Replantez les légumes que vous venez de manger

N’est-ce pas là le top du recyclage? Replanter ce que vous venez de manger pour que ces déchets puissent de nouveau vous nourrir par la suite…

58288331

Lorsque vous cuisinez, vous épluchez souvent des légumes? Or si vous épluchez et que vous utilisez cette astuce… alors vous aurez de nouveau de quoi éplucher 🙂

Soit, voici pourquoi : 

…Faire repousser des légumes ! Cela semble surréaliste et pourtant. Il est tout à fait possible de refaire partir un légume d’une simple épluchure.

Bien entendu, il y a l’art et la manière, sans compter que le légume « mère » doit être suffisamment sain et « beau » pour que le légume « enfant » soit également de bonne qualité.
Voici une petite liste des légumes qui repartent avec une simple épluchure ou une « chute » :

  • Les poireaux, et le fenouil

L’idée est de repartir de ce qui devrait normalement finir au vide ordures : la partie blanche « racineuse ». En positionnant la racine dans un récipient en verre avec un fond d’eau et une bonne luminosité, la partie verte devrait recommencer à pousser.


Astuce : il est possible de conserver les poireaux le fenouil et les oignons frais plus longtemps, en plongeant la partie blanche dans l’eau.
Il faut néanmoins veiller à changer l’eau au moins 2 fois par semaine, voire toutes les semaines suivant sa couleur.

  • Le céleri, le chou (et le choux chinois) ainsi que la romaine

Sur le même principe que les poireaux et le fenouil, il suffit de mettre la partie inférieure de ces légumes dans un récipient avec de l’eau de façon à plonger les racines dedans. Attention, il faut asperger régulièrement les feuilles car sinon elles se déshydrateraient. Des nouvelles petites racines devraient commencer à repousser après quelques jours. Au bout de 3 semaines, lorsque des petites feuilles commenceront à repousser, il est alors temps de transplanter la « racine » en pleine terre.

A noter que l’étape de l’eau n’est pas indispensable, il est tout à fait possible de replanter directement la partie basse du légume dans la terre, tout en prenant garde de garder un sol très humide.

  • Le gingembre

Rien de plus simple que de planter du gingembre. Il suffit de planter un petit morceau dans la terre, de l’arroser et des petits bourgeons devraient apparaître rapidement. Attention toutefois, le gingembre est une plante qui aime la chaleur et l’humidité. Lorsque des petites feuilles poussent, attendre quelques jours, puis déraciner le tout : voici un nouveau morceau de gingembre. Et il suffit alors de recommencer le processus, pour avoir une autre racine de ce délicieux aromate.

Petit plus, le gingembre est une jolie plante d’intérieur !

  • La pomme de terre

Ceux qui font du compost s’en sont déjà peut-être rendu compte, la pomme de terre renaît de ses épluchures. Si l’on peut prendre une pomme de terre germée pour la replanter et refaire d’autres productions, il en va de même avec son épluchure (si celle-ci est également germée).Avec une pomme de terre entière : prendre une pomme de terre germée et la couper en 4 en prenant soin d’avoir au moins une germe sur chaque morceau. Laisser ces morceaux à l’air libre et température ambiante, un jour ou deux. Ce « temps de repos » évite que les morceaux pourrissent dans la terre. Avant de les replanter, s’assurer que le sol est riche (le compost est l’idéal pour des plantations de pommes de terre).Placer chaque morceau dans un trou d’environ 20 cm et recouvrir de la moitié seulement. Dès que les feuilles sortent, ramener de la terre autour, afin de solidifier la pousse.

Avec une peau, voici le processus en images.

  • L’ail

Il suffit de laisser germer une gousse d’ail et de la replanter, germe vers le haut. Ainsi, la plante va s’enraciner et produire une nouvelle tête d’ail ! L’avantage de l’ail reste qu’il est auto-suffisant, au même titre que le gingembre. Avec une gousse d’ail, il est possible de refaire une tête complète systématiquement.

