Quand la réalité rattrape les donneurs de leçons…

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Qu’un criminologue s’intéresse aux crimes et délits, quoi de plus normal ? Et mieux encore, aux infractions commises dans le champ du politique ? Car, bien sûr, la sécurité est surtout politique — là se situe même le pacte fondateur de l’État-nation, entre gouvernants et gouvernés. Souvenons-nous de la formule de Raymond Aron sur le rôle du souverain qui, aux origines de l’État-nation, doit d’abord rendre sa terre « respectée à l’extérieur, en paix à l’intérieur ».

Or, considérons les gouvernants de la France d’aujourd’hui et le clergé — disons, plutôt, l’Inquisition — dont elle s’est dotée pour imposer sa propre morale à la population : on est frappé par leur proximité avec des affaires, soit sordides, soit criminelles.

Les gouvernants, d’abord. Trois ministres, et non des moindres — Justice (!), Affaires étrangères et Santé —, ont des rejetons mis en cause ou condamnés pour des crapuleries parfois graves (vol à main armée, etc.). Des drames familiaux dont il est injuste d’accabler ces ministres, dit la presse aux ordres.

Eh bien non, justement. Car ces ministres défendent, et vigoureusement, la théorie du genre et autres lubies sociétales libertaires, dont le fondement idéologique — cent fois martelé — est que la nature n’est rien, mais que tout tient à la culture et aux « constructions sociales », comme ils disent.

Comment croire à la fois qu’à sa naissance, l’enfant est une pâte vierge, sans hérédité qui vaille — tout en lui relevant donc forcément d’une éducation dont les parents sont pleinement responsables — et s’exonérer ensuite du fait que cet enfant, par eux éduqué, a mal tourné ? En toute logique, les théories du genre impliquent forcément la responsabilité de l’éducateur, qui ne peut exciper d’un néfaste chromosome venu d’ailleurs, ou de loin.

Passons au clergé. Il exerce surtout son emprise moralisatrice dans le domaine du racisme, notamment par le biais de l’association SOS Racisme. À propos du racisme, d’abord ceci. Comme jadis les maoïstes, les criminologues ont leur Petit Livre rouge : le Code pénal. Le racisme est une infraction visée par ce code : il n’y a pas à y revenir. Si, dans sa collective sagesse, le corps législatif a fait du racisme une infraction, ainsi soit-il.

Ce qui pose problème, en revanche, c’est l’utilisation — chantage, disqualification — que des gauchistes grimés en humanistes font de cette infraction. Avant de commettre eux-mêmes, à l’abri de ce rôle moral, une kyrielle de délits. Voyons donc ce que font nos Tartuffes, éternels donneurs de leçons.

D’abord les Tartuffes violents.

En 2007, Me Francis Terquem, avocat de SOS Racisme et du MRAP, figure emblématique de la « gauche morale », est accusé par son épouse d’avoir « tenté de l’étrangler avec une laisse de chien ». Il avait été condamné en 2006 pour « escroquerie au jugement ».

Lilian Thuram, dont l’AFP nous dit ce mois-ci qu’il dirige une fondation contre le racisme et qui, selon la plainte de son amie, l’aurait « agrippée par les cheveux, et poussée contre le réfrigérateur ». Pressions ? L’amie retire bientôt sa plainte et parle d’ « éléments sans gravité » et de « l’estime la plus profonde » qu’elle a pour son ex-compagnon. Rappel historique : déjà à Byzance, s’en prendre à une icône vous valait de sérieux ennuis…

Ensuite les Tartuffes filous.

Harlem Désir, « ex-icône antiraciste devenu bon soldat » comme le roucoule Les Échos (19/10/2012), condamné en décembre 1998 pour recel d’abus de biens sociaux – un emploi fictif alors même qu’il dirige SOS Racisme.

Et Julien Dray, « rappelé à la loi » avec une considérable mansuétude par le procureur de Paris, pour un superbe festival de carabistouilles financières… frais non justifiés… transferts anormaux… encaissement de chèques et restitutions en espèces… flux financiers atypiques… chèques trafiqués… fausses factures… À faire pâlir de jalousie les plus habiles experts ès carambouilles.

Et — le sort s’acharne — l’ex-secrétaire de M. Dray, Samira Z., mise en examen pour « vol avec arme », le braquage d’une bijouterie de Lorient commis avec son compagnon, braqueur et dealer de stupéfiants.

Et Faouzi L, « conseiller à l’égalité et à la diversité » de M. François Hollande, poursuivi en décembre 2012 pour « faux et usage de faux ».

Et Arezki D., autre idole antiraciste, visé puis condamné en septembre 2011 pour « escroquerie, corruption et trafic d’influence » – il vendait des inscriptions universitaires indues à des étudiants étrangers.

Et l’humoriste, parrain de SOS Racisme, Jean-François D. condamné pour avoir traité de « sale nègre » un agent de sécurité.

Et Patrick L, fondateur et président du Conseil représentatif des associations noires, poursuivi pour « blanchiment » et « abus de confiance », des mouvements de fonds bizarres avec le World Children’s Fund, objet en 2009 d’une information judiciaire pour « abus de confiance et escroquerie ».

Arrêtons-nous là, nous lasserions le lecteur. Car, au fond, la méthode est ancienne. Molière, déjà, avec le Tartuffe. Complétons par deux experts de la noirceur de l’âme humaine, Céline et Philippe Muray.

Article complet sur Boulevard Voltaire

Et n’oublions pas au passage la liste non exhaustive de ces autres personnalités déjà inquiétées par la justice, et que nous payons encore et toujours grassement:

Liste des condamnations et mises en examen du PS

Anne Hidalgo condamnée en 2012 à 40 000 € d’amende pour infraction à la législation sur la durée du travail.
Bernard Granier condamné en 2011 pour corruption.
Bertrand Delanöe condamné en 2010 pour atteinte au droit du travail.
Catherine Trautmann condamnée en 1999 pour diffamation.
Christian Bourquin condamné en 2012 pour délit de favoritisme.
Claude Pradille condamné en 1995 pour corruption.
Edmond Hervé condamné en 1999 pour manquement à une obligation de sécurité dans l’affaire du sang contaminé.
Elie Pigmal condamné en 2012 pour délit de favoritisme.

