Communiqué de presse: A propos de l’incident sur un wagon d’uranium stationnant à la gare de Drancy-Le Bourget du mardi 20 janvier 2015

Au vu des événements récents, et du passage en alerte rouge du “plan vigie pirate”, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il y a du laissé aller dans la sécurité des citoyens. A moins que l’on nous accuse encore d’être d’affreux complotistes.  Merci à la sénatrice de Seine Saint Denis, Aline Archimbaud, pour l’alerte.

Dans la nuit de mardi à mercredi, la bâche d’un wagon stationné dans la gare de triage de Drancy-Le Bourget transportant de l’uranium appauvri a été vandalisé à coups de cutter.

Si, selon les déclarations de la Préfecture de Seine-Saint-Denis, cet incident n’a pas donné lieu au déclenchement d’un plan d’urgence interne matières dangereuses, le danger pour les populations vivant à proximité et pour l’environnement n’ayant pas été avéré, il révèle toutefois, et de façon alarmante, que les conditions de sécurité relatives au stationnement de ces wagons de matières radioactives ne sont pas garanties. La facilité d’accès à ce type de wagon laisse craindre en effet des incidents dont la portée pourrait être catastrophique à l’avenir.

La Seine-Saint-Denis se trouve ainsi confrontée à un risque majeur d’exposition : ces trains « castor » transportant des substances radioactives traversent et stationnent régulièrement dans la gare de triage de Drancy-Le Bourget. Le 23 décembre 2013, un déraillement d’un de ces trains est survenu à Drancy, incident qui aurait pu tourner au drame.

Les riverains et associations mobilisés sur ce dossier se trouvent ici une nouvelle fois confortés dans leurs inquiétudes, inquiétudes que partage Aline Archimbaud qui s’est à plusieurs reprises exprimé sur le sujet.

Par ailleurs, le 10 décembre, la CRIIRAD (Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité), laboratoire d’expertise indépendant, a publié les résultats d’une enquête préliminaire sur le transport de substances radioactives en Rhône-Alpes.

Cette enquête, menée depuis une quinzaine d’année, a permis d’évaluer la quantité de substances radioactives qui traversent l’espace public (par route et par rail) dans cette région, et de constater une exposition du public à la radioactivité parfois supérieure aux limites sanitaires.

S’appuyant sur les recommandations de la CRIIRAD, Aline Archimbaud interpelle une nouvelle fois les pouvoirs publics afin qu’ils assurent leur mission d’évaluation des risques, améliorent l’information d’un public de plus en plus inquiet face aux dangers de contamination, et mettent en œuvre une révision des limites d’exposition dans le secteur du transport de déchets radioactifs afin qu’elles soient conformes aux normes sanitaires générales.

Pour tout contact :
Adriane DUBOIS
Collaboratrice d'Aline Archimbaud
a.dubois@clb.senat.fr
07-78-81-36-51

C’est le second “incident” dans la gare de Drancy pour ce début d’année

En pleine ville, des wagons déraillent, des produits dangereux fuient, de la radioactivité s’échappe. Aujourd’hui, les menaces représentées par cette gare de triage éclatent.

La gare de triage de Drancy-Le Bourget, en Seine-Saint-Denis, donne de plus en plus d’insomnies. Deux incidents, survenus à douze jours d’intervalle en décembre, sont venus rappeler que cette gare, où sont triés les wagons et constitués les convois de fret, représente un danger potentiellement mortel pour les très nombreux riverains. Après deux sorties de rail, d’abord d’un wagon chargé de matières explosives (le 11) puis d’un autre transportant des déchets nucléaires (le 23), on apprend ce vendredi qu’une trace de contamination radioactive a été trouvée sur le Castor – le nom des wagons transportant des matériaux nucléaires – accidenté qui a passé Noël en gare, non loin d’habitations et de la gare RER de la ligne B, l’une des plus fréquentées d’Europe.

L’Autorité de sûreté nucléaire et Areva ont beau expliquer que cette contamination n’a pas représenté de danger pour les habitants ni pour l’environnement, voilà qui conforte les maires de Drancy et du Blanc-Mesnil dans leur volonté d’en finir avec le transit de substances dangereuses en zone très dense…..

[…]

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Volti

6 Commentaires

  1. C’est quand même moins loin que Fukushima!https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif
    Les cerveaux des banlieusards vont enfin réaliser qu’ils sont montés sur des jambes et que les mains au bout des bras ,ça peut servir à autre chose qu’à se branler

    • Je suis désolé mais tu rêves. Il n’y a pas pire bœufs que les banlieusards.
      Le moindre pingouin de province est plus évolué que les manchot de Paris.

  2. Si des racailles arrivent a lacérer des bâches de wagons transportant de l’uranium appauvri, cela veut dire que les directives de sécurités ne sont pas appliquées.
    Cela veut dire également que le plan vigie pirate est une vaste opération publicitaire institutionnelle mensongère, et que le gvt se fout de notre tronche.

  3. Je crois que tu t’égares, tu devrais le mettre dans les infos, news et liens, et non sur un sujet aussi sensible.

    Ceci dit c’est aussi une info qui doit être relayée.

  4. Pratique pour faire une bombe sale. Et en plus, en libre service.

    Mais bon, puisqu’on vous dit que le véritable danger, c’est Dieudonné!

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