Ukraine: Obama dénonce l’attitude “de plus en plus agressive” de Moscou

Cette pauvre marionnette qui prétend gouverner les Etats-Unis croit-elle à ses déclarations? Ce serait la Russie qui se montrerait agressive?

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Barack Obama a dénoncé mardi l’attitude “de plus en plus agressive” de la Russie dans l’est séparatiste de l’Ukraine, lors d’une rencontre à Washington avec le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg.
S’exprimant depuis le Bureau ovale en présence de M.Stoltenberg, le président des Etats-Unis a évoqué une période “difficile et importante” pour l’Otan.

“Nous avons eu l’occasion d’évoquer la situation en Ukraine et l’attitude de plus en plus agressive adoptée par la Russie”, a déclaré M. Obama.
Les deux hommes ont appelé l’ensemble des parties en présence à respecter les accords de Minsk-2 visant à mettre fin au conflit armé entre Kiev et séparatistes pro-russes qui a fait plus de 6.200 morts en un peu plus d’un an.

Article en intégralité sur Le Parisien

Le problème, c’est que pour beaucoup, si Obama l’a dit, alots c’est que cela doit être vrai… Il faudrait peut-être leur faire lire ce qui suit:

À l’heure actuelle, j’entends encore dire que la situation en Ukraine est entièrement imputable à Poutine, et que cette guerre civile ayant fait 50 000 morts suivant un responsable du renseignement allemand, n’aurait jamais eu lieu sans l’intervention de la Russie. Il est donc indispensable de rétablir certains faits que nous aurions pu oublier dans la masse d’informations qui nous est servi imposée chaque jour par les médias mainstream.

Voici donc quelques points importants qu’il ne faut pas oublier sur les événements en Ukraine, et qui montrent que si la Russie n’est pas complètement innocente, elle n’a pas le niveau de responsabilité que certains aimeraient bien faire croire!

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  • Le 20 novembre 2013, la veille du refus par le gouvernement ukrainien de signer l’accord d’association avec l’Union Européenne, le député Oleg Tsarov dénonçait à la Rada (le Parlement ukrainien) l’ingérence des États-Unis via leur ambassade à Kiev, les accusant de travailler au déclenchement d’une guerre civile en Ukraine, notamment par le biais des TechCamps. Les TechCamps sont “des sessions de formation à l’utilisation de réseaux sociaux au service de l’action, autrement dit d’agitprop, en faveur du déclenchement de révolutions colorées. Elles font partie de l’initiative “Société Civile 2.0” du Département d’État américain qui en finance une grande partie“. La même technique a été utilisée pour le déclenchement des printemps arabes organisés par les Etats-Unis suivant un article du New York Times.

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x2fydyf_euromaidan-oleg-tsarov-denonce-un-complot-des-etats-unis-20-11-2013_news[/dailymotion]

Et ce ne sont que quelques faits parmi beaucoup d’autres qui montrent que si renversement du pouvoir il y a eu, non seulement Poutine n’aurait rien eu à gagner avec celui-ci, mais qu’au contraire, cela aurait été “tout bénef” pour les Etats-Unis. Les Etats-Unis VEULENT un nouveau conflit qui serait un minimum salvateur pour leur économie, puisque financièrement ils sont dans une situation apocalyptique, et que cette nation n’existe que par la guerre: sur 239 années d’existence, 220 années de conflits.

La guerre ne sera pas évitable puisque les Etats-Unis ne le souhaitent pas. Quand à la Russie, ils subissent toujours plus de sanctions qui sont contre-productives puisque les montants que l’EU a perdu en n’exportant plus en Russie se comptent en milliards.

Depuis, qu’avons-nous pu constater?

Quand à l’OTAN, “outil de paix” dans le monde, elle est menacée par la Russie, il ne faut pas l’oublier, cette carte le prouvant:

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À l’heure tout n’est plus que propagande, l’ennemi ultime étant Poutine, et systématiquement, il faut défendre et soutenir l’Ukraine avec son gouvernement à la botte des Etats-Unis. L’ensemble de “l’empire” soutient maintenant une bande de néo-nazis sans dénoncer le moins du monde les mensonges autours, ce qui n’est plus une surprise de toute manière venant des Etats-Unis qui n’hésitent pas à menacer pour atteindre leurs buts, ils ont déjà un sacré passif dans le domaine:

Pour rappel également, les Etats-Unis ont refusé d’interdire la glorification du nazisme à l’ONU, ça, c’était le petit plus…

Alors, c’est toujours Vladimir Poutine le dangereux et le responsable de la situation en Ukraine?

