Les Français seront consultés par référendum sur l’adhésion de la Turquie à l’UE

Quoi??? Un référendum pour demander aux Français s’ils veulent de la Turquie en Europe? Connaissant le “poids” et la popularité de Hollande au niveau diplomatique, je doute que cette idée de référendum plaise aux États-Unis comme à ceux qui dirigent (ou pensent diriger) l’union européenne. Donc si référendum il doit y avoir, car une annulation est encore possible, soit l’adhésion de la Turquie nous sera de toute manière imposée, soit Hollande sera tout simplement poussé à la démission. Bref, la Turquie fait de toute manière des projets d’avenir de l’Europe!

Et pour ceux qui se réjouiraient d’une éventuelle démission du président actuel, ne vous réjouissez pas trop vite, nous n’avons pas encore de politique en France qui oserait tenir tête à l’Europe ou aux USA! Donc si c’est pour avoir un nouveau pantin à la place…

L’UE a décidé en octobre de relancer les négociations d’adhésion d’Ankara, paralysées depuis trois ans. En visite en Turquie, François Hollande assure que les Français seront interrogés sur la question.

François Hollande et le président turc Abdullah Gül. (Burhan Ozbilici/AP/SIPA) François Hollande et le président turc Abdullah Gül. (Burhan Ozbilici/AP/SIPA)

Le président turc Abdullah Gül a déclaré lundi 27 janvier qu’il attendait de la France qu’elle ne bloque pas le processus d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne (UE), au premier jour de la visite d’Etat du président français François Hollande.

Nous attendons de la France qu’elle n’apporte pas de blocage politique” à ce processus, a déclaré Abdullah Gül lors d’une conférence de presse conjointe avec François Hollande, dont le prédécesseur Nicolas Sarkozy s’était opposé à la candidature turque à l’UE.

François Hollande a de son côté répondu que les Français seraient consultés sur la question par référendum. Une décision conforme à la Constitution qui prévoit que “tout projet de loi autorisant la ratification d’un traité relatif à l’adhésion d’un État à l’Union européenne est soumis au référendum par le président de la République”. Le président aurait toutefois pu éviter le référendum par “le vote d’une motion adoptée en termes identiques par chaque assemblée à la majorité des trois cinquièmes”.

L’UE a décidé en octobre de relancer ses négociations d’adhésion avec la Turquie, paralysées depuis trois ans, en ouvrant un nouveau chapitre de discussion avec Ankara. Paris a levé son veto à l’ouverture de ce chapitre, consacré aux politiques régionales, en octobre 2013, réchauffant le climat entre les deux pays.

La Turquie est officiellement candidate depuis 1999, mais le processus de négociations, engagé en 2005, s’avère le plus lent jamais mené par l’UE avec un aspirant à l’adhésion. Il se heurte aux fortes réserves de Paris et Berlin à l’entrée d’un pays de 76 millions d’habitants à majorité musulmane, et à l’absence de règlement du cas de Chypre, dont la partie nord est occupée depuis 1974 par les troupes turques.

Depuis son élection en 2012, François Hollande s’est borné à constater que la question de l’entrée de la Turquie dans l’UE ne se poserait pas pendant son quinquennat puisque les Européens ont exclu cette perspective avant 2020.

“Un nouvel élan pour les relations franco-turques”

Le président français François Hollande est arrivé lundi en Turquie où il tente de tourner la page de relations bilatérales houleuses et de relancer des échanges économiques tout juste renaissants, en dépit de la crise de régime qui ébranle le pays. Ce déplacement est le premier de François Hollande depuis l’annonce samedi de sa rupture avec sa compagne Valérie Trierweiler, arrivée elle-même dans la nuit de dimanche à lundi en Inde où elle doit apporter son soutien à l’ONG Action contre la faim (ACF).

Ankara a déroulé le tapis rouge pour cette visite d’Etat de deux jours, sans précédent pour un président français depuis celle de François Mitterrand en 1992. “Nous attendons de cette visite un nouvel élan pour les relations franco-turques et avec l’Union européenne“, a souligné le porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères Levent Gümrükçü.

Au premier jour de sa visite, le président français a cependant été amené à réagir à l’annonce d’une statistique franco-française très attendue : les chiffres du chômage pour le mois de décembre. François Hollande s’était solennellement engagé à inverser la courbe ascendante du chômage fin 2013 mais l’embellie constatée en octobre avait été pratiquement effacée par une rechute le mois suivant. Les chiffres de décembre seront donc décisifs. Et ils pourraient être décevants. Le ministre du Travail Michel Sapin a déjà évoqué dimanche une simple “stabilisation”.

Pour le reste, sa visite intervient dans une période de grande tension politique en Turquie. Ces dernières semaines, le régime du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a durement répliqué aux poursuites engagées contre plusieurs dizaines de proches du pouvoir islamo-conservateur, soupçonnés de corruption, par des purges sans précédent dans les milieux judiciaires et policiers. Dans ce contexte, François Hollande devrait veiller scrupuleusement à ne pas cautionner le régime par sa visite, programmée de longue date.

