Comment tuer et préparer une volaille

Si jamais un gros problème doit survenir comme un krach financier par exemple, nombre d’entre-nous tenterons de “revenir aux sources” et de se nourrir par tous les moyens. Souci: nous ne savons pas (ou plus) comment procéder pour tuer et préparer un poulet par exemple, d’où l’utilité d’un tel sujet qui par la suite, sera accompagné d’autres dans le même style. Dès fois, ce sont les choses les plus simples qui nous font défaut…

http://www.grands-meres.net/wp-content/uploads/2012/11/poulet-roti.jpgComment tuer une poule ? Comment plumer et vider une poule, ou un canard ? Cette connaissance qu’avaient nos ancêtres, nous l’avons peu à peu perdue, dans les rues de nos grandes cités, dans les magasins de nos villes. Même si nous aimons le confort des produits tout prêts, nous devons en tant que survivalistes en famille, nous poser la question : comment manger avec une poule ou un canard vivant entre les mains, comment ne pas mourir de faim avec une volaille rigolarde qui s’enfuit. Nous avons appris sur le terrain comment tuer une volaille. Nous vous faisons part sur Terre-nouvelle.fr au travers d’une article mais aussi d’une vidéo, de toutes les étapes pour tuer, plumer et vider une volaille. Demain, vous aussi, vous saurez faire.

  • Renouer avec les connaissances anciennes : se nourrir de sa basse-cour

Comment en sommes nous arrivé à vouloir retrouver cette connaissance perdue ? voilà une question qui revient souvent dans la bouche de nos interlocuteurs. Je demanderais plutôt : comment en sommes nous arrivé à ne plus savoir faire des choses essentielles comme tuer, plumer et vider une volaille ? Il convient de retrouver ces informations qui pourraient nous faire défaut en cas de défaillance des systèmes de distribution alimentaire classique.

  • Trouver le bon interlocuteur dépositaire du savoir ancestral

Retrouver l’information pour savoir tuer une poule, un canard, le plumer et le vider n’est pas si simple. Certes, certains diront : « t’as qu’à demander à ton boucher ». Ouaip… c’est pas trop réaliste : lui ne va pas courir après sa volaille, la mettre dans un sac et la tuer sous le porche de sa grange, mais va opérer avec ses outils professionnels dans la blancheur de son laboratoire. Il nous fallait quelqu’un de vrai, quelqu’un pour qui cette connaissance serait naturelle et encore utile et utilisée. Notre professeur a donc été tout trouvé : un chasseur, avec une vraie ferme et une superbe basse-cour et la pédagogie en plus. Merci à Monsieur Viard.

  • Comment nous sommes passé à l’acte

Cela faisait déjà plusieurs mois que nous en parlions. Après des questions pressantes, nos parents nous avouaient ne pas du tout savoir faire et ne pas être capables de passer à l’acte. Franchement, nous n’avions pas vraiment envie de tuer une poule (vous savez que nous mangeons peu de viande), mais nous n’acceptions vraiment pas de simplement ne pas savoir faire. Nous avions entendu mille fois des histoires de services militaires ou de stages commando où l’on laissait s’échapper des poules au milieu de soldats affamés en leur lançant : « débrouillez vous », avec comme résultat que l’unique personne à manger était un vrai agriculteur qui avait su non seulement attraper sa poule, mais aussi la tuer, la plumer, la vider, faire un feu, la faire cuire et la manger. Les autres avaient tout simplement … jeûné. Puis, un grand reporter nous a contacté. Après questions et investigations, nous lui avons avoué que nous étions perpétuellement en quête de nouvelles connaissances en lien avec le survivalisme familial, nouvelles pour nous mais standard pour les anciens de nos campagnes. Savoir tuer une poule et connaître toutes les étapes pour parvenir à la manger était sur notre liste. Il nous a alors demandé s’il pouvait filmer cette découverte : comment nous allions apprendre à tuer un canard, devant sa caméra et celle de Terre-nouvelle.fr

  • Comment tuer un canard, une poule

Il faudra commencer par attraper la poule ou le canard, et croyez moi un petit entraînement sportif hebdomadaire ne sera pas de trop. Ensuite, si vous avez à transporter le canard ou la poule, le mieux est de les placer dans un grand sac en toile. Bien sûr, il est préférable de ne pas donner de nom à l’animal pour plus facilement le tuer par la suite. Je n’ai pas pu résister… et notre canne de six mois (née en avril, mangée en octobre) fut bien vite baptisée : Gertrude. Inutile de faire jeûner le canard avant de le tuer. Suspendre l’animal par les pattes, par exemple à un portique extérieur. Pour tuer un canard ou une poule sans douleur et ensuite les vider de leur sang, utiliser un couteau bien pointu, appelé aiguillette et piquer juste derrière l’oreille. Tenir l’animal par le bec, en lui maintenant les ailes fermées jusqu’à ce que le sang ait bien coulé et que l’animal ne bouge plus et devienne mou : le canard est mort. Ce fut la fin de Gertrude. Comment tuer, plumer, vider un canard, une poule Comment tuer, plumer, vider un canard, une poule

  • Comment plumer un canard, une poule

Détacher la poule ou le canard, le plonger dans l’eau bouillante pendant tout au plus trois minutes (pas plus sous risque de faire cuire la chair). Sortir la volaille de l’eau et arracher plumes et duvet à la main. Ensuite, à l’aide d’un réchaud à gaz, brûler ce qui pourrait rester de petites plumes en passant l’animal au-dessus de la flamme.

