Une association alerte sur les substances chimiques contenues dans les repas des enfants

Capture d'écran du site menustoxiques.fr présentant le résultat de l'étude pour le déjeuner : 33 résidus chimiques dont 17 cancérigènes probables ou possibles.

Plus de quatre-vingts substances chimiques, dont certaines susceptibles d’être cancérigènes, sont ingérées en une seule journée par un enfant de 10 ans à travers ses repas composés suivant les recommandations du ministère de la santé, selon une étude du mouvement Générations futures – qui milite notamment pour une agriculture sans pesticides et sans OGM – et du réseau Health and Environnement Alliance, en partenariat avec WWF-France et le Réseau environnement santé. (Lire l’article du Monde, en édition abonnés, “Des résidus chimiques dans l’assiette des enfants”).

Les associations, qui lancent une campagne de sensibilisation intitulée “Cancer et environnement”, ont acheté dans des supermarchés de l’Oise et de Paris entre juillet et septembre les denrées alimentaires généralement consommées en quatre repas et un encas en une journée par un enfant d’une dizaine d’années. Ces repas-types, incluant les recommandations officielles – telles que cinq fruits et légumes frais, trois produits laitiers et 1,5 litre d’eau par jour – ainsi que des friandises, ont été examinés par plusieurs laboratoires indépendants en France et en Belgique pour y détecter la présence de substances chimiques, pesticides, métaux lourds et autres polluants.

Le bilan de l’assiette, selon cette étude publiée mercredi, est accablant : cent vingt-huit résidus, quatre-vingt-une substances chimiques, dont quarante-deux sont classées cancérigènes possibles ou probables et cinq substances classées cancérigènes certaines ainsi que trente-sept substances susceptibles d’agir comme perturbateurs endocriniens (PE). “Même si, dans la quasi-totalité des cas, les limites légales pour chaque substance chimique prise individuellement ne sont pas dépassées, on voit bien dans notre enquête que la réalité de l’exposition des consommateurs aux contaminants possiblement cancérigènes et/ou PE est préoccupante”, note l’association.

LE SAUMON, LE PLUS RICHE EN PESTICIDES

Pour le petit-déjeuner, le beurre et le thé au lait contiennent à eux seuls plus d’une dizaine de résidus cancérigènes possibles et trois avérés comme des cancérigènes certains ainsi que près d’une vingtaine de résidus susceptibles de perturber le système hormonal.

La pomme, importée du Brésil, prévue comme encas, présente des traces de six substances chimiques, dont un fongicide pourtant interdit en France. Même chose pour les haricots verts du Kenya, inclus dans le déjeuner, sur lesquels l’étude a détecté des traces d’un insecticide puissant également interdit dans l’Union européenne.

Le steak haché, le thon en boîte, et même la baguette de pain et le chewing-gum, étaient truffés de pesticides et autres substances chimiques. Dans l’eau du robinet les analyses ont révélé la présence de nitrates et chloroforme. Mais c’est le steak de saumon prévu pour le dîner qui s’est révélé le plus “riche” avec trente-quatre résidus chimiques détectés. Même l’examen de l’assiette en plastique utilisée pour réchauffer le repas au micro-onde n’en était pas exempte.

“COCKTAILS CONTAMINANTS”

Le risque final pour le consommateur de ce “cocktails de contaminants” “est probablement sous-estimé”, selon l’étude. Le problème serait-il résolu par un lavage voire un épluchage systématique des fruits et légumes avant consommation ? “Certaines études montrent que ces précautions ne sont pas suffisantes voire qu’elles sont inutiles”, a souligné Générations futures.

Suite et liens connexes: Le Monde

Benji

14 Commentaires

  1. Corinne gouget,
    immanquablement !!!
    et le reste dirons certains …

  2. Ben …. Kess’ou croyez ?? ……
    Evidemment que ça fait des coktails contaminants , tout ça !! …
    Tant qu’ on ne ( re-)viendra pas à 1 alimentation saine
    ( = je réalisais , l’autre jour , que , “autrefois” , c à d. du temps de la jeunesse des pers. qui ont à présent 70ans ou plus seulement .. les gens ne mangeaient QUE du bio , y ‘ avait pas autre chose ! )
    tant qu’on ne , disais-je …. on sera intoxiqués !
    Plus ou moins lentement ,
    et avec des effets à plus ou moins long terme , bien sûr .
    Selon “comment on aura mangé” et les polluants “volontaires” (tabac trafiqué , alcools idem , drogues) qu’on y aura surajouté en plus , com ‘ dirait Pléonasme …

    • si j’osais,,
      votre écrit est..

      bien + que du re-ssentis,y’as de la valeure et de l’amour dans cela,sur!
      (j’ai rien dis,j’ai rien dis,,)
      ,,
      jp31

    • Oui, et ils mouraient de cancers de l’estomac, et leur espérance de vie frôlait les 50 ans……
      Gardons les bons souvenirs du passé, c’est de l’amour garantit, mais n’oublions pas pour autant les atrocités liées aux maladies que devaient endurer nos chers ancêtres.
      Il faut rester objectif et savoir peser la limite de l’admissible, la vie est ainsi faite, c’est une recherche perpétuelle du juste milieu.

  3. L’étude date de 2010… Bon pas sûr que cela soit mieux de nos jours.

  4. http://www.youtube.com/watch?v=JEWQaoukAas

    corrine goujet,sur la malbouffe,et son livre sur les additifs alimentaires (E …)contenu dans les produits industriels
    et aller voir son site sur les bonbons pour les gamins,que du chimique a colorant.

  5. donc pour un bon netoyage … avalez de temps en temps … de l’argile verte … ça élimine beaucoup de toxines (par voies naturelles ) … même lourdes … et je sais … c’est dégueulasse .. au gout !!! … ben respirez par la bouche !! lol

  6. Rien de nouveau sous le soleil, et c’est autant pire à la maison car de nos jours 90 % ne savent pas et ou ne veulent pas faire la cuisine correctement.

    Une fois on m’a sorti l’excuse ultime : j’ai pas le temps.

    Ahhhhhh…. ce que j’ai répondu du tac au tac, mais tu as bien le temps de faire l’amour non ? (C’était un couple).

    Grand silence, et ne sachant plus où se mettre.

    Donc avant de tirer sur les cuistos des écoles, tirer aussi sur les parents qui sont bien pires parfois.

  7. Le souci n’est pas de faire comme les anciens mais ne pas laisser aux chimiquiers de faire la loi dans nos assiettes, avant ils mouraient de maladie transmises par la nourriture aujourd’hui nous mourrons des maladies provoquées par les monsanto et consorts. a choisir je ne choisis ni l un ni l autre je mange bio ( demeter) ou je plante chez moi !!!

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