François Bernardini condamné en 2001 pour ingérence, détournement de fonds publics, abus de confiance et abus de biens sociaux.
François Xavier Bordeaux condamné en 2011 pour abus de faiblesse
Georges Frêche (ex PS) condamné régulièrement en fin de carrière pour de multiples dérapages verbaux.
Harlem Desir condamné en 1998 pour recel d’abus de confiance.
Henri Emmanuelli condamné en 1997 pour trafic d’influence.
Jack Lang condamné en 2008 pour rupture de contrat.
Jack Mellick condamné en 1997 dans l’affaire OM-VA pour faux témoignage.
Jeanine Ecochard condamnée en 1998 dans l’affaire Urba(financement occulte du PS).
Jean-Christophe Cambadélis condamné en 2006 pour l’affaire de la MNEF.
Jean-François Noyes mis en examen en 2012 dans le cadre de l’Affaire Guérini pour association de malfaiteurs en vue de trafic d’influence et recel de trafic d’influence.
Jean-Marc Ayrault condamné en 1997 pour délit de favoritisme.
Jean-Marie Le Chevallier condamné en 2003 pour subordination de témoin.
Jean-Noel Guérini mis en examen en 2011 pour prise illégale d’intérêt et trafic d’influence.
Jean-Paul Huchon condamné en 2007 pour prise illégale d’intérêt et en 2011 par le Conseil d’Etat.
Jean-Pierre Balduyck condamné en 2005 pour favoritisme a fait appel de sa condamnation.
Jean-Pierre Destrade condamné en 2005 pour escroquerie et trafic d’influence.
Khadija Aram (ex PS) condamnée en 2011 pour trafic d’influence et abus de confiance.
Line Cohen Solal condamnée en 2011 dans la même affaire que celle touchant Pierre Mauroy.
Malek Boutih condamné en 2006 pour diffamation.

Michel Delebarre condamné en 2005 dans l’Affaire des Ecoutes Téléphoniques.
Michel Laignel condamné en 2006 pour faux, usage de faux, délit de favoritisme, prise illégale d’intérêt, et détournement de fonds.

Michel Pezet condamné en 1998 pour recel de fonds utilisés [pour un financement politique] en dehors de tout enrichissement personnel.

Mohamed Abdi condamné en 2007 pour escroquerie.

Monique Delessard condamné en 2010 pour mariage illégal.

Olivier Spithakis condamné en 2005 dans l’affaire de la MNEF.

Patrick Sève mis en examen en 2011 pour octroie injustifié de marchés publics et soustraction de fonds publics.  Pascal Buchet reconnu coupable en 2012 de harcèlement moral après le suicide d’une de ses collaboratrice.

Philippe Sanmarco condamné en 1997 pour complicité de trafic d’influence dans l’affaire du financement occulte du PS, l’Affaire Urba.

Pierre Mauroy condamné en 2011 pour emploi fictif.

Pierre Moscovici condamné en 2001 pour atteinte au droit à l’image.

René Teulade condamné en juin 2011 pour abus de confiance.

Robert Gaïa condamné en 2002 pour favoritisme.

Ségolène Royal condamnée en 2008 pour licenciements abusifs.

Serge Andréoni mis en examen en 2011 pour complicité de trafic d’influence dans le cas de l’affaire Guérini.

Sylvie Andrieux mise en examen en 2010 pour complicité de tentative d’escroquerie et de détournements de fonds publics dans l’affaire du financement présumés à hauteur de 700 000 € d’associations présumées fictives.

Yacine Chaouat condamné en 2011 en appel pour violences conjugales

 

Cette liste est non exhaustive. Nous la tiendrons à jour en fonction de l’actualité judiciaire. Merci de nous faire part d’éventuels ajouts. Nous tenons également à mettre tout particulièrement en garde le PS d’être extrêmement vigilant car il vous faudra être exemplaire. Votre pouvoir est aujourd’hui considérable, faites-en bon usage … Nous ne vous lâcherons pas non plus, c’est un devoir citoyen.

D’autres listes sont à venir. Suite au prochain N°…

 

UMP

Alain Agostini (UMP) 2008, condamné pour proxénétisme aggravé en bande organisée.

Alain Carignon (UMP) 1999, condamné pour corruption, abus de biens sociaux et subornation de témoins.

Alain Ferrand (UMP) 2006, condamné pour faux et usage de faux. 1998, condamné pour prises illégales d’intérêts et condamné pour fraude fiscale.

Alain Juppé (UMP) 2007, condamné pour abus de confiance, recel d’abus de biens sociaux, et prise illégale d’intérêt.

Alain Tuduri (UMP) 2009-2010, condamné pour discrimination raciale, pour avoir préempté les biens immobiliers que voulait acheter des personnes d’origines étrangères dans sa commune.

Axel Poniatowski (UMP) 2010, condamné pour diffamation.

Brice Hortefeux (UMP) 2010, condamné pour atteinte à la présomption d’innocence. Il a également été condamné pour injure non publique envers un groupe de personnes à raison de leur origine. Le Parquet Général a requis sa relaxe, la décision a été mise en délibéré au 15 septembre.

Brigitte Barèges (UMP) 2011, condamnée pour refus de mariage.

Bruno Sandras (UMP) 2011, condamné pour détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêts.

Charles Fabre (UMP) 2010, mis en examen pour favoritisme.

Charles Pasqua (UMP) 2009 à 2010, condamné pour trafic d’influence, pour favoritisme, pour faux, financement illégal de campagne et abus de confiance. Il est cité dans l’affaire de recel d’abus de biens sociaux pour l’association France Afrique Orient. Il également mentionné dans l’affaire du financement occulte du ministère de l’Intérieur et de l’Union des groupements d’achats publics.