  • Comment vider un canard, une poule

Faire une incision en partant du bas de l’abdomen jusqu’au sphincter. A la main, retirer les boyaux, faire attention à ne pas percer la poche de fiel sous peine de rendre la viande amer. Le gésier de canard est comestible (vous connaissez forcément les délicieuses salade au gésier de canard) : il vous suffira de retirer le reste de nourriture que l’animal aurait ingurgiter avant votre arrivée et de retirer la peau à l’intérieur du gésier. Continuer à vider l’animal, à la main (vous pouvez rentrer plusieurs doigts pour y parvenir). Faire une incision en bas du cou du canard pour retirer l’oesophage, les voies respiratoires. Faire ensuite une autre incision en haut du cou du canard pour retirer ces mêmes conduits : il faut tirer très fort pour y parvenir. Retirer les yeux en faisant une incision tournante autour de l’orbite. Couper les pâtes en forçant l’articulation à l’arrière et tournant autour de l’articulation. Vous pouvez garder la tête (certains mangent la cervelle), moi je préfère qu’elle soit coupée : trop étrange d’ouvrir un frigo sur une tête de canne sans yeux : Gertrude m’en veut !…

  • Comment faire cuire un canard, une poule

Pour faire cuire une poule, faites simplement comme un poulet rôti. Pour faire cuire un canard : déposez simplement votre canard dans un plat allant au four, avec un filet d’huile d’olive et quelques branches de thym. Enfournez à four chaud (160°C) pour 1heure15 environ (cela dépendra de la taille de votre canard). Arrosez de temps à autres. Les effluves de canard rôti vous avertiront quand votre canard sera prêt.

  • Comment tuer une dinde

Pour tuer une dinde, animal beaucoup plus gros qu’une canne de basse-cour, il faut un gros sac de toile. Découpez un trou dans un angle et faites passer la tête de l’animal : ses ailes sont coincées dans le sac, elle ne se débattra pas. Procéder ensuite comme indiquer plus haut pour le canard ou la poule. Sachez que tuer une volaille doit se faire en laboratoire, une tolérance demeure uniquement pour les fermes. Ne mangez pas trop souvent de viande et gardez en tête ces informations, non pour votre quotidien d’aujourd’hui mais pour l’éventuel besoin survivaliste de demain.

Source+vidéo sur Terre-nouvelle.fr

Benji

80 Commentaires

  1. Et j’ajoute, tant qu’à avoir des poules, n’hésitez pas à regarder si votre région possède des races locales : au profit des pondeuses de base, beaucoup moins résistantes aux maladies et moins rustiques (mais qui ont un rendement en œufs incroyable, au péril de leurs vies), certaines races avaient quasiment disparues.
    http://www.poules-racesdefrance.fr/accueil.html

  2. Pour le canard : Apparemment, il y a des cas où il peut être préférable de l’écorcher plutôt que de le plumer; ça enlève la peau et le gras, ainsi que le goût de poisson que certaines espèces peuvent avoir (mangeurs de petits crustacés).
    Pour ce qui est du corbeau et de la corneille, il paraît que c’est plutôt coriace, comme viande.

  3. Et vos animaux domestiques de basse cour : vous leurs donner quoi a manger?
    qui dit domestique dit incapable de se nourrir seul, ce qui implique qu’il faut du grain, car s’il faut attendre que la poule trouve de quoi survivre par elle même, elle ne va pas peser gros, entre les courses, poursuites avec les fouines, renards, Harets,……
    Et quand bien même entre le 30 octobre et le 1 er avril, il n’y a pas d’insectes. Comme les poules (et canards) n’hibernent pas, il faut bien donner du grain?

    • En période hivernale , il y a des vers , des limaces , des escargots qui sortent plus facilement du fait de l’humidité.
      Sous les feuilles , il y a à manger aussi.

      Bien sûr il faut donner un peu de grain mais les poules adorent gratter le sol , il faut prévoir suffisamment de place pour chaque poule

      Philippe

    • Je fais pousser quelques plantes pour leur donner un complément. Elles sont en liberté chez moi (d’où l’importance d’avoir des races rustiques). Elles ont aussi accès au compost, qu’elles retournent assidument. Attention aux nourritures du commerce, rares sont celles qui ne contiennent pas d’OGM.

    • J’ai trouvé du blé et du maïs bio et nos poules ont les restes de nos légumes bios que je cuis, comme les épluchures de pommes de terre…

      En plus, elle ont une grande surface de terrain et en hiver je les laisse aller dans le pré avec les ânes.
      Dans leur terrain, on y met toutes les coupes des végétaux ce tas en décomposition attire les insectes dont elles se régalent!

      C’est sûr que pour avoir des poules il faut être à la campagne avec du terrain, il faut arrêter le délire d’inciter les gens des villes à avoir 2 poules dans un poulailler en bois sur 2 m2!

    • Les poules sont des prédateurs opportunistes incroyables.
      Elles dévorent tout ce qu’elles trouvent.
      Si elles ont un espace suffisant de prairies, arbustes, tas de compost, etc, elles ne demandent du grain que pour les fixer au poulailler (messire Goupil rôde), et les apprivoiser.
      Pour les capturer, le plus simple est de le faire à la nuit tombée, à la lampe électrique lorsqu’elles sont couchées.
      Pour le grain, un troc avec un agriculteur céréalier du coin s’arrange toujours. Sinon, vous faîtes des haricots sur rames de maïs (haricot tarbais + cochon noir de Bigorre + canard du Gers = cassoulet fabuleux ;0D)

      • C vrai!
        Je les ai vues à plusieurs reprises attraper des souris et les déchiqueter avant de les avaler… les jeunes serpents subissent le même sort!
        Par contre, elles n’aiment pas les fourmis!

