le programme ELA) disponible pour le système financier grec à son niveau de vendredi.

La fermeture des banques devrait durer toute la semaine. Il sera possible de retirer des petites sommes d’argent, on évoque des retraits jusqu’à 200 euros par jour. Un contrôle des mouvements de capitaux a également été décidé. La Bourse d’Athènes restera également fermée ce lundi.

Pas assez de liquidités disponibles

Durant tout le week-end, les retraits se sont accélérés en Grèce. Des queues se sont formées, surtout samedi matin, devant les distributeurs automatiques de billets et certains étaient vides dans l’après-midi. Depuis vendredi soir, 1,3 milliards d’euros ont été retirées des comptes grecs. Compte tenu de l’annonce du référendum sur les dernières propositions des créanciers et de l’annonce de la fin du programme d’aide au pays mardi prochain par l’Eurogroupe, La plupart des Grecs ont préféré prendre leurs précaution. Incapables de se refinancer davantage que vendredi dernier auprès de la BCE, les banques grecques risquaient de se retrouver rapidement à court de liquidités. Les mesures annoncées visent donc à stopper l’accélération des retraits. Le contrôle des capitaux empêchera la fuite de l’épargne des comptes helléniques.

Les conséquences

Ces mesures vont sans doute frapper les plus faibles, notamment les retraités qui devaient toucher leurs pensions à la fin de ce mois et qui, souvent, ne disposent guère d’une carte de retrait. Beaucoup de factures sont aussi payables aux guichets des banques en Grèce. Pour une grande partie de la population, par ailleurs, il faudra puiser dans les réserves d’argent liquide qui ont été constituées aux cours de ces derniers mois par les retraits. Pas de panique, donc, dans l’immédiat. Concernant les touristes présents en Grèce, leur capacité de retrait pourrait ne pas être impactée. A Chypre en 2013, les touristes avaient pu retirer de l’argent de leurs comptes étrangers à partir des distributeurs sans problèmes. Néanmoins, les ministères des affaires étrangères britannique, néerlandais et allemand, ont invité les voyageurs se rendant en Grèce à se munir de « suffisamment d’argent liquide. »

Source et article en intégralité sur La Tribune

Nous vivons concrètement des jours historiques qui vont être décisifs pour l’avenir. Dans l’immédiat, accrochez-vous, sortez votre argent des banques, retirez tous les placements, car cela sent très très mauvais…

En tout cas, félicitation au gouvernement grec actuel qui LUI en a suffisamment dans le pantalon pour aider sa population, car l’EU, ce n’est ni une solution, ni une alternative, tout juste une forme d’esclavage!

Benji

16 Commentaires

  1. Les oligarques de la dictature européenne, se contredisent et veulent continuer à preter de la fausse monnaie aux oligarques grecs, il ne faut surtout pas que le peuple grec brisent ses chaines, quitte à faire chuter le gouvernement .

    La BCE accorde un petit sursis à la Grèce au bord du précipice

    La BCE a accordé dimanche un sursis à Athènes en maintenant le financement des banques grecques, mais le spectre du défaut de paiement n’était pas écarté, et le pays s’apprêtait à vivre une situation d’urgence avec sans doute un contrôle des capitaux

    https://fr.finance.yahoo.com/actualites/grèce-zone-euro-refuse-prolonger-plan-daide-au-145651039.html

    Grèce : vague de contagion attendue sur les marchés financiers

    https://fr.finance.yahoo.com/actualites/gr-ce-vague-contagion-attendue-180312470.html

    LONDRES (Reuters) – Les marchés financiers européens se préparent lundi à une vague de contagion du nouveau blocage du dossier grec, les investisseurs allant devoir prendre en compte l’éventualité d’un “Grexit” à laquelle personne ne croyait vraiment avant le coup de théâtre de vendredi

  2. https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yes.gif Effectivement que tous les français retirent leur argent des banques, cette semaine en solidarité avec la Grèce, histoire de donner une leçon de solidarité démocratique à nos cons de pourritiques ! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_cool.gif

    • “argent” ? C’est quoi ?

      Il n’y a pas d’argent, il n’y a que de la dette de banque.

      Le chiffre sur votre compte en banque, c’est ce que votre banque vous doit parce que vous avez consenti à lui laisser vos avoirs : mais concrètement vous n’avez rien dans les mains.

      Le chiffre sur votre billet de banque (ou sur vos pièces, c’est pareil), c’est ce que la BCE vous doit : concrètement, tout ce que vous avez dans les mains, c’est un morceau de papier, une reconnaissance de dette.

