Ce n’est pas la planète qu’il faut sauver. C’est nous…

Une réflexion pour nos cerveaux embrumés, par les multiples actions, qu’on nous demande de faire, pour sauver la planète. Notre belle boule bleue est en danger, elle commence à chauffer au delà du raisonnable. Bien que je sois triste de ce que je vois, et l’état pitoyable de la planète, je ne peux qu’être d’accord avec Pierre Barthélémy, la Terre s’en remettra, quoi qu’il arrive, quant à nous…rien n’est moins sur.

C’est peu de dire que le climat et la protection de l’environnement ont été au cœur de l’actualité ces derniers jours. Entre la journée mondiale de l’environnement le 5 juin et celle des océans ce 8 juin, entre l’engagement pris par le G7 pour limiter le réchauffement climatique et l’intensification de la préparation de la conférence internationale sur le climat (COP-21) qui se tiendra à Paris à la fin de l’année, ces grandes thématiques sont de retour à la fois dans l’agenda des décideurs et dans les journaux. Et, dans la bouche ou sous la plume des uns des autres, revient sans cesse le même argument : il faut agir pour, je cite, “sauver la planète” (quelques exemples tirés de ces derniers jours, ici, , ou encore …). Un argument choc… mais biaisé, que j’avais déjà dénoncé en 2011 dans un “coup de gueule” dont je me permets de retranscrire la majeure partie ci-dessous.

Au fil des dernières années, se sont multipliées les campagnes médiatiques pour “sauver la planète”. Pour “sauver la planète”, ne mangeons plus de viande car une vache élevée, c’est x hectolitres d’eau, y tonnes de CO2, z flatulences et éructations remplies de méthane. Pour sauver la planète, préférons le vélo à l’auto sur les petits trajets. Pour sauver la planète, isolons bien nos maisons et ne les chauffons qu’à 19°C. Pour sauver la planète, préférons des appareils électro-ménagers moins gourmands en électricité ou des ampoules basse consommation. Pour sauver la planète, recyclons nos déchets. Pour sauver la planète, lavons-nous moins souvent et nos vêtements aussi. Pour sauver la planète, consommons local. Pour sauver la planète, sortons du capitalisme (pour reprendre le titre d’un livre de mon ex-confrère du Monde Hervé Kempf). Etc.

A lire tous ces slogans, j’ai envie de dire une chose. Ceux qui les ont écrits se trompent de sauvetage. Ce n’est pas la planète qu’il faut sauver en agissant ainsi, mais bien l’humanité et, plus précisément, si on enlève l’hypocrisie, notre style de vie très confortable : je doute en effet que la majorité des humains mangent de la vache tous les jours, roulent en voiture, chauffent leurs maisons, aient quantité de grille-pain, de mixers et de machines à laver. Pour être très clair : la planète n’est pas à sauver parce que ce n’est pas elle qui se trouve en danger. Même si certains considèrent que nous sommes entrés dans une nouvelle ère géologique, l’anthropocène, marquée par la capacité de l’homme à bouleverser son écosystème, à le polluer, à modifier la composition atmosphérique, à détruire massivement des espèces et des ressources naturelles, à créer des tremblements de terre, la planète n’en a cure. Pour la simple raison qu’elle a connu des révolutions bien plus profondes, des changements climatiques drastiques, cinq grandes extinctions de masse, des hivers nucléaires sans nucléaire mais avec volcans, des perturbations orbitales, des bombardements de météorites ou d’astéroïdes, des glaciations incroyables, des dislocations de continents, et qu’elle s’en est toujours remise. La vie a toujours repris ses droits même lorsque, il y a 250 millions d’années, 96 % des espèces marines ont disparu ainsi que 70 % des vertébrés terrestres.

Pourquoi ? Parce que ce système naturel qu’est la Terre s’ajuste aux conditions qui lui sont imposées. Dans le cas du réchauffement climatique, la planète retrouvera, dans quelques siècles, dans quelques millénaires, un équilibre. Simplement, il sera bien loin de celui que nous connaissons et nos descendants risquent d’y laisser des plumes.