  4. En vraie période hivernale je parle, c’est à dire lorsqu’il gèle, neige.
    J’ai perso environ 8 – 10 poules sur 1 hectare (non clôturé – donc passe chez les voisins) et j’assure qu’elles ont besoin de leur tasse de graines.
    Si elles ne l’ont pas, couic elles crèvent de faim (et crèveraient tout simplement)
    Donc pour rester dans le titre du texte originel : si méchant crash : restructuration des matières premières, donc agricoles et disparition du secteur de vente aux particuliers de graines.
    A part une poignée de débrouillards, les autres peuvent oublier les poules et canards.

    • On va pas se faire chier à les élever alors qu’il est si facile de voler une poule 😉

      Donc, si dans ces conditions vous avez des poules… mangez les vites sinon d’autres s’en occuperont.

      • Au contraire ! Avec des poules comme appât, on peut manger du voleur toute l’année ! 🙂

        • Lol, tu nous expliques comment le vider et le préparer ?
          Les anciens mangeaient du chat ou des oiseaux. Mon grand père m’a appris pour les oiseaux et pour le chat il parait qu’il faut le mettre dans un sac en jute et le buter à coup de bâton. C’est farouche un chat. Après faut le nettoyer comme un lapin et il parait que le gout est fort semblable. L’année dernière, il y a eu un tôlé en Italie quand un chef a préparé du chat dans une émission TV culinaire.

          • tu les pends par les pieds comme les cochons, tu les vides de leur sang et tu ouvre a la verticale en commençant par le haut et en faire attention de ne pas percer l’estomac et boyau d’après les dire ce sont les joues qui sont les meilleur sinon faut lire les recette d’hanibal lecter……….

            le plus dur a plumer est la dinde………. mon grand père m’a également apris pour les oiseaux, les lapins les agneaux et cochons je crois que c’est pour ça que je suis quasi végétarienne……..ça laisse des traces mais en cas de survie je suis persuadée que tout le monde retrouve rapidement ses instincts

      • Faut mettre ton poulailler à l’abri des regards et le moins accessible possible!
        Il y a aussi les chiens de garde qui font merveille!

      • Euh ! Chego, tu sais ce que l’on fait aux renards dans les campagnes…. ??? …

  5. chegoku maverick.

    Enfin de temps en temps, il existe encore des personnes qui savent ce qu’est le vrai survivalisme, et pas des personnages venant de chez les bisounours
    —-

    • ecs: Parce que tu crois que de dire que si t’as des ressources on va venir te les voler fait preuve de bisounours? Dans ce cas de figure, apprête toi à affronter le violence aveugle autant que la faim. Car celui qui aura des réserves sera une cible de choix.
      Pour le reste, depuis que je suis gamin on tue nos animaux nous même dans la famille.
      En période hivernale, chasse l’étourneau.

      • 1) je n’ai jamais dis que tu pensais bisounours, relis le com.
        2) la violence aveugle, ne t’en fais pas pour moi, j’ai déjà vécu, à mon âge et de par mes activités professionnelles, pas mal de chose, Ce qui m’autorise a avoir un petit rictus lorsque je lis certains articles, sortant tout droit du phantasme, de film, ou du simple imaginaire de pas mal de gens, ici et ailleurs.

        3) celui qui a des réserves sera une cible, je n’ai jamais dis le contraire.
        4) depuis que tu es gamin, votre famille tue des animaux, oui c’est bien et peut être de meilleure qualité qu’a la superette – mais il n’y a rien d’extra ordinaire a cela, des familles comme ca j’en connais des centaines et des centaines.
        bonne aprM

      • Les vanneaux sont de passage…

        Et le froid nous ramène les canards…

        Le ragondin se trouve toute l’année, et chez moi, nous l’appelons “le lièvre des marais”…

        ;0D

    • Je pense que ce type a une approche un peu rude, mais assez réaliste :

      http://www.youtube.com/watch?v=WSH7yUpaN4E

      Son blog n’est plus remis à jour depuis un moment (dernier post en Juillet 2012 ?); il a dû laisser tomber.

      http://francesurvivalistes.blogspot.fr/

      • Je ne suis pas du tout d’accord avec lui qd il dit que les binômes ont plus de chances de survivre que les groupes!!

        • Ca dépend. Un groupe c’est bien gentil, mais il faut le nourrir. Et faut pas être le souffre-douleur de la bande, non plus. Ni prendre le chef de front, ou faire gaffe à ses arrières quand on est le chef … Ca peut devenir compliqué, la (sur)vie en groupe. J’ai déjà quelques bons souvenirs du monde du travail …

          • Je crois surtout qu’il faut être conscients et pas se prendre pour plus avertis que ce que nous sommes.
            Si cela arrive, nous ne l’aurons jamais connu. (du moins pour les moins de 60 ans).
            Et il est difficile d’être véritablement préparé à une situation que nous ne connaissons pas. La théorie, c’est bien. La pratique et la vie réelle c’est autre chose.
            Je crois qu’avec toute la préparation possible, nous ne serons quand même pas affutés pour affronter ce genre de situation.
            Le facteur chance sera aussi déterminant.

          • POURQUOI VEUX-TU ABSOLUMENT UN CHEF??

            Y a pas besoin d’un chef pour ça!