Christian Vanneste (UMP) 2006 et 2007, condamné pour propos homophobes, condamnation confirmée par la Cour d’Appel puis annulée par la Cour de Cassation. Il avait déclaré l’homosexualité inférieure à l’hétérosexualité et que l’homosexualité était une menace pour l’humanité.

Claude Polony (UMP) 2001-2009, reconnu coupable de prise illégale d’intérêt, favoritisme et détournements de fonds.

Daniel Simonpieri (FN puis UMP), condamné pour favoritisme, fausses factures et emploi fictif. Il avait déjà été condamné pour harcèlement moral.

Damien Meslot (UMP) 2010, condamné pour outrage à magistrat, mis en examen pour atteinte ou tentative d´atteinte à la sincérité d´un scrutin.

Denis Gautier-Sauvagnac (UMP) 2008, mis en examen pour blanchiment d’argent.

Denis Jacquat (UMP) 2011, condamné pour abus de confiance et infraction à la législation sur le financement des campagnes électorales.

Didier Schuller (RPR-UMP) 1994, il s’enfuit aux Bahamas après la révélation d’une tentative de déstabilisation du juge Éric Halphen puis il continue sa cavale en Dominique Républicaine où il bénéficie d’une protection diplomatique, avant de revenir en France.> 2005, condamné pour financement illégal de sa campagne.> 2007, condamné pour avoir fait financer de façon occulte des activités politiques.

Dominique Paillé (UMP) 2004, condamné pour abus de confiance.

Frédéric Chazal (UMP) 2010, condamné pour diffamation.

Gaston Flosse (UMP) 2011, condamné pour détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêts.

Georges Tron (UMP) 2011, mis en examen pour harcèlement sexuel, agression sexuelle et viol.

Gérard Dezempte (UMP) 2006, condamné pour discrimination.

Gérard Larrat (UMP) 2011, condamné pour constitution de partie civile abusive ou dilatoire dans le but de nuire à son adversaire socialiste.> 2011, mis en examen pour complicité d’atteinte à la sincérité du scrutin, complicité de faux administratif et usage et complicité de manà…“uvre frauduleuse tendant à l’exercice irrégulier du vote par procuration, son élection a été annulée.

Gilles Forray (UMP) 2006, condamné pour corruption passive et recel d’abus de biens sociaux.

Guy Drut (UMP) 2005, condamné pour avoir bénéficié d’un emploi fictif.Guy Wildenstein (UMP) 2011, mis en examen pour recel d’abus de confiance.

Henry Chabert (UMP) 2002, condamné pour recel d’abus de biens sociaux.

Jacques Blanc (UMP) 2009, mis en examen pour détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêt.

Jacques Masdeu-Arus (UMP) 2006 à 2009, condamné pour corruption passive et recel d’abus de biens sociaux.

Jacques Myard (UMP) 2009, condamné pour diffamation.Jean Reynaud (UMP) 2004, condamné pour prise illégale d’intérêt. 2006, condamné pour harcèlement moral et dégradation des conditions de travail.

Jean Tiberi (UMP) 2009, condamné pour occupation illégale des locaux de sa permanence et fraude aux électeurs.

Jean-Louis Garnier (UMP) 2011, condamné pour coups et blessures.

Jean-Louis Masson (UMP) 1997, condamné pour avoir financé la campagne d’un concurrent afin d’affaiblir sa rivale à droite.

Jean-Paul Alduy (UMP) 2008, son élection est annulée pour fraude.

Jean-Paul Fournier (UMP) 2009 à 2010, condamné pour prise illégale d’intérêt.

Joëlle Ceccaldi-Raynaud condamnée (UMP) 2006, condamnée pour diffamation et complicité de diffamation.

Joëlle Ferrand (UMP) 2010, condamnée pour prise illégale d’intérêt et malversations.

Laurence Spicher-Bernier (UMP) 2010 à 2011, condamnée pour exercice illégal de la profession d’avocat et escroquerie.

Lionel Cressiot (UMP) 2011, mis en examen pour injures et diffamation.

Lucette Michaux-Chevry (UMP) 2002, condamnée pour favoritisme dans l’attribution de marchés publics.

Manuel Aeschlimann (UMP) 2009, condamné pour favoritisme dans l’attribution d’un marché public.

Marie-Jeanne Bozzi (UMP) 2002, condamnée pour proxénétisme aggravé, association de malfaiteurs et dissimulation de travail clandestin.> 2007, condamnée pour soustraction au paiement de l’impôt, omission de déclaration et fraude fiscale.> 2009, mise en examen pour association de malfaiteurs en vue de la commission d’un homicide en bande organisée.

Maurice Gutman (UMP) 2010, condamné pour proposition sexuelle à une mineure de 12 ans.

Michel Buillard (UMP) 2011, condamné pour détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêts.

Michel Habig (UMP) 2006, condamné pour avoir fait incendier 14 caravanes appartenant à des Roms installées sur un terrain municipal.

Nicolas Bazire (UMP) 2011, mis en examen dans le cadre de l’affaire Karachi.

Olivier Deleu (UMP) 2011, mis en examen pour injures et diffamation.Olivier Rey (UMP) 2008, condamné pour violences, menaces et dégradation grave du bien d’autrui à raison de la religion.

Pascal Buchet (UMP) 2007-2011, condamné pour harcèlement moral ayant mené au suicide.

Patrick Balkany (UMP) 2003, condamné pour injure publique et pour diffamation. 1999, condamné pour avoir rémunéré aux frais du contribuable trois personnes désignées comme des employés municipaux mais qui ne s’occupaient que de son appartement de Levallois-Perret et de sa résidence secondaire près de Giverny.

Philippe Brun (UMP) 2011, condamné pour fraudes et multiples abus de biens sociaux.Pierre Bédier (UMP) 2009, condamné pour corruption passive et recel d’abus de biens sociaux.

Philippe Pemezec (UMP) 2010, condamné pour injures. 2007, condamné pour irrégularités lors de sa campagne, son élection sera annulée.

Renaud Donnedieu de Vabres (UMP) 2004, condamné pour blanchiment d’argent.> 2011, mis en examen dans le cadre de l’affaire Karachi.

