SOS Villages : reprendre une entreprise, les infos pratiques !

À l’heure actuelle, toutes les idées sont bonnes pour changer de vie ou pour se préparer à un “après”, toutes les pistes doivent être explorées à un moment ou à un autre, et la reprise d’un commerce en est une pour qui se sent. Il est vrai que des villages s’éteignent doucement, en silence, et qu’un simple commerce peut les faire revivre, alors pourquoi pas… Autant regarder de ce côté-là aussi!

Perillos-village-abandonne-Pyrenees-OrientalesPerillos, un village abandonné dans les Pyrénées-orientales. Source: ann.blogzoom.fr

Changer de vie pour reprendre une affaire en milieu rural nécessite souvent un accompagnement. Informations pratiques, liens vers des sites spécialisés… quelques clés pour vous aider dans votre démarche de reprise d’entreprise.

Aides financières
Interlocuteur privilégié pour tous les porteurs de projet, les chambres de commerce et d’industrie disposent d’un site internet entièrement dédié aux aides financières existantes dont peuvent bénéficier les repreneurs (état, conseil général, conseil régional…) :
Des informations concernant les diverses aides destinées tant aux particuliers qu’aux collectivités sont également disponibles sur le portail de l’installation en milieu rural.
Les communes, communauté de communes ou encore associations qui  ne souhaitent pas voir le dernier commerce de leur  village disparaître, peuvent pour leur part solliciter le FISAC (fond d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce).

Il s’agit de subventions pour l’installation, l’aménagement ou l’achat de matériel pour un commerce.

Aides spécifiques à certaines zones
Les particuliers doivent également avoir à l’esprit qu’il peut être plus avantageux pour eux, financièrement parlant, de s’installer dans certains territoires : les ZRR (Zone de revitalisation rurale) ou les zones AFR (Aides à finalité régionale).

Ils peuvent en effet y être exonérés d’impôt sur le revenu ou des sociétés, sur les bénéfices ou encore de taxes foncières ou de cotisations sociales.

La localisation précise des ZRR, ainsi que les divers avantages en fonction des départements, sont disponibles sur le site du ministère de l’agriculture.

Formations
Des formations destinées aux personnes qui souhaitent changer d’activité sont proposées par de nombreux départements, via les chambres de commerce et d’industrie et les chambres des métiers et de l’artisanat. Mais également par le biais du Pôle Emploi.
La fédération nationale de l’épicerie délivre des formations spécifiques aux personnes désirant ouvrir un point multiservices :

Conseils et accompagnement
Au-delà des nombreuses aides publiques, il existe des associations telles que le collectif Ville Campagne, l’Association Nationale Notre Village ou encore le Secrétariat d’Information des Collectivités Locales et Régionales ayant pour vocation d’accompagner ou de conseiller les potentiels repreneurs dans leurs démarches.

Source: Lci.tf1.fr

Benji

14 Commentaires

  1. Bonjour
    C’est un Hs
    car je ne peux joindre Benji ou Voltigeur par mail
    Jade a besoin de votre aide le car scolaire ne la prend plus
    tout est expliqué ici
    http://www.facebook.com/pages/Soutien-a-jade/729976807019808 son père en a parlé dans un journal http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Communautes-NR/n/Contenus/Articles/2013/10/05/Le-transport-scolaire-passe-son-chemin-1638320
    Voilà encore une chose que l’état modifie au détriment du peuple.

  2. Malheureusement, mes expériences personnelles et professionnelles m’incitent à tempérer l’enthousiasme que pourrait induire un tel article.
    Si les chambres consulaires, et les organismes institutionnels évoqués ci-dessus, peuvent être de bons conseils, la réalité sur les diverses types d’aides existantes est bien plus perverse qu’il ne le semble.
    Les conditions de recevabilité pour l’éligibilité aux aides sont fréquemment à doubles tranchants, au-delà des frais obligatoires de mises aux normes européennes…
    En conclusion rapide, quelque soit votre projet, ne comptez jamais sur ces éventuels financements pour la viabilité et la réalisation de celui-ci.

  3. Bonjour Fenrir
    ce n’est pas une aide financière qu’il veux mais une aide pour que le car scolaire repasse comme avant.