            On peut vivre à plusieurs dans des habitats indépendants mais groupés sur le même terrain et unir nos efforts pour la culture, l’élevage, les conserves etc….
            On partage les terrains et les étables, soit on fait une récolte commune soit chaque binôme ou groupe fait sont potager ce qui n’empêche pas de s’entraider qd nécessaire.

            Au moins ça permet à un membre du groupe de pouvoir s’absenter ou bien qd il y a un malade ou un blessé, il peut compter sur les autres.

            Tu dis “Le groupe, faut le nourrir” !!

            Ça change quoi?
            Faire un potager à 2 pour nourrir 2 personnes ou le faire à 10 pour nourrir 10 personnes, c’est la même chose!
            Je pense même que c’est plus facile à 10 parce que qd on n’est que 2 si un des deux est dans l’incapacité de travailler, ça diminue la main d’oeuvre de 50% ce qui est énorme!

            A 10, ça la diminue de 10%, et ça, c’est facilement surmontable!

            • En fait l’idée est de reconstituer des petits hameaux ruraux.
              Regroupant des individus en couple, en binôme, ou en famille complète, et développant une production collective, tout en étant indépendant (chacun chez soi).
              La collectivisation portant sur des parties communes, une partie du matériel, et des moyens de production.
              Nous rêvons tous d’avoir des voisins qui partagent nos valeurs, et cherchent à mettre en oeuvre (et au point) un mode de production alternatif.
              J’espère que nous serons nombreux à pouvoir réaliser ce type d’utopies.
              Et à partager nos expériences, afin de nous améliorer, et d’en faire bénéficier les autres…

              • Moi aussi je l’espère!
                C’est mon rêve!
                Mais pas facile à mettre en oeuvre!

                De là à dire que nous rêvons tous de ça, je pense que tu t’avances un peu!

  6. Pour les poules, j’ai trouvé cela: La méthode traditionnelle consiste à donner des céréales (blé, orge, maïs) mais il est indispensable de posséder un grand espace pour que la poule puisse trouver un complément d’alimentation (herbes, insectes, vers)

    En plus des épluchures et des déchets verts, il est conseiller de donner aux poules pondeuses du gravier ou des grains de sable. Aussi étrange que ça peut paraître, le gravier et les grains de sables sont très importants pour toutes les volailles. Dépourvue de dents celles-ci doivent broyer les graines dans leur gésiers avant de les digérer, et le gravier y contribue. De plus cela leur apporte un calcium pour les aider à fabriquer les coquilles d’œufs.

    En complément de la nourriture, il ne faut pas oublier de donner à la poule de l’eau propre, fraîche et renouvelée très régulièrement
    Le poussin : Le premier jour, le poussin se nourrit des réserves qu’il a effectuées durant son développement dans l’oeuf. Le deuxieme jour, le poussin devra être nourrit avec du maïs concassé, du jaune d’ouf et de lait. Au cours de la première semaine, il faut rajouter progressivement des verdures hachées. Durant la deuxième semaine, le poussin mangera des graines germées (avoine) et un peu d’huile de foie de morue, ce qui lui fera le plus grand bien. Au-delà de 15 jours, 3 semaines, les poussins pourront suivre leurs mères et ainsi manger comme les poules adultes.
    Source: http://www.alpharubicon.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=192:elevage–les-poules&catid=45:habitat&Itemid=57

    Donc, pour le grain, spécifiquement des céréales, c’est bien cela? Je m’informe car c’est ce que me donnent mes recherches pour l’instant, alors que je me demandais si elles ne pouvaient pas être nourries avec d’autres types de grains-graines, comme l’amarante ou de melon par exemple… Je sais que ma question pour être stupide…

    • L’amarante j’en cultive justement pour les poules. Elles aiment bien. Le blé ce n’est pas évident d’avoir un bon rendement et ça demande de la place.
      Le mais c’est facile, le tournesol aussi, mais il ne faut pas en abuser, les poules deviennent vite obèse avec.
      Melon, je leur donnais ceux que je ne mangeais pas cet été, elles mangent l’intérieur mais m’ont laissé les graines.

      • Et j’oubliais, je fais pousser des topinambours. Elles aiment se planquer dedans l’été, et de temps à autre l’hiver j’en sors quelques-uns, les fragmente et elles se jettent dessus.

    • Ce qui quelque part est un non sens puisque les gallinacées se nourrissent avant tout de ce qu’elles trouvent en grattant le sol. Les graines à l’état sauvage étant limitées dans le temps ne constituent pas leur alimentation principale.
      Normalement, une poule qui a de l’espace en suffisance ne nécessite aucun apport.
      Regardez à titre comparatif le faisan qui est encore sauvage et qui trouve sa nourriture et son eau tout seul dans n’importe quelle condition.

      Sinon, une poule ça mange à peu près n’importe quoi. Même ses congénères.

  7. Quelqu’un sait-il ce qu’on donnait aux poules dans le temps pour l’apport en calcium nécessaire aux coquilles?

    Par quoi peut-on remplacer les coquilles d’huitres broyées (radioactives et remplies de PCB!) que l’on donne maintenant?

    J’évite de leur rendre les coquilles de leurs oeufs car ça risque de leur apprendre à manger leurs oeufs et qd je les broie fines, elles n’en veulent pas!

    • Itsmie: L’herbe constitue normalement un apport suffisant en calcium. Après faut savoir si on veut optimiser la ponte ou laisser le cycle naturel faire son oeuvre.
      En optimisant les paramètres on augmente la productivité.
      C’est comme la lumière. Forcer le cycle lumineux influence positivement la ponte.