René Vestri (UMP) 2009, condamné pour travail dissimulé.> 2010, mis en examen pour blanchiment à titre habituel et en bande organisée, trafic d’influence et association de malfaiteurs.

Richard Cazenave (UMP) 1999, condamné pour abus de biens sociaux.> 2004, condamné pour recel et complicité d’abus de biens sociaux.

Serge Dassault (UMP) 1998, condamné pour corruption. 2010, condamné pour procédure abusive.> 2009, condamné pour avoir acheté des voix lors des municipales.

Thérèse Aillaud (UMP) 2002, condamnée pour détournement de fonds publics.

Thierry Gaubert (proche de l’UMP, collaborateur de Sarközy) 2008, mis en examen pour abus de biens sociaux et escroquerie.> 2011, mis en examen dans le cadre de l’affaire Karachi.

Thierry Leprince (UMP) 2007, condamné pour viol sur une mineure de 12 ans.

Vincent Toni (UMP) 2008 et 2011, condamné pour corruption passive.

Xavier Dugoin (UMP) 1997, condamné pour trafic d’alcool, salaires fictifs et corruption.> 1999 à 2000, condamné pour abus de confiance, détournement de fonds publics, falsification de documents administratifs et prise illégale d’intérêt.> 2001, mis en examen dans le cadre de l’affaire des emplois fictifs du conseil général de l’Essonne, cette procédure sera annulée pour vice de forme.2010, un cadre de l’UMP dont le nom n’a pas été diffusé a été mis en examen pour vol de carte bancaire d’un ancien dirigeant et pour le piratage, lors de la guerre interne à l’UMP 31, de l’ordinateur de l’ex-présidente Christine de Veyrac.> Les policiers ont retrouvé des objets acquis frauduleusement au domicile du jeune homme.L’UMP condamnée pour atteinte au droit à l’image avec son LipDub en diffusant pour le clore la photo d’une jeune femme n’y ayant pas consenti.

L’UMP, à l’origine de la loi Hadopi, condamnée pour piratage d’une musique de MGMT utilisée lors de leurs meetings et pour illustrer plusieurs vidéos diffusées sur Youtube.

André Santini avait été mis en examen le 30 mai 2006 pour «prise illégale d’intérêt», «faux et usage de faux» et «détournement de fonds publics».

UMP Eric Woerth mis en examen jeudi 9 février 2012, cette fois pour « recel » dans l’enquête sur l’héritière de L’Oréal Liliane Bettencourt, a déclaré son avocat.

NdA : (manquent, notamment les « affaires Chirac »)

 

 

FN

Voici la liste non-exhaustive des condamnations de membres du Front National.

Cette liste a été réalisée en effectuant des recherches sur internet  et grâce au travail de certains internautes, Il est possible que certains jugements aient évolués sans qu’ils n’en soient trouvés la trace.

Nous remercions toutes les personnes qui ont effectuées ce travail et relayons donc ces informations sur No Pasaran FM, comme nous l’avons fait pour les membres UMP et PS.

Sur cette liste les condamnations sont très graves, voici donc approximativement ce pourquoi 18 % de français ont voté à l’élection présidentielle de 2012 mais étaient t’il au courant de ces faits ? Pour certains oui, ils cautionnent donc de tels actes, pour tous les autres qui se sont fait embobiner, il est temps de vous réveiller et de regarder la vérité en face.

La première date correspond à l’époque des faits, la deuxième correspond au moment de la condamnation. Si une seule date est inscrite, il s’agit de celle de la condamnation.

N’hésitez pas à nous signaler toute erreur ou oubli et il doit y en avoir.

 

Le Front National 1992-1996, condamné pour avoir vendu une investiture.

Le Front National 2002, condamné pour avoir utilisé de manière dévalorisante l’image d’une personne.

Le Front National 2002, condamné pour avoir utilisé sur son site les clichés protégés de l’AFP.

Le Front National 2008, condamné pour avoir utilisé sans autorisation, en la détournant, la célèbre photo du « Che au béret et à l’étoile ».

Le Front National 2007-2009, condamné à rembourser plus de 6,3 millions d’euros de dettes majorées de près de 600 000 euros d’intérêts à Fernand Le Rachinel.

Le Front National 2009, condamné à détruire ses tracts.

Le Front National 2010, condamné à retirer ses affiches litigieuses.

1995, trois colleurs d’affiches du Front National ont été condamnés pour le meurtre d’Ibrahim Ali-Abdallah.

2004, un membre du Front National dont l’identité n’a pas été révélée a été mis en examen et écroué pour la profanation de 127 tombes du cimetière juif de Herrlisheim.

2007, un membre du Front National dont l’identité n’a pas été révélée a été mis en examen pour l’assassinat de Karim Zaiter, un pilote de quad, la veille de Noël, puis incarcéré.  Il affirme avoir tiré au hasard sur un des engins qui tournaient sur le square sans vouloir tuer.

2009, quatre membres du Front National dont les noms n’ont pas été révélés ont été condamnés pour coups et blessures après avoir attaqué un homme noir une fois le repas patriotique organisé par le FN terminé.

Alexandre Gabriac (FN) 2007, mis en examen pour ses liens étroits avec un commando d’extrême-droite ayant tenté de cambrioler un stand de tir à Saint-Andéol-le-Château, dont l’aventure s’est terminée par le meurtre du Gendarme Ambrosse.

2009, condamné pour apologie de crime contre l’humanité, injures à caractère raciste et violences volontaires ayant entraîné une incapacité de travail supérieure à 8 jours

Alexandre Simonnot (FN) 2006-2010, condamné pour avoir détruit un préservatif géant à l’occasion de la journée mondiale contre le Sida.

Antoinette Martinet (FN) 1997 à 1998, condamnée pour provocation à la haine, à la violence et à la discrimination.

Bruno Gollnisch (FN) 2004-2007, condamné en première instance et par le Conseil d’État pour contestation de l’existence de crime contre l’humanité (négationnisme), la Cour de Cassation va pourtant casser sans renvoi l’arrêt de la cour d’appel. 2008-aujourd’hui, poursuivi en justice pour incitation à la haine raciale.

