Delphine Batho : l’écologie virée au vert !…

Je continue à penser que l’écologie n’a pas à être défendue par un parti mais par TOUS les partis sans distinction. Ceux qui défendent la planète, notre SEULE maison, sont dérangeants pour les lobbies avides de fric et leurs serviteurs corrompus et zélés.

La mort de l’écologie ? (Le jour de la Terre, 2035)

 

 

 

Le paradoxe est que, chez les écolos, Delphine Batho ne passait pas pour une foudre de guerre verte, pas même verdâtre ou verdissante… Mais elle a râlé en soulignant la misère de son budget : la voilà débarquée. Plus vite, on l’a noté, qu’un Arnaud Montebourg à cheval sur son poids politique et sur des dossiers qui exigent l’exact contraire du projet écolo : un développement industriel turgescent, le recours sans contraintes à l’énergie nucléaire et l’exploitation urgente des gaz de schiste.

François Hollande chouchoute son ministre pollueur et licencie sa ministre rose à reflets verts. Comme dit la plus éculée des phrases politiques éculées, « c’est un signal fort ».  

Hier, durant ce manège politico-médiatique, j’étais dans la montagne, en balade de repérage d’espèces et de sentiers sauvages avec des agents du parc national de la Vanoise et de l’Office national des Forêts. Nous cherchions les sabots-de-Vénus (merveilleusement en fleurs !), le muguet, les lis martagons, la linaire des Alpes, la grassette et la saxifrage à feuilles opposées dans la forêt et sur les crêtes de la dent du Villard, cette extrusion de gypse incongrue qui, d’un côté, donne sur une ville à la montagne (Courchevel) et, de l’autre, sur les glaciers bleus de la Vanoise.

Nous avions coupé nos IPhones (ça ne « passe » que trop bien dans l’orbite de Courchevel…). Nous sommes rentrés à l’heure du Journal télévisé, et nous avons appris la formidable, l’extraordinaire, la faramineuse nouvelle : Delphine Batho s’est fait virer !

Pour tous ceux qui prennent soin de la nature en France –dans la Vanoise et ailleurs–, l’annonce était un désastre : le budget du ministère de l’Écologie sera bel et bien amputé de cinq cent millions d’euros. C’est le plus estropié de tous. Comment, dans ces conditions, faire tourner les parcs naturels et les réserves ? Comment payer leurs agents et leurs investissements ? Comment créer de nouveaux lieux de protection de la nature –c’est-à-dire des hommes–, si l’argent que la nation attribue à ces programmes se tarit ?

Au-delà de la gestion des espaces sauvages, l’austérité budgétaire appliquée à l’écologie, et presque à elle seule, pose des problèmes plus ou moins graves. Celui de la participation des écolos au gouvernement n’est pas crucial. Qu’ils s’en aillent ou qu’ils restent, qu’ils se carapatent avant ou après les vacances, qu’ils poussent des cris d’orfraie ou qu’ils se bornent à couiner, ne changera pas grand-chose à leur poids politique futur.

Quant à moi, je me suis fait une raison : j’étais contre l’entrée d’Europe-Écologie-les-Verts au gouvernement, persuadé que cela causerait bien des ennuis au mouvement. Mais, maintenant qu’ils y sont, et vu la menace que l’extrême droite fait peser sur notre pays, je suis partisan de l’idée qu’ils y restent : sauvons au moins la démocratie ! Amis écolos, bien fait pour vous, fallait pas y aller, maintenant vous êtes coincés !

Sur le fond, je suis plus inquiet, et c’est une litote que je viens d’écrire. Hormis les écolos et Delphine Batho, tout le monde trouve normal ou justifié l’effondrement du budget du ministère de l’Écologie. Les socialistes n’ont pas moufté ou rigolent, à l’exemple de Montebourg.

Les gauchistes, les mélanchonistes et les communistes ne raisonnent que par le « pouvoir d’achat » et se moquent de l’environnement.

Les centristes font du Bayrou ou du Borloo, c’est-à-dire à la fois le vent et la girouette (mais pas l’éolienne).

L’UMP ressasse les éléments de langage selon lesquels Nicolas Sarkozy avait lancé le Grenelle de l’environnement, mais oublie de rappeler que le fossoyeur du Grenelle fut un certain Sarkozy Nicolas («L’environnement, ça commence à bien faire»).