  • Les oignons frais

Couper la base de l’oignon en prenant garde de laisser 2-3 cm au dessus des racines et poser ce morceau à même le sol (humide), le recouvrir de terre et laisser travailler la nature.
Attention : les oignons aiment les sols chauds et humides, en période hivernale, ils poussent très bien dans des pots à l’intérieur en leur proposant un bon ensoleillement.

  • L’avocat

Il ne s’agit pas là de la peau mais du noyau.. Bien le nettoyer et le sécher au moins pendant 2 à 3 jours. Planter 3 cure-dents autour du noyau (sans trop les enfoncer non plus). Déposer le noyau dans un verre rempli d’eau, de façon à ce que la partie bombée soit à l’air libre et la partie « plate » dans l’eau.

Au bout de deux semaines, le noyau va se couper en deux et une semaine plus tard (donc 3 au total), une racine apparaîtra, ce sera alors le moment de mettre le noyau en terre (racine dans la terre dans un petit trou qui laisse le haut du noyau à l’air).

Il faut garder les cure-dents de façon à ne pas abîmer le noyau. Au bout de 2 semaines les premières feuilles devraient apparaître.

  • Le topinambour

Les épluchures du topinambour sont très vivaces et redonnent vie à la plante. Il suffit de les repiquer comme les épluchures de pommes de terre.

  • La citronelle

Cette plante aromatique peut repousser d’elle-même, si l’extrémité est plongée dans l’eau. Lorsque les racines sont visibles, il suffit de replanter la petite pousse pour qu’elle renaisse à nouveau.

  • La carotte

Il suffit de garder l’extrémité avec la fane et plonger la partie orange dans un récipient peu profond d’eau. Les fanes vont continuer de pousser et la carotte sera prête à être replantée.

Source+vidéo sur Humanosphère

 

Benji

11 Commentaires

  1. bonjour
    on vient d’assassiner 2 Chefs d’Amazonie qui défendent eux aussi leurs légumes. Par exemple pour garder leurs maïs vrais et variés,leur plantes médicinales dont les laboratoires sans scrupules cherchent à connaître les secrets, les arbres….la tuerie de leur forêt….

    or deux Chefs de ces tribus d’Amazonie ne sont plus. On vient de les faire taire
    http://raoni.com/actualites-888.php

    • Les ordures qui agissent ainsi profitent surtout d’une chose : la non solidarité des gens de là bas entre eux, sinon jamais ce genre de chose ne pourrait arriver.
      5 tueurs en face de 100 types déterminés et armés et c’en est fini des tueurs…

      • Mouiii, mais je contrasterais ton raisonnement en l’appliquant partout :
        “Les ordures qui agissent ainsi profitent surtout d’une chose : la non solidarité des gens d’ici entre eux, sinon jamais ce genre de chose ne pourrait arriver.
        50 000 oligarches en face de 1 000 000 citoyens déterminés …”

  2. Pour ma part je fais repousser de la salade dans un fond de verre d’eau – pas celle du robinet qui est une eau morte – de source et j’ai le plaisir de voir grandir les feuilles. Si je la coupe directement dans mon jardin je laisse le trognon et les racines dans le sol et ça repousse.

    Pour le gingembre : j’ai essayé une fois mais c’est assez difficile d’avoir autre chose qu’une jolie plante, car il lui faut un ensoleillement et une température adaptés à son lieu d’origine.

    Pour les oignons, quand dans la corbeille certains commencent à avoir un petit bout de tige, les mettre en pot ou en pleine terre permet d’en avoir d’autres ou le plaisir de manger au fur et à mesure cette verdure toute fraîche.
    Idem pour les échalotes.

    L’avocat, planté comme ci-dessus donne une très jolie plante d’appartement, mais bien malin celui qui réussit vraiment en faire un avocatier, il faut là aussi le terrain, l’exposition et la température annuelle nécessaires.
    C’est la première fois que j’entends parler de pommes de terre poussant après la plantation de leur peau, c’est à essayer, pourquoi pas ? mais comme chaque année il m’en reste un peu de l’été précédent ( je les achète directement au producteur) je préfère planter la patate entière avec ces beaux germes. Il faut d’ailleurs que je butte les miennes cette semaine.