Source: LME

Benji

24 Commentaires

  1. Chine et Russie contre USA, the dream world war!

  2. Ok les états unis ne sont pas réglos réglos mais de là à dire que “Ce serait la Russie qui se montrerait agressive?” vous vous mettez vous aussi dans le problème du tout noir ou tout blanc.

    Et je suis désolé de vous le dire mais c’est pas desshtroumpfs qui sont en crimée en ce moment (ancien territoire de l’ukraine quand même, faut il le rappeller?)

    Meme si c’est plaisant de croire en un monde avec les anti américains d’un coté et les gentils russes de l’autre, le monde est bien plus pourri que ça, les deux se tirent la bourre pour exister… et désinformer =)

    • …pendant que d’autres devraient s’informer au lieu de déblatérer des niaiseries…

      La Crimée se sépare de l’Ukraine. Et alors ?
      par Ron Paul

      Aux États-Unis, tout le monde n’applaudit pas des deux mains aux anathèmes lancés et aux menaces de sanctions décrétées par Barack Obama pour punir Moscou, après l’adhésion de la République de Crimée à la Fédération de Russie. Pour Ron Paul, figure de proue de la non-ingérence et du parti libertarien, les postures de matamore de Barack Obama ne sont pas seulement vaines, elles discréditent Washington.

      Réseau Voltaire | Houston (Etats-Unis) | 21 mars 2014

      Ron Paul est un farouche défenseur des libertés individuelles et un opposant résolu à la politique
      d’ingérence des États-Unis dans les affaires des autres États. Il s’est notamment opposé aux bombardements de la Serbie en 1999, aux interventions armées en Irak en 2003, en Libye en 2011, et aux menaces d’intervention contre la Syrie en 2012. Partisan du libertarianisme, Ron Paul préconise un État fédéral au rôle limité, de faibles impôts, des marchés libres, une politique étrangère de non-ingérence, et le retour à une politique monétaire basée sur l’étalon or.

      Les habitants de la Crimée viennent de prendre en mains leur avenir en se prononçant au suffrage universel sur les deux options qui s’offraient à eux : conserver le statut de région autonome de l’Ukraine ou rejoindre la Fédération de Russie. Ce faisant, ils ont emboîté le pas à toute une série de pays et de régions qui cherchent à s’affranchir d’un État dominateur qui les étouffe et qui reste sourd à leurs revendications. L’Écosse, la Catalogne et Venise se sont récemment jointes à ce cortège. On n’entend guère parler de ces trois là qui mènent tranquillement leur affaire alors que le vote massif des habitants de la République autonome de Crimée pour le rattachement à la Fédération de Russie a soulevé une tempête : les dirigeants des États-Unis et de l’Union européenne se sont répandus en invectives et l’Otan s’est approchée du déclenchement d’une confrontation armée avec la Russie, comme au plus fort de la Guerre froide,
      une situation inédite depuis lors.

      Ceci vaut-il cela ?

      Ceux qui condamnent le vote organisé par la Crimée pour décider de son avenir se plaisent à souligner l’illégalité du référendum. Le droit à l’auto-détermination des peuples est pourtant l’un des principes fondateurs du droit international. L’article 1 de la Charte des Nations unies stipule clairement que la grande ambition de l’Onu est de promouvoir des relations de bon voisinage et d’amitié entre les nations, fondées sur l’égalité en droit et l’auto-détermination des peuples. Pourquoi les États-Unis se préoccupent-ils de la couleur du drapeau d’un territoire situé à des milliers de kilomètres de leurs frontières ?

      Pour les détracteurs du référendum, l’occupation de la Crimée par les troupes russes est la preuve indéniable qu’il était impossible d’organiser un vote équitable. Où donc étaient ces esprits forts quand l’élection organisée sur le territoire de l’Irak, tout entier soumis à l’occupation militaire des États Unis, était saluée comme le « triomphe de la démocratie » ?

      Les dirigeants états-uniens qui ont cru devoir soutenir le renversement anticonstitutionnel du gouvernement ukrainien feraient peut-être bien de réviser les leçons apprises sur le banc de l’école : cela leur permettrait de redécouvrir que la Constitution états-unienne interdit formellement à nôtre gouvernement de renverser des gouvernements étrangers ou encore de prendre un milliard de dollars aux contribuables pour rembourser les dettes contractées par l’Ukraine auprès de ses créanciers internationaux.