Les très longues négociations pour l’adhésion à l’U.E.

Il devrait plutôt inscrire ses pas dans ceux du président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, qui appelait encore mardi le Premier ministre turc, de passage à Bruxelles, à “poursuivre les réformes nécessaires” en vue de garantir le respect de l’Etat de droit en Turquie.

Bruxelles en fait une condition sine qua non d’une éventuelle adhésion de la Turquie à l’U.E. Mais il y a encore loin de la coupe aux lèvres. Les négociations ouvertes en 1999 s’annoncent encore très longues.

L’hostilité de Nicolas Sarkozy à cette perspective avait été vécue comme un affront par Recep Tayyip Erdogan, encore aggravé par le vote de lois françaises reconnaissant le génocide arménien ou réprimant sa négation.

Les déclarations de François Hollande seront donc scrutées avec une attention particulière par les dirigeants turcs, d’autant qu’il s’est borné jusqu’à présent à constater que cette question ne se poserait pas pendant son quinquennat puisque les Européens ont exclu cette perspective avant 2020.

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Benji

11 Commentaires

  1. Hollande est connu pour ses boutades et autres traits d’humour ! Et puis à la vitesse où ça avance, ce sera son successeur ou celui d’après qui devra gérer …

  2. Ça va surtout permettre de montrer que les Français ne veulent pas des Turcs donc qu’ils sont racistes ces salauds d’occidentaux.
    Et ensuite on fera entrer la Turquie quand même pour que les racistes n’aient pas le dernier mot.

  3. Il reste aussi a attendre ce que serait la question…
    Il est tout a fait concevable de poser une question dont les deux options consistent a faire dire oui, de deux manières différentes…

  4. NE PAS OUBLIER: “Le référendum français sur le traité établissant une constitution pour l’Europe est une consultation populaire qui a eu lieu le 29 mai 2005. À la question « Approuvez-vous le projet de loi qui autorise la ratification du traité établissant une constitution pour l’Europe ? », le « non » recueille 54,68 % des suffrages exprimés.” http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9f%C3%A9rendum_fran%C3%A7ais_sur_le_trait%C3%A9_%C3%A9tablissant_une_constitution_pour_l%27Europe#R.C3.A9sultat_final

    Après cela, demander au peuple français si la Turquie, un pays d’Asie, doit ou non en faire partie tient-il de la mauvaise blague, du mépris railleur ou d’un délire psychotique? Je vous laisse décider…

  5. La Turquie doit etre intégrée de gré ou de force. C’est la volonté des USA. Il faut que l’Europe soit en conformité avec le glacis géopolitique de l’OTAN. Chose démontrée par l’UPR depuis deux ans si ce n’est plus.
    Je remets donc une couche, http://www.youtube.com/watch?v=R7bWVr2hwhM

  6. Faut bien qu’il y en ai un qui ose dire les choses qui fachent.

    Le nombre total des Turcs et Franco-Turcs est estimé à 800.000 avec les personnes en situation irrégulière :
    D’après les informations officielles fournies par les consulats de Turquie, la France compte, en 2013, 611.515 Turcs et Franco-Turcs.
    En 2010, ce chiffre était de 553.973. Chaque année donc, environ 20 000 Turcs ou Franco-Turcs viennent grossir les rangs de la communauté. Mais rien qu’en 2013, l’augmentation a été de 35.000.
    D’après les sources officielles, cette soudaine poussée est due à trois raisons : le regroupement familial, les naissances et l’approche des élections municipales en Turquie et l’inscription corrélative sur les listes des consulats. La population d’origine turque se concentre à Paris (269.090), à Strasbourg (134.139), à Lyon (129.062) et à Marseille (61.714). Le nombre total des Turcs et Franco-Turcs est estimé à 800.000 avec les personnes en situation irrégulière. 21/01/14 FDS

    Restera des français que français en 2050 ? un franco-truc reste un franco-truc.
    çà sert à quoi la France s’il y a que des franco-trucs voire franco-truc-machin-bidule et cie pour la peupler. çà n’a plus de sens.
    On déclare la france zone terrestre internationale comme pour la mer et basta.
    Si c’est çà que vous voulez dites le clairement. Les fachos disent clairement non.

  7. 1) Comme si la France à elle seule allait décider de l’adhésion d’un pays à l’UE !… il prend vraiment les français pour des cons ce flamby.

    2) Comme flamby a pas les couilles de dire non pendant son voyage officiel qui ne sert à rien à part nous faire payer, il tente de donner sa patate chaude aux français ! mais quel guignol ce hollande !

    3) Après nous avoir bassiné avec ses histoires de cul, il nous fait porter sa connerie devant le monde entier avec la Turquie ! il me fait gerber ce prés i dent gluant ! lui et tout son gouvernement sont répugnants !

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