    Merci pour cet article. https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

  3. Autre “truc” hallucinant sur la beauté et la force de la nature.
    Coupez une branche pour faire une bouture (coupez aux deux extrémités), mais plantez là à l’envers !!!
    Et ben ça mets un peu plus de temps à repartir mais ça repousse normalement (la plante est même plus forte au fil du temps).

    Expérience du même type : courbez une branche pour en mettre une partie dans la terre, les racines prendront dans la partie sous la terre …

    • Oui pour certains arbres et plantes mais pas pour d’autres !
      Ainsi on peut bouturer facilement les figuiers (ou les marcotter) sans trop de peine comme j’ai fait pas mal de fois ( branche en crosse ou T dans terreau et sable au nord pour l’hiver )!!!
      Pareil très facile pour les romarins, la menthe, le forsythia, le cassis (marcottage), les framboises, les mures (avec les racines )les chèvres feuilles, la mélisse, le laurier rose, eléagnus, etc..
      Les pruniers sauvages (noyaux semés par les oiseaux ) sont avec des bonnes petites prunes souvent et bien plus résistants aux maladies .
      Un trognon de brocoli ou de chou repart sans peine en terre, comme les patates, les oignons, ails, etc.. à bulbes, etc…
      Vous pouvez resemer les graines de pastèques, melons, etc…
      Les pins, hêtres, chênes, pittosporum ( j’ai une haie gratuite ainsi ), etc.. se sèment tous seuls et petits vous pouvez les replanter au bon endroit !!

  4. J’expérimente depuis septembre dernier une technique assez simple, une sorte de compostage “direct” associée à un énorme “laisser-faire”…

    je mets de coté dans un sac en tissu tout ce qui va au compost et je l’enterre régulièrement (une fois par semaine pendant tout l’hiver) un peu partout dans mes parterres (par “paquets”, enterrés entre les plantes et toujours sous un couvert). Vu que j’ai débuté en septembre, au moment ou les systèmes racinaires se reposent et se régénèrent, je peux vous dire qu’arrivé au printemps et dès la mi-mars le résultat ne s’est pas fait attendre.

    Points positifs:
    – la chaleur générée par la décomposition semble avoir profité aux plantes et à leurs racines. La végétation est restée feuillue et est donc repartie de plus belle avec pas mal d’avance dès les premiers rayons de soleil en mars.

    – l’activité des vers de terre s’est intensifiée, leur nombre s’est accru et ils sont devenus de vrais mammouths. ils se goinfrent comme des voraces, dès que j’enterre des déchets verts, le lendemain matin je vois le sol tout autour qui se strie de partout, qui gondole…

    – en 6 mois je suis passée d’une terre argileuse lourde, collante et bourrée de cailloux à une terre noire type terre de forêt, très humifère.

    – Des petites colonies de champignons ont poussé un peu partout là où j’étais intervenue. J’imagine que c’est plutôt bon signe et que ça reflète une bonne santé mycorhizienne.

    – les oignons et échalotes poussent là où le besoin s’en faisait sentir car les autres plantes déjà présentes se portent mieux depuis leur croissance.

    – Et donc oui, de nombreux légumes repoussent:
    sur 25m2 j’ai droit à une vingtaine de pieds de patates (jsuis à la limite de l’invasion…) dont certains effectivement repartent à partir d’épluchures de seulement 2mm… les oignons et échalotes donc, les topinambours, et puis d’autres que j’ai pas encore réussi à identifier…
    J’ai aussi un noyau d’avocat qui a germé en pleine terre. Je suppose que la chaleur générée est conservée dans le sol pendant l’hiver a sûrement favorisé sa pousse.

    Pas de réels points négatifs sauf l’obligation d’apporter autant de carbone que d’azote. le paillis que j’utilisais comme couvert s’est fait dévorer par l’activité des champignons aussi rapidement que les vers ont eux, dévoré les déchets verts. N’ayant pas d’arbre, j’ai fait d’une pierre deux coups et au lieu d’aller dépenser de l’argent pour du paillis de merde à jar**land, je suis allée en forêt chercher du bois en décomposition avancée, issu d’arbres plutôt âgés et mycorhizés. je les ai réduit en petits copeaux au marteau et je m’en suis servi comme couvert de protection pour le sol. J’ai pris soin au préalable de prélever les mycorhizes et de les appliquer sur les racines de plusieurs plantes.

