Pour sauver les banques, supprimons l’éducation nationale !

Je relaie l’excellent article de Charles Sannat sur le massacre social actuellement à l’oeuvre en Europe, massacre dicté à nos politiques par la finance internationale via les idéologues à la manoeuvre à Bruxelles et au FMI. La baisse des budgets et des exigences scolaires doit ainsi se lire comme une avancée supplémentaire vers la fabrique de l’homme crétin moderne, incapable de se dépêtrer de la propagande et de la publicité qui l’asservissent.

Dans la passivité la plus totale de l’ensemble des corps constitués, comme si un immense consensus traversait l’ensemble des sociétés européennes de bas en haut de l’échelle sociale, nous assistons à un véritable massacre social organisé.

N’imaginez pas que je sois favorable à la gabegie financière actuelle et c’est en particulier le cas en France avec une accumulation assez hallucinante d’aides de toutes sortes provoquant un esprit d’assistanat massif. N’imaginez pas que je soutienne des idées « communisantes ». Mais soyons honnêtes, quel est l’intérêt d’une nation, la justification d’un État si ce n’est de protéger ses citoyens et ses ressortissants ? Toute politique y compris économique doit donc être mise au service du peuple et non l’inverse.

Ce véritable massacre social n’est pas uniquement économique et c’est sans doute ce qu’il y a de plus grave et de plus inquiétant.

L’éducation ou plus précisément l’instruction est LE contre-pouvoir à tous les abus !

Il y a un immense paradoxe dans ce qui est affiché par le système et en réalité fait par le système. Publiquement, on vous explique qu’il faut rendre les gens plus compétents et mieux formés pour aborder de façon compétitive notre siècle qui est basé sur « l’économie de la connaissance ». C’est une grande escroquerie car si d’un côté on affiche une ambition internationale importante, la réalité est totalement inversée et jamais nous n’avons vu un tel démantèlement des écoles et de l’instruction partout dans le monde. Dès 2015, aux États-Unis, il n’y aura plus d’enseignement de l’écriture scripturale. En clair, plus besoin d’apprendre à écrire. Or l’instruction sépare les pays développés des pays sous-développés mais l’instruction est aussi la base essentielle de la démocratie. Sans éducation, point de connaissance et de savoir permettant aux citoyens d’exercer leurs droits.

En France, et je vous indique un lien vers le site de TF1, c’est l’éducation nationale – ou ce qu’il en reste tant cette institution marque l’échec volontaire de notre société dans l’ensemble  qui réfléchit doctement non pas à améliorer le niveau scolaire déplorable de nos enfants mais à changer le système de notation des dictées. Nous ne comptabiliserons plus désormais que les mots qui sont bien écrits… et même comme ça, je peux vous garantir qu’il va falloir de très longues dictées pour que certains puissent atteindre la moyenne en alignant 10 mots convenablement écrits (et je ne suis pas un ayatollah de l’orthographe ayant moi-même un niveau nettement moins bon que celui de mes propres parents !). Comme dit ma femme, nous sommes en train de préparer des générations entières de gamins incapables d’écrire, de formaliser et donc de penser mais aussi et surtout de supporter toute contrainte ou échec. L’échec fait partie de la vie et de l’apprentissage. On apprend de ses erreurs. C’est l’erreur qu’il faut dédramatiser, pas l’échec qu’il faut supprimer.

Ce mouvement vers l’inculture n’est pas français mais international

Rassurez-vous, c’est le grand méchant capital qui est à la manœuvre partout dans le monde. Pour être un bon con-sommateur, il faut être assez crétin pour gober le marketing de masse. Il faut donc crétinifier au maximum les populations. Double avantage. D’une part, sans éducation nous ne sommes pas grand-chose et nous sommes incapables de réfléchir ou de nous révolter tant que les gamelles sont pleines. D’autre part, c’est tout bénef pour les bénéfices plantureux de marques qui sont ni plus ni moins que des voleurs autorisés à voler en vous vendant un truc inutile servant simplement d’alibi au fait de vous faire les poches. Ce mouvement est international, si notre pays est largement touché, le pire c’est bien aux USA où la connerie ne connaît plus de limites.

