Charlie Hebdo : Najat Vallaud-Belkacem veut interdire les questions des élèves…

Pour la ministre de l’Éducation nationale, certaines questions sont « insupportables » de la part des élèves. L’aveu d’une conception autoritaire de la liberté d’expression, et de la vacuité du discours de nos élites politiques face aux enjeux de la période.

L’attentat contre Charlie Hebdo, la minute de silence dans les écoles, les dérapages réels ou supposés d’élèves ont alimenté un sombre débat depuis le 7 janvier. C’est dans ce contexte que la ministre de l’Éducation nationale a tenu des propos sidérants à l’Assemblée nationale, mercredi 14 janvier, lors des questions au gouvernement. De Manille, le pape n’a pas non plus manqué de s’inviter dans le débat.

Attentat à l’esprit critique

Par décision du président de la République, le jeudi 8 janvier a été décrété “jour de deuil national” et une circulaire du premier ministre en a précisé les modalités : drapeaux en berne et demande aux administrations d’organiser « un moment de recueillement permettant aux agents des services publics de s’associer à cet hommage ». Ce recueillement sous forme d’une minute de silence observée dans les établissements scolaires a parfois suscité des interrogations, des remous, voire un rejet.

Depuis, une polémique enfle sur l’ampleur du phénomène. Le 13 janvier l’eurodéputé UMP, Philippe Juvin, accuse le ministère de l’Éducation nationale de « sous estimer grossièrement » les incidents et de « trucage des chiffres ». Le même jour Nathalie Saint-Cricq qui dirige le service politique sur France 2 déclare : « Il faut repérer et traiter ceux qui ne sont pas Charlie. » De son côté, Éric Ciotti rajoute une louche, en twittant : « Il faut pouvoir supprimer les allocations familiales aux parents des élèves qui n’ont pas respecté la minute de silence. »

C’est dans ce contexte que la ministre de l’Éducation nationale a été interrogée à l’Assemblée lors de la séance des questions au gouvernement. Najat Vallaud-Belkacem a ainsi déclaré : « Même là où il n’y a pas eu d’incidents, il y a eu de trop nombreux questionnements de la part des élèves. Et nous avons tous entendu les “Oui je soutiens Charlie, mais”, les “deux poids, deux mesures”, les “pourquoi défendre la liberté d’expression ici et pas là ?” Ces questions nous sont insupportables, surtout lorsqu’on les entend à l’école, qui est chargée de transmettre des valeurs » (voir la vidéo de l’intervention). Parce qu’ils émanent de la représentante de l’institution scolaire, les mots sont presque incroyables, véritable attentat à l’esprit critique, à la pédagogie. On savait les enseignants bien seuls, mais à ce point !

Sois pour la liberté d’expression et tais-toi

« Trop nombreux questionnements », « questions insupportables », les mots sont lâchés. Ainsi, pour défendre la liberté d’expression, il faudrait commencer par interdire les questions ? Une forme d’oxymore moderne : je t’ordonne d’être pour la liberté d’expression. Bien sûr, certains propos ont été, parfois, difficiles à entendre par le corps enseignant. Des dérapages ont bien eu lieu, complaisamment rapportés par la presse, quand elle ne les a pas suscités en rôdant devant certains lycées pour sélectionner l’intervention la plus croustillante. Mais s’agissant de collégiens de onze à quinze ans ou de lycéens adolescents, il faut être capable de faire le tri entre méconnaissance, provocation gratuite et désaccords. Et quand bien même il y aurait des désaccords, il faudrait en discuter, argumenter.

Lorsque le pape, de Manille, s’invite dans le débat en déclarant que si le droit d’expression est un « droit fondamental » on ne peut pas « insulter » la foi d’autrui, c’est une limite sérieuse au droit de caricature. Qui s’en émeut ? Et quand il ajoute « Si un grand ami parle mal de ma mère, il peut s’attendre à un coup de poing, et c’est normal. On ne peut provoquer, on ne peut insulter la foi des autres, on ne peut la tourner en dérision ! », c’est une manière de dire, quand même, ils l’ont un peu cherché. Où est le tollé ? On est pourtant assez proche de ce que pensent nombre d’élèves croyants (quelle que soit la croyance) qui n’admettent pas la critique des religions.

