La récolte de miel au plus bas en 2013, les apiculteurs s’alarment

15 000 tonnes de miel ont été produites l’année dernière, un niveau historiquement bas, rapporte RTL. Les populations d’abeilles sont notamment particulièrement touchées par les pesticides.

2013, année noire pour les agriculteurs français, dont la production atteint des chiffres historiquement bas. L’Union Nationale de l’Apiculture Française (UNAF) s’inquiète notamment de l’effet nocif des pesticides sur les populations d’abeilles. Un apiculteur venu de la région Rhône-Alpes expliquera notamment ce mardi à Paris comment il a perdu la totalité de sa population d’abeilles en un an.

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15 000 tonnes de miel seulement ont été produites en 2013, soit “la récolte la plus faible jamais connue en France”, rapporte RTL. Principales causes de l’hécatombe citées par les apiculteurs: les grandes cultures -la radio nationale cite l’exemple d'”un champ de maïs immense sans aucune autre fleur-, les parasites et les pesticides.

Face à cette baisse inquiétante de la production, les apiculteurs demandent de l’aide au gouvernement et en appellent également aux agriculteurs, qui ont eux aussi besoin d’abeilles pour polliniser leurs cultures.

Source: L’Express via Fortune

Benji

24 Commentaires

  1. ils s’inquiète pour les abeilles ? première nouvelle ! NON juste pour leurs putain de chiffre d’affaire !

    la ruche en bonne état c’est pas chère payer quand tu vois le miel qui leurs laissent !!! ça les affaiblies pas un peu plus ça par hasard ??? bande de co*** hypocrite .

    c’est comme si on vous disait : tu bosse 169 heures par mois (les abeilles font plus d’heure) et en échange je te donne une cabane en bois s’en chauffage et un croûton de pain par jour …

    DES CANDIDATS ??? le taux de mortalité risque d’augmenté aussi chez vous , surtout si le croûton de pain est issu de blé OGM … avec un peu de pesticide .

    • Pas bien grave tout cela, puisqu’ils sont capables de produire du faux miel en masse pour les pas trop regardants(plus que majoritaires dans ce monde).

    • Exact Mario-Bros
      “la ruche en bonne état c’est pas chère payer quand tu vois le miel qui leurs laissent !!! ça les affaiblies”

      L’apiculteur local aime ses abeilles ,il en prend soin ,sans avoir besoin de les sulfater pour récolter le miel ,il ne se fait jamais piquer ,il y a une méthode pour les approcher ,de plus il leur laisse une quantité suffisante de miel pour passer l’hiver ,pas de la saccharose ni du sucre.

  2. Encore un projet en préparation pour l’année prochaine…

    Me monter trois ruches avec l’assistance d’un ami apiculteur…

    Par contre, je vous signale au passage, que les apiculteurs de Montagne sont tout autant touchés selon mes infos, et que là, les pesticides n’ont pas particulièrement d’influence.

    Les conditions climatiques du printemps pourri, et de l’été torride, que nous avons subi en 2013, ont largement influencé sur la production.

    Par contre, nous pouvons nous interroger sur l’influence d’autres facteurs très difficilement estimables et non pris en compte.

    Chemtrails et émissions très basses fréquences…???…

    • La pollution empeche les abeils de sentire de loin- les pestiscides sont un poison,
      il y a aussi les abeils ogm (a qui on a implanté le gene abeille tueuse d afrique) des USA,
      chez nous rares sont les appiculteurs qui utilisent les abeilles indigenes, ils prefferent importer des colonies .
      Ptétre que les abeils en ont aussi marre d étre nos esclaves.

      • Le problème de l’été 2013 d’avis d’un apiculteur c’est que les fleurs d’acacias ont coulées ou les acacias ont eu très peu de fleurs avec du retard sur la saison à cause du mauvais temps ,beaucoup de pluie et froid, donc très peu de miel d’acacias.
        Pour le miel de châtaignier ou toutes fleurs ,aucun problème ,ce miel venant après juillet Août alors que celui d’acacias c’est mi Juin début Juillet ,ici dans la région.
        L’apiculteur en a même revendu a un autre autre apiculteur ,je ne sais plus pour quelle raison ,il était en déficit de miel.