      • Oui c’est exact.
        Les races dites “pondeuses” en font tellement que les besoins naturels ne sont pas comblés par l’apport d’herbe. Par exemple une gauloise dorée, la race la plus proche du type sauvage asiatique (probablement) ne pond qu’un œuf tous les deux ou trois jours. Les œufs sont blancs purs et extrêmement dur à casser. Elles stoppent la ponte l’hiver, et l’été lorsqu’il fait chaud. Pas besoin d’alimentation supplémentaire. A contrario les rousses de base te font un œuf tous les jours, et si il n’y a pas une supplémentation en calcium, elles te démoulent des œufs au plat (sans coquille). D’où mon post du début, les races anciennes ne sont pas des machines, elles s’épuisent moins vite, mais par contre il en faut beaucoup plus. Elles sont plus résistantes au maladie, préfère dormir dans les arbres que dans ton poulailler. Bref sans soucis (sauf des fois pour trouver les œufs en période de nidification). Du moins c’est ce que j’ai remarqué pour avoir eu les deux.

        • Carlus: Très juste. Le problème encore une fois, est que ces poules pondeuses ne sont pas adaptées à leur environnement. Ces animaux ne sont plus capables de vivre à l’état sauvage.

      • OUI CHEGOKU
        Je ne veux rien forcer du tout j’ai assez d’oeufs.

        Elles ont de l’herbe tant qu’elles en veulent mais apparemment ça ne leur suffit pas, il y a des moments où les coquilles sont très fines…pourtant, elles ne pondent pas en hiver ni qd il fait trop chaud!

        Et pour en venir aux pondeuses vendues dans les magasins RAGT etc. c’est vrai qu’il ne faut surtout pas les acheter! Elles sont effectivement dégénérées, elles ne veulent que de la farine, il faut plusieurs semaines pour les habituer à manger normalement, elles ne savent plus couver, elles meurent jeunes etc etc…
        Mais elles pondent beaucoup!

        Je viens d’acheter des Araucanas et Améraucanas, beaux petits oeufs bleus, coquilles solides… et elles aiment aussi les arbres pour dormir!

        • Il se peut aussi qu’elle soit en fin de chapelet. Les oeufs deviennent plus fins.
          On constate par exemple que des poules élevées dans les mêmes conditions procurent des oeufs à la coquille fine et d’autres pas. Bien souvent, ça ne dure pas et il est difficile de savoir laquelle est concernée.
          Ce n’est peut être pas le calcium qui est en cause. Un alimentation acide (fruits) peut engendrer une coquille fine sans manque de calcium.
          Il y a la vitamine D aussi qui est impliquée.
          Mais c’est vrai que la coquille fine est plus symptomatique d’un manque de calcium. Faut voir sur l’ensemble de tes poules.

          • T’as raison, ce ne sont pas toutes les poules mais certaines et peut-être même une seule à la fois!

            Les fruits, c’est bien possible car il y a un pommier ds le poulailler.

            • Faut pas trop t’en préoccuper selon moi si c’est isolé.

              • PS: Ameraucanas, croisement réalisé dans les années 1970. Donc pas rustique.
                Araucanas: plus rustique ayant servi de base génétique à la race Ameraucanas.

                Chez nous on faisait de la poule soie, appelée anciennement poule congolaise ou poule nègre. Très vieille variété, très résistante, bonne pondeuse, très bonne couveuse et très familière. Un race digne d’intérêt.

                • Perso, j’ai développé mon petit élevage en démarrant avec des coqs nègres-soies, des poules et coqs nains gallus gallus, et des poules de Marans.
                  Les Marans sont de bonnes pondeuses (avec de beaux oeufs chocolatés marqués de pépites), mais de médiocres couveuses.
                  Les poules naines et nègres-soies sont de bonnes pondeuses, couveuses, et de vrais “mères poules”. Elles pondent moins, de petits oeufs blancs, et les planquent dans des coins incroyables, disparaissent, et resurgissent avec 5 à 10 poussins derrière elles…
                  Que du bonheur…

                • Exact Chegoku!

                  Et les Araucanas sont difficiles à faire reproduire, les Améraucanas, c’est plus facile!

                  Tu dis pas rustique et pourtant, elles dormaient dans les arbres, c’est moi qui suis allées les rechercher pour les mettre dans le poulailler! Et je n’ai pas de problèmes avec elles… elles ont l’air d’être résistantes…

                  J’aime leurs oeufs bleus!!

  8. Pourquoi on nous parle d’une volaille en nous montrant un canard?
    quoi?
    c’est pas un canard?
    Ah,bon!
    Dans “Allez France”
    cette réplique de R Fefèvre reste un petit bijou
    “Mon coq n’aime pas les poulets…”

  9. Il faut apprendre la technique très jeune
    Tous les élèves
    en classe “nature ”
    doivent visiter

    UN ABATTOIR

    et ils auront …..”LE SAVOIR

    Le Savoir Faire
    et surtout

    Le Faire-Savoir”

    Dale Carneggie

  10. Et les poules d’eau qui vivent a l’etat sauvage ça peut servir a quelque chose ? si on les attrapes pour les mettres en captivité (ne pas avoir peur dans chier et eau croupis) Etant jeune à 2 ou 3 deja attrapé sans moyen (ne pas compté les heures)

  11. Comment réapprendre à survivre
    http://www.youtube.com/watch?v=NgMS73kGEcs
    C’est ce que devrait faire tous le élèves de nos écoles durant une période

  12. ptdr !! un moyen radical pour tuer un canard, une poule c’est un bloc de bois et une bonne hachette et là la bete est bien saignée et on ne risque pas de louper et de la faire souffrir !! pour la plumer la tremper plusieurs fois dans l’eau bouillante et pas longtemps (1mn) !! surtout ne pas oublier la pince à linge pour la vider !! la première fois que je l’ai fait , j’ai failli vomir ; ça pue !! surtout faire attention de ne pas crever la vesicule biliaire sinon la bete est immangeable !!

