Incendie à Tchernobyl: “En France, on peut s’attendre à un triplement de la radioactivité” (mais on ne risquerait rien…)

Quelle bonne nouvelle, l’incendie à Tchernobyl est en partie maîtrisé, et si cette fois le nuage ne s’arrête pas à la frontière, il ne représente pourtant aucun risque au niveau de la santé publique. De toute manière, autant positiver, il n’y a pas besoin de Tchernobyl pour se prendre des doses, les gouvernements successifs se sont déjà chargé de cela, un rappel sur le sujet vous étant proposé en fin d’article…

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Le feu de forêt qui s’était déclaré en Ukraine dans la zone contaminée de Tchernobyl est en voie d’extinction. Pour l’Institut de radioprotection (IRSN), il y aura des répercussions en France mais sans impact sur la santé publique.

Les pompiers ont en grande partie éteint le feu de forêt qui s’était déclaré en Ukraine dans la zone contaminée près de la centrale accidentée de Tchernobyl. Mais des feux isolés persistent toujours, ont indiqué ce jeudi les autorités. La superficie de l’incendie, qui s’est déclaré à une vingtaine de kilomètres de la centrale, presque 29 ans jour pour jour après la catastrophe, a pu être réduite de 320 hectares à 70 hectares.

Le feu “ne se propage plus, l’extinction de foyers de l’incendie isolés se poursuit dans les limites du périmètre contrôlé”, expliquent les autorités locales. “Le taux de la radiation est mesuré régulièrement et il ne dépasse pas la norme”, a déclaré une porte-parole de l’antenne du service dans la région de Kiev Tetiana Vitovetska. Ce feu de forêt a provoqué une vague de panique sur les réseaux sociaux, plus particulièrement à Kiev mais également en Europe. En France, les fumées dégagées ces jours-ci ne manqueront pas d’avoir un impact sur le niveau de radioactivité constaté, confirme Philippe Renaud à L’Express. Mais pour cet expert en radioactivité environnementale et en protection des populations, il n’y a pas lieu de s’alarmer outre mesure.

En quoi un incendie dans la zone d’exclusion autour de la centrale de Tchernobyl est-il préoccupant?

Depuis l’accident de 1986, les forêts alentour sont fortement contaminées au césium 137. Cet élément radioactif est particulièrement concentré dans la litière, c’est-à-dire les aiguilles et le feuilles agglomérées au sol, mais le bois en contient également. Lorsque la forêt brûle, cette radioactivité se retrouve en suspension dans l’air et peut alors voyager au gré du vent et des pluies. Si la chaleur de l’incendie est particulièrement forte, alors même la litière, d’ordinaire plus humide, peut s’embraser et libérer de la radioactivité.

Article complet sur L’Express

Comme expliqué plus haut, même plus besoin de doses supplémentaires:

Nous sommes tous irradiés! Pas toujours aux même niveaux, mais il commence à être difficile d’échapper aux radiations dans ce pays, pour une raison, simple: le nucléaire est de partout, et pas uniquement dans les centrales. Bien sur, certains peuvent nous reparler de Tchernobyl et de son nuage magique qui s’arrête à la frontière, preuve que si l’espace Schengen sert à quelque chose, c’est surtout pour les nuages, d’autres vont nous parler de Fukushima et de la contamination mondiale suite à la catastrophe, mais à quoi bon… Car la “pollution radioactive” était de toute manière déjà présente sur le sol, et même dans nos matériaux de construction, donc, difficile d’échapper aux atomes…

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Mais commençons par cela, les déchets dans les matériaux de construction. L’information date de 2011, mais un rappel est toujours utile:

L’air de rien, les industriels vont pouvoir, tout à fait légalement, introduire de la radioactivité dans des objets de la vie courante.

C’est ce que permet un discret arrêté signé par trois ministères en mai dernier, et attaqué devant le Conseil d’Etat.

Depuis 2002 et « après une longue bataille », se souvient la directrice de la Criirad (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité) Corinne Castagnier, le code de la Santé publique s’était doté d’articles protégeant le grand public contre la présence de radionucléides [éléments qui émettent des rayonnements ionisants] dans les aliments, les biens de consommation et les matériaux de construction.

