Hydrocarbures non conventionnels : «Un crime contre l’humanité»..

Est ce que le réchauffement climatique est un canular? on pourrait le penser avec les températures de ce mois de mai, mais ne confondons pas, réchauffement climatique et météo, c’est ce que nous dit James Hansen climatologue à la NASA.

James Hansen, à la NASA

 

Interview Sables bitumineux, pétroles et gaz de schiste… Le climatologue James Hansen dénonce l’impact désastreux de leur exploitation.

Le climatologue américain James Hansen a été un des premiers, en 1988, à mettre en garde contre l’influence des activités humaines sur le climat, et donc sur la civilisation.

A 72 ans, il a quitté en avril la direction de l’Institut Goddard des études spatiales de la Nasa, mais continue à sonner l’alarme. Il vient de passer dans cinq capitales du Vieux Continent pour réveiller nos politiques, à l’heure où l’Union européenne (UE) est tentée de céder aux pressions des industriels et se lancer tête baissée dans l’exploitation des gaz et pétroles de schiste ou importer le brut des sables bitumineux de l’Alberta, à l’ouest du Canada (dénoncé notamment par l’ONG Les Amis de la Terre). Quitte à tenir des propos provocants.

Pourquoi venir en Europe ?

Pour dire combien il est immoral d’exploiter les hydrocarbures non conventionnels comme les sables bitumineux, les gaz et pétroles de schiste ou les hydrates de méthane. Car nous ne pouvons pas prétendre ignorer les conséquences. 

Les scientifiques ont établi une limite à la quantité de gaz carbonique que nous pouvons émettre dans l’atmosphère, au-delà de laquelle le climat deviendra incontrôlable. Si nous décidons de brûler tous les combustibles fossiles présents dans le sous-sol en se lançant massivement dans ces hydrocarbures, qui émettent environ 25% de carbone de plus par unité d’énergie que le pétrole conventionnel, la situation sera insoluble.

Une grande partie de la planète deviendra inhabitable, car en été la «température humide» y atteindra parfois 34 degrés, ce qui est bien trop pour le corps humain.

Le 9 mai, à Hawaï, la quantité de CO2 dans l’atmosphère a passé un seuil historique : 400 ppm. Qu’est-ce que cela veut dire ?

Ce n’est pas une surprise. Les concentrations augmentent de 2 ppm (parties par million de molécules d’air) par an ces dernières années. Cela montre que nous ne nous occupons pas du problème. Nous devons réduire fortement nos émissions, le plus tôt possible, sans quoi les jeunes d’aujourd’hui seront incapables de faire face. Les changements sont déjà visibles.

Les températures moyennes du globe sont au plus haut depuis onze mille ans, le niveau des océans monte.

Bien sûr, les conséquences seront pires dans une ou deux générations. Les gens sont accaparés par le quotidien et ne se rendent pas compte de ce qui nous attend.

Nous, les scientifiques, n’avons pas réussi à communiquer auprès du public. Mais nos gouvernements ne peuvent pas dire qu’ils ne savent pas. C’est à eux de penser le long terme. Je suis choqué de les voir faire mine d’ignorer ce à quoi mène l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels.

La plupart de vos calculs se sont hélas avérés justes. Reste-t-il des incertitudes ?

Oui. Celles liées aux réactions en chaîne dues au réchauffement et qui pourraient en amplifier les effets. Beaucoup de méthane est piégé dans le pergélisol des zones arctiques. Mais nous ignorons à quel rythme ce puissant gaz à effet de serre (GES) sera émis dans l’atmosphère, et à quelle vitesse les calottes glaciaires fondront.

La plupart des modèles prévoient une hausse d’un mètre du niveau de la mer d’ici 2100. C’est trop optimiste. Si nous restons sur la trajectoire actuelle des émissions de GES, ce sera plusieurs mètres.

Il faudra abandonner les zones côtières et des villes comme New York. Nous ne savons pas non plus combien il reste d’hydrocarbures sous terre. Mais, c’est sûr, il y en a bien trop pour que nous puissions tout brûler sans altérer le climat de façon irréversible.