L’Autriche sabre dans l’éducation pour sauver une banque

Néanmoins, la palme revient aujourd’hui à l’Autriche et je remercie le camarade contrarien Gilles, qui se reconnaîtra, d’avoir mis la main sur cette perle tout de même assez révoltante !
C’est un article de La Tribune qui nous apprend que : « Où trouver de l’argent lorsque l’on doit sauver une banque en faillite ? Le gouvernement de «grande coalition» autrichien a une solution : en réduisant le budget de l’éducation. C’est en tout cas la seule parade que Vienne a pour le moment trouvé pour combler le financement nécessaire du «sauvetage» de Hypo Alpe Adria, une banque nationalisée en 2009 et criblée de créances douteuses.

Hypo Alpe Adria (HAA) était une petite banque reprise par la bavaroise BayernLB dans la première partie des années 2000. Basée dans la capitale du Land de Carinthie, Klagenfurt, elle a connu alors une forte croissance dans les pays de l’ex-Yougoslavie grâce à la garantie accordée par le Land, alors dirigé par le populiste Jörg Haider. Mais avec la faillite de Lehman Brothers en 2008, HAA est devenue incapable de se refinancer sur les marchés, alors même que son portefeuille d’actifs se dévalorisait à grande vitesse. En 2009, BayernLB jette l’éponge. Le gouvernement fédéral autrichien nationalise la banque, mais n’agit pas plus avant.

Au fil du temps, HAA devient un cauchemar pour l’Autriche. Les pertes se succèdent, lourdes. En 2013, la banque a encore perdu 2,7 milliards d’euros. En tout, HAA a déjà coûté 3,6 milliards d’euros au budget autrichien. Pour les politiques viennois, il faut faire cesser l’hémorragie. Mais comment ? HAA est invendable en l’état. Quant à la faillite, elle est exclue car elle activerait immédiatement une garantie de la Carinthie de 12 milliards d’euros. Ignorer cette créance reviendrait pour la Carinthie à se déclarer en faillite. Et comme chacun s’attend à ce que l’État fédéral se porte solidaire de ses Länder dans ce cas, le crédit de l’Autriche en aurait affreusement souffert ! »

Où trouver du pognon, se demande l’Autriche ? Simple ! Réduisons le budget de l’école !!

« L’effort a été demandé au ministère de l’Éducation. Sur le papier, les économies ne semblent pas considérables : 57 millions d’euros cette année, 60 millions d’euros l’an prochain. Mais dans la pratique, les effets de ces mesures vont être durement ressentis parce qu’ils touchent directement l’organisation des établissements et la scolarité quotidienne des élèves. L’une des principales mesures concerne ainsi la taille des classes qui est fortement relevée.

Pour simplifier, le nombre d’élève par classe pourra dépasser 30 élèves, ce qui était impossible jusqu’ici. Dans le nouveau projet de collège (Neue Mittelschule, NMS) lancé en 2012 et qui a vocation à devenir la règle l’an prochain, la principale innovation, le travail en équipe de deux professeurs, est réduite d’un tiers par rapport à ce qui se fait aujourd’hui. Surtout, plusieurs parlementaires considèrent qu’il faudra aller plus loin, car ils estiment qu’il faudra 200 millions d’euros d’économies. On pourrait donc avoir un gel des salaires des enseignants ainsi que la remise en cause de l’école tout au long de la journée (Ganztagschule) et de la généralisation de la NMS… »

Hier, je vous annonçais que le G20 voulait prendre des mesures impopulaires et qu’il était temps de le faire. Vous en avez ici un parfait exemple !

La triste réalité c’est que l’on préfère sacrifier l’avenir de nos enfants pour sauvegarder les bénéfices des banques. Le problème en soit n’est pas que l’on passe de 25 à 35 élèves par classe. Le problème ce sont les raisons pour lesquelles on le fait.

