Comment les produits BIO sont tombés aux mains des multinationales…

Une enquête de Dominique Guillet, président de Kokopelli qui a fait des recherches approfondies, pour relier les “marques”et les grands groupes qui les possèdent, on retrouve tristement les mêmes empoisonneurs. Quand on parle du bio, il n’échappe pas à la vampirisation des multinationales, et on se demande, ce qu’il reste de vraiment bio.

Monsanto

Le Troupeau aveugle de John Brunner (publié en 1972) est le chef d’oeuvre de l’écologie-fiction. C’était pour l’époque un ouvrage d’un pessimisme terrifiant, le plus dramatique de tout ce genre littéraire quant à ses descriptions poignantes de la pollution et de la destruction de l’environnement. 1972 est également l’année de publication de “L’Angoisse de l’an 2000” de Roger Heim, et de la création de la revue “la Gueule Ouverte”, “le Journal qui annonce la fin du monde”. Le titre anglais du “Troupeau Aveugle”, “The Sheep look up”, est emprunté au vers 125 du poème Lycidas de John Milton: «Les brebis affamées lèvent la tête (et ne sont point nourries)». Dans ce roman d’écologie-fiction, l’humanité se meurt soit de faim, soit de cancers provoqués par la pollution alimentaire et environnementale. John Brunner n’a pas vu venir, il est vrai, la pollution nucléaire généralisée et les délires des chimères génétiques : les cerises empoisonnées sur le gâteau toxique, excusons-le du peu. Ce qu’il a très bien vu venir dans “Le Troupeau aveugle”, par contre, c’est le rachat de la bio, le piratage de la bio, le frelatage de la bio… Quarante années plus tard, le troupeau aveugle, en quête de mieux-être et de nutrition digne de ce nom, se précipite dans les super-marchés “bios” sans se douter le moins du monde de l’identité de ceux qui tirent une grande partie des ficelles.

Dans mon essai “Les tambours de Gaïa se sont réveillés”, en novembre 2013, j’ai assurément lancé un gros pavé dans la mare en écrivant:

« En Europe et en Amérique du nord, la plus grande partie des distributeurs d’aliments “biologiques” ont été rachetés par les grands cartels de l’agro-alimentaire: Nestlé, Cargill, Coca-Cola, etc. En France, par exemple, Lima et Danival ont été rachetés par Hain Celestial, aux USA, derrière lequel se cache l’argent de Monsanto, Walmart, Philipp Moris, City Group et Martin Lockeed. En France encore, acheter les produits bios de Bonneterre, de Bjorg, d’Evernat, d’Allos, de Tartex, d’Alter Eco… c’est participer à la prospérité du Hollandais Royal Wessanen, l’un des grands groupes Européens de l’agro-alimentaire. En France encore, 95 % des légumes bios commercialisés sont produits à partir de semences de variétés hybrides F1; ce qui signifie que le consommateur bio, par exemple, a une “chance” sur deux d’acheter un melon bio “Monsanto/Bayer/Syngenta” puisque ces trois groupes de la chimie possèdent la moitié des 250 variétés de melons inscrites dans le catalogue national du GNIS; ce qui signifie que de très nombreux maraîchers bios sont complices de la destruction de la biodiversité alimentaire. En France encore, l’association Kokopelli est “certifiée” bio par Qualité France, qui a été racheté par Bureau Véritas, l’un des leaders mondiaux du contrôle industriel. Dans le Tiers-Monde, l’IFOAM (la fédération internationale de l’agriculture biologique) rabat du petit paysan pauvre pour produire du bio, et encore plus de bio, au service de l’export vers les pays riches, au service de l’industrie bio, et donc au service de l’industrie tout court. Ad nauseam. »

Depuis lors, certains militants me pressent de publier mes sources. Aujourd’hui, j’ose donc mettre en ligne une partie du dossier que j’ai commencé à rédiger sur le sujet de la bio piratée. Avec beaucoup de réticences, cependant, tellement tout cela est archi-déprimant. Il est possible, un jour étoilé, que je continue de rédiger les résultats de cette enquête que nous avons lancée. Pour l’instant, cependant, je consacre toutes mes énergies à la restructuration constructive et fertile de Kokopelli dans les Pyrénées de l’Ariège et c’est un grand plaisir. J’invite donc tous les militants très intéressés par ce sujet attristant – celui de la récupération d’une grande partie de la bio – à poursuivre eux-mêmes cette enquête. Il suffit de très peu de chose: savoir parler anglais et suivre la piste de l’argent.