…/….

Invoquer la sauvegarde de la planète pour inciter les gens à un mode de vie plus respectueux de l’environnement est un argument défectueux.

…/…

Lire l’article complet

Auteur Pierre Barthélémy pour Passeurs-de-Sciences

Volti

43 Commentaires

  1. « La protection de la nature suppose un minimum d’organisation, mais celle-ci étant l’antithèse de la nature, l’organiser équivaut le plus souvent à la détruire ».

    « Nous courons d’abord le risque, non négligeable, d’une destruction de l’homme par celle de son milieu ; car une bonne prospective ne doit pas oublier qu’un siècle de société industrielle n’est rien, et qu’elle vient juste de naître. Et même si la connaissance scientifique et la maîtrise technique du milieu humain devaient progresser au même rythme géométrique que sa destruction, il n’en reste pas moins que, pour sauver l’homme d’une destruction physique, il faudra mettre sur pied une organisation totale qui risque d’atrophier cette liberté, spirituelle et charnelle, sans laquelle le nom de l’homme n’est plus qu’un mot. En dehors de l’équilibre naturel dont nous sommes issus – si les données actuelles ne changent pas -, nous n’avons qu’un autre avenir : un univers résolument artificiel, purement social. […] Mais, tels que nous sommes encore, qui de nous prétendrait sérieusement assumer un tel avenir ? Il nous faut l’infini du ciel sur la tête ; sinon nous perdrons la vue, surtout celle de la conscience. Si l’espèce humaine s’enfonçait ainsi dans les ténèbres, elle n’aurait fait qu’aboutir, un peu plus loin, à la même impasse obscure que les insectes ».

    Bernard Charbonneau, Le Jardin de Babylone (livre que je conseille vivement).

    • l’organisation, antithèse de la nature ? ben putain…

      • il faut comprendre quoi dans ta remarque ?

        • la nature a un degré d’organisation tellement évolué qu’il se fait oublier, tout simplement !

          • Je crois que tu n’as pas compris la phrase de départ. Charbonneau parle d’organisation humaine de la nature, il parle de gestion de l’homme 😉

            • Je vois pas en quoi la gestion humaine est l’antithèse de la nature. L’humain fait parti de la nature. Si ce n’était de cette satanée production industrielle, il vivrait en harmonie avec elle.

            • Euh salut…

              Moi je pense qu’il parle de l’entropie.
              Organiser la nature à l’image de l’homme, enfin celle que l’on veut bien se donner, demande beaucoup d’énergie ce qui augmente l’entropie, le bordel global ambiant. Pour organiser d’un coté, il faut désorganiser de l’autre. Laisser la nature faire, c’est diminuer cette entropie qui ne fait que croitre en théorie. Mais quand je vois la nature… J’ai pas l’impression que cette entropie croie. Elle s’organise, c’est un peu le bordel pour nous… Mais quand tu regardes bien, pas tant que ça. J’aimerai presque qu’a penser que le but de la vie c’est réduire l’entropie, ce qui est normalement impossible. En gros créer de l’ordre dans le chaos de façon global.

              L’homme organise d’un coté, mais pille de l’autre. Apprendre à organiser sans détruite et piller… C’est un vaste programme. Organiser d’un coté sans désorganiser de l’autre. Le top, j’organise d’un cote en organisant de l’autre!

              Une sorte de “démon de Maxwell”:
              Réduire le CO2!!! Une plante sait très bien faire. Aucune autre techno aussi efficace n’est connu par l’homme.

              Bon pendant ce temps la… Le soleil se désorganise d’une certaine manière.

              • 1) lire ses livres ^^

                […] Bernard Charbonneau est avant tout un pionnier de l’écologie en France. Dès 1936, il avait écrit un texte fondateur : « Le sentiment de la nature, force révolutionnaire ». Il considérait alors déjà que la technique était le facteur décisif de notre société moderne : on sait combien cette intuition inspirera Jacques Ellul.