Bruno Mégret (Fondateur du MNR et membre du FN) 1998, condamné pour avoir tenu des propos sur l’inégalité des races. 2002-2002, condamné pour avoir envoyé aux frais de la commune de Vitrolles plusieurs milliers de lettres appelant à parrainer sa candidature pour l’élection présidentielle.

2006, condamné pour détournement de fonds.

Calude Jaffres (FN) 1997, condamné pour usurpation de fonction.

Catherine Mégret (FN) 1998 et sa Mairie de Vitrolles furent condamnés pour discrimination et incitation à la discrimination.

2002, condamnée pour avoir envoyé aux frais de la commune de Vitrolles plusieurs milliers de lettres appelant à parrainer la candidature de son époux pour l’élection présidentielle.

2006, condamnée avec son mari pour détournement de fonds.

Cédric Bégin (FN) 1999-2002, condamné pour détention sans autorisation de munitions et d’armes, condamné pour incitation à la haine raciale.

Christophe Klein (FN) 1999-2002, condamné pour provocation à la discrimination raciale

Claude Jaffrès (FN) 1997, condamné pour abus d’autorité et usurpation de fonction.

Daniel Simonpieri (FN puis UMP), condamné pour favoritisme, fausses factures et emploi fictif. Condamné pour harcèlement moral.

Denis Monteillet (FN) 1995, condamné pour avoir inscrit plusieurs personnes de son voisinage sur la liste présentée par son parti au municipales sans les avoir prévenues. Le Conseil d’Etat a annulé les élections des conseillers municipaux FN pour « liste irrégulière ».

Emilien Bonnal (FN) 1985, ex-candidat FN aux cantonales et municipales, a été  reconnu coupable de meurtre, alors qu’il collait des affiches pour le FN, pour avoir tué Abdallah Moktari, 23 ans ; qui l’avait insulté. 8 ans de prison.

Francis Watez (FN) 1995, condamné pour incitation à la discrimination raciale pour avoir

collé des affiches proclamant : « Musulmans, Barbaresques, Algériens, terroristes ou non, tous dehors » et « Refuser l’intégration de ces sauvages est un devoir national ». (2 ans d’inéligibilité et 50 000 F d’amende).

François Nicolas-Schmitt (FN) 1997, condamné pour détournement de fonds.

Gilles Lacroix (FN) 1997-1997, condamné pour complicité de violence en réunion, avec arme et préméditation et pour complicité de destruction de biens.

Georges Theil (FN) 2001,  condamné pour contestation de crimes contre l’Humanité. 2004-2006, de nouveau condamné pour contestation de crimes contre l’humanité.

Guy Cannie (FN) 2009-2011, condamné pour escroquerie en bande organisée.

Jacky Codvelle (FN) 1990, condamné pour avoir mis le feu à la voiture du député du Rhône et maire PS de la ville, Jean Jacques Queyranne pour fêter le 14 juillet.

Jacques Bompard (FN) 2008-2010, mis en examen pour prise illégale d’intérêt.

Jacques Coutela (FN) 2011, mis en examen pour incitation à la haine raciale suite à son apologie d’Anders Behring Breivik, auteur des attentats d’Oslo.

Jean Holtzer (FN) 1990, ex-candidat FN aux cantonales a été reconnu coupable de vol à main armé pour avoir braqué une banque (8 ans fermes). Cet ancien avocat général avait un jour réclamé la peine de mort pour une histoire identique.

Jean-Claude Poulet (FN) 1992, condamné pour avoir battu sa femme pendant quinze ans pour « la stimuler au travail… Il fallait que je la stimule assez fréquemment »

Jean-Marc Maurice (FN) 2004 à 2009- 2010 à 2011, 6 condamnations. Condamné pour outrage à agent dépositaire de l’autorité publique, vol, escroquerie, banqueroute, travail dissimulé et non déclaré, abus de bien sociaux.

Jean-Marie Le Chevallier (FN), condamné pour subornation de témoin dans l’affaire du meurtre de son directeur de cabinet.

Jean-Yves Douissard (FN) 1999-2002, condamné pour incitation à la haine raciale.

Jean-Yves Le Gallou (FN) 1991-1998, condamné pour provocation à la haine raciale.

Joël Klein (FN) 1998,  condamné pour coups et blessures sur un Nord-Africain.

Laurent Mirabeau (financier de JM LePen) 1994, condamné pour escroquerie et exercice illégal de la profession de banquier.

Louis Aliot (FN) 2008, condamné pour diffamation.

Louis de Noëll (FN) 1997, condamné pour détournement de fond. Il avait utilisé de l’argent de la société dont il est le gérant pour s’acheter un appartement à Paris, un autre à Perpignan et une villa sur la mer. 1 an avec sursis et 50000F d’amende.

Marc Georges (FN) 1995, condamné pour avoir blessé par balle un jeune homme.

Marc Lyoen (FN) 1997, condamné pour avoir employé des clandestins.

2008 : Candidat régulier du F.N condamné cette fois pour fraude au RSA. L’ancien dirigeant départemental du FN devra payer une amende de 500 euros et rembourser 15 000 euros au Conseil Général de Maine et Loire.

Marcel Mazières (FN) 1995, condamné pour avoir envoyé à un professeur de philosophie une lettre anonyme injurieuse. Extrait : « Vous transformez nos classes en goulag politique, votre aspect physique est disgracieux et, apprenant que vous êtes homo, cela est risible ».

Marine Le Pen (FN) 2008, condamnée pour diffamation.

Pascal-Bernard de Leersnyder (FN) 1991,  condamné pour actes de torture sur un enfant de cinq ans.

reconnu coupable de violence sur mineur pour avoir appris l’allemand au fils de sa compagne à coup de poing (jusqu’au sang) et pour lui avoir plongé la tête dans les WC ( « Il n’était pas digne de la salle de bains » ). 13 mois de prison dont 10 fermes.