En novembre 2012, lorsque l’Etat de Californie présenta au vote populaire la Proposition 37 destinée à rendre obligatoire l’étiquetage des OGMs, ce fut une levée de boucliers de la part de l’agro-chimie qui finança une campagne de rejet de cette proposition: Monsanto (7 millions de dollars), Dupont de Nemours (5 millions de dollars), BASF (2 millions de dollars), Bayer (2 millions de dollars), Dow (2 millions de dollars), Pepsico (1,7 million de dollars), Nestlé (1,2 million de dollars), Coca-Cola (1,1 million de dollars), Syngenta (1 million de dollars), General Mills (1 million de dollars), Del Monte, Kellog, Kraft, Heinz, Mars, Cargill, etc, etc.[1].

C’est alors que les consommateurs bios furent effarés d’apprendre qu’une centaine de compagnies proposant des aliments bios étaient en fait dans l’escarcelle du Cartel de l’agro-alimentaire ou du Cartel de l’agro-chimie et commencèrent à désélectionner ces compagnies de leur panier. Il existe même, aux USA, une application téléchargeable pour téléphones mobiles permettant de connaître l’identité de ces compagnies afin de les boycotter.[2]

Bonneterre, Distriborg, France Alter Eco, Evernat…

march_against_monsanto_austin-thumb-594xauto-61023-82a6dEn France, également, un certain nombre de compagnies bios sont des filiales d’un des plus gros groupes Européens de l’Agro-alimentaire, la multinationale Royal Wessanen qui emploie 2100 personnes : Distriborg (Bjorg, Biodistrifrais et Bonneterre) rachetée en 2000 et dont le rachat total fut finalisé en décembre 2009 ; Evernat ; Whole Earth ; Zonnatura ; Kallo ; Clipper racheté en mars 2012 ; Ekoland ; De Rit ; Allos ; Tartex ; Culinessa ; Biorganic ; Bioslym ; Merza ; Fertilia ; Kalisterra (ce dernier, revendu en juillet 2011). Il en est de même de France Alter Eco (le leader du commerce équitable de produits biologiques) qui vient d’être racheté, en 2013, par Distriborg donc par Royal Wessanen et qui s’en vante.[3] « France Alter Eco s’adosse donc à un groupe disposant de moyens financiers plus importants. La marque va garder son nom, nous allons juste devenir une filiale de Distriborg, qui est elle-même une filiale du groupe hollandais Wessanen » s’exprime Laurent Murat, le directeur du marketing. Distriborg, c’est également les marques : Vivis fructose, Pléniday, Gayelord Hauser, Schär, Yao Tea, Wakama, Tuocha, Florystelle, Ephynéa, Krisprolls, Tien Shan, Agnesi, Patak’s, Thai, Amoy, Grand’Italia, Kara et Skippy.[18]

Royal Wessanen, pendant de nombreuses années, possédait Tree of Life, l’une des deux sociétés qui contrôlent 80% de la distribution du bio aux USA (l’autre étant United Natural Foods). Tree of Life est également le n°1 de la distribution bio au Royaume-Uni. Royal Wessanen a revendu Tree of Life USA en 2010 à KeHE Distributors (USA) pour 190 millions de dollars et il a revendu Tree of Life UK en juillet 2011. Royal Wessanen possède également, en UK, Kallo Foods Ltd (Kallo et Whole Earth).

Royal Wessanen est coté à la Bourse d’Amsterdam. Certains de ses principaux actionnaires sont[5] :