Alors oui, il faut défendre la liberté d’expression, de caricature et dire que le délit de blasphème ne doit pas exister, mais cela ne peut venir que d’un débat. Lorsque le Conseil représentatif du culte musulman (CRCM) Alsace indique dans un communiqué qu’il « souhaite l’extension à tout le territoire national » du délit de blasphème qui figure dans le concordat d’Alsace Moselle (lire ici), il rappelle aussi que trois départements français échappent à la séparation entre l’Église et l’État.

On n’impose pas des valeurs

Laïcité, valeurs de la République et « l’école, qui est chargée de transmettre ces valeurs » : difficile de ne pas avoir entendu quelques morceaux de bravoure républicaine ces jours-ci. Mais des valeurs, on les partage, on y adhère, on ne les impose pas par un acte d’autorité. Cela suppose au contraire échanges, confrontations et questions. « J’ai raison parce que je suis l’institution » n’est pas seulement impraticable dans la France du XXIe siècle, c’est une conception dangereuse qui remplace le dialogue, la conviction par l’obéissance et le dressage. Et qui peut prétendre que l’autorité reconnue serait l’autorité civile plutôt que religieuse ou autre ?

Former des citoyens, c’est offrir les éléments de jugement pour un esprit critique qui ne prend pas pour argent comptant tout ce qui se dit ou s’écrit. Combattre les thèses complotistes invraisemblables qui se répandent parfois comme une traînée de poudre suppose des individus attachés à un raisonnement rationnel. Et puis il ne suffit pas de rappeler la devise “Liberté, Egalité, Fraternité”, d’en appeler au roman national. C’est en réalité presque indécent quand, depuis des années, chacun de ces mots est foulé aux pieds par ceux-là même qui s’en gargarisent aujourd’hui. Les libertés se restreignent au nom de la sécurité, les inégalités s’envolent et des populations sont stigmatisées pour leur religion ou leur couleur de peau, voilà la réalité. L’incroyable fossé qui existe entre certains discours officiels et la réalité quotidienne des pratiques politiques n’est pas pour rien dans la perte de légitimité de toutes les institutions.

Les phrases de Najat Vallaud-Belkacem ne sont pas un malheureux dérapage dans un contexte difficile, mais le symptôme d’un vide profond des élites politiques. Elles ont un tel souci de coller à ce qu’elles s’imaginent être l’état de l’opinion qu’elles en viennent à énoncer ce type d’aberrations. Leur discours sur les valeurs est tellement creux, tellement désincarné par rapport à la situation réelle qu’ils construisent tous les jours, qu’ils ne savent plus à quoi se raccrocher – si ce n’est aux figures de l’ordre et de l’autorité. Cet état d’esprit, s’il devait perdurer, serait le prélude à de nouvelles régressions de tous ordres. Le climat de peur entretenu contre un “ennemi de l’intérieur” ne peut que nourrir ceux qui portent un projet politique raciste.

Guillaume Liégard

Source : Regards.fr

Ender

45 Commentaires

  1. Amis de la pensée unique, Bonjour ! Il n’y a jamais trop de questionnements. Par contre, je comprends qu’il y ait des questions qui gênent. Et la liberté d’expression dans tout cela ?

    Ha oui, on invite des enfants à discuter librement, puis on les sanctionne — sur le plan judiciaire, excusez du peu — pour des propos qu’ils ont tenus dans une zone où on leur à fait croire qu’ils pouvaient s’exprimer en toute quiétude. Leur a-t-on expliqué clairement quelles étaient les limites de la liberté d’expression avant de les inviter à parler ?

