Fukushima, l’eau radioactive et la nouvelle tromperie mise au point par la NRA !

” L”eau pompée et partiellement* décontaminée, pourrait être rejetée en mer” !

RESTRICTED TO EDITORIAL USE - MANDATORY CREDIT " AFP PHOTO / HO / NHK1355064_cid-dsc023092013-06-04T114641Z_1_APAE9530WPU00_RTROPTP_2_OFRWR-JAPON-FUKUSHIMA-20130604

De l’eau accumulée à la centrale accidentée de Fukushima pourrait être volontairement rejetée en mer, une fois décontaminée, a prévenu lundi le président de l’autorité japonaise de régulation nucléaire.
“Nous pourrions envisager de rejeter de l’eau dans l’océan à condition que le niveau de contamination radioactive soit ramené sous la limite légale”, a déclaré Shunichi Tanaka lors d’une conférence de presse. “J’insiste sur le fait que cela ne peut concerner que l’eau très faiblement radioactive, qui aura été assainie”, a poursuivi le patron de l’instance indépendante mise en place en septembre dernier. “Il sera à un moment inévitable de mettre cette eau quelque part, dans l’océan ou ailleurs”, a-t-il dit. “Le seuil de contamination appliqué sera celui qui est admis au niveau international pour les eaux habituellement rejetées par les installations nucléaires en fonctionnement normal. Nous ne chercherons pas à bénéficier d’une dérogation pour nous affranchir de ces limites admissibles”, a promis M. Tanaka. “Si nous décidons de rejeter de l’eau en mer, nous ferons tous les efforts pour descendre les niveaux le plus possible sous la limite admissible en utilisant le dispositif de décontamination appelé ALPS”, a-t-il détaillé. Reste que pour le moment, ledit ALPS (conçu par le groupe nippon Toshiba) est en panne depuis plusieurs mois. De plus, si cet équipement complexe peut a priori filtrer 60 produits radioactifs, il ne permet pas de retirer le tritium(*). “D’autres moyens supplémentaires seront donc nécessaires”, a reconnu M. Tanaka. Et ce dernier d’insister sur l’importance de comprendre les chiffres communiqués. “20 à 30.000 milliards de becquerels de tritium ont été dispersés dans l’environnement, en plus de deux ans, mais j’ai fait les calculs et cela ne représente que 35 grammes de tritium”, a souligné M. Tanaka, assurant qu’il ne cherche pas à minimiser la situation, mais à raisonner de façon scientifique face aux événements qu’il qualifie lui même de “graves”.

source AFP via RTL-Info Article paru ce jour alors que l’information date déjà du 25 juillet dernier : http://translate.google.be/translate?hl=fr&sl=en&u=http://ajw.asahi.com/tag/Shunichi%2520Tanaka&prev=/search%3Fq%3Dshunichi%2Btanaka%26biw%3D1920%26bih%3D920

Seulement voilà peut-on encore croire en les déclaration de cet organisme dit, de contrôle quand on sait qu’il adresse volontairement des messages contradictoire à l’AIEA.

“L’ Agence internationale de l’énergie atomique , a déclaré mercredi que le Japon devrait cesser d’envoyer des “messages contradictoires” sur la situation à la centrale de Fukushima Daiichi nucléaire. Ils demandent au gouvernement d’expliquer pourquoi ils ont soudainement décidé de relever le nucléaire niveau d’alerte à l’usine lorsque d’autres incidents depuis Mars 2011 n’ont pas mérité une telle action.

Dans un document que l’AIEA a soumis à du Japon Autorité de régulation nucléaire , ils ont dit que les autorités peuvent vouloir préparer une explication pour les médias et le public qui explique pourquoi ils ont soulevé l’Échelle internationale des événements nucléaires (INES) de niveau 1 à 3 quand il a révélé que près de 300 tonnes d’eau contaminée a coulé de l’un des réservoirs de stockage. Cela a rendu l’incident encore plus grave depuis Fukushima s ‘trois réacteurs sont entrés dans effondrement lors du tsunami 2011. Opérateur Tokyo Electric Power de l’usine (TEPCO) est encore en train de s’emparer de la situation à l’usine comme ils tentent de poursuivre le processus de décontamination et de nettoyage.

L’AIEA a déclaré que le gouvernement devrait être plus prudent dans l’utilisation des évaluations INES, car il serait «nuage» de la question dans les yeux du public. Ils suggèrent concevoir un plan de communication détaillé qui pourrait expliquer les implications de sécurité de certains événements survenus à l’usine ou dans toute autre centrale nucléaire, au lieu de simplement en utilisant des événements INES notés. NRA où siège Shunichi Tanaka qui a déclaré que même si ils ont approuvé la désignation de niveau 3, les choses ne sont pas encore bien clair. “Nous pourrions avoir à changer quand TEPCO vient de divulguer plus d’informations, “a-t-il partagé. Mais il dit aussi que les médias internationaux ne comprend pas l’échelle INES correctement, compte de la situation de «grave» simplement parce qu’il a été élevé au niveau 3 mais admet que la NRA a pas donné des informations vitales et que «l’information est plutôt rare »”.