                Et Charbonneau défend dès 1945 l’idée d’une autonomisation de la technique. Il consacre alors ses recherches à ce qu’il appelle « la grande Mue de l’humanité », et aux menaces qu’elle fait peser sur le milieu naturel et sur la liberté de l’homme. La liberté est en effet le second grand thème de sa réflexion, qu’il partage avec Ellul : la liberté consiste selon lui à s’arracher aux déterminations sociales et psychologiques, pour accomplir un acte personnel, c’est-à-dire pour réaliser dans sa vie l’unité de sa pensée et de ses actes. Or les prétentions prométhéennes de l’homme moderne et de l’État tentaculaire minent les conditions de possibilité d’une véritable liberté. C’est à une reconquête de sa propre vie que chacun est invité. La libération politique est un mythe : seules les résistances locales ont un sens. Il s’agit avant tout de dire la vérité face à la propagande. C’est ce à quoi s’emploieront Charbonneau et Ellul, non sans un certain succès, en s’opposant aux projets ministériels de « développement », c’est-à-dire et de bétonnage, de la côte Aquitaine, visant à en faire une seconde côte d’Azur.
                http://www.jacques-ellul.org/compagnonnage/bernard-charbonneau

                et
                Repenser notre civilisation: Bernard Charbonneau
                http://4emesinge.com/un-regard-sur-notre-epoque-bernard-charbonneau

                voilà 😉

  2. que l’humanité disparaisse (désolée pour les gentils)la Terre la Nature survivra et se vengera de nous !
    La Nature survie toujours.

    Nous sommes un cancer pour cette nature et toutes les espèces animales.

    Quant à toutes ces annonces grandiloquentes, réunions au sommet dans lesquelles ils dépensent des fortunes (la nôtre) (et polluent) pour les tenir et ne pas respecter une virgule de ce qu’ils y disent….sont tous des clowns.

    Vivement que la Nature et le règne animal se vengent de nous

  3. aucune des solutions proposé ne nous sauvera ! même si quelques personnes roulent à vélo et que les machines à laver consomme un peu moins ! le nombre !!! oui le nombre d’être humain (oui je sais je me répète) le nombre d’être humain est juste incompatible avec une planète sauvable !!! en aucun cas les hommes aurait pu être en si grand nombre sans et le pétrole et la technologie . à la fin du pétrole on va rire jaune https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wacko.gif.
    le pire c’est que l’élite noir au sang bleu a RAISON !!! on ne sert à rien et le pire c’est que même sans argent ni avenir ça copule dans tout les sens !!! et ça pense à avoir toujours plus et mieux que le voisin si possible …

    pour ma part je n’est ni boulot , ni enfant et parcourt 1000 km par an maxi en caisse qui a 20 ans (et qui n’est jamais aller au garage quasiment) et je pollue certainement bien moins que la personne qui a une nouvelle voiture blindé d’électroniques ultra polluant qui parcours 15000 à 30 000 km par an ! avec le putain de pot catalytique qui est une des plus vaste arnaque des ces dernières années .vous voulez faire quelque chose ? arrêter d’alimenter leurs putain de jouet qui s’appel la CROISSANCE ! croissance = pollution et destruction , si vous avez un peu de courage vivez des minimas c’est dur ok mais on n’est plus obligé de se lever tout les matins pour aller bosser et payer ça nouvelle putain de voiture avec une pastille de couleur pour nous rappeler qu’on est des putains de pollueur parasite .

    si j’avais le choix car bien sur tout se paye ici bas même la terre je fuirai dans une campagne ou il y’a rien … même si dur dur au début ce monde n’est plus que violence , compétition , arnaque , pollution , baise , drogue , ARGENT en définitif ! en gros le monde des démons et de Satan pour ceux qui ne croient pas que ce qu’ils voient .

