Formidable expérience du G1000 : démonstration en marche de la pertinence du tirage au sort en politique….

Pour ceux qui pensent que c’est impossible, voici une expérience réussie, de ce qu’est le tirage au sort.

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Volti

17 Commentaires

  1. De tous les peuples de la Gaule, les Belges sont les plus… inventifs.

    L’initiative est intéressante. J’espère que nous aurons des échos de la suite ; seront-ils entendus par les élus ?

    Elle requiert tout de même l’intervention d’animateurs/médiateurs compétents. (sont-ils eux aussi tirés au sort ?)

    • “De tous les peuples de la Gaule, les Belges sont les plus… inventifs.”
      La démocratie c’est bien mais il ne faut pas oublier qu’on est meilleurs que les autres ! 😀
      ça me rappelle un autre peuple mais qui?

  2. Une expérimentation qui démontre une fois de plus que des citoyens tirés au sort, peuvent mener des projets dans l’intérêt général.

    Leur “méthode” n’est pas très détaillée dans cette “phase 3”.

    Je vais me renseigner sur ce G1000 de nos voisins Belges.

    De plus en plus d’individus s’interrogent, et la notion de Démocratie, dans sa remise en cause actuelle, permet de redécouvrir le principe fondamental qui doit y être associé : Le Tirage au Sort.

    Je crains cependant que leur approche auprès des kleptocrates ne soient rapidement déçue…

    Cela me fait penser que je n’ai pas encore répondu au Topic de So* : Comment déboulonner les tenants actuels du pouvoir politique

    https://lesmoutonsenrages.fr/forum/viewtopic.php?f=25&t=7732

    :0)

  3. Des esclaves qui cherchent à améliorer leurs conditions de vie ? Et qui attendent que les maîtres prennent en considération leurs demandes ?

    L’initiative est bonne, mais inutile d’espérer mettre en place cela sans jeter dehors toute la clique des politiques installés.
    On voit que ça marche car l’intérêt général prédomine. Les politiques actuels n’ont clairement pas les mêmes intérêts que la population qu’ils sont censés représenter.

    Ce G1000 montre une gestion saine des nations, des populations et des ressources. Mais je me pose tout de même la question de sa viabilité à long terme. Gérer collectivement un pays est une chose, faire face aux crises et autres défis civilisationnels une autre.

    D’une certaine manière, nous construisons le film de nos vies communes. Il y a une équipe de tournage et un réalisateur, avec une vision qu’il partage avec son équipe. Toute l’équipe travaille pour donner matière à cette vision. Le réalisateur a ses assistants pour coordonner le travail de l’équipe qui ne comprend pas toujours l’ensemble du projet, mais fait confiance au réalisateur pour aboutir à un résultat. Peut-on se reposer sur une équipe constituée au hasard pour produire un film solide ? Ou chaque membre aurait son mot à dire sur le scénario, le casting, la mise en scène.

    Derrière toute idée, il y a une vision individuelle, il y a un auteur. On en revient à un concept de choix d’auteur, et d’élection. Une nation sans pouvoir central est-elle viable ? Dans sa seule gestion peut-être, comme un corps qui s’auto-régule durant le sommeil, mais un moment donné il faut se réveiller, bouger ses jambes et ses bras en une volonté unique, en une vision. Tout corps en marche a besoin de sa tête.

    Il faut se débarrasser des parasites qui entravent notre bonne marche. L’analogie avec le corps peut être intéressante dans son application. Si la tête ne respecte pas le corps, le reste du corps lui fait vite comprendre qu’ils font partie d’un ensemble inter-dépendant. Nos multinationales et nos politiques ne font plus partie du corps national, ils peuvent sauter d’un hôte à l’autre. Nos douleurs et nos problèmes ne sont pas les leurs. Ce sont des parasites qui minent notre santé et nous entraînent à agir contre nous-mêmes.
    Il faudra ensuite réapprendre à vivre, débarrassé de ces parasites, à exercer notre libre-arbitre ensemble. Si notre corps parvient à vivre de manière unifiée, malgré sa complexité, on peut réussir à trouver un équilibre à l’extérieur de nous-même. C’est un rapport d’ensembles. Il y a une conscience, un corps, une famille, une communauté, une nation, un monde. Chaque ensemble en constitue un plus grand. Le tissu social requiert le maillage de tout ceci. Les politiques mises en oeuvre cherchent à le défaire pour en recomposer un nouveau selon des motifs standardisés, industrieux et commercialisables. La tonte se poursuit jusqu’à l’os.