        • D’ailleurs pour confirmer, les cerisiers non plus n’ont rien donnés en 2013 à peine 1 kg alors qu’en temps normal c’est plus de 200Kg pour deux arbres, pour les mêmes raisons, pluie et froid ,les fleurs ont coulées! Les périodes sont un peu prés identiques.

        • Ce devait être pour approvisionner ses ruches. Les abeilles ont besoin d’un stock minimal pour passer l’hiver.
          L’apiculteur ne va pas les laisser mourir de faim.
          Ce serait tuer la poule aux oeufs d’or.
          C’est une collaboration, pas une exploitation.

    • Fenrir: C’est en ville que les ruches se portent le mieux. Quasiment aucune perte dans ces zones.
      Les apiculteurs sont persuadés que malgré la multitude de causes potentielles, celle qui se détache est l’emploi de pesticides.
      C’est vrai que ça colle pas bien avec la montagne.

      Les ondes incriminées ne collent pas avec les villes.
      La biodiversité est en cause sans doute.
      Les espèces prédatrices le sont aussi.
      Le parasites aussi.

      Mais selon les apiculteurs que j’ai pu rencontrer, parasites et autres prédateurs sont bien connus et certainement pas responsables des hécatombes. Ils disent qu’ils ont toujours vécus avec les parasites (Varroa) et que cela ne peut pas entrainer la perte totale de la ruche.

      En gros, ils sont d’avis que l’ennemi numéro à combattre immédiatement c’est les pesticides.

      Je ne fais que rapporter les dires de ceux que j’ai pu rencontrer.

    • Fenrir, les facteurs semblent multiples et pourquoi pas les ondes des antennes relais, mais comme tu le fais remarquer, en montagne c’est aussi un problème et encore plus loin de chez vous ici, dans la Caraïbe, la question est la même alors que le zones sauvages de forêts denses tropicales et de forêts sèches très riches en arbres comme le Campêche, extrêmement mellifères sont supérieures aux zones cultivées !
      La question de la régénération des colonies n’est-elle pas en cause ?
      La plupart des éleveurs utilisent des reines sélectionnées et la “purification” de l’espèce contribue peut-être aussi à la fragilité ?
      Est-ce que les gens qui élèvent des espèces plus sauvages ont des résultats semblables ?
      Pour une comparaison un peu osée, le résultat avec les vaches Holstein risque de donner les symptômes identiques… Sauf que les vaches il est facile de les gaver de saloperies pour leur faire tenir la route !

      • Je n’ai pas de réponse… que des questions…
        Sinon, je serai riche… AHAHAHAHA !!!
        Comme dans biens d’autres cas, les causes sont multiples, et parfois, les effets sont cumulatifs.
        Je dois vous avouer que depuis la tempête de 99, je ne comprend plus rien à la météo…
        Pour ceux qui sont de mon âge, je me rappelle des cartes météo de la télé de l’époque où la France était coupé en deux horizontalement au niveau de la Loire…
        Maintenant, les cartes se présentent sur un axe Nord-Sud, avec la façade atlantique et d’autres part, le corridor rhodanien.
        Visuellement, c’est flagrant.
        Le débat autour du réchauffement ou de l’arrivée d’une ère glaciaire me semble de plus en plus à coté de la plaque.
        Nous vivons une période de dérèglement climatique.
        Il y a toujours eu des saisons exceptionnelles. Mais depuis quelques années, nous voyons quasiment toutes les saisons se succéder avec des caractères d’exceptions…
        Cela cumulé avec les autres phénomènes a obligatoirement un impact sur la faune, et la flore.Je croise les doigts pour que nous n’ayons pas un brutal coup de gel, intense et/ou long (l’hiver n’est pas fini), car les végétaux ont déjà débourré, et j’ai vu des prunus faire leur premières fleurs depuis trois semaines…

  3. … Ce qui revient encore une fois à mettre en cause le productivisme !!!