Pourtant, c’est la ruée vers les hydrocarbures non conventionnels…

Les gouvernements encouragent l’extraction de la moindre goutte de combustible fossile. C’est insensé ! En plus, produire ces hydrocarbures coûte très cher. Les industriels n’en tirent des bénéfices que parce qu’ils sont subventionnés. L’humanité doit se réveiller, et vite. Il y a vingt-cinq ans, je pensais que d’ici 2010, nous aurions compris. Mais c’est l’inverse et nos émissions grimpent de plus en plus vite.

Que préconisez-vous ?

La seule solution, c’est de reconnaître que les hydrocarbures non conventionnels sont plus émetteurs de GES que les autres et de les taxer en conséquence. Une sorte de taxe carbone, prélevée à la source sur l’industrie des combustibles fossiles, et qui augmenterait avec le temps. (…)

Les Européens ont tenté de le faire via un marché du carbone. Mais le prix du quota de CO2 chute, cela ne marche pas. Pas plus que le processus onusien. Le plus rapide, simple et efficace serait un accord entre les États-Unis, la Chine et l’UE instaurant une taxe carbone. Les autres pays suivraient. Pétroliers et gaziers disent que cela nuirait à l’économie. Au contraire ! Muer vers les énergies propres et l’efficacité énergétique créerait des millions d’emplois, contre des milliers pour les hydrocarbures de schiste ou les sables.

Qu’attendez-vous des dirigeants européens ?

Qu’ils adressent un message au monde. La directive de l’UE sur la qualité des carburants, en cours d’examen, doit reconnaître, comme prévu, le caractère plus polluant des hydrocarbures non conventionnels. Cela pourrait inciter le président Obama à refuser l’extension du pipeline Keystone XL, qui doit acheminer le pétrole des sables albertains vers le Texas. A défaut, cela encouragerait Obama à l’approuver. Or, une fois construit, une grande partie des sables sera exploitée. Avec les conséquences que j’ai décrites.

Hélas, l’UE se heurte aux pressions du Canada et des pétroliers. Les gouvernements européens font eux aussi semblant d’ignorer le tort qu’ils font à nos enfants….

[…]

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Un article de CORALIE SCHAUB, publié par liberation.fr et relayé par Kannie pour SOS-planete

Volti

26 Commentaires

  1. http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/botanique-1/d/des-plantes-revivent-apres-plus-de-400-ans-sous-la-glace_46731/

    Dans le nord du canada, des plantes se sont retrouvées coincées sous la glace, pendant le petit âge glacière, entre le XIIIe et le XIXe siècle. A l’échelle de temps de la planète, c’est moins d’une seconde. Depuis ce temps, ça fond. Ça récupère de ce coup de froid. Au XIIIe siècle, les humains n’ont rien fait pour engendrer ce coup de froid, comme ils n’ont pas été responsable du réchauffement le suivant au XIX. Je ne dis pas que le climat ne varie pas, il a toujours varié. Mais attribuer ces infimes variations sur des périodes inférieures à mille ans est complétement étrange scientifiquement. Vous vous basez sur votre dernière respiration pour déduire votre respiration moyenne depuis votre naissance vous? Pourtant en rapport c’est pire que ça. Et puis pendant que ça parle changement climatique, ça ne parle pas des vrais problèmes : la pollution, les pesticides, la disparition d’espèce. Ça on continue.

    • Dire que des hommes ont risqués leurs vie pour faire découvrir au monde l’impact de nos émissions de co2….

      Alors j’imagine que pour toi l’étude carottes de glaces ne veut rien dire ?

      • les changement climatique retrouvé dans les carottes profonde, il y a 300 000 ans, ne sont pas le faits de hommes …
        mis a part le travaille de carottage …
        resultat, question bizarre …

        • Ce n’est effectivement pas le fait de l’homme, mais les valeurs de polluant qui y sont présents, sont presque identiques voire supérieures aux valeurs actuelles. Or il y a glaciation extrême et rapide.