    Nous allons vers un monde sans conscience, sans famille, sans pays, si rien n’est fait pour arrêter le développement des parasites dans le corps social.

    • Merci et Bienvenue Cowa,

      c’est encourageant de lire un texte tel que celui que tu nous offres.

      Avec un petit bémol concernant la nécessité d’une “tête”…

      Nous risquons ainsi de remplacer une oligarchie par une autre, ainsi que nous avons été trompé en 1789.

      Tu évoques le commandement en période troublée et en temps de crise. Il est exact que le commandement d’un dictateur dans ces instants là peut être bénéfique, mais avec de multiples conditions, et selon l’individu qui pourrait assumer ce rôle.

      Les Lucius Quinctus Cincinnatus sont des individus rares…

      Très rares…

      Trop rares.

      Mais il en existe.

      Leur caractéristique est qu’ils ne veulent pas le pouvoir.

      Mais sont près à l’assumer dans l’intérêt général pour une période momentanée.

      Bien à toi :0)

      • Le concept de dictature éclairée sous contrôle d’un conseil des sages (véritablement sages!).

        Moi j’ai toujours été friand de ce type d’organisation. Le problème est qu’il faut choisir la bonne personne ou le bon groupe et se prémunir des côtés obscures de la nature humaine par des mécanismes de contrôle.

        Rien n’est parfait. Tout simplement car l’homme est imparfait.

        On pourrait aussi envisager la gouvernance informatique? La décision serait prise sur la logique en fonction des paramètres établis. Sans verser dans le scénario Terminator, cette idée ne me semble pas totalement débile non plus. Le rôle des citoyens sera alors de voter démocratiquement le programme de paramétrage (priorités, valeurs morales, etc…)

        On a aussi des moyens informatiques pour appliquer la démocratie participative. On pourrait voter tout le temps sur tout pour avaliser les décisions des représentants.

        Mais dans tous les cas, il doit y avoir un passage par un contrôle citoyen. (pendant ou en fin de mandat avec annulation possible des décisions à postériori).

        Rien ne changera cependant si 60/70% du peuple se fout de la politique et se contente de se laisser vivre dans l’ignorance et la paresse intellectuelle.

        • Bonjour Chegoku,

          Par principe, je ne supporte aucune dictature.

          Je faisais allusion à la terminologie romaine liée à cette fonction dans leur République, il y a 2500 ans…

          Mais pour ma part, je rejoins Otanès (Hérodote) dans sa défense de la Démocratie.

          “Je ne veux ni commander, ni obéir !”

          Cela n’excluant pas que j’accepte de suivre un individu dans une situation lorsqu’il me semble adéquat et plus compétent.

          Cela n’étant obligatoirement que momentanée.

          Les “dictateurs”, même “éclairés”, retournent rarement à leur charrue, une fois que le sale boulot est fait…

          Le contrôle citoyen à tous les niveaux et de manière permanente est indispensable à une véritable démocratie.

          Le turn-over également.

          Sinon, une oligarchie se met en place…

      • Je veux croire en un système populaire qui puisse faire émerger le meilleur de nous-mêmes. On doit susciter, suggérer, inspirer ce meilleur, cet idéal. On doit tendre en sa direction.

        A ce sujet je laisse parler Victor Hugo, avec un extrait issu d’un discours adressé à l’assemblée nationale :
        “La grande erreur de notre temps, cela a été de pencher, je dis même de courber, l’esprit des hommes vers la recherche du bien être matériel. Il faut relever l’esprit de l’homme, le tourner vers la conscience, vers le beau, le juste et le vrai, le désintéressé et le grand. C’est là et seulement là, que vous trouverez la paix de l’homme avec lui même et par conséquent avec la société.”

        Fenrir, tu as raison de parler d’individus rares, et de récupération politique facile. Pourtant nous avons besoin de têtes. Quelle grande civilisation s’est-elle mue sans tête ? Je suis pour le tirage au sort, mais c’est une base représentative, pas une finalité. Sur 65 millions de français, il y a sûrement assez de ces individus rares, désintéressés. Mais pour les faire émerger il faut un système qui les incite à se manifester. Actuellement, ce système ne fait émerger au sommet de l’Etat que les pires raclures.