  • Delta Partner LLC, un Hedge Fund basé à Boston aux USA qui possédait 25.61 % des actions de Royal Wessanen en décembre 2012.
  • Sparinvest SE, un Danois gestionnaire international d’actifs basé au Luxembourg qui possédait 3.17 % des actions de Royal Wessanen en juillet 2013. Ses principaux actionnaires sont les banques Danske Andelskassers, Nykredit, le fonds d’investissement Investeringsforeningen Sparinvest et le fond de pension Pensionskassen for Farmakonomer. En 2012, Sparinvest SE a signé un accord de partenariat avec le Chinois Haitong International Holdings dont le siège social est installé dans le paradis fiscal des îles Vierges britanniques.
  • Invesco Ltd, un gestionnaire international d’actifs situé à Atlanta, aux USA, avec son siège social dans le paradis fiscal des Bermudes. Il possédait 2.62 % des actions de Royal Wessanen en septembre 2013. Le groupe emploie plus de 6200 collaborateurs répartis dans plus de 20 pays, et gérait 632 milliards de dollars en juin 2012. En 2004, cette compagnie a payé 450 millions de dollars d’amende aux USA pour pratiques de “trading” non conformes, un euphémisme dans ce milieu pour pratiques bancaires mafieuses. (4) Invesco est coté au Nasdac. Ses 5 principaux actionnaires sont Vanguard Group, Black Rock Fund, Wells Fargo, Morgan Stanley et Thornburg Investment.
  • Global Thematic Partners LLC. Il possédait 2.25 % des actions de Royal Wessanen en septembre 2013. Il est coté au Nasdac et on retrouve dans ses actionnaires principaux Dow Chemical, Bunge (l’une des quatre principales multinationales de l’agro-alimentaire avec Cargill, Glencore et le Groupe Louis Dreyfus), Mosaic Company (le leader mondial de la Potasse et du Phosphate), Potash Corp Sask (engrais à base de potasse potasse, phosphate et nitrate) et CF Industries Holdings, Inc (engrais agricoles).
  • Vanguard Group. Il possédait 0.65 % des actions de Royal Wessanen en septembre 2013. L’analyse des multinationales qui se cachent derrière Vanguard Group est présentée ci-dessous en relation avec le rachat de Lima et de Danival.
  • Black Rock Fund. Il possédait 0.63 % des actions de Royal Wessanen en septembre 2013. L’analyse des multinationales qui se cachent derrière Black Rock Fund est présentée ci-dessous en relation avec le rachat de Lima et de Danival.

Lima et Danival

Danival, racheté en 2000 par le groupe français de parapharmacie, Viva Santé, vient d’être revendu, en 2011, au Belge Lima qui lui-même est acheté par Hain Celestial en 2002. Après consultation du Nasdac, il s’avère que les 5 principaux actionnaires de Hain Celestial sont les fonds bancaires suivants: Vanguard[17], Goldman Sachs, Jennison Associates, Black Rock Fund, et Coatue Management. Derrière le fonds bancaire Vanguard se cachent Monsanto (de l’agent orange aux chimères génétiques en passant par le RoundUp), Philip Morris (les cigarettes), Martin Lockheed (les armements), ExxonMobil (le pétrole), Walmart (le n°1 des supermarchés), Pfizer (la pharmacie), Merck (la pharmacie), City Group, Bank of America, etc. Derrière le fond bancaire Goldman Sachs se cachent: Apple, Microsoft, ExxonMobil, Vanguard, Google, General Electric, JP Morgan, Pfizer, Merck, etc. Derrière le fonds bancaire Black Rock se cachent : Apple, Microsoft, ExxonMobil, Coca Cola, Chevron, Procter and Procter, Philip Morris, etc. Ad nauseam. La bonne compagnie que voilà !

[…]

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Source La Bio Piratée – Kokopelli

Cet article comprend deux autres parties qui peuvent être directement lues sur le site de Kokopelli :

  1. La Bio Piratée, second épisode : Lima/Danival chez Hain Celestial
  2. La Bio Piratée, troisième épisode : Lima, Euronature et la “bio orgasmique” de Philippe Woitrin

Auteur

Dominique Guillet / Kokopelli  relayé par Notre-Planète-Info

Voir aussi:

Les États-Unis, une nation de mouchards  (Sott)

Lu chez Paul, l’Echelle de Jacob

L’armée américaine aurait envoyé de l’anthrax “par erreur” à plusieurs laboratoires

“Vivre ensemble”, sans électricité : des voleurs de cuivre démontent 84 lignes basse tension !

 

 

 

Volti

22 Commentaires

  1. Quelle déception…Reste la solution d’acheter local et cuisiner soi-même.

    • Le bio a droit à 0,9% d’OGM donc à 0,9% du roundup et des pesticides présent dans le non bio !!!

      Tout est dénaturé !!

      Mangez un min d’industriel, que les produits des champs d’origine bio proches !!!