Des dérogations étaient bien prévues dans un autre article, mais sans l’arrêté définissant leurs modalités, elles étaient inapplicables. La Criirad avait obtenu l’engagement que l’arrêté ne paraîtrait jamais… ce qui est néanmoins arrivé en mai dernier.

Pour la Criirad, l’arrêté est « laxiste ». Il ne fait que « préciser ce qui était déjà possible et mettre des verrous », plaide au contraire le ministère de l’Environnement.

La Criirad a déposé en juillet un recours devant le Conseil d’Etat pour le faire annuler. Un premier rendez-vous entre l’association et les services de Jean-Louis Borloo doit avoir lieu lundi prochain.

Avis défavorable de l’Autorité de sûreté

L’arrêté ouvre la possibilité d’introduire des substances radioactives dans tout, sauf les aliments, les cosmétiques, les bijoux et les produits en contact avec les aliments.

Certes, comme le reconnaît Corinne Castagnier, des substances radioactives étaient déjà disséminées dans le domaine public :

« Il y a du radium 226 dans les paratonnerres, de l’américium 241 dans des millions de détecteurs de fumée âgés ; et chez les particuliers on trouve du radium ou de l’uranium, dans des réveils, des montres, des carreaux en céramique… »

Article complet sur: rue89.com

Le journal libération avait également fait un article sur le sujet:

«C’est irresponsable, criminel.» Roland Desbordes, le président de la Commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité (Criirad), ne mâche pas ses mots. Objet de son ire : un arrêté interministériel, paru au Journal officiel le 14 mai 2009 qui, selon la Criirad, ouvre une dérogation à l’interdiction, inscrite dans le code de santé publique depuis 2002, d’utiliser ou d’ajouter des substances radioactives dans les matériaux de construction et biens de consommation.

En bref, les industriels peuvent désormais écouler leurs déchets radioactifs en les mixant à d’autres matériaux et en faire des gravats ou du ciment. «La porte ouverte à l’éparpillement de la pollution radioactive», s’inquiète Desbordes, et un risque pour la santé publique : «Inclure des substances, même faiblement radioactives, dans la nature, c’est accroître le risque de cancers».

Suite de l’article sur: liberation.fr

Vous habitez peut-être un logement qui a la capacité cachée de “vous faire bronzer”, voire, au pire, de vous refiler le cancer. Mais il ne faut pas oublier que l’extérieur n’est peut-être pas mieux non plus en fait et cela grâce à la complicité et le silence bien entretenu des différents gouvernements sur le sujet: le scandale de la France contaminée!

Faire un jogging tout en inhalant – sans le vouloir – de l’air contaminé ? Applaudir un tir au but en s’envoyant des grandes goulées de gaz radon ? Facile, il suffit de se rendre sur des lieux aussi anodins qu’un parking, un stade ou un parcours de santé…
En février 2009, le documentaire de Pièces à convictionUranium, le scandale de la France contaminée dénonce la gestion par Areva de ses anciens sites miniers. En s’appuyant sur les travaux de la Crirad (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité) et d’associations locales, il révèle que, depuis 1945, une quantité considérable de déchets issus des anciennes mines d’uranium a été abandonnée sans protection. Disséminés autour des sites, enfouis ou recyclés pour fabriquer des routes ou des remblais, près de 300 000 tonnes de stériles (matériaux trop faible en uranium pour donner lieu à une exploitation) ou de résidus radioactifs continuent, partout en France, à polluer l’environnement. Compteur Geiger à la main, les journalistes Romain Icard et Emmanuel Amara en apportent la preuve accablante, à travers plusieurs exemples : le parking du stade de la ville de Gueugnon, en Saône-et-Loire, le parking d’un foyer de ski de fond à Lavoine (Allier), le village de Saint-Pierre-du-Cantal, construit sur un site d’enfouissement…

Article complet sur Telerama

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=S9HbgGAv-84[/youtube]