          Selon des analyses et des reproductions (USA, Russie, japon, Australie, Finlande, Danemark, France, Allemagne), ce refroidissement s’est déroulé non pas progressivement en terme de mois, non plus en jours, mais plutôt en quelques heures à peine !

          Là, est la question à cinq balles !! On attend la réponse !

    • “Des contre-vérités remarquables – voire des mensonges éhontés – peuvent également voir le jour lorsqu’il s’agit d’attirer le chaland. Un superbe exemple est le titre d’un article de l’AFP récent paru dans la version électronique du journal Le Figaro : « Hausse des températures mondiales ». Voilà qui est parfait pour effrayer – et remettre dans le droit chemin de la doxa « réchauffiste » – une population plus inquiète aujourd’hui pour sa facture énergétique que pour le sort de la Planète en 2100. Il est vrai que se chauffer correctement l’hiver devient un défi colossal – et parfois insurmontable – pour un nombre grandissant de citoyens européens, ceci, à cause des nombreuses décisions politiques aux visées écologiques.

      Non seulement le titre de l’article est mensonger, mais son contenu est rédigé d’une manière telle qu’elle envoie au lecteur un message tronqué, au contenu fallacieux et parfois erroné. Examinons ces points un par un.

      1. Le titre est mensonger. James Hansen (Goddard Institute, NASA), l’un des plus ardents défenseurs du Réchauffement Climatique dû au CO2 anthropique, vient de reconnaître publiquement – à son corps défendant, certes – que les températures moyennes du globe n’augmentent plus depuis près de 15 années ! Cette information est corroborée par le GIEC lui-même, comme on peut le voir à la Figure 1a et le lire dans la version non-officielle du rapport AR5 du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du Climat), qu’une fuite « heureuse » a rendue publique.”
      http://www.contrepoints.org/2013/03/16/118431-rechauffement-climatique-un-climat-deletere
      ::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::

      “Explosion d’une bombe dans le monde de la recherche climatique. A quelques semaines de Copenhague, un véritable “ClimateGate” a été déclenché dimanche 22 novembre 2009. Le CRU de l’université de East Anglia, auquel on doit notamment les courbes de reconstruction des températures du globe à l’appui desquelles le GIEC soutient la thèse d’un réchauffement climatique dû au CO2, a été piraté et des milliers de documents et de correspondances électroniques ont ainsi été lâchés dans la nature !
      Ces mails révèlent des pratiques frauduleuses de certaines personnes très influentes dans les cercles réchauffistes, dont les travaux sont la base des rapports du GIEC. C’est la plus grande affaire de fraude scientifique depuis Lyssenko.

      Le butin, de 61Mo une fois zippé, comporte 72 documents et 1073 e-mails. La BBC confirme cette information qui a mis la blogosphère anglophone en ébullition, et commence à toucher la grande presse. Un pirate aurait réussi à pénétrer les ordinateurs du Hadley Center (parfois désigné sous le vocable de CRU, Climate Research Unit), le centre d’études climatologiques de référence du GIEC, vertement critiqué par Vincent Courtillot dans ses vidéos pour refus de communiquer ses données brutes, et dont des soupçons de fraude scientifiques qui accompagnaient son directeur, un certain Phil Jones.

      Real Climate reconnaît que les messages sont authentiques “
      http://zenheberg.tk/2013/05/vers-un-climategate/
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      Bien qu’attentif à toute forme de pollution , je suis de plus en plus persuadé que nos escrocrates se servent d’un sujet sensible pour retourner une situation délétère à leur avantage !
      Dans les faits ; ils polluent de plus en plus et, ils nous le font payer !

    • Bien sur que les températures et climat suivent un rythme, mais ces changements s’effectuent sur des milliers d’années. Or depuis l’industrialisation ces modifications se font à l’échelle de l’Homme.

      Mais au lieux de changer les choses, les politicards se fon du pognons là dessus, tout comme les industries chimiques. du coup on continue de poluer, et ca engraisse ceux qui en profite, mais ce sont nous qui payons.