    Et on en vient même à leur reprocher “de trop nombreux questionnements”. Une maladresse ? Noooon, c’est une manœuvre, astucieuse même, puisqu’elle peut conduire les élèves à avoir peur de s’exprimer à l’avenir, et à ne plus faire confiance à leurs professeurs. Un procédé manipulatoire utilisant la peur, visant à stimuler la pratique de l’auto-censure abusive, et poussant l’individu à se murer dans le silence s’il en vient à croire qu’il est effectivement anormal — et dangereux vis à vis de la loi — de se poser des questions. Imprimez ce genre de réflexions chez un adolescent, et vous obtenez un beau mouton, prêt à être tondu régulièrement tout au long de sa vie ! Il ne cherchera même plus à passer les barrières électriques que vous avez posé autour de lui; non, il en a vu d’autres se prendre des chocs. Du pavlov par identification. Joli coup.

    On a bien vu, ces derniers jours, les dangers que peuvent représenter un peuple uni. Il ne faut plus que cela se reproduise. On a pu le gérer de justesse, l’encadrer sous le sceau de la nation, mais fiouf. Faudrait pas qu’ils prennent trop leurs aises non plus, les gens.

    Du coup, on pousse les jeunes à chercher des réseaux d’expressions qui sortent de la sphère de l’éducation nationale. Réseaux pour lesquels on s’empresse de chercher des moyens de dissuasion/répression, parce-que sinon ça va pas le faire non plus. Difficile équilibre, mais bonne préparation. Et bonne connaissance des méthodes à mettre en place. Après tout, c’est que quelques centaines d’années d’histoire qui se répètent. Les procédés deviennent juste un peu plus subtils à travers le temps.

    En définitive, on accentue les dualités, on grossit le trait qui force à choisir un camp. Et on fait mine de s’étonner qu'”un jeune sur cinq” soit en faveur de la théorie de la conspiration.
    Théorie que l’on vient critiquer à grands coups de matraque dans les médias, en ne sélectionnant qu’un florilège des conneries qui ont étés dites par les conspi. aussi avides de sensationnel que les médias. Et on crée un nouvel amalgame.

    Auparavant, le terme de conspiration renvoyait uniquement à des élucubrations obscures venant de personnes aux traits paranoïaques. Maintenant, on rajoute aussi dans l’inconscient collectif les jeunes ados; qui sont pourtant bien connus pour leur conduites antisociales. Je pensais même que c’était un cliché, le jeune qui se rebiffe contre l’autorité. Maintenant c’est aussi un danger.

    Pourtant, si on prend de la distance sur la sphère politico/médiatique, et qu’on s’intéresse un tantinet à la psychologie, il paraitrait même que l’adolescence est une période souvent accompagnée d’un processus sain de distanciation; qui amène la prise de recul et le développement de l’esprit critique. A terme, ça amène de la perspective quoi.

    Rappel de la fonction première de l’école (du point de vue de la ploutocratie, pas des enseignants, cela va de soi) : conditionner la jeunesse à répondre par l’affirmative — et par réflexe — à toute personne présentant un statut d’autorité. C’est pour cela qu’il faut bien 10 ans d’école obligatoire. Il faut le temps d’imprimer des réseaux cognitifs solides qui vont dans ce sens; des “cogweb” comme ils disent dans les neurosciences . Et on obtient l’expérience édifiante de Milgram, qui confirme dans un cadre scientifique l’efficacité de la méthode.

    Du coup, on comprend mieux ces efforts de sanctions/répressions. La liberté d’expression, même dans ses limites légales, va à l’encontre de cette mission officieuse de l’éducation nationale. Qui ne veut absolument pas que l’on puisse prendre le temps de réfléchir à ce que l’on souhaite affirmer.

    Ha oui, va falloir en rajouter une couche dans les programmes, surcharger un peu tout ça, sinon, ils risqueraient d’avoir le temps de penser par eux-mêmes, les pauvres brebis égarées que l’éducation nationale ne laissera pas tomber. (comprendre : que l’éducation nationale va bien tenir par les burnes).