Source : Japan daily press 29/08/13 : http://translate.google.be/translate?hl=fr&sl=en&u=http://japandailypress.com/tag/shunichi-tanaka/&prev=/search%3Fq%3Dshunichi%2Btanaka%26biw%3D1920%26bih%3D920

D’un autre côté la NRA exhorte à un suivi de la contamination marine.

Réglementation nucléaire du Japon affirme que l’impact que les fuites d’eau contaminées par les radiations de la centrale nucléaire accidentée du pays est d’avoir sur le Pacifique n’est pas connue et la situation doit être surveillée de plus près.

Nuclear Regulation Authority président Shunichi Tanaka a déclaré le 29 août que les fuites de la centrale de Fukushima n ° 1 centrale nucléaire de peuvent pas être branché immédiatement. Il a déclaré que le contrôle des fuites est insuffisant et a exhorté un effort plus complet pour surveiller l’océan près de l’usine.

L’usine a subi effondrements triples après le séisme et le tsunami en Mars 2011. L’opérateur de la centrale, Tokyo Electric Power Co., doit constamment refroidir les réacteurs avec de l’eau, et a du mal à contenir les déchets.

TEPCO a récemment reconnu la fuite chronique de contaminé rayonnement eau souterraine dans le Pacifique, plus une (300.000 litres, 80.000 gallons) infiltration de 300 tonnes à partir d’un réservoir de stockage.

Source  : Asahi Shimbun 29/08/13 : http://translate.google.be/translate?hl=fr&sl=en&u=http://ajw.asahi.com/tag/Shunichi%2520Tanaka&prev=/search%3Fq%3Dshunichi%2Btanaka%26biw%3D1920%26bih%3D920

Eaglefeather

20 Commentaires

  1. Alors moi je viens de lire un article qui dépasse tout ce qu’on aurait pu imaginer. (enfin presque car on est pas crédules!)

    Source: Science et avenir
    http://sciencesetavenir.nouvelobs.com/crise-nucleaire-au-japon/20130901.OBS5112/forte-hausse-de-radioactivite-a-fukushima.html

    Voici l’extrait qui dépasse l’entendement:
    “Le niveau de radioactivité relevé dans un réservoir d’eau contaminée à la centrale nucléaire est 18 fois supérieur à celui mesuré voici 10 jours…
    La forte hausse constatée serait due en partie à l’utilisation par les inspecteurs d’un instrument conçu pour mesurer des niveaux de radioactivité bien plus élevés. Les instruments employés précédemment ne pouvaient que mesurer une radioactivité maximale de 100 milliSieverts. Les nouveaux, eux, peuvent monter jusqu’à 10.000.”

    Ces gens sont dingues!

  2. Potion : Injonction Thérapeutique pour tous les abrutis du “pouvoir” détruisant par avidité le biotope irremplaçable de l’humanité. Des volontaires pour mettre au vert ces pauvres esprits égarés ?
    Avec un berger sain d’esprit, ils pourraient retrouver la Lumière et ainsi recouvrer le bon sens, celui de la vraie démocratie (cf. Étienne CHOUARD), où le Bonheur Intérieur Brut aura remplacé le Profit Illusoire Brutal…

    { ♥ }

  3. Oui Chegoku, c’est la réalité que des gens ont dénoncé depuis pas mal de mois !
    http://gen4.fr/
    http://fukushima-diary.com/category/dnews/
    Ils ont fait la même chose en installant des appareils de mesures ambiantes autour de la centrale, ils les ont placés dans un cadre de béton pour ne pas affoler les compteurs ( et la sécurité… ) !
    Pour les rejets, il faut préciser que les filtres ( Toshiba, en panne deux mois après leur mise en service, c’était il y a déjà… longtemps ) ne filtrent que 60% des radionucléides, ça veut dire que certains ne peuvent être filtrés.
    Parmi ces 60% de représentants du tableau de Mandéleev, il n’y en aura que 40 à 60% de filtrés, la machine n’a pas réussi à faire mieux, donc l’eau rejetée est encore hautement contaminée !
    Ils ne pourront donc pas le faire sauf catastrophe qui les y contraint !
    C’est ce qu’ils recherchent, à s’émanciper de toute initiative, laisser le temps et la nature faire ce qui ne sera plus de leur ressort !
    Ils passent leur temps à faire des promesses sur ce qu’ils vont faire mais ne disent jamais “comment” ils vont le faire, résultat la situation s’aggrave de jour en jour et les risques augmentent d’une cata planétaire :
    Il est indispensable de comprendre que les installations nécessitent un refroidissement constant qui est assuré par du matos, pompes, groupes éléct., personnel d’entretien…
    Si le coin devient trop radioactif, personne ne pourra plus intervenir physiquement, alors le refroidissement ne pourrait plus être assuré, des coriums, des résidus, des piscines et ….!!!! Également des deux autres réacteurs intacts dont on ne parle jamais, les #5 et #6 qui, en cas d’explosion nucléaire provoqueraient un cataclysme de fin du monde !!!
    Le contenu des piscines serait livré à l’air, il y a de quoi tuer 50 à 100 milliards d’humains et tout le reste…
    « Ne dormez plus braves gens ! Soyez dans la crainte, ça n’est que danger de confier le pouvoir à une telle bande de psychopathes !»