Ce sont les banques et le système financier qui ont pris le pouvoir avec les grandes multinationales. Passivement, nous laissons faire. Pourtant, l’ennemi aujourd’hui n’est pas la Russie de Poutine ou Ben Laden. L’ennemi, le véritable, est le pouvoir que nous avons laissé à ces grandes entreprises, qu’elles soient financières ou non d’ailleurs car ces entreprises nous font faire absolument tout et n’importe quoi avec uniquement en tête leurs intérêts financiers propres.

Notre classe politique est internationalement vendue à ces intérêts privés. Il faut s’en débarrasser démocratiquement avant qu’affamés, nous soyons obligés de le faire par une révolution sanglante.

Restez à l’écoute.

À demain… si vous le voulez bien !!

Charles SANNAT

Source : Le Contrarien matin

Ender

8 Commentaires

  1. L’éducation nationale est le premier étage de la fusée libérale, le lieu de l’apprentissage à la soumission, une vaste entreprise de tri sélectif, où les éléments subversifs sont socialement éliminés, les plus serviles appelés à conduire le troupeau.
    Immense entreprise à reproduire les inégalités, elle est, avec les media aujourd’hui, la base du “système démocratique”, l’assurance pour les classes élevées que le suffrage ne viendra jamais remettre en cause leurs privilèges.

    Tant que l’on attendra la solution de ce qui est en réalité le problème…

    https://www.youtube.com/watch?v=FE4zQDNe9_o

  2. L’économiste Bernard Maris publie une série d’articles explosifs dans l’hebdomadaire Charlie Hebdo.

    Cette série d’articles explique pourquoi l’économiste Bernard Maris, qui était favorable à l’euro depuis 25 ans, a changé d’avis : aujourd’hui, il est pour la sortie de l’euro.

    Charlie Hebdo, mercredi 16 avril 2014, page 6 :

    “Le sophisme de Benoist Apparu.

    Faut-il sortir de l’euro ? Oui. Est-ce possible ? C’est une autre paire de manches. Comment vivait la France avant l’euro ? Sa monnaie fluctuait au gré des dévaluations par rapport au dollar, décidées par les gouvernements en fonction des attaques contre la France (autrement dit, des ventes massives de francs par les résidents ou les étrangers, autrement dit, des sorties massives de capitaux). En ce temps-là, les marchés de capitaux étaient plus faciles à contrôler. D’abord, il n’y avait pas de capitaux offshore, flottant entre les Etats. Ensuite, le volume de l’épargne cherchant à se placer ici ou là était beaucoup plus faible. Malgré tout, le capital circulait et les Etats contraient cette circulation par le contrôle des changes ou la dévaluation. Arrivé au pouvoir, de Gaulle dévalue de 20 %. L’économie repart à tour de bras.

    Les temps ont changé. Les marchés de capitaux offshore, internationaux, brassent des sommes considérables. En zone euro, les marchés ne peuvent plus attaquer directement les monnaies (le franc a disparu), mais les contreparties de l’euro, les supports de l’euro. Il y en a trois : l’or (négligeable), les créances sur les économies (la dette Suez, la dette Renault, etc) et, surtout, les dettes publiques, les dettes sur les Trésors publics. Tout se passe exactement comme avant, sauf que les Etats ne peuvent plus répliquer en jouant sur la valeur de leur monnaie.

    Avant d’envisager de sortir de l’euro, il faut réfuter le sophisme de Benoist Apparu. Sur une chaîne de télé, il dit : « La dette française est de 2000 milliards (dont 1300 milliards sont détenus par des étrangers). Sortir de l’euro dévalue l’eurofranc (la nouvelle monnaie) de 25 %. Automatiquement, on doit 400 milliards de plus. Autrement dit, un budget annuel de l’Etat. Donc on ne peut pas sortir, CQFD. »

    Sauf que c’est faux. La dette, le jour où l’on sort de l’euro, n’est plus libellée en euros, mais en eurofrancs. Donc on doit illico 2000 milliards d’eurofrancs. Et on rembourse en eurofrancs émis par la Banque de France. Benoist Apparu raisonne comme si on changeait de monnaie sans sortir de la zone euro. Sophisme. Le 15 août 1971, Richard Nixon a aboli la convertibilité du dollar, pourtant garanti urbi et orbi 35 dollars l’once d’or. L’or s’est mis à flamber, et la FED à émettre des dollars. A un journaliste du Monde qui lui demandait si un jour les Etats-Unis parviendraient à rembourser leur dette colossale, l’économiste Milton Friedman répondit justement : « Notre dette est en dollars, donc on ne vous doit rien. »