        Il y a une transition délicate à entreprendre. Cette transition requiert une prise de risque, presque un coup de poker. Ces personnages providentiels ne peuvent exprimer leur potentiel dans un système qui promeut autant de valeurs négatives sous couvert de vertu tacite. Les borgnes sont rois au pays des aveugles.
        Nous sommes à un stade où nous devenons les parents d’une nouvelle nation. Quels que soient nos travers issus d’autres temps, nous devons essayer d’offrir un avenir plus prometteur à nos enfants, pour qu’ils aient les moyens de devenir de meilleurs parents que nous l’avons été, pour qu’ils puissent devenir ces individus rares qui nous font défaut aujourd’hui, que cette raréfaction soit la préhistoire d’un monde plus juste et éclairé. Notre système actuel étouffe les potentialités, et produit des individus déracinés bien incapables de se dépêtre de la gangue dans laquelle on les maintient. La confusion règne et les repères disparaissent un à un.

        Si nous nous rassemblons dans cette idée d’un avenir meilleur, nous augmentons les chances d’avoir parmi nous les têtes nécessaires au changement. Et il faut plusieurs têtes pour éviter que le mouvement soit décapité en vol, comme il l’a été si souvent dans l’Histoire. Les grands changements ont toujours été initiés par des groupes d’hommes qui ont décidé de se battre pour l’idée d’un nouveau monde.

        Tous ici propagent une résolution de changement dans leurs articles, leurs commentaires. Ils n’ont pas été choisis au hasard dans un ensemble quelconque, ils s’expriment de leur propre initiative. A nous d’inciter ces initiatives, de fédérer le dépassement de soi au nom d’idéaux dont seraient fiers nos ancêtres et nos enfants.

        J’en appelle à la dictature des hommes de bonne foi.

        • Décidément, tu m’interpelles par ton propos.

          Et même si, ainsi que je le disais à Chegoku, je suis par principe opposé à toutes formes de dictatures, je comprend fort bien ce que tu proposes.

          C’est l’occasion d’un vaste débat, et surtout l’opportunité de réfléchir collectivement aux solutions que nous pouvons entreprendre pour faire évoluer les choses dans notre société.

          Tu devrais lancer un Topic sur le Forum en reprenant cet échange comme base de discussion.

          Il me semble fertile en potentialité, et nous avançons actuellement à un rythme rapide dans nos recherches et échanges.

          Rejoins-nous donc sur le Forum et le Mini-Mriaow.

          Tu y rencontreras des Individus de Bonne Volonté…

          ;0)

        • Cowa: L’idée de Hugo appelle de nos jours à un nouveau paradigme.
          Je crains cependant que c’est là notre plus grand obstacle.
          Comment faire accepter aux gens d’autres valeurs que celles du consumérisme et de la possession matérielle.
          Je ne sens pas vraiment cette volonté dans l’esprit général. Les gens veulent le beurre et l’argent du beurre.

          Le changement se fera plus par le choc que par la raison.
          Une pénurie aura plus d’impact sur les habitudes de consommation que 1000 discours éclairés.

          • La plupart des gens veulent seulement conserver leurs privilèges. Difficile de passer à l’action quand on ne sait pas ce qu’on a à y gagner ou à y perdre.

            Il est vrai que lorsque le système économique s’effondrera et que la solidarité redeviendra une priorité, ils auront tout à gagner à mieux prêter l’oreille à ce qui en vaut la peine. Nécessité fait loi. Pour le moment, peu de gens écoutent leur petite voix intérieure, tellement ils sont accaparés par les innombrables sollicitations du monde moderne. Nous sommes dans un monde bruyant aux illusions tenaces. Il y a un matraquage culturel, publicitaire, qui noie l’être dans un brouhaha insipide. Nous sommes dans nos cellules à vivre par procuration des romances télévisées et à ingurgiter des lolcats par kilotonne sur Youtube (pour caricaturer). Du pain et des jeux. Je suis immergé aussi là-dedans, tentant de construire une autre illusion que celle qu’on nous impose. Chacun ici tente d’imbriquer son idée de l’avenir.

            Même si cela paraît vain ou tardif, ces échanges sont utiles à des prises de conscience. Préalable indispensable à toute action. Une idée ou une parole, une goutte d’eau qui en rejoint une autre pour former finalement un fleuve fertile. Il peut suffire d’une étincelle pour changer la face du monde. Chacun participe à sa manière, avec ses moyens. Mesurons-nous à leur juste valeur ces petits riens qui ont orienté le cours de nos vies ?

            La cristallisation d’un être en un adulte responsable passe par bien des méandres invisibles. Nous participons à la détermination de notre nation par notre seule existence, par nos choix. Cultivons notre propre détermination pour encourager celle des autres.