    • lionel: En toute logique, les 5 et 6 étant restés intacts, on est en droit de penser que tout le combustible du réacteur et des piscines a été retiré? C’est vrai qu’on a très peu d’info sur ces deux tranches mais vu que ça fait deux ans, le combustible devrait être en sécurité.
      Concernant les capteurs “isolés” effectivement on en avait déjà parlé. C’est clair que ces mesures n’ont absolument aucune pertinence. Mais ici, c’est carrément l’appareil de mesure qui est inadapté. Fou quand même!
      Sur le même principe, je vais m’acheter un thermomètre médical bloqué à 37°C. Comme ça je ne serai jamais plus malade…
      Le plus fou c’est que l’AIEA et autres organismes internationaux ne s’investissent pas plus dans l’affaire. Il y a pourtant grande urgence comme tu le rappelles.

      • Je ne parle pas des piscines des 5 et 6 mais de la 4 ( au secours ) et des piscines communes qui sont restées en l’état, toutes collées aux 5 et 6 !
        Une explosion de ces deux réacteurs ferait éclater la totalité des réservoirs euh, des passoires d’eau de refroidissement et qui sait si les coriums ne se réveilleraient pas ???
        Une reprise de criticité a été envisagée depuis longtemps.

    • La filtration ne retient que les matières en suspension dans l’eau, c’est à dire des débris sous forme de granules ou poussière.
      L’efficacité d’un système de filtrage n’est pas viable pour le traitement d’une telle quantité d’effluents. Les filtres s’encrassent rapidement, il faut alors les remplacer sinon l’eau ne peut plus les traverser. Ces filtres deviennent hautement radioactifs puisqu’ils concentrent des particule en suspension. leur manipulation et leur stockage demande des préCautions strictes. Il faudra alors ajouter la masse des filtres encrassés aux déchets radio actifs. La solution utilisée dans les centrales nucléaires est un système de concentration des produits en suspension par évaporation. Les effluents sont chauffés dans une cuve, l’eau qui s’évapore se purifie, elle est alors condensée pour pouvoir présenter des caractéristiques radio chimiques compatibles avec un rejet dans l’environnement. Les concentrants représentant un faible volume à très forte activité devront être enfutés dans des réservoirs conçus pour confiner les produits à long terme (mélange avec des agrégats de béton pour les solidifier.)
      Mais une telle installation de traitement continu nécessite une infrastructure lourde et une dépense en énergie assez conséquente.

      • Je parle bien d’une explosion nucléaire, mais pas seulement, depuis les premiers jours ils envoient de l’eau pour refroidir les 3 coriums, ils savent parfaitement depuis le début ( ils savent se servir de compteurs d’eau ) que le volume envoyé est nettement inférieur à celui recyclé.
        Ils savent donc qu’il y a des fuites souterraines mais ils espèrent qu’ainsi l’eau parviendra au contact des coriums, contribuant à leur refroidissement mais au risque prévu lui aussi de provoquer une explosion hydrogène qui provoquerait des réactions en chaîne. Pour le cas où les coriums seraient encore actifs, c’est à dire que leur volume leur permette de s’auto-alimenter et que la t° soit supérieure à 1500°C, il serait possible qu’une reprise de criticité se produise qui peurt conduire à une explosion nucléaire souterraine ( on ignore totalement l’emplacement des coriums et leur profondeur qui pourrait être de 120m ).
        D’autre part dans le cas d’un rupture du refroidissement, la piscine du #4 pourrait se remettre à flamber comme il y a deux ans et atteindre également un possible seuil de criticité, tout n’est qu’une question de masse, si le seuil est franchi, ça marche tout seul !
        Les dangers sont énormes et multiples autour de Fukushima, c’est ce qui fait dire à certains spécialistes qu’il s’agit du plus grave accident nucléaire qui se soit produit.
        Que les réacteurs 5 et 6 ne soient plus en fonction en veut pas dire qu’ils aient été vidés de leur combustible, ils n’ont plus la moindre place pour ça ! Ils n’ont pas construit de piscine de secours !
        Les piscines communes sont pleines comme des œufs, pour tenter de vider la SFP 4 ils veulent bâtir une piscine nouvelle qui n’est pas encore faite, elle sera au ras du sol… celle-là ! le transvasement est lui aussi à haut risque, le moindre incident grave ferait évacuer le site et là, adieu veaux, vaches, cochons, c’est l’ensemble qui pète faute de refroidissement !
        Enfin, pas simple le problème de robinets japonais…

