Tricastin: l’ASN demande à EDF de remédier à une présence anormale de tritium sous la centrale

L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a annoncé lundi avoir demandé à EDF une surveillance renforcée des eaux souterraines de la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme) et d’identifier la cause d’une présence anormale de tritium.

Le tritium est l’un des principaux radionucléides émis par les réacteurs nucléaires et les installations de traitement du combustible nucléaire usé. Sa présence anormale a été relevée dans les eaux souterraines à l’intérieur de l’enceinte géotechnique de la centrale.

Cette enceinte, matérialisée par une paroi verticale en béton de 60 cm d’épaisseur et de 12 mètres de profondeur sous les réacteurs, emprisonne l’eau souterraine et l’empêche de contaminer les nappes phréatiques environnantes, a expliqué lundi soir EDF.

L’eau pompée est ensuite stockée dans des réservoirs, contrôlée, puis rejetée dans le Rhône dans le respect des réglementations, a assuré EDF.

Le 12 septembre, l’ASN a toufefois prescrit à EDF de procéder à une surveillance renforcée des eaux souterraines du site et de déterminer les équipements à l’origine de la présence anormale de tritium sous la centrale nucléaire, afin de les remettre au plus vite en conformité, a fait savoir l’autorité dans une note parue lundi sur son site internet.

Il n’y a aucun impact sur l’environnement, on effectue des mesures renforcées à l’intérieur et à l’extérieur, on a des mesures journalières et on tient l’ASN informée régulièrement, a expliqué à l’AFP le directeur de la centrale EDF du Tricastin, Laurent Delabroy.

Selon lui, cet incident n’a pas été classé sur l’échelle internationale des événements nucléaires et radiologiques. Les niveaux de tritium observés depuis juillet ne présentent pas d’enjeu significatif pour la santé et l’environnement, a précisé l’ASN.

Source: Agence de presse via Romandie

Benji

12 Commentaires

  1. _euh…du tritium?
    pas d’problème, les gars!
    on vous envoie BOB l’éponge!

  2. Le tritium est innofensif, sa radiation de faible énergie est arrêtée par 6 mm d’air, ça ne traverse même pas les cellules mortes de la surface de l’épiderme.

    Mais l’article se veut alarmiste… “radionucléides émis” sonne effrayant ! C’est l’eau de refroidissement qui a absorbé des neutrons… il n’y a pas d’émission.

    Surtout que l’eau innoffensive “souterraine” est demeurée confinée “à l’intérieur de l’enceinte géotechnique de la centrale”.

    Les moutons Enragés travaillent pour la vérité ???

    • Tu connais le terme revue de presse??

      En plus d’un coté tu site l’article en le jugeant alarmiste, et de l’autre tu le reprends comme parole d’évangile quand il dit que l’eau demeure confinée…

      moi ce qui me fait rire dans cette histoire c’est plutot ca:
      “Il n’y a aucun impact sur l’environnement, on effectue des mesures renforcées à l’intérieur et à l’extérieur, on a des mesures journalières et on tient l’ASN informée régulièrement, a expliqué à l’AFP le directeur de la centrale EDF du Tricastin, Laurent Delabroy”

      c’est EDF qui effectue les relevés et qui transmet les info a l’ ASN…!

    • Avant de tenter de manipuler, surtout ne pas prendre les gens pour des cons, cher monsieur…
      Ôtez au moins la paille de vos sabots !
      Cet isotope de l’hydrogène, rejeté sous forme d’eau tritiée, serait ensuite ingéré par les animaux et intégré à des molécules organiques. Associé à certains composants des cellules, le tritium peut agir ”au coeur même de l’ADN”, selon M. Smeesters. Les études de toxicité (menées sur des animaux) se focalisent sur les stades de la grossesse. Pour un embryon de quelques cellules seulement, de tels composés organiques à base de tritium s’intégrant à leur ADN risquent de provoquer des mutations, ”comme tous les rayonnements ionisants”. Le plus important des risques identifiés est une recrudescence de fausses-couches.
      http://www.actu-environnement.com/ae/news/livre-blanc-asn-risques-sante-tritium-nucleaire-10676.php4
      Les émetteurs bêta sont justement les plus redoutables d’une part pour la difficulté de les déceler du fait de leur faible puissance, donc d’autre part du fait de leur courte demi-vie, le nombre de désintégrations s’en trouve augmenté de façon parfois considérable et l’effet de destruction de fragments d’ADN répété à raison de plusieurs désintégrations/seconde provoque des mutations cellulaires et augmente les risques de cancers de façon certaine !
      http://www.acro.eu.org/risquetritium.html
      Bonnes lectures !

  3. Aucun impact ni environnemental ni sanitaire ??

    Il n’empêche que l’ACRO relève régulièrement des hausses significatives de plus de 110Bq/L un peu partout sur le territoire aux abords des centrales (et pas qu’en dessous !!!), alors que les relevés ne dépassaient pas les 35 sur la décennie précédente. En réponse, les exploitants n’évoquent pourtant rien d’anormal, mais pour l’ACRO c’est beaucoup plus que devant Fukushima en mars 2013 !!