      L’administration Obama a décidé d’appliquer des sanctions limitées à un groupe restreint de personnalités officielles de la Fédération de Russie et de la République de Crimée [1]. Il n’en reste pas moins que ni les États Unis, ni l’Union Européenne ne peuvent se permettre de prendre de réelles sanctions contre la Russie. Les bienfaits tirés de la globalisation des échanges commerciaux sont trop importants pour chacune des deux parties pour que soit pris le risque d’en obérer l’avenir.

      On vient d’ailleurs d’assister au redressement des cours sur les marchés internationaux, après l’annonce que les sanctions garderaient pour l’instant une envergure très limitée. On sait bien, dans ces milieux, que les échanges et les accords économiques internationaux sont le chemin le plus sûr pour la paix et la prospérité. Espérons que les gouvernements auront la sagesse de suivre cette voie.

      Ron Paul

      Traduction
      Gérard Jeannesson

      Source
      USA Today (États-Unis)

      Source et liens dans le texte : http://www.voltairenet.org/article182849.html

    • Le Parlement de Crimée a adopté la Déclaration d’indépendance de la république autonome de Crimée et de Sébastopol par 78 voix sur 81.

      Déclaration d’indépendance de la République autonome de Crimée et de Sébastopol

      Nous, membres du Conseil suprême de la République autonome de Crimée et du Conseil municipal de Sébastopol, sur la base des dispositions de la Charte des Nations Unies et des nombreux autres instruments internationaux reconnaissant le droit des peuples à l’autodétermination,

      vu l’avis de la Cour internationale de Justice sur le Kosovo du 22 juillet 2010,

      considérant que la déclaration unilatérale d’indépendance de la part de l’État ne viole pas les règles du droit international,

      nous décidons ensemble :

      1. Si, lors du référendum du 16 mars 2014, les peuples de Crimée et de Sébastopol décident de rejoindre la Fédération de Russie, la République autonome de Crimée et la ville de Sébastopol seront déclarés former un État indépendant et souverain avec une forme républicaine de gouvernement.

      2. La République de Crimée est un État démocratique, laïque et multiethnique, qui s’engage à maintenir la paix entre les ethnies et les confessions sur son territoire.

      3. Dans le cas du résultat pertinent du référendum, la République de Crimée en tant qu’État indépendant et souverain fera appel à la Fédération de Russie et lui proposera d’adhérer à la CEI sur la base de l’accord international applicable de la Fédération de Russie comme un nouveau sujet de la Fédération de Russie.

      Déclaration approuvée par le Conseil suprême de la République autonome de Crimée à la session plénière extraordinaire du 11 mars 2014 (signé par le président du Conseil suprême de la République autonome de Crimée, Vladimir Konstantinov) et décision du Conseil municipal de Sébastopol à une session plénière extraordinaire du 11 mars 2014 (signé par le président du conseil de la ville de Sébastopol, Yu Doynikova ).

      Source : http://www.voltairenet.org/article182655.html

    • Le cinglé, le démagogue et l’ex-colonel du KGB

      Le cinglé c’est John Kerry, qui s’est complètement grillé à faire la navette avec empressement entre Washington et Tel-Aviv pour tenter de jeter au moins « les bases » d’un accord israélo-palestinien (susceptible de créditer de quelque progrès ses gesticulations d’honnête courtier), tout en dénonçant avec véhémence le Président du Venezuela, Nicolas Maduro, pour « la campagne de terreur qu’il mène
      contre son propre peuple », et en dénonçant bien évidemment les Russes pour leur « agression » contre un régime ukrainien issu d’un coup d’État.

      Suite : http://www.michelcollon.info/Le-cingle-le-demagogue-et-l-ex.html

      • Inversion, si chère à nos politiques !