      Ce qui fait la “valeur” de cette dette de banque, c’est le cours légal, qui impose par la force de l’utiliser comme instrument monétaire. On n’en a donc pas conscience, mais nous avons fondamentalement une monnaie de régime autoritaire et répressif, et non une monnaie de pays prétendument libre.

      Tant que les gens utiliseront le mot « argent », ils s’imagineront qu’ils ont réellement quelque chose dans les mains, de valeur et indépendant de toute influence et prise d’intérêt externes (notamment des banques), comme pouvaient l’être les pièces d’or autrefois. …et ils se feront enfumer. Utiliser le mot “argent”, c’est faire usage du novlangue.

      Utilisez « dette de banque » au lieu de « argent » dans vos réflexions, vous verrez, ça éclaircit pas mal de choses.

      Concernant ces retraits de billets, on retire en fait aux banques privées leurs créances sur la BCE, qui lui servent de “matière première” pour émettre leur propre dette avec un monstrueux effet levier (la réserve fractionnaire). On retire mécaniquement d’autant la quantité de monnaie en circulation, ce qui n’est pas forcément le mieux pour l’économie…
      Ça peut être sympa de se dire qu’avec un bank-run on va faire fléchir une banque, mais il ne faut pas perdre de vue que dans ce système monétaire basé sur la dette et le cour légal, leur dette c’est nos avoirs, notre capital, nos échanges commerciaux quotidiens.

      Souhaiter un bank-run sans réfléchir d’abord à une réforme profonde du système monétaire, ça n’est donc vraiment pas malin, car c’est le chaos assuré, et ce ne sont pas les “pourritiques” qui trinqueront en premier, loin de là, mais bien le citoyen ordinaire.

      Personnellement je regrette la lâcheté de nos politiques vis-à-vis de la réforme du système monétaire, jamais plus abordée alors que le sujet avait été mis sur la table lors de la crise de 2008, mais hélas vite oublié.

      • Bonjour @GROS,

        Félicitations pour le commentaire, qui élève la réflexion.

        Voilà le genre d’intervention qu’il serait préférable d’avoir au travers des commentaires, plutôt que du sarcasme/moquerie qui, en réaction, ne suscite que de l’agressivité et finit par pourrir la file.

      • Même si j’ai classé Gros dans la case « sarcasme sans intérêt », une fois n’est pas coutume, je le rejoint sur ce coup là.
        Il a entièrement raison sur le fait que nous n’avons rien entre les mains et comme je l’ai déjà dit ici, il est grand temps de récupérer vos avoirs, pour ceux qui en ont encore, stockés sur des comptes virtuels qui ne vous appartiennent même pas et les transformer en biens réels en investissant dans la terre et la pierre. Personnellement je ne vois que ça d’utile comme investissement durable pour le future en cas d’effondrement, car il permet une certaine résilience …

      • Je remets un lien vers la conférence de François Asselineau qui me semble à propos, si toutefois vous avez loupé cette super production de 3h40 (si si ça passe vite..:)

        http://m.youtube.com/watch?v=iZ6diUzQPj0

  3. Le FMI a fait 2,5 milliards € de bénéfice sur ses prêts à la Grèce voila comme on manipule les brave gens

  4. Ne serait-ce pas une super mesure pour fiche la trouille aux Grecs et qu’ils acceptent les mesures de la Troïka en votant oui au référendum ? Car tout de même quel acharnement de la part de Tsipras de vouloir rester dans cette Union européenne au service des intérêts des banquiers. De plus le peuple grec s’est déjà prononcé en janvier dernier. Pourquoi faire un référendum maintenant sinon pour faire cautionner par les Grecs la responsabilité de tout le cassage de la Grèce si le oui l’emporte.

  5. Je viens de lire un article intitulé : La double conjuration de Washington et de Bruxelles
    C’est extrêmement bien résumé et très simple à comprendre.
    Nous sommes dans la merde jusqu’au cou (p) !

    http://fr.sott.net/article/25894-La-double-conjuration-de-Washington-et-de-Bruxelles

    • Pas content le sarkastique! C’est lui qui a méprisé le vote
      des français, et vendus la France a ses maîtres par ses mensonges, et il
      traite Tsipras de menteur! Et il a de l’espoir pour 2017?
      «Le peuple grec devra choisir»
      Concrètement, l’entourage de Sarkozy explique que l’ancien président de la République souhaiterait «une suspension de la négociation» et une initiative de refondation de la zone euro. Nicolas Sarkozy a d’ailleurs appelé dans son discours à la création d’un «fonds monétaire européen». Mais il a surtout exigé «la suspension de la négociation tant que la Grèce fait confiance à un premier ministre de cette nature. Le peuple grec devra choisir: l’Europe ou un gouvernement qui doit détruire l’Europe».

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