    A noter que ce jeu des “camps” à choisir est aussi vrai dans le microcosme national que dans le macrocosme international. A bêler outrancièrement notre droit à la liberté d’expr… à la provocation pardon, on se retrouve avec un monde arabe en effervescence, qui appelle à arrêter la surenchère et commence à être sérieusement en colère. On impulse la dynamique, puis les “camps” se dessinent d’eux-même. M’étonnerait pas qu’il y ait des nouvelles vocations à la radicalisation dans ces pays, dans les mois qui viennent. Et après, on s’étonnera que leur influence grandisse, et du risque accru d’attentats. Cercle vicieux vous avez dit ? Noooon, c’est une chimère de vos esprits.

    C’était le coup de gueule du mardi !

    • oui, c’est pas pour rien que de “Instruction Publique” c’est passé à “Éducation National”en 1932…Instruire n’est pas du tout la même chose que éduquer (domaine qui appartient au parent!)

    • superbe coup de gueule

    • “Leur a-t-on expliqué clairement quelles étaient les limites de la liberté d’expression avant de les inviter à parler ?”.

      Je reprends cette expression parce que je la trouve symptomatique aujourd’hui dans la bouche de chacun.

      La liberté, c’est la LI-BER-TE. D’après moi, quand on met des limites (par exemple quand on met un cheval dans un enclot), que les limites soient proches ou lointaines (qu’il s’agisse d’un petit box ou d’un grand enclot), on est pas en liberté. La liberté, c’est quand il n’y a pas de limite. Je trouve dangereux d’associer la notion de liberté à la mise en place de limites (parfois floues, variables dans le temps).

      Je dis souvent qu’entre ceux qui sont pour la liberté d’expression mais qui aimeraient y mettre certaines limites, et ceux qui veulent réglementer l’expression tout en appelant ça liberté d’expression, moi je me marre.

      Je suis pour la liberté d’expression (sans limite)… mais dans un monde idéal où :

      1. Les gens sauront s’exprimer mieux, arrêteront de se plaindre, de critiquer, d’accuser, de juger, de préjuger, de médire, de pleurnicher, de dire “j’ai mal mais je sais pas où”, quand les gens apprendront un peu plus souvent à sourire, à prendre dans les bras, à dire “bravo”, “merci” et “je t’aime” ;

      2. Les gens sauront prendre plus de recul sur les messages de leur entourage ce qui sera facilité par le fait que ces derniers arrêteront de communiquer le mal (voir point 1).

      Mais nous sommes pas dans un monde idéal, pour le moment. On a encore à évoluer, beaucoup à comprendre, à apprendre et en particulier sur notre façon de nous exprimer et de communiquer. L’évolution humaine ne se termine pas en 2015… C’est peut-être un constat douloureux mais nous ne sommes pas prêts (à mon sens) pour la liberté d’expression.

      Le problème, c’est que notre discourt à tous (ou presque) aujourd’hui consiste à dire “nous sommes pour la liberté d’expression mais…”. Et dès que vous proposez une limite, la question logique apparaît immédiatement : “Une limite ! Mais que faites-vous de la liberté d’expression ?”. Ce comportement amène un paradoxe que l’on entretiendra durant tous nos débats sur la “liberté d’expression”.

      Je pense qu’il faut lever l’ambiguïté, parler “d’expression réglementée” et non de liberté d’expression. Je sais que tout le monde est pour la “liberté d’expression” cependant il faut, je crois, expliquer que nous n’y sommes pas encore prêt mais que nous pouvons dès aujourd’hui changer notre façon de communiquer, de le faire mieux, pour offrir aux générations futures un terrain favorable dans leur avenir pour pouvoir bénéficier d’une véritable liberté d’expression.

      Rome ne s’est pas construite en un jour, la liberté d’expression non plus.