        ” Qui va arrêter Daniel Cohn-Bendit ? ” Ce type est un scandale permanent ! Il est salarié de ??? et donne des conseils qui, comme par hasard, sont favorables à ???. Il a le droit d’être payé par ???, mais qu’il la ferme ! » https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif

    • Ukraine : les Etats-Unis nous entraînent dans une guerre
      contre la Russie (The Guardian)

      John PILGER

      Pourquoi tolérons-nous la menace d’une nouvelle guerre mondiale qui se mène en notre nom ? Pourquoi tolérons-nous les mensonges qui justifient ce risque ? L’état de notre endoctrinement, comme l’a écrit Harold Pinter, est « un tour d’hypnose brillant, et couronné de succès », comme
      si la vérité « ne s’était jamais déroulée, même au moment où elle se déroulait ».

      Chaque année l’historien américain William Blum publie son “archive actualisée du résumé de la politique étrangère des Etats-Unis” qui montre que, depuis 1945, les Etats-Unis ont tenté de renversé plus de 50 gouvernements, la plupart démocratiquement élus ; ont grossièrement interféré dans les élections de 30 pays ; bombardé la population civile de 30 pays ; utilisé des armes chimiques et biologiques ;
      et tenté d’assassiner des dirigeants étrangers.

      Dans bien des cas la Grande-Bretagne était complice. Le degré de souffrance humaine, et encore moins la criminalité, n’est jamais reconnu en Occident, malgré la soi-disant présence des technologies de communication les plus avancées, et du journalisme le plus libre du monde. Que les victimes les plus nombreuses du terrorisme – de notre terrorisme, soient des musulmans, est imprononçable. Que le djihadisme extrémiste, à l’origine du 11 septembre, fut créé comme arme de la politique étrangère britannique (Opération Cyclone en Afghanistan) est occulté. En avril le département d’État américain remarqua que, à la suite de la
      campagne de l’OTAN de 2011, « la Libye est devenue un paradis pour les terroristes ».

      Le nom de “notre” ennemi a évolué au fil des années, du communisme à l’Islamisme, mais il s’agissait généralement de n’importe quelle société indépendante du pouvoir de l’Occident et occupant des territoires stratégiques ou riches en ressources. Les leaders de ces nations gênantes sont généralement violemment mis à l’écart, comme les démocrates Muhammad Mossadegh en Iran et Salvador Allende au Chili, où ils sont assassinés comme Patrice Lumumba au Congo. Ils font tous l’objet d’une campagne médiatique de caricature et de diabolisation – pensez à Fidel Castro, Hugo Chavez, et maintenant Vladimir Poutine.

      Le rôle de Washington en Ukraine est diffèrent seulement parce que ses implications nous concernent tous. Pour la première fois depuis l’ère Reagan, les USA menacent d’entraîner le monde dans une guerre. Avec l’Europe de l’est et les Balkans devenus des bases militaires de l’OTAN, le dernier « état-tampon » frontalier de la Russie, est dévasté. Nous, les occidentaux, soutenons des Néo-nazis dans un pays ou les Ukrainiens nazis soutinrent Hitler. Ayant dirigé le coup d’état de Février contre le gouvernement démocratiquement élu à Kiev, la tentative de Washington de récupérer la base navale historiquement russe de Crimée a échouée. Les russes se sont défendus, comme ils l’ont toujours fait contre chaque invasion occidentale depuis presque un siècle.

      Mais l’encerclement militaire de l’OTAN s’est accéléré, en même temps que des attaques orchestrées par les USA sur les ethnies russes d’Ukraine. Si Poutine peut être poussé à aller les aider, son rôle préétabli de paria justifiera une guerre menée par l’OTAN qui se propagera sans doute à l’intérieur du territoire Russe.

      A la place, Poutine a embrouillé ses adversaires en cherchant un terrain d’entente avec Washington et l’Europe, en retirant ses troupes de la frontière ukrainienne et en incitant les ethnies russes d’Ukraine de l’Est d’abandonner le référendum provocant du week-end. Ces gens, russophones, bilingues – 1 tiers de la population de l’Ukraine – ont longtemps souhaité l’avènement d’une fédération qui reflète la diversité ethnique du pays et qui soit à la fois autonome et indépendante vis-à-vis de Moscou. La plupart ne sont ni des « séparatistes » ni « des rebelles » mais simplement des citoyens souhaitant vivre en sécurité dans leur pays.

