WeeAkt, l’application qui vous encourage à agir

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WeeAkt, l’application qui vous encourage à agir

Chaque jour, nous sommes amenés à prendre des décisions anodines qui ont pourtant un impact indéniable sur la vie d’autrui, la vie animale ou l’environnement. C’est avec l’objectif d’encourager ces petits actes responsables et clairvoyants que le réseau social WeeAkt espère stimuler de grands changements !

Fondé en 2013 par deux jeunes créatifs, Vincent Leyrit et Fabien Durieux, WeeAkt invite les gens à troquer leurs mauvaises habitudes contre de meilleurs actes en leur proposant des « défis positifs » pour l’environnement, la vie sociale ou l’économie locale. Comment ? En utilisant l’émulation positive, les participants sont « récompensés » symboliquement et peuvent valoriser leur entité géographique, ainsi que le partage, chacun a la possibilité de créer des missions et de les proposer à tous.

Par ce biais ludique, ils espèrent inspirer des communautés entières à prendre la voie du changement à travers des actions individuelles (les « Akts », tels que le covoiturage, le don, le recyclage…), d’actions répétitives qui deviendraient donc collectives (les « Re-Akts ») ou de missions proposées par une association, une entreprise locale ou un commerce solidaire (les « Missions »).

Pour lancer sa première « Aktion » officielle, WeeAkt est parti des chiffres alarmants liés à l’utilisation de sachets en plastique. En effet, 50 milliards de sacs plastique sont produits chaque année, ce qui représente une quantité astronomique d’énergie dépensée (en pétrole et en électricité). Quand on sait qu’un sac ne sert que 20 minutes en moyenne mais qu’il met 300 ans à se décomposer totalement, on comprend toute l’absurdité de la chose. D’autant plus que ces déchets tuent chaque année 100.000 mammifères marins et un million d’oiseaux. Grâce au défi je refuse le sac que l’on me propose, WeeAkt, volontaire et optimiste quand à la mobilisation citoyenne, espère réduire de 1,5 million le nombre de sacs plastique. Optimiste ?

Pour contribuer à réaliser ce défi ambitieux, nos choix quotidiens entrent en jeu. Si nous sommes de plus en plus nombreux à réduire la demande, nous aurons un impact incontestable sur l’offre. Ce constat dépasse évidemment le projet WeeAkt et s’applique à toute personne consciencieuse. Pour atteindre l’objectif du groupe, il faudrait donc arriver à ce que 50.000 « Akteurs » valident la mission en refusant les sacs lors de leurs achats une fois par jour durant un mois. Si chacun s’y met et qu’il encourage les autres à agir, ce défi devrait être tout à fait réalisable. L’idée principale étant, bien entendu, de ne pas s’arrêter en si bon chemin et de faire perdurer ces pratiques jusqu’à l’adoption d’une loi ou l’abandon de la pratique par les commerces.

Pour participer plus facilement à ces missions, une application est disponible en téléchargement gratuit. Vous pouvez également partager vos défis via les réseaux sociaux. Bien au-delà de WeeAkt, il apparait clair que c’est en faisant converger nos efforts et nos bonnes volontés, nous pourrons certainement, tous ensemble, encourager la transition vers un avenir serein.

Article en intégralité sur Mrmondialisation.org

 

Benji

4 Commentaires

  1. Ca vaut bien un Ice Bucket Challenge.

  2. Si on est connecté ailleurs, on sourit ?

  3. Je suis toujours surprise quand je vois la chasse aux sacs plastique. On les interdit en caisse maintenant, sauf qu’on nous oblige à acheter des sacs poubelle qui sont… en plastique ! Je ne comprends pas.
    Il y a des villes qui en distribuent gratuitement, mais pas partout. Cela ne résout pourtant pas davantage le problème.
    Et en plus on est censé mettre nos déchets dans des sacs avant de les mettre dans les containers. Des sacs en quoi alors ? En papier ?

    Le recyclage: J’ai eu 3 témoignages de personnes travaillant, de près ou de loin, dans le ramassage des ordures ménagères: tout va au même endroit ! Pourquoi trier ? (au moins pour mon coin)

    Il fut un temps, avant que ce soit à nous à trier, il y avait des emplois. Pas drôles certes, mais des emplois quand même. Maintenant, on paie de plus en plus cher la TEOM et il faut faire soi-même le boulot.

    Enfin, ma voisine lave chaque boite de conserve avant de mettre ses emballages au tri sélectif, ce qui consomme de l’eau. Comme d’autres doivent prendre la voiture pour rejoindre les emplacements spéciaux. Pas bon pour l’environnement tout ça.

    Tout ça parce qu’il y a des idiots qui jettent n’importe quoi dans la nature ? Question d’éducation ? Oups ! J’ai peut-être prononcé là un mot interdit, ou encore un mot dont on a oublié le sens ?

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