Quant au Front national, il en est encore à ne pas « croire » au réchauffement climatique et à prôner le libéralisme absolu en matière d’économie.

Le diagnostic est clair et alarmant : l’écologie va mal. Elle a la rate aux PCB, les boyaux pas très beaux, le foie aux métaux lourds, les gonades aux hormones et la cervelle à la vache folle.

Dans le même temps que la France réduit son budget à la portion congrue, l’Europe la méprise, les États-Unis la carbonisent aux gaz de schiste, la Chine et l’Inde l’asphyxient dans des nuages de particules fines, et les pays pauvres exigent d’avoir le droit de la massacrer comme tout le monde.

Nous avons atteint le bord du précipice, et nous faire un bond en avant. Sautons donc ! Notre vol plané amusera les vautours et leur fournira de la charogne.

Nous aurons, au passage, avéré la prophétie d’humour noir d’un auteur avec lequel j’entretiens des liens d’amitié et que j’ai accompagné hier, parmi les sabots-de-Vénus et les pins de montagne de la dent du Villard, face aux glaciers bleus de la Vanoise : « L’Humanité disparaîtra, bon débarras ! »

 

Un article de Yves Paccalet, publié par son blog et relayé par Kannie pour SOS-planete

Source : www.yves-paccalet.fr

Et pendant qu’on masturbe les mouches avec des gants de boxes…….

Les légumes chinois regorgent de pesticides, et on en consomme !

Volti

12 Commentaires

  1. Completement d’accord avec le préambule.
    Et j’ajoute deux choses : écologiste en défendant la mondialisation c’est une connerie (trajets énormes et polluants moins cher que la main d’œuvre locale, importation de bestioles nuisibles du fait des échanges de marchandises trop importants etc…) et écologiste en défendant une immigration folle (absolument non nécessaire) et donc être pour le construction de logements sociaux partout et donc en rajoutant voiture, bitume, béton (en vérité ils placent leurs nouveaux électeurs) c’est encore une connerie.
    La plus écologique des mesures serait une relocalisation et donc un coup d’arrêt à la mondialisation.

    • Quelles idées, fallait la trouvée celle la:
      “écologistes défendant une immigration folles”
      Ou veux tu en venir avec de pareils insinuations?

  2. “vu la menace que l’extrême droite fait peser sur notre pays”

    Hahahaha encore un bozo de l’analyse politique.

    • Oui on croit rêver!!!

      Je voulais transmettre cet article à mes contacts mais rien qu’à cause de cette phrase, je ne transmets pas!

      • Idem pour moi, c’est inouï cette tendance à tout rejeter sans réfléchir…♥♥

        • Je suis allé faire un tour sur le blog de ce monsieur…il adule a première vue le pédophile cohn-bendit et utilise le terme de “charia catholique” pour parler de la manif pour tous…en fait il fait quoi son article sur les moutons enragés?

          • C’est surtout pour le “débarquement” de D.Batho et
            quelques réflexions assez justes, pour le reste c’est à chacun
            de se faire une idée!!
            Mettre un article, ce n’est pas adhérer à fond sur les propos tenus.. ♥♥

            • tu as raison, mais j’avoue avoir une réaction épidermique face a ce genre de propos

              • Je te comprends, mais garder son libre arbitre est important, il
                n’est pas de mon ressort d’influencer ceux qui lisent,
                c’est à eux seuls d’analyser la situation et d’en tirer les conclusions
                qui s’imposent… ♥♥

  3. Elle occupait un HLM qu’elle refusa de quitter alors qu’elle faisait déjà des 2% Français qui ont les meilleurs salaires.
    Elle a finit par le quitter pour avoir le poste de ministre.
    La pauvre il va falloir qu’elle retrouve un logement social…

    Elle fait juste partie des politiques qui se foute ouvertement de nous.

  4. Si on fait un résumé de son passage de profiteuse écologiste ?
    Les chemtrails connais PAS.
    OGM ,c’est quoi ?connais PAS
    un appartement au frais de l’état,connais,OUI ?
    Pauvre pouf,vas avec la rachida vous êtes sans rien partout alieur.

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