      Comme les ruines d’Irak et d’Afghanistan, l’Ukraine a été transformé en un camp d’entrainement pour la CIA – dirigé par le directeur de la CIA John Brennan à Kiev, avec des “unités spéciales” de la CIA et du FBI qui mettent en place une “structure de sécurité” afin de superviser les attaques sauvages de ceux qui se sont opposé au coup d’état de Février. Regardez les vidéos, lisez les rapports des témoins du massacre d’Odessa. Des bandits fascistes amenés par bus ont brulé les sièges des syndicats, tuant 41 personnes bloquées à l’intérieur. Regardez la police laisser faire. Un docteur a décrit sa tentative d’aller aider les gens, « mais j’ai été stoppé par des nazis pro-Ukrainiens. L’un deux m’a violemment poussé, en me promettant que bientôt ce serait mon tour à moi et aux autres Juifs d’Odessa. Je me demande pourquoi le monde
      entier reste silencieux. »

      Les ukrainiens russophones se battent pour leur survie. Quand Poutine a annoncé le retrait des troupes russes de la frontière, le secrétaire à la défense de la junte, à Kiev – un des membres fondateurs du parti fasciste « Svoboda », déclara que les attaques sur « les insurgés » allaient continuer. Dans un style Orwellien, la propagande occidentale a rejeté la faute sur Moscou « qui orchestre le conflit et la provocation », selon William Hague. Son cynisme peut être comparé à la grotesque félicitation d’Obama à la junte pour leur « retenue remarquable » à la suite du massacre d’Odessa. Illégal et fasciste, la junte est décrite par Obama comme « légalement élue ». Ce qui importe ce n’est pas la vérité, a un jour dit Henry Kissinger, mais « ce qui est perçu comme vrai ».

      Dans les medias Etats-Uniens les atrocités d’Odessa ont été minimisées ; une affaire « louche » et une « tragédie » dans laquelle des « nationalistes » (Néo-nazis) ont attaqué des « séparatistes » (des gens en train de collecter des signatures pour un référendum sur une Ukraine fédéral). Le Wall Street Journal de Rupert Murdoch a maudit les victimes – « Un incendie meurtrier en Ukraine probablement allumé
      par les rebelles, selon le gouvernement ». La propagande en Allemagne est digne de la guerre froide, avec la Frankfurter Allgemeine Zeitung (littéralement, « Journal général de Francfort ») qui met en garde ses lecteurs contre la Russie et sa « guerre non déclarée ». Pour les allemands, le fait que Poutine soit le seul leader à condamner la montée du fascisme au 21ème siècle relève de l’ironie.

      Un truisme populaire dit que “le monde a changé” à la suite du 11 septembre. Mais qu’est ce qui a changé ? Selon le fameux lanceur d’alerte Daniel Ellsberg, un coup d’état silencieux a eu lieu à Washington et un militarisme rampant dirige maintenant. Le pentagone dirige en ce moment des « opérations spéciales » – des guerres secrètes – dans 124 pays. Aux Etats-Unis, une pauvreté en augmentation et des libertés hémorragiques sont les corollaires historiques d’un état de guerre perpétuel. Ajoutez à cela le risque
      de guerre nucléaire, et la question qui reste est : Pourquoi tolérons-nous cela ?

      John Pilger

      13 mai 2014

      Traduction Nicolas CASAUX du Collectif 4ème singe http://4emesinge.com/

      Source : http://www.legrandsoir.info/ukraine-les-etats-unis-nous-entrainent-dans-une-guerre-contre-la-russie-the-guardian.html

    • Je suis d’accord, Poutine n’a rien d’un enfant de choeur et il est lui aussi dangereux, mais à l’heure actuelle, au niveau mensonges, je pense qu’il n’y a pas photo entre l’ex-agent du KGB et Obama, l’un veut la guerre et provoque le chaos, l’autre tente de repousser cela…