  2. Les hydrocarbures “non conventionnels” posent peut-être des problèmes de CO2, mais surtout celui de l’eau (nécéssaire à leur extraction et polluée par la fracturation), et de la bulle financière qu’ils représentent.

  3. si on utilisait ne serais ce qu’un dixième de l’argent et l’energie gaspillé dans la chimère agonisante des hydrocarbures au profit de la recherche de solutions viables on aurait surement une piste a exploiter pour s’en sortir.

    Le souci c’est que l’argent fait réfléchir a court terme au contraire du climat. Quel politique de nos jours peut s’engager a passer une loi en certifiant qu’elle ne sera pas changé 5 ans plus tard ?

    Franchement une alternative viable et économique au moteur hydrocarbure existerai je changerais de suite. Malheureusement l’électrique est trop cher, peu écologique et de très faible autonomie.
    Pour ce qui est de l’air comprimé, l’idée est bonne le coté dépollution en prime, mais peu de retours et d’ici que ça soit accessible par chez nous.. (Un comble quand meme sachant que le créateur est français)

    Comme disait George: monde de mer…

    • Ne perds pas espoir : On y arrivera à la voiture électrique, j’en suis persuadé …

      1 – Trop cher : c’est sûr, il s’en vend moins, et le prix des batteries
      2 – Peu écolo : Tout dépend d’où l’on tire la source (l’Allemagne a programmé sa sortie du nucléaire, etc …)
      3 – Faible autonomie : ça s’améliore de mois en mois (ex: des ingénieurs aux USA & en Inde planchent sur des batteries à base de nano-particules de carbone)

      Manque plus que la volonté politique (qui ne viendra sans doute pas en premier de France)

      Hope & See

    • yo ouimaisnon il n’y a même pas à réfléchir a des solutions !! l’énergie libre c’est une connaissance/maitrise, Nicolas Tesla !! des finances pour !? oui bien sur !! … à voir “les archives oubliées” Nicolas Tesla !!! ou comment bien comprendre l’arnaque des financhiers banksters …

    • Il y a un manque de volonté financière et politique manifeste et tout est mis en oeuvre pour que rien ne change dans leurs profits.

      La masse de brevets est immense, mais tout dort au fond des tiroirs ! Voilà pourquoi et de plus tout ce qui touche l’énergie propre et naturelle, le développement est si timide parce qu’il est mis trop cher, et donc réservé qu’aux gens aisés, qui n’ont cure de l’environnement.

      • C’est exactement pour ça qu’il faut arrêter de Collaborer avec ce qui fait le système actuel.
        Et ensuite les nouvelles technologies émergeront rapidement !

  4. Assistez en direct à la tentative de record de température à Kukkola, petite bourgade suédoise à la limite du cercle polaire.

    La météo parviendra t-elle a passer la barre des 31°C ? A-t-elle encore suffisamment de ressource pour battre son précédent record de 28.7°C datant du 30 mai 2013 ? Les rennes et élans survivront-ils à des températures 15°C supérieures à la moyenne ? Vous le saurez en regardant la météo suédoise:

    http://www.klart.se/v%C3%A4der-kukkola.html?v=per_timme

    Youplaboum, buvons les beaux discours des climatoscéptique et des industriels du pétrole qui ne veulent que le biens de nous tous 🙂

    • J’attendais avec impatience un commentaire du style “avec le début d’année pourri le plus froid depuis X années qu’on se tape, qui croit encore au réchauffement climatique”.

      En fait c’est finalement la pseudo-logique inverse qui a été utilisée, mais l’absurdité du raisonnement est exactement la même, qu’on croit ou non à la thèse “réchauffiste”.

      Le climat c’est une donnée globale, l’analyse de valeurs moyennes, aussi bien d’un point de vue spatial que d’un point de vue temporel.

      Alors les raisonnements du style “ça fait 2 ans que les hivers ont été rudes en France donc le réchauffement c’est bidon”, ou bien “voyez les records de température en Laponie et les 2 canicules qu’on a vécu en France en 10 ans ça prouve que le réchauffement c’est vrai” sonbt des raisonnements STUPIDES!