Que faire alors? Il n’y a pas énormément de solutions, à part faire avec, dénoncer cela, faire pression sur nos politiques pour qu’ils arrêtent de courber l’échine face aux lobbys. Actuellement, ne nous pouvons pas échapper au nucléaire ni à ses mensonges, il fait partie de notre monde, de notre histoire, de notre environnement, donc pas besoin de s’alarmer, juste s’adapter et tenter de changer l’avenir, à défaut de pouvoir changer le passé…

 

 

Benji

26 Commentaires

  1. Bonjour les ME https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

    Quelques conseils

    http://www.lepouvoirmondial.com/media/00/01/1205528059.pdf

    Bonne journée à toutes et tous avec je l’espère des petits brins de bonheurs parfumés https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_heart.gif

  2. Rassurez-vous, je vais bien.

  3. Mais voyons, tout le monde sait que la France est fort bien protégée et que la radioactivité venant d’autres pays, même lointains, ne saurait franchir ses frontières …https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif

  4. C’est ok, gràce à Tchernobis, la croissance va reprendre dans certains secteurs sanitaires et les chiffres du chôÔômage vont pouvoir baisser sereinement…
    Les chirurgiens sont déjà bien rodés niveau ablation de la thyroïde, y pourrons faire couvrir la piscine pour les prévenir d’une pollution “tempestive”.

    Quand je pense que l’on risquait d’avoir une belle épidémie pour dégraisser la surpopulation, bah j’ma suis trompu !
    Va falloir penser à mettre iode à dans l’abri pour les troubles de l’humeur que cela ne manquera pas de générer…
    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif
    Si votre brin de muguet deviens phosphorescent, c’est nôÔôrmal ; ne vous inquiétez pas braves gens, notre super président veille aux grains…
    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_rose.gif

  5. Ouf, ça s’arrête en Lorraine.

  6. J’y ai déjà laissé ma thyroïde la dernière fois. L’infirmière chargée des prises de sang avant l’ablation, en poste depuis 30 ans à l’hôpital cantonal de Genève, m’avait confié qu’elle avait enregistré une augmentation incroyable des problèmes de thyroïde depuis une dizaine d’année après Tchernobyl. Mais bon, les médias nous avaient affirmé que non… non… le nuage s’était arrêté à la frontière.
    Dire qu’il y a encore des nigauds pour croire les merdias… Pathétique.

  7. Il s’agit de développer les moyens de protection possibles car dans ce cas, râler ne sert pas à grand chose, il faut agir.

    En passant, quand j’entends des pubs sur les voitures électriques, c’est moi qui râle. Quand on sait d’où sort cette électricité !

    Un bon sujet à aborder, si vous le sentez: les détecteurs de radioactivités. Je mets bien au pluriel car tous n’ont pas le même usage et ne détectent pas les mêmes doses. Alors si vous vous y connaissez…

  8. Corium : le point

    « […] Le débat reste donc ouvert. Et spécialement à tous les passionnés de la physique nucléaire car il faut le dire,
    le corium est un sujet de recherche essentiel pour l’avenir de la planète. Les concepteurs de l’EPR avaient déjà bien compris cet enjeu puisqu’ils ont prévu un récupérateur de corium, censé apporter plus de sécurité. Pour autant, avant de continuer à s’engager dans cette énergie folle qui pourrira inéluctablement l’économie et la tranquillité de nos descendants par ses déchets, il faudrait déjà réfléchir à maîtriser les coriums du passé (Tchernobyl) et du présent (Fukushima), sans compter les prochains coriums qui vont sans doute apparaître sur la terre dans les années à venir. Le parc nucléaire mondial est vieillissant, maints réacteurs fonctionnent au-delà de la durée initiale prévue ? il est bon de rappeler qu’on venait d’autoriser Fukushima Daiichi-1 à reprendre du service pour 10 ans ?, et il existe ainsi beaucoup de candidats pour le prochain accident : les Etats-Unis persistent à conserver plus de 20 réacteurs identiques à ceux de Fukushima alors que l’histoire vient de démontrer leurs grandes faiblesses. Nombre de réacteurs sont installés sur des failles sismiques alors que la terre entre dans une période d’activité tellurique marquée par de nombreux tremblements de terre.