      • Bonjour,

        Il y a un détail à ne pas oublier, le sol est gorgé d’eau via les nappes phréatiques et les sources(400m3/jour) qui empêchent l’évaporation de l’eau du tsunami. L’eau qui est pompée ne représente que celle injectée pour refroidir les coriums(300m3/jour).
        Le sol est instable par sa liquéfaction suite au seïsme et au tsunami.
        Les bâtiments se seraient enfoncés dans le sol, et pas forcément à la verticale.

        http://lesbrindherbes.org/2012/09/02/fukushima-y-a-t-il-eut-liquefaction-partielle-du-sol/

        http://www.youtube.com/watch?v=GviJkVEMfwQ

        http://www.youtube.com/watch?v=GviJkVEMfwQ

        Alors ? L’eau solide y pourrait quelque chose ?

  4. Pinocchio fait piètre figure à côté de Tepco & Co!
    Ils débordent d’incompétence depuis l’accident !!
    Mais ça baigne !!!

    “Grand Central” de Rebecca Zlotowski,pour les amateurs de cinéma réalité.

  5. Cela montre que le nucléaire est une énergie incontrolable à ce jour.
    Il est anormal qu’elle soit répandue à si grandes échelles.

    C’est triste à dire mais il faudrait plus d’accidents pour que l’humanité lui tourne le dos…

  6. Tiens, cela me fait penser qu’il faut que j’aille me racheter des filtres pour mon masque à gaz…

    • Tu sais qu’il en faut un paquet…
      Pour la contamination chimique la limite d’utilisation en sécurité c’est deux heures, c’est la norme pour l’agriculture, alors imagine de l’iode 131 ou pire…

      • Je sais, c’est bien pour cela qu’il faut que je revois un peu mon stock. Euh ! Normalement les cartouches A2B2E2K2-P3R sont données pour 8h après mise en service.
        Après, c’est moins pire que sans, mais bref…
        Cela te donne 8 heures pour tailler la route…

  7. Le tritium c’est juste un hydrogène qui a absorbé 2 neutrons, un isotope instable qui émets des “radiations” (des particules) de faible énergie, un électron et son antineutrino. L’électron avec 5.7 KeV est arrêté par 6mm d’air et ne peut même pas traverser la couche de cellule mortes de la peau. L’antineutrino on s’en fout, comme les neutrinos qui peuvent traverser la terre sans être ralentis; ils n’affectent rien.

    Il y a du tritium dans certaines montres Suisses pour cette raison. Le tritium n’est pas du plutonium.

    Qu’on ait zéro danger ou 18 fois zéro ne change rien!

    https://en.wikipedia.org/wiki/Tritium#Decay

    C’est en utilisant des appareils de mesures plus SENSIBLES à des basses énergies que la lecture a augmenté, les appareils normaux servent à mesurer le danger et non le bruit médiatique qui tente de multiplier zéro danger !

  8. Le tritium c’est juste un hydrogène qui a absorbé 2 neutrons, un isotope instable qui émets des “radiations” (des particules) de faible énergie, un électron et son antineutrino. L’électron avec 5.7 KeV est arrêté par 6mm d’air et ne peut même pas traverser la couche de cellule mortes de la peau. L’antineutrino on s’en fout, comme les neutrinos qui peuvent traverser la terre sans être ralentis; ils n’affectent rien.

    Il y a du tritium dans certaines montres Suisses pour cette raison. Le tritium n’est pas du plutonium.

    Qu’on ait zéro danger ou 18 fois zéro ne change rien!

    https://en.wikipedia.org/wiki/Tritium#Decay

    C’est en utilisant des appareils de mesures plus SENSIBLES à des basses énergies que la lecture a augmenté, les appareils normaux servent à mesurer le danger et non le bruit médiatique qui tente de multiplier zéro danger !

    L’usage subliminal du NRA me fait rire des Moutons Enragés 🙂

  9. Bien sur que je voulais dire que le volume d’eau injectée est très supérieur au volume recyclé !
    Pour la liquéfaction des sols, il semble bien que ça devienne une préoccupation majeure :
    http://www.reporterre.net/spip.php?article4606
    D’autre part il y a plus d’un an, un volcanologue japonais parlait de la possibilité d’une éruption hydro-volcanique provoquée par une éventuelle explosion des coriums !

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