    La radioactivité de faible énergie est généralement bloquée par l’eau et par les cellules mortes de la peau, d’ailleurs elle ne pénètre pas plus loin que cette couche. En revanche sa radioactivité le rend dangereux (à priori) qu’à inhalation et l’ingestion, uniquement par des cellules vivantes qu’il a pénétré.

    Pour l’ASN, les EPR et ITER conduiraient à une augmentation des rejets de tritium. Malgré que sa période biologique soit de courte durée (un an) par rapport à sa période radioactive, le facteur dose reste influencé par le lieu de fixation. La dose dans l’eau potable est de 0,1 mSv/an, or cette dose est atteinte après ingestion quotidienne de deux litres tritiés à 7.8 kBq/L (OMS), les valeurs françaises limitent la potabilité de l’eau avec une valeur inférieur à 10 MBq/m³(!!). Malgré cela, l’ASN réclame à l’IRSN, au CEA et le CIPR une analyse plus pointue sur les effets du tritium sur l’environnement et sur le fœtus, mais aussi une harmonisation des évaluations des doses selon les voies de contamination telles, inhalation, ingestion et passage cutané et pas seulement sur la durée de l’exposition. Elle réclame également à corps et à cris, plus d’investigations sur les effets cancérigènes et héréditaires, avec en première ligne les travailleurs du nucléaire mais aussi pour le reste de la population. AREVA et EDF ont été vivement interpelés par l’ASN pour mieux “maitriser” leur rejets.
    Toutes ces recommandations et contraintes, ne se mettent pas en place, pour rien, c’est qu’il y a quelque chose qui a échappé, et qui devient progressivement alarmant, démontrant ainsi l’amateurisme dont on a fait preuve jusqu’ici !!

  4. Rien n’est jamais si alarmant, qu’au moment où l’on constate un problème, … encore faut-il vouloir le constater, et à vouloir admettre son incapacité à prévoir efficacement son éventualité !!!

  5. Ce XXI eme siècle de cette planète est d’une beauté paroxysmique !! c’est les générations qui arrivent qui ne cesseront jamais de nous en remercier.

    • J’ajouterais ceci, de 1974 date de construction du bassin incriminé, et 1980 date de sa mise en service, ce bassin ne peut avoir reçu de rénovations afin de préservé une parfaite étanchéité. Les bétons de l’époque, qu’ils soient étanches ou de 60 cm au moment de la construction, ont dans toutes les centrales de l’époque ont tous présentés des microfissures. Et avec l’âge, en association avec les mouvements de sols durant les vingt années après la pose de la dernière pierre, l’inaccessibilité des lieux n’a pas arranger les choses, que du contraire. Il ne faut pas perdre de vue que la partie interne de cette cuve reste inaccessible.

  6. 15 ou 17 , fissures sur les cuves, alors sur les bassins…
    Bon, il arrive à EDF d’être accusée, condamnée.
    Devinez à combien?
    1500 euros! Je vous le dis si vous avez la flemme de lire:

    Groupes.Sortirdunucléaire.org/gravats-Bugey-EDF-condamnée

    Dans la catégorie “centrales obsolètes à problèmes” nominées, Tricastin pour:

    http://www.legorafi.fr/2013/09/02/la-centrale-nucleaire-de-tricastin-fete-en-grande-pompe-son-1000eme-incident-negligeable/

    Pour ceux qui ne se représentent pas bien, passent devant deux cheminées quand ils partent en vacances, le site Nucléaire du Tricastin est la plus importante concentration d’industries nucléaires et chimiques de France, devant l’usine de retraitement de la Hague.

    Voir STOP-TRICASTIN.ORG

    Il y a des risques sismiques et d’inondations.
    Et du Mistral.Et un vent de Sud , tous les deux très violents.
    Au Nord, Montélimar, Valence, Lyon..
    Au Sud, Orange, Avignon, la Camargue.J’avais tapé la “Camarde”!
    Heu, on parle de Marcoule ce soir ou on en laisse un peu pour plus tard?

    • Et Paluel ? Ce n’est guère mieux !

      En regard de la carte de France, la quasi totalité des centrales nucléaires “sont” sur des lignes de failles ou à proximités, qu’elles soient récentes ou anciennes, actives ou en sommeil. Qui dit en sommeil, ne veux surtout pas dire “inactives”. Suivant le calendrier de la plus part d’entre-elles, on accuse un retard de près de 700 ans pour deux des plus anciennes. Ce qui signifie, qu’à tout moment on peut assister à la libération d’une telle énergie, que cela pourrait occasionner un effet domino et ébranler toute l’Europe. Cela aura inévitablement des conséquences sur le volcanisme dans nos régions.

      La présence de foyers volcaniques à risques est reconnue par les instances, pour le Puy, les Vosges, le Laacher See(D), la Waddenzee(NL), le Dogger Bank (North Sea), le domaine de Calatrava(SP), les régions méditerranéennes Italie, Grèce et Turquie ne sont pas en reste, bien d’autres sites restent insoupçonnés. Mais cette ignorance est voulue et plus encore de nos jours, parce qu’ils savent que l’inévitable, lorsqu’il se produira, éliminera des millions de gens innocents, et la misère s’abattra sur les quelques milliers de survivants.

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