    • MERCI aussi pour ton commentaire Labibhedesbois!

      C’est effectivement le moyen le plus rapide de tuer une volaille…
      La rapidité étant, je pense, le meilleur moyen de faire souffrir le moins possible.

  13. Infos intéressantes dans l’ensemble ,j’ai appris des choses que je ne connaissais pas … c’est bien des poules!
    Les anciens avaient poules ,lapins cochons,pigeons,dindes …..

  14. Pour tuer un canard ou une poule sans douleur et ensuite les vider de leur sang, utiliser un couteau bien pointu, appelé aiguillette et piquer juste derrière l’oreille. Tenir l’animal par le bec, en lui maintenant les ailes fermées jusqu’à ce que le sang ait bien coulé et que l’animal ne bouge plus et devienne mou : le canard est mort.

    Je suppose que vous vous basez pour écrire cela sur le fait qu’il n’y en a pas eu 1 seul, à ce jour, pour se plaindre officiellement….

  15. Je suis perplexe. Vous êtes tous remontés contre “le système”, vous déplorez que notre société actuelle soit devenue une usine à gaz sans valeurs, sans éthique, blablabla ….Je le sais parce que je viens tous les jours sur ce forum depuis 3 ans, donc je sais bien que vous appelez tous de vos vœux une nouvelle façon de vivre, de manger, d’enseigner, d’aimer, de partager etc… “Ce monde est pourri” -dites-vous à longueur de com- “qu’il disparaisse au plus vite afin que nous puissions enfin inventer le nôtre et mettre en pratique le fruit de nos profondes cogitations !” Vous envisagez même pour certains de vous regrouper en communautés, “après le chaos” comme autant de petits Noé aménageant leur arche, loin des villes etc, etc … Alors, on pourrait imaginer que vous allez vous attacher à créer un monde différent du précédent, tirer parti des erreurs de vos pères et mettre en place un paradigme VRAIMENT NOUVEAU ?!! Hé bien, on aurait tort de le croire. Cet article et les commentaires qui suivent montrent bien que si l’occasion vous est donnée de “tout recommencer”, vous ne sortirez pas des sentiers battus. Dans vos commentaires, vous parlez souvent de vous en vous qualifiant d”éveillés”. Hé ! Les Eveillés ! Vous êtes au courant que la consommation de viande est une impasse, pour moultes raisons écologiques, économiques et humanitaires et éthiques ? Oui ? Et pourtant vous n’avez qu’une hâte : comme vos pères, élever des animaux à seule fin de les tuer et de les bouffer. Oui, je sais, vous c’est différent : vous avez l’intention de tuer avec respect, avec gentillesse. Il y a certainement bien des façons de tuer, mais au bout du chemin il n’y a pour l’être que vous sacrifiez qu’une seule issue : sa mort. Ne voyez-vous pas que l’Humanité a un gros gros problème avec la violence ? N’avez-vous pas entendu parler de ces études qui montrent que la violence exercée sur des animaux peut faciliter le passage à l’acte sur un être humain ? Si nous devons un jour “recommencer”, ne voyez-vous pas que nous devons,dès le départ, prohiber tout acte de violence envers quelque être vivant que ce soit et essayer de mettre en place une société fondée sur le respect du vivant, quel qu’il soit. Si nous avions appliqué ces principes, notre planète ne serait pas dans l’état où elle est, cela est indéniable. Je vous entends expliquer que “si on veut manger du chat, il faut l’enfermer dans un sac et le frapper”, idem pour la dinde, et “piquer le canard derrière l’oreille, et bien attendre que tout le sang ait coulé” … non mais écoutez-vous ! Arrêter un peu de vous masturber l’esprit avec vos velléités de faire un monde meilleur alors que vous n’êtes que des ventres !

    • L’impasse n’est pas la consommation de viande. L’impasse est la surpopulation humaine, entretenue pour générer un manque, et donc le profit de ceux qui possèdent les ressources.
      Ton discours est déconnecté de la réalité et de la nature humaine. Tu empêches les chats de bouffer des souris toi?

  16. Les convives se préoccupent plus de la cuisson que de l’abattage…
    Les plaintes éventuelles et réclamations des volailles n’ont pas été entendues…

  17. A la seule lecture de ces écrits, je défie quiconque n’ayant jamais “vu faire la chose” de les mettre correctement en pratique.

    …Pauvre bête!