Patrick Bassot (FN) élu dans le Vaucluse 2012, a été condamné à 1.000 euros d’amende pour « incitation à la discrimination, à la haine et à la violence à l’encontre des immigrés ».

Patrick Binder (FN) 2010-2011, condamné pour injure publique et provocation à la haine raciale. 2004-2005, condamné pour injures racistes en public.

Philippe Bernard (FN) 2004-2008, mis en examen pour faux et falsification, abus de confiance et escroquerie.

Philippe Viard (FN) 1998, mis en examen et probablement condamné depuis pour discrimination en raison de l’origine, de l’appartenance ou la non-appartenance vraie ou supposée à une ethnie, une nation ou une religion non déterminée. Condamné pour injures et pour délit de fuite après avoir renversé un enfant.

Pierre Van Dorpe (FN) 1989, condamné pour avoir tiré à l’aide de son fusil à pompe sur un groupe de jeunes d’origines maghrébine en blessant au dos l’un d’eux parce qu’il faisait trop de bruit. Le FN lui paye ses 15 000F de caution. 15 mois avec sursis.

Raynald Liekens (FN) 1994, condamné pour le meurtre d’une juive. Il a déclaré : « Elle était plus gentille avec moi que personne ne l’avait été jusque-là. Mais, quand j’ai appris qu’elle était juive, j’ai décidé de la tuer car les juifs sont les ennemis de la race blanche ».

Richard Jacob (FN) 2010-2011, condamné pour outrage et rébellion.

Roger Fabregues (FN) 1996, condamné pour trafic de drogues. Il avait profité d’un voyage au Maroc pour importer du haschisch (2 ans de prison).

Sylvain Ferrua (FN) 1996, condamné pour proxénétisme 1 ans avec sursis et 50000 F d’amende.

Tanguy Deshayes (FN) 2008-2009, mis en examen pour menaces de mort, il a confirmé en être l’auteur. Quelques années auparavant il avait été condamné pour bagarre ainsi que pour port d’arme.

Valls et André (FN), condamnés pour violence avec arme

Xavier Voute (FN) 1997, condamné pour avoir aspergé de gaz lacrymogène des militants de Ras l’Front (mouvement anti-FN).

Yannick Lecointre (FN) 2010-2011, condamné pour trafic de drogue (transport, détention, acquisition, cession et emploi non autorisés de stupéfiants).

Jean-Marie Le Pen (FN) : reconnu coupable par le tribunal administratif de fraude fiscale

(Redressement de 1,4 Millions de Francs), reconnu coupable d’apologie de crime de guerre dont la déportation pour l’édition d’un disque sur lequel on peut entendre « un hymne du parti nazi » et « Vive Hitler », reconnu coupable d’antisémitisme insidieux, reconnu coupable de banalisation d’actes jugés constitutifs de crimes contre l’humanité (11/10/1989) pour avoir qualifié les chambres à gaz de « point de détail » de la 2ème guerre mondiale, reconnu coupable de captation d’héritage, 5000F à verser, reconnu coupable d’agression d’un candidate socialiste, 3 mois avec sursis, 20 000F d’amende, 2 ans d’inéligibilité, reconnu coupable d’avoir tenu des propos sur l’inégalité des races avec B.Megret. Condamné à verser 10 000F a L’UEJF (Union des Etudiants Juifs de France) et à publier à ses frais le jugement dans 3 hebdomadaires (30 000F par publication).

Liste de ses condamnations :

1960, condamné pour menaces de mort proférées à l’encontre d’un commissaire de Police.

1964, condamné pour coups et blessures volontaires.

1969, condamné pour coups et blessures volontaires.

1971, condamné pour apologie de crime de guerre.

1986, condamné pour antisémitisme insidieux.

1986, condamné pour apologie de crimes de guerre dont la déportation.

1987, condamné pour provocation à la haine, à la discrimination et à la violence raciale.

1991, condamné pour  trouble manifestement illicite à l’ordre public.

1991, condamné pour banalisation de crimes contre l’humanité et consentement à l’horrible.

1992, condamné pour diffamation.

1993, condamné pour injure publique.

1995, condamné pour oublis de plus-value boursière et sous-estimation de loyer.

1996, condamné pour avoir tenu des propos ayant gravement porté atteinte au président du tribunal d’Auch.

1997, condamné pour avoir injurié l’association Ras l’front (mouvement anti-FN) de « mouvement de tueurs de flics ».

1997, condamné pour avoir injurié le président de SOS-Racisme.

1997, condamné pour banalisation de crimes contre l’humanité et consentement à l’horrible.

1998, condamné pour injures publiques et violences sur personne dépositaire de l’autorité publique dans l’exercice de ses fonctions.

1998, condamné pour avoir présenté une tête en carton à l’effigie de Catherine Trautmann.

1998, condamné pour avoir déclaré « Je crois à l’inégalité des races ».

1999, condamné pour incitation à la haine raciale et apologie de crime de guerre.

2002, condamné pour avoir reproduit sans autorisation un reportage de treize photographies prises par l’AFP.

2004, condamné pour provocation à la haine raciale.

2005, condamné pour incitation à la haine raciale.

2008, condamné pour complicité d’apologie de crimes de guerre et contestation de crime contre l’humanité.

 

Eddy TRIVULCE

Via les brindherbes

Benji

21 Commentaires

  1. Plus on part à droite, plus la liste est longue.

    • Le plus drôle reste que ces gens passent a tour de rôle a la TV pour nous expliquer comment être des bons français.
      Et après, on s’étonne d’en voir qui partent en vrille dans la rue.
      L’exemple vient d’en haut, pour reprendre une expression vieille comme le monde.