  2. c’est pourquoi depuis longtemps je n’achète plus de bio dans les grandes surfaces ! seulement dans les magasins vraiment sûrs comme les Biocoops très pointues dans leurs achats, et aussi Biomonde, mais en privilégiant dans ce dernier les produits “Nature et Progrès” et “Bonneterre” et aussi “Jean Hervé” pour les purées et confits d’oléagineux. Jusqu’à présent c’est une garantie. Maintenant, pour les fruits et légumes c’est du local principalement.

    • Bonneterre a été racheté aussi, c’est effarant, on se rend
      bien compte qu’ils sautent sur tout ce qui rapporte, pour
      le dénaturer, et faire un maximum de fric… 🙁

      • A savoir ! Cela devrait être connu de toutes Z’é tous ! Énorme https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_good.gif , Merci !

        C’est pour ça que j’aime les sites alternatifs..
        Apprendre et ré-apprendre,encore + sur ce sujet ..https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yes.gif
        ,,

      • Merci Volti, j’avais zappé ce renseignement, et aussi pour cet excellent article. Mais à qui se fier maintenant ? il ne reste qu’à produire soi-même tout ce dont on a besoin, mais si c’est possible pour légumes et fruits,œufs, poulets, lapins, c’est impossible pour tout le reste.
        Encore faut-il avoir un jardin et la possibilité de cultiver et d’élever !
        Heureusement pour les semences il reste encore Kokopelli ! mais pour combien de temps ? Donc, faire le maximum de réserves de graines, pour ceux qui le peuvent, en sachant bien cependant que leur durée de vie n’est pas éternelle ! et garder précieusement celles que l’on produit.

        https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_heart.gif https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_rose.gif

        • Est que, si on congèle les graines on peut les
          garder plus longtemps? Je pense à Svalbart et à la
          banque de graines qui y sont conservées…

          • J’y vois comme la main invisible des traités comme TAFTA là
            Une compagnie minière qui demande des millions à un pays
            qui ne veut pas d’elle, et qui a pollué l’eau par ses extractions d’or….
            El Salvador
            En 2004, Pacific Rim a demandé un permis de la mine El Dorado à Cabañas . Après El Salvador 2008 moratoire sur les mines de métaux d’un différend relatif aux investissements entre Pacific Rim et le gouvernement a commencé, qui continue à partir de 2015. Pacific Rim poursuivi ElSalvador vertu de l’Accord dominicaine et l’Amérique centrale et la République de libre-échange (CAFTA-DR), qui au tribunal le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI) de la Banque mondiale a rejeté. Pacific Rim n’a pas poursuivi El Salvador en vertu du droit de l’investissement étranger nouvelle du pays », mais a affaire devant le CIRDI en 2014. [3] En Mars 2015 Salvadoriens ont protesté à Washington à propos de ce procès, comme les États-Unis considèrent la Trans- Pacific Partnership accord de libre échange. TPP prévoit une “Règlement des différends investisseur-État» semblable au CIRDI. [4]

            http://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&u=http://en.wikipedia.org/wiki/OceanaGold&prev=search
            On peut imaginer ce qui va nous arriver quand TAFTA sera signé, et il y a déjà des signes
            Le peuple Salvadorien a besoin de nous:
            Pétition

          • les congeler non, mais les garder au froid et à un certain degré de température et d’humidité, je pense que c’est faisable, mais il faudrait plus de renseignements précis.

          • pour confirmer ce que dit gdp, non tu ne peux pas congeler des graines … et ceci pour une raison simple (déjà évoqué sur le tuto des graines la semaine dernière) :
            La cosse de la graine est rempli par la graine (qui contient aussi H²O) et possiblement un peu d’air. Si tu congèles, l’eau contenu dans la graine se congèle aussi et donc modifie le volume (en augmentation, faire le test avec bouteille remplie d’eau qui explose si tu la congèles (pas bouteille en plastique car souple et pas d’air car fluide compressible)). Ceci vient du fait qu’en s’ordonnant à cause du froid (cristallisation, les atomes dh20 prendront plus de place).
            Pour conserver des graines il faut qu’elles soient au frais (la chaleur dilate le peu d’air contenu dans la cosse et la fait aussi éclater en chauffant l’eau qui cherche à s’échapper sous forme de vapeur), l’idéal est une température comprise entre 0 et 5°C (voir 15°C) et surtout au sec ! Très important car la moindre once d’humidité va faire éclore ta graine (car elle veut grandir).
            Donc si tu veux conserver des graines c’est au sec, au frais, et sans humidité(vide d’air).