  18. J’avais rédigé un commentaire qui a disparu. Mauvaise manip de ma part sans doute. Je n’aurai pas le courage de le refaire, mais je vais faire un petit condensé : pour des gens qui veulent changer de paradigme, je vous trouve bien pressés de faire comme vos pères, vous savez, ceux qui ont bousillé la planète ?! Hé oui ! Vous vous empressez de faire comme eux : élever des animaux pour les manger ! Dites-moi, vous qui vous nommez entre vous “les Eveillés”, n’avez-vous pas entendu dire que le régime carné est une impasse sur le plan écologique et économique ? Faites une mise à jour les Eveillés ! Quant à l’aspect éthique, j’ai l’impression qu’il ne vous effleure même pas, tous occupés que vous êtes à échanger vos ignobles petites recettes pour estourbir, saigner et découper de malheureux êtres vivants ! Non mais ! Ecoutez-vous ! Enfermer le chat ou la dinde dans un sac et cogner dessus, piquer derrière l’oreille du canard et bien laisser saigner etc … Jusqu’où irez-vous dans le survivalisme, jusqu’à bouffer vos semblables ? Le pire de tout ce que j’ai pu lire : “il faut emmener les enfants dans les abattoirs, il faut leur apprendre dès le plus jeune âge !” !!! Est-ce bien cela ta priorité, Mouton Eveillé ? N’as-tu pas de projet pédagogique plus évolué à proposer à tes enfants pour leur apprendre à construire le monde de demain ? Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, ce monde a un gros gros problème avec la violence, si demain nous devons refaire le monde, nous devons tout faire pour juguler cette violence. On sait aujourd’hui que la violence faite aux animaux est précurseur de la violence faite à nos semblables, il me semble donc qu’il vaudrait mieux la bannir dès le départ, et apprendre à nos enfants à respecter la vie. Rebaptisez-vous, chers Moutons, vous n’êtes pas des Eveillés mais des Affamés, des ventres sur pattes.

    • Ben oui Everest,
      L’homo sapiens sapiens est un omnivore. Ne t’en déplaise.
      Tu es choqué par notre approche de la consommation de viande, mais cela ne te gêne donc pas de consommer les organes reproducteurs des plantes ? Les graines, et les fruits. Quand ce n’est pas la plante en entier…
      Soyons sérieux. La consommation de viande, même si elle ne doit pas être l’essentiel de notre alimentation, en fait cependant parti.
      Je respecte ceux qui n’en consomme pas, mais tu te permets de juger bien facilement.
      L’impact écologique d’un élevage familial est positif pour l’environnement. C’est une forme d’optimisation du recyclage de produits compostables.
      J’entend parfaitement ce que tu veux exprimer concernant la “barbarie” de la mise à mort d’un animal que l’on a élevé.
      Mais si tu crois que nous pouvons éradiquer cette pulsion profonde par la philosophie, j’ai un énorme doute…
      Le potentiel de violence que tu évoques, n’a rien à voir avec l’abattage d’animaux pour s’en nourrir.
      Je suppose que tu es végétarien ou végétalien, c’est ton choix.
      Je ne me prive pas de viandes, ni de produits d’origines animales. C’est mon choix.
      Je préfère consommer les animaux que j’ai nourri autant que possible avec des produits dont je connais l’origine.
      J’en assume l’abattage, et ce n’est pas une partie de plaisir.
      Le plaisir vient après la cuisson, lors du partage avec d’autres.
      Si nous devons refaire le monde, c’est plutôt pour éliminer l’indifférence éprouvée devant la souffrance d’autrui.
      Animaux et humains.

    • @EVEREST
      Je te comprends parfaitement et ce que tu dis se défend.
      On n’est pas sortis de la barbarie loin de là!

      @ FENRIR
      Everest a raison, il serait peut-être temps que l’humain s’humanise.
      Proposer d’habituer les enfants à la mort, l’abattage, le sang, la violence, car c’en est une, me paraît un déni d’humanité. Je pense aussi qu’il faut leur apprendre en priorité le respect de la vie.

      ON NE TUE QUE SI C’EST ABSOLUMENT VITAL ET ON LE FAIT SANS FAIRE SOUFFRIR!

      Le problème de la consommation effrénée de la viande, c’est que les consommateurs ne sont plus impliqués dans l’élevage ni dans l’abattage du bétail…
      Ça reconnecte vachement à la réalité d’élever soi-même ses animaux et de devoir les abattre pour bouffer!

      Ce qui me dérange dans la viande actuellement vendue dans les magasins, c’est l’immense souffrance des animaux dans les élevages intensifs et dans pas mal d’abattoirs.
      Fini le coup de pistolet dans le front qui tuait net!

      Cette viande-là, je n’en mange pas; je ne veux pas participer à ça!
      Et la viande des petits élevages des alentours,j’en limite très très fort la consommation, de toute façon, je me sens mieux sans viande.

      Mes animaux, je ne les tue pas!
      Je ne peux pas les nourrir, leur parler et les chouchouter tous les jours pour les tuer ensuite, je n’y arrive pas, personne ici n’y arrive!

    • Quelle horreur, suis bien contente d’être végétarienne.
      Ce qui est marrant chez nous, mon conjoint ne veut plus manger le saucisson qu’un ami a apporté. Je l’ai titillé car c’était un bon mangeur de viande, aujourd’hui çà le dégoûte ..

  19. fenrir. Ben merde…! J’dois dire que je suis en grande partie d’accord avec toi.
    Si l’on veut respecter la vie à tout prix, dans l’absolu, faut savoir que quand on arrache une salade…elle crie.
    Eh oui les végétaux eux aussi souffrent!
    C’est Cornèllien n’est-ce pas?
    Moi je voudrai bien me nourrir que de noisettes, noix, amandes… mais mon corps, qui fournis des éfforts, lui a des éxigences qui m’échappent. Je ne suis qu’un homme.

    • C’est vrai Odin que les végétaux réagissent à la douleur ça a été prouvé mais il faut bien manger qq chose.

      Tout est une question de proximité et d’échanges.
      Je suis plus proches de mes poules que de mes salades.