    mon avis ? comme je dit souvent ont est déjà mort mais ont ne le sais pas encore et plus rien ne sauvera cette gangrène que l’on appelle être humain et qui est indigne de cette planète , je ne sais pas qui a fait l’erreur de nous créer (Dieu ou extraterrestre) mais ont est le pire parasite créer sur cette magnifique planète .
    et je suis quasiment sur que la riposte de la nature (et de l’espace) va être sanglante .
    et comme sans la technologie et le pétrole ont est rien on va vite avoir de sacré problème ! et ceux qui ont le potager et le puits je leurs donne pas longtemps avant de connaitre la fureur des sans rien du tout ! animé que par une pur haine bien moderne .

    AMEN et que cela s’acomplice … vite pour les gentils (on peu rêver non ???)

    • Oui…
      Mais on est la pour essayer!

      Je suis comme toi en pire. Je suis antisociale extrême…
      Pour moi l’homme à ma connaissance est extrêmement con.
      Je n’ai aucune confiance en qui que se soit à part ma mère, enfin pas plus, mais c’est ma mère et je l’adore.
      Mais, je suis en vie…

      Que faire?
      Me poser de bonnes questions, souvent une question bien posé… On a la moitié de la solution.

      Changer les autres…
      Et au passage on se change aussi, mais pas trop non plus.

      Le pessimisme des un font le bonheur des autres.
      Restons pessimiste. D’autre en ont besoin.

      Et pis merde ceux qui pensent, c’est nous! Un peu de respect pour toi… Moi je te conseille de regarder le film jusqu’au bout. Moi aussi, j’ai hâte de voir ça! Ça sera surement splendide…
      La destruction totale! Mouaaaaaaaaaaaahhhhhhhhh… MAGNIFIQUE.

      Et le top du top, dans les deux cas, on a gagné.

  4. Un complément de réflexion pour nos cerveaux embrumés très intéressant. Ce texte très pertinent nous éclaire sur un fait trop dissimulé :

    : Système de Santé : injuste dès l’origine : ”
    http://www.contrepoints.org/2015/06/10/210510-systeme-de-sante-injuste-des-lorigine#comment-1135936

    • Texte extrêmement intéressant.
      On y découvre une manipulation tellement grosse qu’on ne l’avait pas vu dans son ensemble.
      – On peut se soigner seul ou pour pas cher (et sans effets secondaires) avec les médecines traditionnelles ou plus récentes (Mirko Beljanski, André Gernez, Jean Solomidès, Loïc Le Ribault, …).
      – Ainsi chacun peut être le moins dépendant possible, prendre le plus possible en charge sa santé par une bonne éducation, en suivant de bons principes. Par cette action on se sent vivant, responsable. Pour peu que l’effervescence économique et sociale se calme un peu il y aura moins d’accidents, principalement résultats de l’entropie de notre société.
      – Alors l’effort de redistribution et de solidarité nécessaire sera infiniment moins important et nécessaire. Tout devient gérable sans aucun problèmes et à la plus grande satisfaction de tous. Chacun s’évertuant à créer le moins de problèmes à sois et aux autres parce qu’il se sent responsable et que relever ce défi devenu très abordable, plait. Le cercle vertueux est engagé, et on trouvera à faire encore mieux. C’est la tendance normale, la pente naturelle et la plus facile qui aurait du nous entrainer.
      – Mais il y a eu interférence. Elle est très bien décrite dans cet article et en montre le coté machiavélique et monstrueux. Oui, rendre les gens dépendant, les culpabiliser, les faire se plumer les uns les autres et faire son beurre bien gras dans la manœuvre n’est pas beau. Frédéric Bastiat nous dépeint si lucidement les travers de ce libre-échange là qu’apparemment il aimait, qu’il nous parait urgent d’y remédier.
      C’est pourquoi je pense que ce que relève cet article devrait être lu et analysé par le plus grand nombre, en faire un sujet national de réflexion, car on en retirerait un avantage certain. Il faudrait le faire avant d’aborder les marronniers à la mode.