  2. Tu as du mal à trouver du boulot et un logement ?
    Deviens délinquant et l’Etat t’aidera.

    L’article 12 est sans doute celui qui prête le plus à polémique. Si la loi est votée, les collectivités devront “garantir l’accès effectif des personnes condamnées aux droits sociaux”. En clair, communes et départements auraient obligation d’octroyer aux délinquants passés par la case justice des aides sociales comme le RSA ainsi que des coups de pouce à l’emploi ou au logement.
    Tour de passe-passe

    Autre dispositif qui pose question : la suppression de la révocation automatique du sursis simple prévue à l’article 6. Ce mécanisme aurait pour effet de faire chuter artificiellement le taux de récidive. Comment ? Quand un jeune délinquant se fait condamner pour la première fois par la justice, il écope d’une peine avec sursis simple. Si pour une nouvelle infraction une condamnation est prononcée, le sursis tombe mécaniquement, ce qui fait alors du délinquant un récidiviste. En supprimant l’automaticité du couperet, le projet de loi Taubira aura pour effet de vider les prisons, la majorité des récidives correspondant à des révocations de sursis simple. Certains magistrats dénoncent un tour de passe-passe statistique pour tenir l’objectif de la garde des Sceaux qui a fait de la lutte contre la récidive son cheval de bataille, jusqu’à en faire une loi.

    JAP tout-puissant

    Le grand gagnant de la réforme est le juge d’application des peines. Le JAP, comme on l’appelle, devient le juge le plus puissant de France. C’est désormais lui qui, au bout de la chaîne judiciaire, décide seul, dans le secret de son cabinet et uniquement sur dossier, du devenir du délinquant. Une situation paradoxale alors que depuis l’affaire d’Outreau, la collégialité est présentée comme le rempart à l’erreur judiciaire.

    http://www.lepoint.fr/societe/exclusif-projet-de-loi-taubira-les-dispositions-qui-vont-faire-polemique-19-09-2013-1733060_23.php

  3. Concernant la liste des condamnations FN certains ne sont pas des élus mais des adhérents comme Raynald Liekens.

    Gabriac c’est faux il n’a pas été mis en examen mais entendu au titre de témoin potentiel.

    et puis la plupart des condamnations sont des délits d’opinion

      • le bilan financier des quatre maires FN élus en 1995 est remarquable !

        À tout seigneur, tout honneur : Jacques Bompard, aujourd’hui Ligue du sud, élu en 1995 maire d’Orange, a apuré la lourde dette dont il a hérité : aujourd’hui, à Orange, la dette par habitant est 20 fois plus faible qu’à Cavaillon ou Carpentras, 40 fois plus faible qu’à Avignon. Et les impôts locaux ont baissé !

        Par suite de manœuvres, Catherine Mégret n’est restée que quatre ans maire de Vitrolles. C’est court, mais ce fut suffisant pour faire plonger de 15 % l’endettement, baisser le taux des taxes locales et diminuer le prix de l’eau. Tout en maintenant l’effort d’équipement. Chapeau !

        A Marignane, les deux mandats de Daniel Simonpieri furent aussi providentiels pour le contribuable.

        Reste Toulon. Jean-Marie Le Chevalier fut victime d’une dizaine de procès. Il les gagna presque tous mais le retentissement des accusations ruina son image. Pourtant, là aussi, le bilan financier fut honorable. Et c’est la chambre régionale des comptes qui l’a dit dans un rapport portant sur la période 1995/2005 : diminution de l’en-cours de la dette par habitant et amélioration de la capacité d’autofinancement. Principal reproche fait par les magistrats comptables à Le Chevalier : ne pas avoir mis fin à certains avantages sociaux remontant aux années cinquante !

        Bref, si la France avait été gérée comme les mairies FN élues en 1995, le déficit du budget de l’État ne représenterait pas le quart des dépenses publiques, comme c’est hélas le cas, et la signature de la France aurait gardé son triple A.

        On m’objectera : mais alors, comment se fait-il que les médias officiels aient donné, et donnent encore, une si mauvaise image aux mairies FN ? Pour une raison simple : nous n’avons pas affaire à des médias d’information mais à des médias de propagande qui se recopient les uns les autres sans jamais aller aux sources. Vous n’y pensez pas : il faudrait travailler ! Raison de plus pour faire connaître ce salutaire exercice de réinformation. Le vote local FN ? Y a bon pour le contribuable.

        • donc C’EST FAUT…
          “A Marignane, les impôts locaux augmentent, la rénovation du centre-ville promise est abandonnée, le projet d’un complexe de loisirs remplacé par l’installation d’un supermarché. Dans son rapport, la Chambre régionale de comptes dresse un constat accablant : “trop forte augmentation des charges courantes par rapport aux recettes de fonctionnement”, “diminution de l’autofinancement”, pas de “restructuration des services”. Le bilan est sans appel : “La situation financière de la commune de Marignane est de nouveau préoccupante”. En renouvelant son équipe, Daniel Simonpiéri remercie également des élus issus de l’Algérie française, explique La Provence. Le divorce avec la communauté pieds noirs est consommé.

          A Vitrolles, rebaptisée par les époux Mégret Vitrolles-en-Provence, la gestion n’est pas plus reluisante : augmentation abusive du prix de l’eau pour combler les trous du budget de la ville, recrutement de cadres sans expérience ou encore gestion chaotique des marchés publics.”
          Merci de votre implication..

          • A Marignane la gestion était tellement mauvaise que Simonpierri est resté maire pendant 13 ans !

            Quand à Vitrolles Catherine Mégret était réélue mais le conseil constitutionnel a annulé l’élection à cause d’un tract !

            C’est dire si les électeurs étaient mécontents

              • Bonjour,

                “Dans toutes les villes, les subventions aux associations sociales et culturelles jugées hostiles sont coupées. « Dans des villes où le FN a gagné justement parce que l’opposition se déchirait, ces associations représentaient souvent la première force de contestation », explique Gilles Ivaldi. A Vitrolles, les bibliothécaires qui refusent de suivre la politique éditoriale de la mairie, très conservatrice, sont écartés. Tous les maires privilégient la culture folklorique à la création contemporaine, comme à Orange, les Chorégies sont remises en cause. La rénovation des centres-villes est souvent prioritaire. Tout comme la sécurité, avec une forte hausse du nombre de policiers municipaux.

