Le prix Nobel de la paix à Malala Yousafzaï et Kailash Satyarthi

Le prix Nobel de la paix a été décerné conjointement à la Pakistanaise Malala Yousafzaï et à l’Indien Kailash Satyarthi, tous deux activistes des droits des enfants.

Les deux lauréats ont été choisi par le comité parmi une liste 278 candidats « pour leur combat contre l’oppression des enfants et des jeunes et pour le droit de tous les enfants à l’éducation », a déclaré le président du comité Nobel norvégien, Thorbjoern Jagland. En 95 prix remis à 128 lauréats, c’est la 29e fois que le prix Nobel de la paix est remis conjointement à deux personnes. Malala Yousafzaï est la « fierté du Pakistan », s’est félicité dans la foulée le premier ministre Nawaz Sharif.

L’ŒIL DES MÉDIAS SUR MALALA

Symbole mondial de la lutte contre l’extrémisme religieux, elle avait déjà reçu, le 20 novembre 2013, le prestigieux prix Sakharov pour les droits de l’homme au Parlement européen.

A 17 ans, la jeune militante pour le droit à l’éducation devient la plus jeune Prix Nobel de la paix et la seizième femme récompensée. Elle succède au Britannique d’origine australienne Lawrence Bragg, qui avait 25 ans lorsqu’il a partagé le prix Nobel de physique avec son père en 1915.

En 2012, des talibans lui avaient tiré dessus, la blessant grièvement à la tête, en raison de sa campagne en faveur de la scolarisation des jeunes filles au Pakistan. Depuis, elle a rarement quitté l’œil des médias, qui ont suivi son rétablissement physique, son premier jour dans sa nouvelle école, la signature d’un accord avec un éditeur pour publier son livre… Elle a enchaîné les discours, le plus connu étant son éloquente allocution, très remarquée, aux Nations unies en juin 2013 : « Prenons nos cahiers et nos crayons. Ce sont nos armes les plus puissantes », avait alors clamé la jeune femme.

Désormais installée en Grande-Bretagne, où elle a été soignée, Malala Yousafzaï a créé une fondation à son nom et soutient les campagnes en faveur de l’éducation des enfants, en particulier au Pakistan, au Nigeria, en Jordanie, en Syrie et au Kenya.

KAILASH SATYARTHI, « DANS LA TRADITION DE GANDHI »

Agé de 60 ans, Kailash Satyarthi s’inscrit pour sa part « dans la tradition de Gandhi », selon les termes du comité Nobel, qui rappelle que cet Indien a « dirigé diverses formes de contestation et de manifestations, toutes pacifiques, contre la grave exploitation des enfants à des fins de profits financiers ».

Le comité Nobel dit avoir accordé une importance particulière au fait d’avoir récompensé simultanément un hindou et une musulmane, un Indien et une Pakistanaise. Le prix sera remis aux deux lauréats à Oslo le 10 décembre, date anniversaire de la mort d’Alfred Nobel.

En 2013, l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques, chargée de superviser le démantèlement de l’arsenal chimique syrien, avait été récompensée.

Source+vidéo sur Le Monde

 

Benji

7 Commentaires

  1. enfin un Nobel juste!!

    voici la liste depuis 1901 http://www.la-paix.org/les-nobels-de-la-paix.htm

    47 femmes – 812 hommes – 25 pour 22 oganisations. discriminatoire?

    • Juste… mais politiquement dirigé.

      Encore et toujours, une petite marche de plus dans l’escalade de l’islamophobie… Sans parler du fameux “droit à l’éducation”, que j’appelle moi, le “droit au formatage de masse” notamment dans les pays en voie de développement (OK, ce n’est ps le cas de l’Inde… ou si…).

      Bref, cette jeune fille a oeuvré pour la paix. Puisse t’elle voir des résultats positifs de son oeuvre dans l’avenir.

      Mais j’en doute. Elle ne sera qu’un prétexte à monopoliser nos méthodes d’éducation bien pensantes qui fabrique des esclaves à la chaîne.

      Tchuss

  2. Plutôt une bonne nouvelle , non ?

    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_heart.gif

  3. Bonjour,

    “en raison de sa campagne en faveur de la scolarisation des jeunes filles au Pakistan”

    Louable certes, mais il est difficile de ne pas se poser des questions.
    Au vu de la pauvreté endémique dans ce pays, cette campagne a été financé par qui ?
    Encore, par une ong de déstabilisation locale ?
    Dans quel but ?
    Fabrication d’un futur “leader” (complaisant envers l’empire), pour le poste de dirigeant de ce pays ? Oui, la réponse est bonne, puisque dans ses projets(dixit malala à CNN/raporté par le Figaro), devenir premier ministre est un objectif.
    http://www.lefigaro.fr/international/2014/10/10/01003-20141010ARTFIG00135-le-prix-nobel-de-la-paix-decerne-a-la-jeune-pakistanaise-malala.php

    D’autre part, son père dont l’épouse est “analphabète” ainsi que ses sœurs ou belles-sœurs.
    “Devenu professeur d’anglais, il s’est battu pour monter son école et son lycée, ouverts aux jeunes filles”

    Par quel tour de passe-passe a-t-il pu faire des études d’anglais ? Un “programme” us/uk(?) de formation ?
    Le financement de son “école et lycée”, par une ong us/uk ?

    Un bon “scenario hollywoodien” à faire pleurer dans les chaumières.

    Une réflexion digne d’intérêt :
    http://monde-antigone.centerblog.net/2997-malala-inc-une-formidable-machine-de-communication

    Non ?

    • mais enfin dans ce cas je dirais peu importe!!!!

      il faut être aller au pakistan et en Inde pour comprendre!, crois tu que de laisser tout un pan dans la population dans la plus grande misere intéllectuel soit louable? non franchement tout ce qui peu amèlioré la condition féminine est une bénédiction !!!

      • En apparence oui ou début, ensuite elles se rendront comptent qu’elles ont juste changé de dictature quoi, …pas sur qu’au finale la notre soit vraiment mieux que la leur ; …une dictature reste une dictature ! …un jour la notre sera la pire de toute, …d’ailleurs pour moi elle l’est déjà !

Les commentaires sont clos.