    • Bonjour Cassie,
      J’intervenais sur le sujet de l’article, et non pas sur ton HS
      ;OD
      Concernant celui ci, je n’ai pas grands choses à dire.
      Les motifs d’indignations sont tellement multiples.
      Et je ne vais pas aller manifester là-bas. J’estime que c’est aux locaux de savoir se mobiliser avant tout.
      Je ne peux qu’exprimer mon indignation. Ce qui ne mange pas de pain, mais ne fait pas changer grand chose.
      Je ne “pétitionne” pas par principe, sauf exceptions.
      Pour moi c’est tout un débat qui peut mériter une discussion sur le Forum, voire un autre article sur le blog.
      Mais là, nous risquons de “polluer” celui-ci.
      Bisous.
      ;0D

  4. Nous avons, avec des amis il y a quelques années, envisagé un projet pour acquérir une parcelle de terrain sur laquelle nous comptions installer plusieurs activités, dont des activités agricoles. Nous nous sommes donc naturellement tourné vers la Chambre d’Agriculture avec qui nous avons eu un rendez-vous pour parler de ce projet et des différentes “aides” auxquelles nous pourrions avoir accès.

    La réponse de la CA est sans appel : sans diplôme agricole, il ne feront rien. Perso j’ai fait un bac S dans un lycée agricole (ce n’est pas un diplôme agricole). Au menu, biologie, écologie, environnement, zoologie, bref toutes ces matières qui tournent autour de la biologie. Mais ce n’est pas suffisant. D’après la Chambre d’Agriculture, seul un BPREA (Brevet Professionnel de Responsable d’Exploitation Agricole) ouvre accès au plus grand nombre d’aide. Dans mon cas, j’ai pas 2 ans d’économies devant moi pour préparer ce genre de diplôme.

    Pour l’acquisition du terrain, aucune aide ne sera donnée si vous ne passez pas par la SAFER qui a préemption sur tous les terrains mis en vente. En échange d’un terrain loué (et oui, la SAFER ne vous le vend pas), la SAFER exige que vous lui fournissiez un bilan annuel de votre entreprise (la SAFER ne loue pas non plus aux association) donc, il faut (après avoir passé votre BPREA) monter une entreprise, avec une comptabilité lourde, des bilans, des taxes, des impôts, …

    Pour les assurances, il semble qu’il n’y ait qu’une ou deux banques dispo pour vous financer et vous assurer (dont le Crédit Agricole) mais les prix sont prohibitifs.
    Pour les aides sur le bâti, le matos, et l’exploitation, elle ne sont débloquées que si vous justifiez d’une surface d’exploitation suffisante (généralement importante), d’un diplôme adéquat, et si vous avez fait une étude de marché et un bilan prévisionnel sur 2 ans…

    Finalement, la Chambre d’Agriculture ne vous aide pas beaucoup, elle pose énormément de contraintes et vous force à passer par des organismes pré-déterminés qui eux (Crédit Agricole, SAFER, …) sont là pour s’en foutre plein les poches sur votre dos et vous contraindre à des rendements productifs…

    On est sorti de là sonnés et dégoutés. Ca s’est fini par un petit bout de terrain loué à un particulier pour faire un potager. Et tant pis pour l’élevage, la vente directe, la formation, les soins, et tous les belles idées que nous avions.

    J’invite tous les sceptiques à aller à la Chambre d’Agriculture leur proposer un projet (bidon) juste pour entendre leur réponse.

    La Chambre d’Agriculture peut vous aider certes, si vous voyez grand, si vous avez beaucoup d’argent à investir et si vous rentrez dans le jeu d’une production de grande ampleure.

    Bon courage !

    • J’ai fait un BPREA dans cette optique-là, c’est 9 mois de formation (très peu) rémunérée qui te mettent dans le bain, ça n’a pas été superflu en ce qui me concerne car il y a aussi beaucoup de pratique. Si en plus tu as un BAC S, tu n’auras que les UC professionnelles et techniques à passer ce qui raccourcit encore le temps de formation.
      ça te permet aussi de monter ton dossier d’installation, ce qui est d’une complexité rare.
      On peut toutefois s’installer sans les aides et c’est le cas de plus de la moitié des nouvelles installations, en plus ce sont elles qui ont le plus de chance d’être viables sur la durée !

  5. la NEF, les cygalles , les permaculteurs, voir aussi les colibris ont sûrement beaucoup de conseils à donner….mais les banque(sters) pourris, les politiciens verreux et les électeurs jaloux essaieront toujours de vous mettre les bâtons dans les roues….tout va très bien madame la marquise….tout va très bien……

  6. Merci pour l’info j’habite a 34 km de perillos j’irais faire un saut, de plus restauré ça ,c’est mon travail est ma passion

    Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez plus à travaillez un seul jour de votre vie

    (CONFUCIUS -551 -479)

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