            La théorie veut que de cette manière les graines puissent se garder très très longtemps, la pratique veut que tu peux les garder entre 2 et 20 ans (selon comment tu t’y prends pour les conserver et leurs qualités de conservation), l’histoire nous apprend que les graines conservées dans les pyramides (froid et sec à l’intérieur) ont poussées lorsqu’on les a sorti et plantées … elles avaient 5 000 ans …

            • Donc! dans des sachets sous-vide dans le bac à légumes
              du réfrigérateur, ou dans de vieilles boites de cachets effervescents,
              avec le bouchon anti humidité, ça pourrait se conserver?

              • Pour les sachets sous-vide dans le bac à légumes : oui à condition que tes sachets soient bien faits (pas d’humidité, pas d’air si possible, il existe des machines pas trop cher pour ça) car le frigo est plein d’humidité. Le mieux c’est cette solution masi dasn une cave (plus ou moins sèche)ou sous un escalier ou un recoin au frais (voir même enterré dans la terre (comme la cave !)).
                la boîte de cachets effervescents je n’y crois pas, au bout de 1 ou 2 an tu as de l’humidité dans la boîte car la boîte n’est pas totalement étanche (obso programmée ?) et ton absorbeur sature l’eau absorbée donc n’est plus efficace.
                Bref plusieurs sachets en couche (les uns dans les autres) sans humidité et au frais. Pour limiter l’humidité dans le pièce il vaut mieux une pièce aérée (type cave aérée) et pour le détail tu peux mettre des sachets absorbeur d’humidité (sorte de sel) dans les sachets (pas celui des graines) ou tout simplement du riz (technique du riz dans le sel pour pas qu’il colle utilisé dans bcp de resto), c’est plus écolo et marche aussi bien.

                • Merci! ma cave impossible, c’est une éponge, mais dans des boites
                  avec du gel de silice pour les garder au sec..

                  • je ne les mettrais pas dans le bac à légumes de mon frigo, car il y a toujours de l’humidité qui trempe tout ! aussi faire attention à l’appareil que l’on a !

      • Bonjour volti,

        Sa devient très inquiétant quand des scientifiques indépendants disent que l’ADN des OGM va dans l’ADN des humains quand ils les mangent, sans savoir qu’elle sera les conséquences dans le futur

        L’ADN des OGM transféré aux humains qui les mangent

        http://www.wikistrike.com/2014/10/l-adn-des-ogm-transfere-aux-humains-qui-les-mangent.html

        • Ca ne devient pas, C’EST inquiétant, et depuis un bon
          moment déjà. Ils se prennent pour la Création en voulant
          modifier la vie, mais la nature reprend toujours ses droits, et
          je ne crois pas que ce soit en leur faveur.
          Ce qui est, a une bonne raison d’être, le modifier c’est aller
          à l’encontre de la vie telle que nous la connaissons. Le résultât
          peut révéler de très mauvaises surprises, à long terme… 🙁

  3. Cela ne me surprend pas du tout, je m’en doutais fortement.

    Les multinationales s’infiltrent partout, déforment et salissent tout.

  4. Tous, Tous, Tous nous seront tous empoisonné…

  5. Ne manger que des légumes bio produits par le paysan du coin ? Il est certain que c’est un peu juste, sauf à être particulièrement frugal, ce qui n’est pas mon cas.

    Il faut trouver une région à céréales, des paysans qui pratiquent la polyculture, qui font un peu d’élevage pour les oeufs (et la viande pour les viandards), des légumes et des légumineuses.

    Et encore, il faut lui demander où il prend ses graines.

    Si on n’a pas la chance d’avoir son jardin (et de pouvoir le faire).

    Les graines se gardent quelques années, même sans les mettre au frais, apparemment.

    • vrai si c’est pas trop chaud et pas d’humidité

    • moi je me méfierais du “paysan du coin” car il est bien connu que ce sont ces gens là, pas tous mais on ne peut savoir, qui sont les plus gros utilisateurs, par ignorance, des produits phytosanitaires et comme ils ne savent pas les doser ils en mettent toujours beaucoup trop. Alors peu ou beaucoup, mieux vaut s’en méfier ! ou alors bien connaître celui qui cultive.

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