      Souvenons-nous au passage de ce conte Indien, il me semble, racontant que des singes se disputant un trésor de nourriture acceptent la médiation d’un chat qui passait par là. Le chat pose comme condition qu’à la fin tout le monde soit satisfait et qu’il prendra une infime partie du magot comme rétribution. Le partage fait les contestations commencent et à chaque tractation le chat se sent plus libre de prendre la part qui lui convient jusqu’à la fin ou le partage est fini parce qu’il n’y a plus rien à partager. ( De mémoire mais quelqu’un trouvera peut être l’original de l’histoire ).

  5. Complètement d’accord.
    Le slogan “sauvons la planète” est un leurre à gogos inventé par les verts pour pour trouver des adeptes.
    La planète a une intelligence et une capacité de régénération extraordinaire. De plus, l’échelle de temps pour notre planète pour agir et réagir est de l’ordre de milliers, voir de millions d’année, ce qui est bien plus puissant que la courte vue de l’humanité.
    C’est l’humanité qui n’a aucun respect, aucune intelligence sacrée de ce qui lui est donné qui va se priver des ressources gratuites en en ayant fait des objets de convoitise et de profit.
    Mais il ne faut pas être pessimiste et se culpabiliser de notre incompétence et de notre ingratitude. Nous sommes guidés par la nature et la fin de la civilisation telle qu’on la connait est irréversible. Cela ne veut pas dire que l’on va régresser ou disparaître, mais que l’intelligence de la nature va nous orienter sur d’autres chemins que nous ne pouvons pas imaginer puisque encore inexistants dans notre conscience.

  6. Aujourd’hui l’homme n’a pas atteint le respect et le partage qui devaient le propulser vers son avenir, si la planète ne fait pas de trie, il est probable que l’homme continuera sa destruction jusqu’à épuisement de toutes ses ressources et de sa bio diversité car l’homme ne semble pas prêt à trouver de solution pour sa survit. Aujourd’hui la terre se meurt et elle sera contrainte de se défendre avec force pour survivre, tous les beaux projets extérieur à nous ne seront pas suffisant.

    Les prophéties de Stalking Wolf nous mettent en garde et nous indique que le travail extérieur est devenu insuffisant et invite à un travail spirituel afin de guérir la Nature ! Non seulement nous devons changer notre vision de la Nature et ne plus la piller, mais nous pouvons aussi l’aider à guérir par la prière. La quatrième vision indique de grands bouleversements amenant la Nature à s’autoguérir, engendrant la disparition d’une grande partie de l’humanité sur une période de dix ans. Ce serait donc le résultat d’un incroyable « divorce » entre la Nature et l’être humain !

    Il précise que seuls les enfants de la Terre s’affranchiront des cancers de l’humanité. Pour être « enfants de la Terre », il faut déjà considérer la Nature comme une Mère, comme un être vivant ayant besoin de soins physiques et spirituels. Tel est l’essence du message de Stalking Wolf qui nous renvoi à notre responsabilité…. »

    La troisième vision de Stalking Wolf concerne notre avenir avec des conséquences dramatiques qui peuvent être évitées si nous tirons des leçons de ce qui s’est déroulé dans les dernières décennies. C’est une étape décisive où « il ne sera plus possible de revenir en arrière », marquée par « un ciel de couleur rouge pendant une semaine ». Stalking Wolf nous invite donc à ne pas fuir la société, mais à la transformer par un mode de vie plus respectueux de la Nature et de l’être humain. Il nous offre aussi ses visions afin de nous aider à peser la gravité de la situation et avoir un aperçu des conséquences, si rien n’est fait pour sauver la nature !

  7. On dirait que l’auteur de l’article a fait une découverte…

    Evidemment que ce n’est pas la planète qui est en danger. Evidemment que c’est de l’environnement humain qu’il faut se préoccuper. Et c’est de lui qu’il est question quand on parle de sauver la planète. Ca semble tellement évident qu’il n’est même pas nécessaire de le dire.