      • Exactement et je pense que les complices d’Obama vont tout faire pour le pousser à la faute mais le peuple Russe est ainsi fait qu’il ne pliera pas à moins d’être attaqué. Et là, Obama ou pas, ceux qui se risqueront à attaquer les Russes déclencheront pour eux-mêmes le compte à rebours de leur propre fin.
        On ne sait rien de Poutine ou presque sinon qu’il est apprécié très fortement en Russie car il défend son Pays. De plus, les Russes ne sont pas hégémoniques comme les Américains et se contentent de défendre leur territoire. Ayant le plus grand pays du monde, il faut de toute façon une poigne de fer pour diriger tout ça et forcément des accrocs seraient inévitables.
        Donc affirmer que Poutine est dangereux et ainsi sortir une phrase toute faite se doit d’être accompagné d’un développement sinon ce n’est que du slogan.
        Pour ma part, je ne vois pas en quoi il est dangereux plus que ceux qui dirigent le monde à l’heure actuelle.
        Il est vrai cependant qu’entre Poutine et Obama sur le plan de la volonté de guerre, il n’y a pas photo. Le système économique capitaliste est à terre mais lui par contre est non seulement dangereux pour la planète (pollution etc), mais en plus de cela, absolument mortel pour l’Humanité !
        Je ne t’agresse pas Benji, mais affirmer que Poutine est dangereux ne suffit pas, il faut le démontrer. Et surtout il serait intéressant par exemple de démontrer pourquoi il serait aussi ou plus dangereux qu’un Obama, Cameron, une Merkel, un Hollande ou un Sarkozy pour ne citer que ces quelques fumiers authentiques !
        Pour ma part, je pense que comme tout homme qui détient le pouvoir, il est forcément corrompu par ce dernier mais ni plus ni moins que nous le serions nous mêmes.
        A cet effet, relire le superbe “Propos sur les pouvoirs” d’Alain ….on comprendra le sens de tout ça.

        • “Pour ma part, je pense que comme tout homme qui détient le pouvoir, il est forcément corrompu par ce dernier mais ni plus ni moins que nous le serions nous mêmes.”
          Si le peuple a le pouvoir, le peuple deviendra t-il corrompu ?

          Tout système oligarchique (c’est à dire quasiment tous les pays dans le monde) est dangereux car remet le pouvoir dans une minorité qui contrôle la majorité, les hommes dirigeant cette oligarchie se doivent d’être dangereux sinon ils ne pourraient pas eux mêmes survivre dans l’oligarchie.

          A part changer le système de pouvoir et le remettre aux mains du peuple tout système oligarchique est dangereux quelque soit les hommes qui le dirigent. Après, peut être que certains oligarches ont un meilleur fond que d’autres, ou plus d’honneur mais celà ne résoudra pas le système dangereux d’oligarchie.

          Tant que le système est ainsi fait, tout homme de pouvoir est (potentiellement) dangereux.

      • Poutine gère la Russie en bon “père “de famille, il agit pour le bien du peuple russe tout en essayant de ne pas aller jusqu’à l’irréversible.Vue le conteste actuel, l’exercice est plus que compliqué…
        Obama gère les état unis comme Comme un empereur:il travail pour la grandeur,pour le paraitre;laisser l’état dans les wc ou il les a trouvé en entrant!
        Communisme,(famille)vs capitalisme:opportunisme sans foie ni loie?

    • Ras le bol de devoir sans cesse réinformer les gens.
      A vous lire, on pourrait croire que c’est Pujadas le servile qui se tient devant votre propre clavier..
      Renseignez vous avant de déclarer pareille ineptie sur ce qu’est la Crimée, partie de la république SOCIALISTE d’Ukraine depuis 1954 puis devenue République autonome de Crimée en 1991 après la chute du mur.
      Habitée majoritairement de Russes, historiquement RUSSE depuis des centaines d’années avant tout cela etc etc…
      Vous en voulez encore ? En 2014, les habitants de Crimée votent lors d’un référendum à une écrasante majorité leur rattachement à la Russie et donc réintègrent leur pays d’origine.
      Que ça ne plaise pas à vos copains américains ne change rien à l’affaire, les habitants de Crimée ont bel et bien décidé eux-mêmes de leur avenir et ils en sont d’ailleurs très contents !

  3. Est-ce encore un nouvel assaut contre la Russie ? L’arrestation en Suisse, hier matin, de plusieurs hauts responsables de la FIFA peut être qualifiée de coup de filet spectaculaire, tellement spectaculaire que l’on peut s’attendre à ce que cette affaire n’en soit qu’à son début. Nous avons donc tout notre temps pour voir où cela mènera et observer quels moyens seront utilisés.

    Dès le début ça commence fort. Aussitôt après l’annonce des arrestations des hauts responsables de la FIFA, le journal britannique The Guardian envoie la première fausse information. Il annonce que le ministre russe des Sports Vitali Moutko avait été convoqué par le parquet suisse dans le cadre de l’enquête. Annonce démentie par l’intéressé, mais qu’importe. L’essentiel est que la graine soit semée.