        • “Rien ne changera cependant si 60/70% du peuple se fout de la politique et se contente de se laisser vivre dans l’ignorance et la paresse intellectuelle.”
          Vous pensez que cela va changer? Non, la paresse à l’avenir fera partie intégrante de l’espèce humaine. C’est dans l’ordre des choses. Nous apprenons de ces choses et c’est même le but de notre vie. Et sans parler de paresse, certains n’ont tout simplement pas les aptitudes pour comprendre une organisation complexe. Je vais choquer mais c’est un fait.
          Le point de vue de Cowa me semble très intéressant.
          Il est évident que certains sont plus à même d’aborder des problématiques d’ordre intellectuel que d’autres.
          Comme d’autres ont des facultés d’ordre manuel que des “intellectuels” n’ont pas.
          Le tout est de définir la place à chacun, non pas sur la supériorité de l’un envers l’autre mais dans le respect des valeurs de chacun et en comprenant qu’ils sont complémentaires.
          Si le tirage au sort n’est pas une piste à enterrer, il reste à en définir les contours.
          Penser que quelqu’un qui a des lacunes pour compter jusqu’à dix va pouvoir prendre part à des décisions qu’il ne comprend pas est absurde.
          Pourtant cet individu mérite la même attention (fraternelle) que les autres. Et il a toute sa place.

          • quidam: Et non malheureusement. Je ne vois pas comment les individus formatés depuis trop longtemps pourraient changer.
            C’est pour cela que j’ai peu d’espoir de voir un réel changement positif sur le court ou moyen terme.
            (A moins de l’effet du centième singe… )

            Tout ça risque plutôt de nous mener vers la révolte plutôt que vers la révolution.
            Nous n’avons pas besoin de révoltés mais bien de révolutionnaires.

            • Cette révolution est pourtant en marche Chegoku 😉
              Vous parlez d’individus formatés, ne l’avez-vous pas été vous-même (et ne l’êtes-vous pas encore à un degré moindre) avant de prendre conscience de certaines réalités?

              Je crains que tout cela ne se fasse pas sans heurts effectivement. Mais cela se fera 😉

          • Bonsoir Quidam,

            Intéressante ta réflexion, mais elle est trop restrictive, et tombe un peu dans la généralisation.

            Je connais des individus qui ne savent pas compter, d’autres qui ont des difficultés avec la lecture, et qui pourtant ont un bon sens qui surprendrait bien des philosophes, et une humanité qui manque à beaucoup.

            Pour info, 10 à 15 % de la population a de sérieuses difficultés avec la lecture et/ou l’écriture, ainsi que pour compter et calculer.

            Ne font-ils pas pour autant parti de notre société ?

            Ne paient-ils pas des taxes et impôts ?

            Pourquoi ne serait-il pas représentés ?

            Tu vois, ce n’est pas si simple, et je connais bons nombres d’ordures qui savent lire et écrire ainsi que parfaitement compter lorsqu’il s’agit de nous spolier et nous exploiter.

            Ainsi que tu l’évoques, l’important est que l’individu comprenne de quoi il s’agit, et participe en gardant comme objectif l’intérêt général.

            Peu importe son niveau de diplômes.

            Surtout lorsque tu vois où nous ont conduit les oligarques formés par nos grandes écoles et avec leurs super-diplômes…

            Nous avons complétement perdu la notion de ce qu’est la devise de notre République : Liberté, Egalité, Fraternité.

            Celle-ci peut-être discutable, mais la notion d’Egalité entre les individus a été complétement oblitéré par nos kleptocrates.

            Les citoyens sont égaux en droits.

            Même si chacun est unique et différent…

            Remarque subsidiaire : A vous lire, je comprend de mieux en mieux, pourquoi sur 7 conjurés, quatre se rallièrent à l’avis de Darius… (cf: Hérodote…)

            • En effet,faut aussi comprendre que nos perceptions sont limites assez débiles par rapport à d’autres comme l’odorat chez les chiens ,la voyance nocturne des chats,les abeilles,enfin une multitude de perceptions ne sont pas à notre disposition,QUAND est IL du MENTAL ??KATASTRAUPHE myn heer, se balader avec un cerveaux brider dans ce bocal qu’est la terre sans sortie,sauf dans un cercueil nous montre les seules performances que sont les guerres,les sectes(catho et autres enjuponnés)bof,sincèrement,VRAIMENT,je regrette de pas en avoir rigoler ++++++,c’est pas du cynisme de tourner en rond dans le bocal TERRE ?

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