Qu’est ce qui coute le plus cher pour une banque? Les indemnités de départ quand elle vire ses employés ou leur fournir un programme de coaching? De grosses économies à la clé donc pour le N°1 des banques suisses.
UBS ne payera plus d’indemnités de départ dès l’année prochaine. Le numéro un bancaire helvétique a adopté un plan social qui entre en vigueur dès janvier 2014. Celui-ci garantit toutefois aux employés licenciés, âgés de moins de 58 ans, une activité douze mois après leur mise à pied.
Ce nouveau plan social est valable pour tous les employés d’UBS qui travaillent en Suisse, y compris pour les cadres, a indiqué la porte-parole d’UBS Eveline Müller, confirmant une information révélée par le site internet du journal alémanique NZZ.
La banque a renégocié son plan social afin de pouvoir y ajouter « un changement de paradigme », a expliqué Eveline Müller. Les employés qui auront été licenciés, y compris les cadres supérieurs, pourront participer à un programme de « coaching ».
Donner du temps
Le but est que les collaborateurs aient plus de temps pour trouver un emploi, que ce soit au sein d’UBS ou auprès d’un autre employeur. Les personnes sont ainsi actives pendant sept à douze mois après leur licenciement.
Ce programme ne concerne cependant que les employés de moins de 58 ans. Ceux qui sont plus âgés bénéficieront dorénavant d’une indemnité. L’argent peut être déposé auprès de la caisse de pension, mais le montant s’élève au maximum à 400’000 francs, a précisé UBS.
Cette stratégie permet à la banque de mieux contrôler les coûts, a fait valoir la porte-parole. Pour mémoire, UBS prévoit de supprimer environ 2500 postes en Suisse jusqu’en 2015 et entre 9000 et 10’000 dans le monde.
Source: Agence de presse via Romandie