    Dans la même journée, le New York Times annonce les noms de ceux qui sont impliqués et la décision de les extrader vers les Etats-Unis. Curieux. La justice mondiale doit maintenant être rendue par des tribunaux américains ! Plus curieux encore, ça ne choque nullement The Guardian qu’un ministre en exercice soit convoqué par un pays tiers pour être interrogé.

    Bien entendu, c’est le FBI, devenu pour la circonstance l’International Bureau of Investigation, qui même l’enquête. La Suisse n’est là que pour officialiser les actes sur son territoire et conserver une apparence de pseudo-légalité qui n’en est pas une. Cela lui est d’autant plus facile qu’une très grosse partie de cet argent a transité dans les coffres de ses banques (et qu’elle a accueillie avec joie). Le secret des banques suisses est définitivement une légende…

    Nous n’en sommes qu’au premier round dans cette affaire, mais il n’y a pas de hasard. Ce n’est pas un désir effréné de justice qui a fait bouger les tribunaux américains qui savent, comme tout le monde, que dès lors que de très grosses sommes d’argent sont en jeu, il y a forcément des dessous de table. Les quelques arrestations pour corruption que l’on voit ici ou là sont, soit des règlements de compte, soit des sacrifiés servant de soupapes pour faire baisser les pressions. Il y a donc forcément quelque chose d’autre qui est visé, même si nous ne le voyons pas encore.

    La première chose importante à laquelle on peut penser est évidemment le Championnat du Monde de Football 2018 qui aura lieu en Russie. On ose encore parler de sport en parlant de ces grandes manifestations mondiales qui sont devenues des enjeux géostratégiques et financiers dans lesquels le sport, en lui-même, n’a que peu de place. C’est, en revanche, l’occasion de toutes les entourloupes et de tous les coups bas. Et, en matière de coups bas, l’Occident a montré ces dernières décennies ce dont il était capable, avec ses boycotts, ses pressions et ses chantages quand l’évènement se déroule dans un pays non ami. Pour 2018 en Russie, la question de savoir qui boycottera ou qui ne boycottera pas se pose déjà, comme si le boycott était un paramètre naturel dans les jeux internationaux. Et nous sommes à 3 ans du championnat ! Nous venons à peine de sortir du précédent au Brésil qui a failli se terminer par un changement de régime. En s’y prenant 3 ans à l’avance pour la Russie, ils ont peut-être l’intention de faire du grandiose.

    Avic – Réseau International
    http://reseauinternational.net/scandale-a-la-fifa-le-championnat-du-monde-2018-en-russie-dans-le-collimateur/

  4. Un ours acculé devient agressif!
    Continuez Mr Obama à vous croire maitre d’un monde qui vous échappe enfin et soyez le triste humain qui comme un certain Adolphe est entré dans l’histoire,non pas pour ses créations mais pour la Destruction avec un grand D qu’il a réussi à imposer au reste du monde par arrogance ou par bêtise:
    les gens manipulés lorsqu’ils s’en rendent compte se rebiffe et c’est de bonne guerre si la guerre peut-être bonne…
    Votre peuple ,les gens de couleur noir, devrait connaitre l’humilité vu les persécutions qu’il a subit!
    Vous êtes le Michael Jackson de la politique, tellement “blanchie” que les assassinats de vos “frère dans le pays ou vous êtes roi ne vous émeuvent pas, vous êtes un arriviste mis en place et je ne doute pas que si vos finances devenaient instable vous céderiez votre fille contre une poignée de moutons, quelques vaches et chèvres…
    De notre côté, en Gaulle, nous somme heureux d’avoir une sécurité sociale,des APL, des allocations sociales et pleins d’autres choses qui font de notre peuple un peuple libre et fière qui est Socialiste dans l’âme voir communiste, si toute fois ces notions on encore un sens
    après francois hollande,notre marionnette nationale mise en place par vos services “trois pièces”
    En tant que citoyen,je puis vous affirmer que si guerre envers la Russie, beaucoup d’entre nous ne vous accueillerons pas en sauveurs.
    Chez nous il y a pleins de villages prêt à resister contre l’envahisseur qu’il soit Romain ou étasunien…

  5. Le Pentagone se trompe d’adresse: 22 militaires US exposés à l’anthrax
    Un laboratoire militaire a par erreur envoyé des bacilles actifs de la maladie du charbon à plusieurs laboratoires.
    http://fr.sputniknews.com/international/20150528/1016300030.html

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