    • Il y a assurément des pollutions chimiques, électromagnétiques conjuguées, ainsi qu’une météo perturbant le rythme des abeilles mais, comme vous le soulignez le problème majeur est sans doute la façon de mener l’apiculture aujourd’hui. Les reines sélectionnées pour des qualités particulières sont fragilisées par les choix des éleveurs ainsi que par les nourrissages au sucre (qui n’est pas naturel pour elles, et donc nuisible à terme) et dont une étude russe a dit qu’il réduisait les glandes hypopharyngiennes (ce qui pourrait avoir une incidence sur la qualité de l’approvisionnement de la reine et de ses ouvrières). On pourrait ajouter les ouvertures de ruches intempestives, les traitements directs déplacés,les transhumances inutiles et stressantes et les nouveaux prédateurs (frelon asiatique).
      Il y a un sérieux problème dans la profession depuis pas mal de temps. Il faudrait se poser les vraies questions là encore.
      Avoir des ruches écologiques chez soi et intervenir le moins possible me semble une alternative à développer chez les particuliers. C’est une urgence ! … Qui donne beaucoup de bonheur. 🙂

      • Natacha, ne nourris-tu pas tes abeilles en février ?
        Ne les traites tu pas contre le varroa ?
        Merci de répondre.
        philippe15

        • Philippe 15 : Je laisse beaucoup de réserves et n’ai jamais eu à nourrir mes abeilles.
          Je les traite contre le varroa avec une fil de cuivre sur la planche d’envol de chaque ruche. Cela libère des ions de cuivre que les varroas détestent. Si l’attaque est sévère, tu peux mettre du Cu en ampoule oligosols dilué dans du miel dans la ruche maintenant(Un Ukrainien a initié cette technique avec succès).
          Je dérange mes amies le moins possible, ne les déplace pas et et ne récolte qu’une fois par an. Et puis je leur parle, pas toi ? 🙂

  4. Mais fermez la, vous vous faites baiser par l’Europe, cette sombre pute vous sucera jusqu’à l’os en s’envoyant tout son blé dans les veines!

    • Si nos propos t’ennuient (pour rester poli), rien ne t’oblige à venir les lire, ni à venir participer en t’exprimant ainsi avec nous….

      Formules plutôt tes arguments afin de nous expliquer plus clairement ta pensée.

      Cela pourrait nous permettre de faire avancer le débat et la prise de conscience des lecteurs…

      Bien à toi…

    • laspirateur,
      On le sait bien que l’on se fait baiser,et alors! cela ne doit pas nous empêcher d’agir à notre niveau.
      Adressez vos griefs aux responsables,s’ils veulent bien vous entendre, ce serait plus constructif,non?

  5. J’Ai 3ruches, elles m, ont donnee 2kg en tout et pour tout, j’ai une autre de permapiculture, mais la premiere annee, on ne recolte pas.
    Printemps pluvieux sans arret ici au pays basque cote espagne, pesticides pas trop, mais le frelon asiatique m’a decimee une ruche, les autres se sont defendues, moins de pertes et ici les pompiers detruisent le frelon gratuitement, pas comme en france ou le particulier doit payer, la en france., la lutte a demarree trop tard…. cette annee, je mets egalement 3 vielles ruches dans des troncs evides, on va voir….

  6. Je pencherais assez pour une année pourrie en matière de floraisons, à cause de la météo bizarre (côté fruits, ça n’a pas été la gloire). Ce qui expliquerait qu’en ville les abeilles n’ont pas été trop affectées, et qu’en montagne elles le soient autant qu’en plaine ?

    • Exact, les abeilles dépendent essentiellement de la floraison dans leur environnent,et s’il y a des changements de températures importantes ou de la pluie, les fleurs coulent.
      Donc ,niet pas de miel! pas de fruits non plus, c’est ce qui c’est passé en 2013, ce qui n’exclue pas le danger des pesticides et des ondes.

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