    Je ne comprend pas bien l’intérêt de tels ergotages…

    • C’est tellement évident qu’on pourrait croire qu’il n’est pas nécessaire de le dire, mais hélas, ce n’est pas le cas. Regardez les discours écologistes et vous constaterez très vite qu’il y règne une misanthropie extrême. Vous croyez que ces gens-là se soucient de l’environnement humain, et de la survie de celui-ci? Absolument pas! Et pourtant ils veulent sauver la planète. Comment expliquez-vous cela?

      Pour le reste, je suis d’accord. La planète a déjà connu de nombreux évènements d’extinction massive, des pires, et elle s’en est tirée. Elle se rétablit toujours d’elle-même. Les espèces affectées, par contre…

  8. Indiens, Africains et Mongols survivront, eux sont habitués de survivre et d’écouter la nature. Notre mode de vie artificiel sera balayé en quelques jours (3 jours d’autonomie alimentaire dans la plupart des villes d’Occident). Juste à penser au nucléaire: une fois les civilisations disparues, l’Europe et les États-Unis seront inhabitables pour plusieurs milliers d’années (sans oublier les déchets nucléaires en Mer de Barens, le Lac Baikal, en Mer du Japon). Alors pour ce qui est des survivalistes américains ou européens, ils n’ont aucune chance.
    Lorsque le dernier éléphant disparaîtra, ce sera notre tour, dans une quinzaine d’années.l

  9. Evidemment que la Planète n’est pas en danger, nos dirigeants le savent bien, ils veulent juste se débarrasser de la plupart d’entre nous, je vous le rappelle au passage…. Polluer la Terre revient à nous tuer en masse, sachant qu’effectivement cette dernière a une capacité de régénération incroyable. C’est la raison pour laquelle je suis un peu inquiète, plus du tout de chemtrails depuis maintenant plusieurs jours en Bretagne : leurs objectifs sont-ils atteints ? Les taux d’aluminium, de barnium et de strontium dans nos corps vont-ils finir le boulot ? https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif

  10. Que la paix vous accompagne

    Le but de la vie est de sauver nos âmes. C est cela que le diable veut que nous perdrons.

    • En tant que sauveteur…

      Mon but est de protéger ma vie…
      Protéger les badaux…
      Alerter…
      Sauver.

      Mais pas prier pour mon âme.

  11. Faut-il sauver la planète ou sauver l’Homme ? Question idiote puisque s’il n’y a plus d’Homme, il n’y a plus d’Homme et s’il n’y a plus de planète, il n’y a plus d’Homme. Quand finira t’on par accepter que l’Habitant et l’habitat ne font qu’un ?

    Et à croire cet article, non seulement la planète n’a pas besoin d’être sauvé, mail il est inutile de lutter pour un maintien des bonnes conditions de vie de l’Homme puisque notre environnement est destiné à se modifier, transformant la vie et nos descendants avec lui.

    Je ne suis pas d’accord avec cet article que je trouve un peu léger…

  12. D’où vient l’espèce humaine? Si elle est seulement issue d’un processus d’évolution naturelle, alors pourquoi la Terre aurait-elle engendré une espèce intelligente qui n’est pas en harmonie avec le reste de l’ensemble? https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_scratch.gif

    • Bonne question, je pense que c’est parce que l’homme a le libre arbitre et n’est pas régie que par ses instincts de survies et de procréations comme les végétaux et les animaux.

      L’homme a une pensé et cette pensé peut autant développer la notion de partage, d’égalité, de compassion.. comme la notion d’orgueil, de possession, de profit…, la pensé est un instrument qui n’a pas toujours la sagesse de raisonner.