      Pourquoi mange t-on ses canards et pas ses chiens ou ses chats?

      Parce qu’on n’a pas le même rapport avec des canards qu’avec des chiens ou des chats. Sinon, on pourrait faire faire des portées à une ou plusieurs chiennes et manger les petits.

      Il n’ y a que dans des situations d’extrême misère que l’on fait abstraction des sentiments et de la relation de proximité avec les animaux de compagnie et qu’on les mange.
      Comme dans certains pays asiatiques!

      Si on se contente de dire “faut bien bouffer” et quoi que je mange, je fais souffrir donc allons-y, il n’y a pas de raison de ne pas envisager de manger les enfants du voisin!
      (Si bien sûr ce n’était pas punissable par le loi!)

      • Décidement Itsmie, je suis parfois surpris de la dérive de tes propos dès qu’il s’agit que tu commentes les miens.
        Laissons, pour une fois, nos antinomies politiques pour reprendre nos propos réciproques.
        Tu me prêtes des propos qui ne sont pas les miens.
        Où as-tu lu que j’invitais à emmener les enfants visiter des abattoirs ???????
        Tu me gueules dessus (MAJUSCULES), alors que c’est exactement ce que je pensais avoir exprimé.
        J’assume le fait d’être un carnivore, voire un prédateur.
        Je tue pour me nourrir, ou me défendre.
        Ce n’est jamais par plaisir !!!

        • Je net gueule pas de dessus, je marque l’importance!
          Pas pareil et je n’ai pas dit que c’était toi qui avais parlé d’abattoirs!
          Je reprenais juste tes propos et les propos d’Everest avec lesquels je suis d’accord!

          Mais j’ai un peu mélangé les réponses, désolée!
          😀

          Il y a juste une phrase dans ton com avec laquelle je ne suis pas tout à fait d’accord :
          “Soyons sérieux. La consommation de viande, même si elle ne doit pas être l’essentiel de notre alimentation, en fait cependant partiE.”

          Oui, elle en fait partie mais dit comme ça, on pourrait croire que c’est une fatalité inéluctable or ça ne l’est pas du tout!!

  20. Il faut être aveuglé (par le sang peut-être), ou complètement endoctriné, pour encore affirmer (avec les connaissances scientifiques que l’on a) que l’humain est omnivore. (Omnivaurien, oui, sûrement il l’est.)

    Il est certain que le crime crée une complicité, malsaine, une connivence, caractérisée par la mauvaise foi (et démultipliée par le nombre, la force et la violence du nombre), le mensonge ; on se croirait dans une loge maçonnique, on y saigne des bêtes en grand nombre aussi.

    Se nourrir de souffrance et de sang est une chose, se nourrir en plus de mythes (celui de l’homme omnivore, celui de la bidoche nécessaire à l’humain, etc.) confine soit à la mauvaise foi (pour se donner bonne conscience, s’ôter tout sentiment de culpabilité, « l’homme est omnivore » bla bla bla), soit à l’ignorance crasse (comme on mange le cerveau ou les muscles de ses ennemis pour s’approprier leur force ou leur intelligence).

    Ce n’est pas la peine de se trouver des excuses et des prétextes, il n’y en a aucun, à moins de situations exceptionnelles (par exemple si on s’est crashé dans les Andes — mais encore n’avait-on aucune nécessité de prendre l’avion).

    Si on mange des animaux qui ont été élevés et tués pour cela, pour satisfaire le goût de sang de la majorité, il suffit de faire preuve d’un minimum d’honnêteté et de dire : « J’aime le sang d’innocents, j’aime me sentir supérieur aux créatures les plus faibles et en faire mes esclaves et des choses », par exemple, on peut dire ça.
    Mais l’argumentation ne peut être que subjective, tout le reste n’est que malhonnêteté.

    Le problème n’est pas de manger de la chair, le problème est de manger la chair de créatures qui ont (le plus souvent) énormément souffert, été torturées et (toujours) été tuées pour cela. Le problème est de faire de l’animal un objet, un outil au service de l’humain, c’est purement du nihilisme, du satanisme.

    Que ceux qui veulent manger de la chair récoltent par exemple les cadavres le long des routes, les bagnolistes en produisent des millions chaque jour, et cela ne pose aucun problème éthique (du moins si l’on n’est pas révulsé à l’idée de se nourrir de la chair d’un animal, d’un semblable, on ne voit pas comment cette consommation de charognes pourrait poser le moindre problème éthique).

    Je voudrais juste rappeler quelque chose : au jour du Jugement on est seul, ce ne sera pas la peine alors de « diluer sa propre irresponsabilité dans une grande irresponsabilité commune ».

    • En matière d’aveuglement et d’endoctrinement concernant la consommation de viandes animales ovins, porcs, bovidés, animaux sauvages, puis d’élevages, je t’invite à simplement te renseigner sur les travaux des fouilles archéologiques sur les sites d’habitats de nos ancêtres…
      Nous avons également des données concernant le développement de l’agriculture, de sa diffusion et des sélections des céréales, et des fruits…

      Après, chacun devrait pouvoir être libre de mettre ce qu’il souhaite dans son assiette…

      La question de la production industrielle de viandes, de fruits et légumes, et des céréales, est une autre histoire…

  21. et c’est quant un article pour zigouiller un banquier et le plumer ?
    franchement ? si vous ne savez toujour pas preparer une poule ou un lapin vous etes pas dans la merde en cas de restriction .
    ceci dit , au vus des posts je vois que benji a raison de parler de ça .
    ont a un sacré boulot a faire .

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