    La centrale de Metsamor (Arménie) est un représentant typique de ces dangers imminents : vieille centrale de conception soviétique, région fortement sismique et conflit entre direction et personnel, toutes les conditions sont actuellement réunies pour un nouvel enfer. En France, l’avenir n’est pas rose non plus : l’IRSN vient de donner son aval pour qu’aucun des 58 réacteurs ne ferme, malgré la reconnaissance d’une grande insécurité (possibilité d’inondations, de tremblements de terre, etc. qui affecteraient le système de refroidissement). L’après Fukushima, comme le remarquait justement un lecteur de ce blog, semble marqué par un nombre accru d’incidents nucléaires dans le monde : inondation à Fort Cahloun, incendie près du complexe nucléaire de Los Alamos, incendie à la centrale du Tricastin, explosion au complexe nucléaire de Marcoule, pollution à l’iode-131 en Europe, incendie dans un laboratoire situé près d’Idaho Falls. La majorité des politiciens et les scientifiques semblent aujourd’hui inconscients face aux dangers réels qu’ils font prendre à la population mondiale, endormie également. La bête « corium » a donc encore malheureusement de beaux jours devant elle. A vous de voir s’il faut s’en accommoder ou s’il faut la combattre. […] »

    Source : http://fukushima.over-blog.fr/

  9. Débranchons-nous

    Tandis que fondent les réacteurs nucléaires à Fukushima, experts et décideurs s’empoignent
    sur les avantages comparatifs entre désastre nucléaire, climatique (pétrole, charbon, gaz de schiste)
    et alternatif (photovoltaïque, éolien). Et chacun de nier l’évidence : il n’y a pas de survie à long terme
    pour les goinfres. La course à la croissance nous condamne, et ceux qui placent l’économie, l’emploi
    et l’argent avant la vie sont coupables. Les victimes de Tchernobyl, de Fukushima et des prochaines
    catastrophes sont victimes de la voracité, que les technocrates dissimulent sous l’impératif de l’innovation.
    C’est un ingénieur nucléaire qui le dit : “A travers elle (NDR : l’innovation) apparaît le développement
    des activités économiques qui génère lui-même des emplois pour l’ensemble de nos concitoyens.
    Il y a là une véritable mine d’or, prenons-en conscience.” Ainsi parle Michel Destot, maire CEA-PS
    de Grenoble, toujours prompt à louer la dernière « révolution technologique majeure porteuse
    de nombreuses promesses pour notre santé, notre qualité de vie, l’avenir environnemental de la planète »,
    et qui n’a pas trouvé le temps, cinq jours après le début de la catastrophe nucléaire japonaise,
    de commenter cette expérience scientifique à ciel ouvert. Mercredi 16 mars 2011, son blog titre
    en une sur la « 9e édition des Trophées des sports ».

    En janvier 2007, Pièces et main d’oeuvre publiait « Minatec survolté, énergie engouffrée », texte qui soulignait
    l’un des innombrables mensonges des nécrotechnologies. L’industrie high-tech n’est pas plus propre
    ou « économe » que la métallurgie ou la pétrochimie. L’ouverture de Minatec fait bondir la consommation
    électrique de Grenoble de 17,6 %. Pour répondre aux besoins énergétiques des labos de nanotechnologies
    (vous savez, ces technologies qui nous sauveront de la catastrophe écologique), Gaz et Electricité de Grenoble
    a crée un nouveau poste d’alimentation délivrant « une puissance exceptionnelle de 70 mégawatts » (GEG Infos, 2006).