  2. L’école a été créée pour instruire les élèves, leur apprendre à lire, écrire et compter, et non pas de faire de la politique de comptoir en commentant des faits divers. Les élèves pourront se construire leur propre esprit critique lorsqu’ils auront acquis des bases solides. Autoriser des débats émotionnels sur une actualité brûlante n’est pas la meilleure des idées, à moins qu’on veuille juste divertir les élèves de leur droit à une instruction de qualité. Pas de politique à l’école. Alors quand une personne ose clamer “Ces questions nous sont insupportables, surtout lorsqu’on les entend à l’école, qui est chargée de transmettre des valeurs “, elle se trompe complètement, ce n’est pas le rôle de l’École.

    • je suis tout à fait de votre avis ce n’est pas le role de l’école de discuter de ce genre de sujet.

      sauf dans les cours de philo ou d’actualité, morale ect… ou les élèves peuvent discuter librement de suget qui les préocupes.

  3. Najat Vélo-Bécassine est inquiète parce que les élèves essaient de faire preuve d’esprit critique … Et elle alerte sur “ces théories du complot qui sont en train de miner notre jeunesse”, rien que ça.

    http://www.scoopnest.fr/out/?url=http://t.co/0zenEvYBzh&id=555668461138247682

    Il faudrait qu’elle comprenne qu’avec les mensonges sur les ADM de Saddam, les manipulations du LIBOR et les affaires politico-financières à répétition, il est de plus en plus difficile à notre jeunesse (et à ses parents) de croire aux fariboles de sa caste.

    https://realinfos.wordpress.com/2012/11/30/brzezinski-une-resistance-populiste-fait-derailler-le-nouvel-ordre-mondial/

    Mais c’est vrai que dans la perspective de 2017, c’est un danger; les jeunes de 16 ans aujourd’hui auront le droit de vote. Déjà que 25 % de leurs parents ont voté FN aux dernières européennes … Quel gâchis, si sa brillante carrière s’arrêtait, alors qu’elle déploie autant d’efforts que Sarkozy pour toujours être au premier rand sur la photo…

    “Dessine-moi un mouton”, disait l’autre …

    http://tinyurl.com/pbrzop8

  4. Notre époque actuelle pourrait être tragiquement résumée en sept mots :
    Perte de contrôle dans tous les domaines.

    Ce qui se traduit dans les faits par des catastrophes sans cesse répétées et toujours grandissantes (des accidents nucléaires au terrorisme en passant par la disparition des abeilles ou l’appauvrissement biologique des mers)

    auxquelles les autorités en place ne peuvent plus répondre, sinon par des discours incohérents et des prises de mesures contre-productives. Najat Vallaud-Belkacem a obtenu la charge d’un Enseignement dont elle n’a manifestement pas saisi la nature ni l’objectif.

    Rien d’étonnant, la perte de contrôle a frappe aussi la conscience politique.

  5. De toute façon, face à un pouvoir arbitraire, la jeunesse et l’innocence seront quoiqu’il arrive révélatrices des faiblesses, mensonges, manipulation, etc. Moins contaminées par des croyances, savoirs, etc, elles posent des questions qui ont tendance à se rapprocher d’avantage de l’essence du problème.

    Celui qui refuse de se remettre en question (ou son point de vue) c’est celui qui a quelque chose à y perdre.

    Face à de telles réactions, il est préconisé de garder son “âme d’enfant” https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yes.gif

    • Voilà le bourrage de crâne dès le plus jeune âge, ça donnera de
      bons moutons plus tard. Ils sont conditionnés par le système ( embrigadés?)

  6. la fabrique des crétins,responsable marketing,
    nounou nationale,experte compatissante,
    – merci mr elkabach

  7. Il sont en train de s’enterrer dans leurs contradictions…

    Liberté totale d’expression, mais interdiction de dire certaines choses, de penser, même de se questionner.

    Les jeunes sont loin d’être aussi cons que le croient nos dirigeants. Ils voient clair, et plus ils tenteront de les brider, plus les jeunes ouvriront les yeux. Et les jeunes sont rebelles par nature…

    C’est une bonne chose finalement, nos dirigeants se révèlent au grand jour, tant qu’ils croient qu’ils peuvent imposer leurs valeurs.

