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Les autorités salvadoriennes poursuivaient mercredi l’évacuation de centaines de personnes vivant aux abords du volcan Chaparrastique, dans l’est du Salvador, qui continue depuis une éruption dimanche d’émettre des gaz toxiques.
Le vice-ministre de la Santé, Eduardo Espinoza, a souligné au cours d’une conférence de presse à San Salvador le danger constitué par l’inhalation de dioxyde de carbone ou de dioxyde de soufre.
Il a critiqué la réticence des populations à évacuer la zone dangereuse entourant le volcan, haut de 2.130 mètres et situé dans le département de San Miguel, à 140 kilomètres à l’est de la capitale salvadorienne.
« Le dioxyde de carbone est incolore et inodore, les gens ne peuvent pas le percevoir, et si de grandes quantités en sont produites et restent sur place, les gens peuvent mourir bêtement », a déclaré le vice-ministre. Quant au dioxyde de soufre, « il peut causer des brûlures lorsqu’on en respire », a dit M. Espinoza.
Plus de 2.200 personnes ont été évacuées dimanche par les autorités après l’éruption du Chaparrastique, la première de cette ampleur depuis plus de 30 ans. Mais seules 200 d’entre elles se trouvaient encore dans les hébergements provisoires où elles avaient été accueillies, toutes les autres étant rentrées chez elles pour célébrer le Nouvel An.
Les émanations de gaz toxiques étant en forte augmentation, le chef de la Défense civile, Jorge Melendez, a décidé mardi soir une nouvelle évacuation. Plus de 1.500 personnes se trouvaient mercredi dans les hébergements provisoires et ce chiffre devait augmenter dans les heures suivantes.
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