                A Toulon, la mairie coupe les subventions des associations qui agissent auprès des populations issues de l’immigration, elle maintient un budget conséquent d’aide aux associations, mais en le réorientant vers les anciens combattants ou les pieds-noirs. Une association est même créée de toutes pièces : Jeunesse toulonnaise, pour organiser les colonies de vacances à la place du centre de loisirs et d’action sociale. Mal gérée, elle est placée en liquidation judiciaire en 1999.

                En terme de gestion administrative, les maires décident de mettre au placard les fonctionnaires les moins dociles ou de se séparer d’eux. Des militants du FN sont recrutés pour les remplacer. Les maires FN accordent également une large place à leur famille. A Vitrolles, Bruno Mégret agit en permanence dans l’ombre de sa femme, Catherine, tête de liste à sa place après sa condamnation à une peine d’inéligibilité pour non-respect des règles de financement de campagne électorale. A Toulon, la femme de Jean-Marie Le Chevallier est placée à la tête du Centre de loisirs et d’action sociale. A Orange, c’est le neveu de l’épouse de Jacques Bompard qui est placé à la tête de l’office du tourisme. Cette politique ne se fera pas sans tensions. A Toulon, l’équipe municipale se déchire rapidement.”

                ça se rapproche plus d’un fonctionnement de dictature qu’a une démocratie…

                Mais pourquoi chercher des solutions chez ceux qui réclame le pouvoir? Ils sont surement moins vertueux que les autres et voudront le garder à n’importe quel prix.
                Alors qu’avec un tirage au sorts on n’arriverai jamais à cumuler autant de crapules ^^

                • Voila,bien dit,
                  Alors qu’avec un tirage au sorts on n’arriverai jamais à cumuler autant de crapules ^^
                  MERCI

                • Déjà on n’utilise pas de mots qu’on ne comprend pas.

                  Ce n’est pas une dictature, au pire c’est du népotisme.
                  A droite comme à gauche c’est pratiqué à un niveau quasi industriel avec pour résultat de la famille placée dans l’administration ou des grandes entreprises à des postes très rémunérateurs et parfois même bidons.

                  Pour ce qui est des choix culturels, la culture traditionnelle doit être préservée : c’est essentiel.

                  Ensuite pour les associations c’est ainsi partout.
                  Delanoë finance un tas d’assos homo même si ce sont des coquilles vides et non représentatives.
                  Même chose à Nantes où Ayrault ne subventionne que es assos amies.

                  Tu crois que la gauche et la droite subventionnent des assos assimilées à l’extrême droite ou dont les valeurs leurs sont opposées ?

                  • Nevenoe,
                    merci pour le népotisme, je ne connaissais pas, ça reste néanmoins très critiquable et que d’autres le pratiquent ne le légitime pas.
                    Dictionnaire de la politique (Hatier) : « La dictature se définit comme un régime arbitraire et coercitif, incompatible avec la liberté politique, le gouvernement constitutionnel et le principe de l’égalité devant la loi. »
                    En écartant les bibliothécaires qui ne suivent pas la politique éditoriale de la mairie, je ne suis pas certain qu’ils leur laissent une liberté politique et une égalité devant la loi. Pardonne moi d’insister, ça dérive vers une dictature sur ce point.

                    “Pour ce qui est des choix culturels, la culture traditionnelle doit être préservée : c’est essentiel.”
                    Préserver la culture traditionnelle entièrement d’accord avec toi, mais pourquoi la privilégier aux cultures émergentes? Je ne vois pas. J’attends volontiers des explications.

                    “Tu crois que la gauche et la droite subventionnent des assos assimilées à l’extrême droite ou dont les valeurs leurs sont opposées ?”
                    non, ils rejettent toute forme de protestation du mieux qu’ils le peuvent, logique. C’est commun à presque si ce n’est tous les partis politiques. Et ça le restera tant qu’ils auront un salaire et une monopolisation du pouvoir (une place d’élu pardon) à défendre.
                    Il y a des bonnes idées dans toutes les têtes, mais aussi des mauvaises. Je ne comprends pas pourquoi on laisse des élus (et par extension des partis)se représenter même s’ils ont bien travailler. C’est la seule façon qu’on les personnes, qui se pensent plus aptes à décider que les autres, à garder le pouvoir et à terme en abuser. On devrait s’en méfier le plus possible. Et te voir les défendre me tracasse un peu.
                    Amicalement, Romu.

                    • Essaies en tant que bibliothécaire dans certaines municipalités, d’introduire de la litérature nationaliste ou allant à l’encontre de l’histoire officielle qu’on rigole.

                      Leur comportement n’est pas plus dictatorial que celui de n’importe quel autre parti.

                    • Pas la peine d’essayer ça sera refuser dans la plupart des cas. Je trouve bien dommage qu’on nous réduise l’accès aux idées ainsi. Pour y adhérer ou pour les réfuter, sans y avoir accès c’est d’autant plus compliquer.

                • Enfin bon les associations qui vivent uniquement pour leurs propres survies, au point même de créer ce qu’ils sont sensés défendre pour se maintenir une raison d’exister (sos racisme, CRAN, MRAP…), ce serait bon de les interdire une fois pour toute. Les associations sont arrosées de subventions, à telle point que lorsqu’ils ont supprimé la taxe professionnelle, les élus de gauche se sont dis “comment on va subventionner les associations?”. Fouillez un peu, vous verrez qu’elles ne vivent QUE de subventions, qu’elles n’ont quasiment aucun membre (au hasard, le CRAN?) et qu’elles sont ouvertement racistes (mais contre les blancs, donc ça ne compte pas). Vous ne devez pas payer d’impôt pour ne pas vous soucier de ce gâchis immonde.

    • “Concernant la liste des condamnations FN certains ne sont pas des élus mais des adhérents comme Raynald Liekens.

      Gabriac c’est faux il n’a pas été mis en examen mais entendu au titre de témoin potentiel.

      et puis la plupart des condamnations sont des délits d’opinion”

      Ben ouais mais ça fait tellement plaisir à beaucoup gens…..

  4. Juste une question: Dans cet article, alors que vous donnez les noms complets de tous les gens de droite et d’extrême droite, pourquoi n’utiliser que l’initiale du nom pour la plupart des gens de gauche???

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