    • Exactement leur liberté d’expression est rempli de contradiction, oui à la liberté d’expression mais attention car elle as des limites et qu’elles sont ces limites ? pouvons nous en débattre simplement ?

      Je répondrais simplement: la liberté d’expression ok, mais ce n’est pas sans respecter les convictions de chacun, il n’y a pas que les coups qui font mal, les mots aussi peuvent faire très mal. La liberté ce n’est pas imposer aux autres sa vision de la vie, sans que l’autre est a choisir par lui même, le chemin qui lui plait de prendre.

      Et je suis d’accord avec ce que dit le texte: les valeurs, on les partage, on y adhère, on ne les impose pas par un acte d’autorité. Cela suppose au contraire échanges, confrontations et questions. Et je rajouterais que les valeurs s’apprennent aussi par nos expériences, nos épreuves, nos douleurs, nos bonheurs et jusqu’à la fin de notre vie nous apprenons.

      Au contraire, il est très bien que les enfants se posent des questions car hélas beaucoup de leurs parents on arrêtaient de s’en poser ou n’ont plus le temps d’y répondre. Le temps devrait être pris pour répondre sans ambages à toutes questions qui méritent qu’on s’y arrête un peu.

      Tais-toi et ne te pose plus de question n’est pas digne d’un système éducatif car ça prouve surtout une chose, c’est qu’ils n’ont pas de réponses aux questions vitales et élémentaires. D’ailleurs, on pense pour toi, toi, contente-toi d’étudier et de penser à ton avenir, à ta carrière, à payer tes impôts, et cotiser pour nos retraites. Piètre vision d’avenir !

  8. Quand va t’on mettre dans les postes importants ministériels des gens compétents et matures ? Cette gamine devrait retourner jouer avec ses petites camarades à la marelle car avant de savoir courir il faut apprendre à marcher et avant de savoir diriger il faut un peu plus de jugeote !

    • @ Berrurier
      Cette “gamine” est l’outil privilégié de ceux qui ont mis en place le désordre et elle exécute à merveille “leurs” ordres
      Cette personne a été récupérée parles groupes Bilderberg et autres Organisations qui appartiennent aux CFR Et Trilatérale Commission
      Si vous la recevez comme incompétente, vous vous trompez car elle exécute depuis sa présence près de Ségolène Royale ( justement bien à propos) les ordres qui lui sont dictés des hiérachies supérieures – ouvrez vos écoutilles et mettez à l’envers ce qu’on vous présente comme étant l’endroit

  9. Je pense qu’elle fait ce qu’elle peut pour le coût. Ils sont totalement dépassés par les questions de gamins. Faut penser à certaines classrs du 93. Les profs là bas sont des missionnaires.

  10. Dire,

    Je suis pour la liberté d’expression MAIS …

    C’est pour moi du même niveau de crétinerie que :

    Je suis pas raciste MAIS …

  11. Pas de panique … Manu va organiser des débats pour nous apprendre la liberté d’expression. Si, ma chère …

    http://tinyurl.com/nnqogmx

    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yes.gif

    • A quand des ébats pour expliquer la liberté de procréation ?
      Ok je sors …

    • Mais qui est ce Manu, d’où tu le sorts ?
      Regardes ce qu’ils en disaient il y a quelques temps dans les milieux non-autorisables :


      Dieudonné avait annoncé dans ses vidéos successives, visionnées par des millions d’aficionados, qu’un scoop explosif serait publié en cette rentrée par ses avocats.

      Apparemment, l’Humoriste N°1 en France a tenu sa promesse, puisque dans sa toute dernière vidéo du 12 Septembre 2014, intitulée « Dieudonné censuré et supprimé de Youtube », puisqu’il promeut la sortie d’un livre brûlot par ses avocats, intitulé « Interdit de Rire » et sous-titré : « L’affaire Dieudonné par ses avocats », écrit par Me David de Stephano et Me Sanjay Mirabeau et préfacé par ses soins.