    Du côté de la « Silicon Valley grenobloise », à Crolles, l’Alliance STMicroelectronics/IBM et son usine à puces électroniques
    engloutissaient 370 millions de kWh en 2008, contre 320 en 2004, soit une augmentation de 16 % en quatre ans.
    François Brottes, député-maire de Crolles, à propos de la rénovation d’un poste de transformation électrique 225 000 volts
    dans le Grésivaudan : « C’est vital sur notre territoire, où beaucoup d’emplois dépendent d’un approvisionnement
    en énergie sûr et continu. Si le fabricant de semi-conducteurs STMicroelectronics a choisi de s’implanter à Crolles,
    c’est parce que nous avons pu lui apporter des garanties sur la fourniture d’électricité. » Comme pour l’eau, faut-il le rappeler.

    La « révolution industrielle » des nanotechnologies exige toujours plus d’énergie, pour faire tourner les « fab » de nanomatériaux et de puces électroniques. Pire, elle crée un monde encore plus vorace en électricité. Comment croyez-vous que fonctionnent les gadgets que vous accumulez sur injonction publicitaire, par peur de rater la dernière vague du progrès ? Votre portable, votre ordinateur, votre lecteur DVD, votre écran plat, votre box Internet, votre lecteur MP3, votre tablette numérique, votre machin à lire des « livres électroniques », à quoi tournent-ils ? Cette quincaillerie moderne et tellement pratique nous précipite dans l’abîme — carbonique ou nucléaire. Écoutez cet expert de la Direction régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement (DRIRE Rhône-Alpes) : “On ne pourra jamais répondre aux besoins actuels avec ces énergies alternatives”.

    La vie numérique et connectée que nous vendent Minatec, Minalogic et les boîtes pour lesquelles travaillent les ingénieurs grenoblois contient, parmi ses multiples promesses, celle des futures catastrophes nucléaires.
    Voyez plutôt : chaque recherche sur Google brûle autant qu’une ampoule basse consommation pendant une heure.

    Les technologies de l’information et de la communication (TIC) gaspillent 13,5 % de la consommation électrique française (soit 58,5 TWh) ; les téléviseurs à écran plat et leurs périphériques (décodeurs, équipement TNT) constituent le coût le plus important. Avec un taux de croissance moyen de 10 %, les TIC pèseront pour 20 % de la consommation d’électricité française dès 2012 soient 9 centrales nucléaires.

    La consommation d’électricité dans le secteur résidentiel de l’Union européenne a crû ces dernières années à un rythme comparable à celui du PIB global (10,8 %). Cette demande croissante est due à l’usage généralisé d’appareils comme le lave-vaisselle, le sèche-linge, le climatiseur, l’ordinateur personnel, et à l’essor de l’électronique grand public et des équipements informatiques et de communication — décodeurs, lecteurs de DVD,
    équipements à haut débit et téléphones sans fil (source : Reuters).

    En 2006 les « datacenters » (qui hébergent des serveurs informatiques et équipements de télécommunications) aux Etats-Unis ont consommé 61 milliards de kWh — l’équivalent de la consommation du Royaume-Uni en deux mois —
    soit deux fois plus que cinq ans plus tôt.

    Selon un chercheur de l’université de Dresde, Internet consommera dans 25 ans autant d’électricité que l’humanité en 2008 (source : http://www.dotgreen.fr). Les technologies numériques tuent ces jours-ci au Japon. Ceux qui vous disent qu’on peut à l’infini augmenter la production et la consommation, le pillage des ressources naturelles, la pollution du milieu naturel, sont des criminels qui vous mentent et nient la réalité. Les limites de la Terre s’imposent à nous
    et nous imposent des choix. Ce n’est pas grave. Nous n’avons pas besoin d’objets « intelligents ». Nous avons besoin d’être intelligents, de déchirer le voile de la propagande techno-scientiste, de refuser la consommation meurtrière et abrutissante, de jouir de notre existence de Terriens.

    La vie est tout ce que nous avons. Ce n’est pas parce qu’EDF, Areva et le CEA nous détruisent
    que nous devons être leurs complices. Débranchons-nous.

    Pièces et main d’oeuvre
    Grenoble, le 16 mars 2011


    [ trouvé sur le blog de Paul Jorion : http://www.pauljorion.com/blog/?p=25354 ]

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