    J’ai aussi du calmer les apports depuis le printemps, pour ne pas perturber trop souvent le sol ou les plantes, j’attends plus longtemps je le fais une fois par mois et je les mets dans un sac avec de la terre de foret qui me restait. La décomposition est déjà bien avancée quand je les enfouis dans le sol car les vers de terre ne se gênent pas pour rentrer directement dans le sac, et c’est tant mieux !

    Celui qui m’en a donné l’idée, c’est Philip Forrer
    http://www.youtube.com/watch?v=0jk0h1laL-0

    • Dans quelle région es-tu ? je ne pourrais faire cela en pleine montagne. Je fais du compost mais il a beaucoup de mal à mûrir, il lui faut pratiquement deux ans. Quant aux vers de terre et autres charmantes bestioles bien utiles, il n’y en a pas plus d’un aux deux ou trois mètres carrés ! j’en ai quand même trouvé cette année, un vrai miracle !
      Forrer est une vraie mine d’or !

      • en IDF, mon jardin est enclavé ce qui fait qu’il y gèle rarement.

        si tu es en zone montagneuse, avec ces variabilités de température je comprends que ça “prenne” mal. As tu pensé à l’entreposer légèrement enfouis dans le sol ? et/ou bordé de pierre? cela aiderait peut être à maintenir une température minimale pour la survie des micro organismes qui doivent travailler.

        Ah ça oui! C’est un Descartes du jardinage qui a tout remis en question! il est génial dans sa simplicité de compréhension de la nature, ça marche et visuellement, qu’est ce que c’est beau!

      • Le compostage est ultra facile et ultra-facile, au lieu de se compliquer la vie trop souvent, vous enterrez sous terre arable de 10 à 30 cm vos épluchures et cela se dégrade spontanément, vite pour les épluchures (moins du mois ) et lentement pour le bois et la cellulose (noix, gros troncs, des années ) et parfois cela repousse, choux, brocolis, patates, graines de consoude cachées dans le bio, ail, oignons, etc… !!!
        Je fais cela en 2 endroits très différents, une terre riche avec vers de terre, idéale pour des framboises et une autre à 900km très sèche et chaude en été, impossible pour les framboises, mais avec figuiers, bien moins riche, sans vers, mais avec insectes, et pourtant le compostage se fait aussi vite, moins du mois.
        De toute manière si vous le gardez dans un pot étanche humide, cela pourrit vite en une à deux semaines, toutes sortes de vers et moucherons !!
        Et en terre pareil, mais sans saletés visibles.
        Les engins de compostage sont totalement inutiles !!
        Le compostage permet de savoir si ce que vous mangez est bio ou non !!!
        Pas bio, se conserve de trop et ne pourrit pas, comme patates traitées ou irradiées, qui ne germent jamais !!
        Les microbes, moisissures et micro-animaux, savent choisir le bon du mauvais mieux que nous !!!!!!
        1ppm (1 pour un million ) de thiazolinone tue tous les microbes, et c’est une folie ce produit fourré partout neurotoxique hyper-puissant, conservateur tueur de microbes, qu’on met dans les lave-vaisselles, lavages de carrelages et maison, crèmes pour la peau, crèmes solaires, dentifrices, ( à la place du parabène ), hyper-allergisant et capable de vous donner Alzheimer si presque rien de thiazolinone neurotoxique parvient à votre cerveau (inévitable tôt ou tard ) !!
        Aussi regardez si vous ne mettez pas des toxiques cachés invisibles dans vos déchets, qui alors se conservent à perpétuité, in-mangeables pour les bactéries !!
        Car le bio chez moi pourrit très vite moins de 2 semaines sauf la cellulose !!
        Lisez en anglais car bien plus d’infos qu’en Français :
        http://en.wikipedia.org/wiki/Methylisothiazolinone
        Une horreur qu’on met partout, même les lave-vaisselles, folie pure à cesser d’utiliser, car produit qui vous rendra fou avec Alzheimer !!

Les commentaires sont clos.