      Dans cette nouvelle vidéo postée sur son nouveau compte Youtube créé en urgence après la censure de l’ensemble de ses vidéos à succès sur con compte précédent (la Chaine Youtube de Dieudonné IamDieudo était l’une des plus regardées du net francophone !), Dieudo prend à parti son adversaire Manuel Valls, qui l’avait fait comparaitre en urgence devant le Conseil d’Etat, qui avait pris un arrêt en 2 heures quand pour le justiciable « normal », la procédure peut prendre jusqu’à 10 années :

      « Même moi, j’ai peur de ce qui va se passer », s’amuse-t-il avant d’annoncer « une enquête parlementaire (…) dans la continuité de cet ouvrage ». « On a déjà deux députés qui ont dit ‘Bougez pas, on s’en occupe !’ (.)
      Vous allez être très surpris de savoir ce qui s’est passé (rires) (…) Là, ça sent le souffre. (…) Si je vous dis
      qu’ils m’ont fait un chèque, qu’est-ce que vous me dites ? Un chèque pour quoi ? Pourquoi l’Etat français m’a fait un chèque de 200 000 euros ? Je pose la question. On ne vous a pas tout dit. Donc, Manu, accroche-toi. (…)
      Ta carrière politique s’arrête avec ce bouquin ».

      Une affaire à suivre.
      Risposte et Ripostes spéciales

      Décidé à en découdre et ne lâchant rien, Dieudonné déplore par ailleurs sa mise en examen concernant la vidéo satirique Feu Foley, et annonce une série de plaintes contre Google/Youtube pour la suppression de son compte, mais aussi contre Alain Jakubovicz, la Président de la Licra, qui aurait été mis en examen par un juge d’instruction, en toute discrétion.

      Dans cette vidéo de rentrée, il moque la Ministre de la Justice Taubira qui se livre à des simagrées devant la webcam de France Inter au lieu d’écouter attentivement un auditeur intervenant à l’antenne et il égratigne un « conspirationniste islamophobe » bien connu du Mouvement pour la Vérité pour ses charges régulières contre le Mouvement.

      Dieudonné rappelle également que sa prochaine tournée « La Bête Immonde » débutera à l’automne à Nantes, la ville où il fut banni l’année dernière, et dévoile que la Pétifion a été signée par près de 80 000 adhérents potentiels à la future Ananassurance, le seuil de déclenchement de la faisabilité d’un système financier parallèle ayant été fixé à 100 000 Clipotes (Clients Potentiels).

      Source : http://mouvida.com/dieudonne-et-son-avocat-ripostent-dans-une-nouvelle-video-de-lartiste/
      Publié par Rorschach : http://leschroniquesderorschach.blogspot.fr/2014/09/dieudonne-et-ses-avocats-ripostent.html
      Via : http://www.brujitafr.fr/article-dieudonne-et-ses-avocats-ripostent-124579840.html

  12. la liberté d’expression se limite,
    au silence qu’on nous impose et qui sera imposé

    le silence est il le meilleur des mépris?
    dans un monologue, orienté..

    moins de réponses ,encore des questions..

  13. Et le Saigneur dît : « Fais ce que je dis, pas ce que je fais ! »

    Et la Sagesse lui répondit : « Pratiques ce que tu prêches… »

  14. Elle va finir sur le trottoir Najat…

  15. Son discours :
    L’école est en première ligne; elle sera ferme pour SANCTIONNER, pour créer du dialogue éducatif, Y COMPRIS avec les parents…car les parents sont les ACTEURS de la co-éducation.”

    En clair :

    La République a mis à disposition des enfants un lieu de formatage incontournable et obligatoire (Ecole) où il est fondamental de passer à la vitesse supérieure pour terroriser toute personne (famille) qui serait tentée de ne pas se croire ACTEUR (Pantin soumis au réalisateur) mais naturellement Scénariste (donc parent) de l’éducation de son enfant.

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