    Petit bémol, néanmoins, car tout semble trop facile. De quelle juridiction dépend une dette ? Les pauvres pays d’Afrique se sont endettés jusqu’à l’os et n’ont jamais pu rembourser leurs dettes, parce qu’elles étaient gérées et défendues par les tribunaux des nations prêteuses. Pour passer en douce de l’euro à l’eurofranc, encore faut-il que les dettes publiques françaises dépendent de juridictions françaises. Est-ce le cas ? Oui, à 93 %. 93 % des contreparties de la dette, des OAT (Obligations Assimilables du Trésor, les bons entre cinq et cinquante ans émis par le Trésor et garantis par l’Etat), sont de droit français. Il n’en va pas de même pour les banques et pour les entreprises : elles sont endettées pour 300 milliards d’euros, et sont soumises au droit luxembourgeois, au droit britannique et, pour certaines, au droit des îles Caïmans.

    Difficile d’imaginer une renationalisation de la dette. Donc il faudrait refinancer les banques et les entreprises en eurofrancs, afin de leur permettre de rembourser leurs dettes. Mais alors … l’inflation ? (A suivre)

  3. Je tiens a rappeler que plusieurs études annonces que 50%de l’activité prof va disparaitre dans les 20 ans et pour une fois ils sont tous d’accords fait rare donc on cherche a limiter la reproduction de l’homme par le CHEMTRAILS les OGM LES VACCINS etc..Donc l’école ne sera plus au passage voire les accords de diplôme écouter en GRECE contre un contract de servitude a travailler a bas cout.

    • Les grandes surfaces de distributions de produits toxiques s’en foutent,elles ont des embalages super envoutants et que les consommateurs de leur merdes disparaissent ,ils s’en balance,il ne resteras que les PLUS RICHES ..

  4. Certains pensent qu’on est à l’aube d’une extinction massive de l’espèce humaine. Ce n’est pas tout à fait faux, mais ce n’est pas tout à fait juste non plus.

    En parlant d’épandage, de menace de guerre, de catastrophes naturelles et, et les CME etc etc, on dit qu’ils sont susceptibles de rayer l’humanité de la surface de la Terre, en réalité ce ne sera pas une éradication, mais une mutation ! On assiste à la naissance de l’Homo Mentis Imminutun. … aptdr

    • C’est très pertinent ce que tu dis Eaglefeather..
      le sommes nous sans le savoir? (en le sachant ce ne change rien non plus)
      Extinction de race humaine ,hahahaahah,des MILLIARDS de galaxies et nous et nous..
      Qui est assez idiot dans l’Univers pour trouver de l’importance à notre façon de s’exterminer nous et cette petite planète au mains de gents bizarres qui achètent et vendent le néant en tuant..

  5. Bonjour les M.E.
    ” Toute époque à supporté ses imbéciles… il n’appartiendra qu’à la nôtre d’en avoir fabriqué.” Abel Bonnard.
    Eh voui! Déjà, m’sieur Bonnard avait compris ce qui était en train de se tramer…ben voilà on y arrive.
    Mais on me dit que c’était un facho, un réac.. bon ça va…je sors.
    Les tenants du N.O.M , les gentils francs maçons, sont à l’oeuvre et ne chôment pas…
    Ah j’oubliais…ils bossent pour le bien de l’humanité !… Euh…faut les remercier?

    • Peut importe leur mendicité de l’amour..
      Ils sont d’une infâme partition ridicule dérisoire et sans aucun avenir,ha oui la TERRE hahaah,Maitre du Monde,voir les ROTHSCHILD et leur Capitale JERUSALEM hahahaahahahahahah,sont maboul..

      Maitre d’une planète parmi des Milliards,Ces mendiants exterminent les seuls qui les ont sauvés…

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