    • L’espèce humaine contient le germe de l’intelligence, mais on peut constater qu’il n’a hélas pas éclos dans la plupart des esprits. Peut-être à cause des contraintes de la vie d’esclave, consentant ou forcé. Esclave de nos désirs, nos envies, nos rêves parfois coûteux… nos craintes, nos peurs dont la plus horrible, celle de la mort inéluctable qui attend aussi l’égo. Il faut du temps pour s’arrêter et observer avec pleine attention. Du temps, c’est ce qui semble le plus manquer à «l’homme qui se croit intelligent» alors qu’il ne compte pas son temps pour se divertir, la plupart du temps devant sa télé ou un écran, en mode automatique.

      L’intelligence n’a rien à voir avec la connaissance ni le mental, l’ego, fabricant de la pensée. Le mental se croit intelligent alors que l’intelligence prend forme quand et seulement quand s’arrête la pensée. Quand le Je retourne à la place qu’il ne devrait jamais quitter : juste au-dessus du domaine vital, instinctif. Au lieu de se prendre pour le point culminant de ce corps qui l’enveloppe temporairement, duquel il est issu et avec lequel il s’éteindra. Ce faisant, il ne voit pas ce germe qui est en lui. L’extérieur lui apparait comme au travers d’une vitre embrumée, sans qu’il voit que c’est lui qui embrume la vitre, tellement occupé par son activité incessante et la sensation d’être le « seul maître à bord ». Comment pourrait-il alors avoir une vision claire ?

    • Hasard et nécessité.

  13. Le sens de la réflexion est que la nature se suffit à elle-m^me et qu’au départ l’homme en est juste un des éléments; Manque de bol pour lui, sans frein, voilà qu’il veut tout à la fois la manger, l’égaler et même la dépasser (se prendre pour Dieu, lequel n’est pas de chair): vaste besogne car une fois qu’il y sera parvenu, que lui restera t-il? A t-on vu une fleur dans un vase (une entité nommée “vase de fleur” et qui signifie quelque chose de précis, un tout, vouloir être à l’extérieur après s’être approprié son contenant ou l’avoir détruit, et qui dépérira puisque non abreuvée? Peut-on envisager que l’homme survivra après s’être emparé de la nature et l’avoir rendu totalement stérile: NON, car il est organique, comme la fleur…L’erreur est aussi essayer de vouloir connaître l’immortalité avant la mort: la mort ne tue pas la terre-mère, elle la nourrit! Le destin de l’homme devient tragique, il est en train de faire tout à l’envers, pour son plus grand malheur.

  14. l’espèce humaine sera détruite bien avant la planète…
    les grandes civilisations sont toutes vouées à l’échec car basées sur l’expansion d’un seul système.
    Un seul systèmes, cela veut dire puiser encore et toujours plus dans les mêmes ressources. c’est le pendant du poison.
    le poison n’est que la concentration d’une substance, quelle qu’elle soit.
    La pérennité de la vie réside dans l’équilibre.
    Seule un mode tribale permettrait à l’homme de survivre, et les indiens d’Amérique nous l’on démontré, puisque que c’est la seule grande civilisation à avoir traversé les ages.
    La seule chose à faire aujourd’hui pour nos enfants est de
    leur apprendre une nouvelle vie au cœur de la nature et de s’affranchir du système en place. Car aucune grande civilisation basée sur 1 mono système ne peut survivre à son expansion.

    • dominus deus sabaoth

      tout a fait d’accord avec toi ,les amérindiens j’en compte parmi mes amis et qu’est ce qu’ils m’ont ouvert l’esprit et les yeux.
      un descendant des aztèques m’a dit un jour l’homme a toujours évolué avec la terre ,mais actuellement l’homme ne doit plus évolué ,mais faire une révolution contre le système qui nous détruit.

      concernant l’équilibre de la vie ,le souci actuellement c’est que le nombre d’humains sur terre est trop élevé pour un equilibre correct ,ce qui induit qu’on devra passer par une diminution énorme et laissé la planète se régénérer doucement (foret,océan,etc)

      bref l’avenir ne sera pas rose

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