      C’est un peu comme si tirez 4 cartes dans un jeu de 32 cartes et que vous tirez 2 as sur ces 4 cartes et que vous concluez que vous avez une chance sur 2 de tirer un as.

  5. La voiture électrique ne verra vraiment le jour lorsqu’il y aura plus moyen de faire autrement .
    Dixit un cadre de chez RenoNissan . Si nous mettons des
    moteurs èlectriques sur les voitures nous les reverrons
    jamais en entretien . Un moteur électr c’est au bas mot
    1 000 000 Kms sans y toucher . Il y aura juste les freins
    et la direction les suspensions pas de quoi maintenir nos
    agences locales . Vous avez compris qu’il n’y a pas que les Pétroliers qui n’en veulent pas .
    Les Gaz de schiste finiront de ruiner le sous sol après avoir ruiné le sol avec les pesticides , les particules radioactives envahissants l’atmosphère je pense qu’on est bon pour la réduction de la population selon les voeux de
    l’oligarchie dominante . Le sol , le sous sol ( eau ) et
    L’Air tout est pourri de chez pourri vous allez voir dans
    peu de temps une explosion des cancers en tout genre .

  6. Sans vouloir nourrir un débat polémique , le dégel sur-médiatisé du pole nord est largement compensé par une glaciation du pole sud qui ne fait pas la une des journaux .

    On n’oublie aussi de préciser dans le cas de l’arctique , que le nord magnétique dérive en ce moment d’environ 65 Km par an et, cela a pour conséquence d’enlever la barrière magnétique au dessus du pole nord géographique .

    De plus , il faudrait expliquer , la découverte de cartes antiques représentant le pole nord non recouvert de glace (?) le locataire du Palais nous dirait : “c’est cyclique” !

    Nous , en France avons plus à craindre un refroidissement , du fait de la désalinisation des mers et océans , qui pourrait à terme changer les courants marins ( Gulf Stream )entre le nord et le sud .

  7. Et la LOGIQUE dans tout ça!!!

    On ne peut pas bruler en un instant(200ans), tout le carbone du vivant(flore et faune) stocké dans les entrailles de la terre depuis plusieurs centaines de millions d’années, sans que cela ne provoque un formidable pic de CO2…Et un désordre planétaire temporaire!
    (Un rapport de plus de 1/2.000.000 années!)

    Juste le temps que la planète « recycle » cette énorme et soudain surplus de carbone.
    Qu’elle digère, en quelque sorte.

    Pas besoin d’être savant pour appréhender cette évidence.
    …Il suffit juste, d’un peu de bon sens et pour les scientifiques, d’honnèté.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9trole

    Dans le chapitre :
    « Géologie/accumulation de matière organique »

    On peut lire:

    Ce phénomène concerne des environnements particuliers, tels que les endroits confinés (milieux paraliques : lagunes, deltas…), surtout en milieu tropical et lors de périodes de réchauffement climatique intense (comme le silurien, le jurassique et le crétacé), où le volume de débris organiques excède la capacité de « recyclage » de l’écosystème local. C’est durant ces périodes que ces sédiments riches en matières organiques (surtout des lipides) s’accumulent.

    C’est clair,
    Quand le niveau de « recyclage » est infèrieur à la production, « la machine » surchauffe.

    Ce phénomène naturel lui permet de stocker le surplus en l’enfouissant et ainsi de revenir à son « rythme normal de croisière ».

    Mais ces « crises » sont à chaque fois accompagnées de disparitions massives d’espèces vivantes.

    Et oui!
    Faut bien stopper et stocker les responsables!

    …Qui au final, ne sont que des gros tas d’hydrates de carbones plus ou moins intelligent et surtout très riche en lipides!!! ;))

    …Et AU FINAL, qui va être « plus malin », elle ou nous???

    • Relis bien le rapport du GIEC svp ! Le CO2 a été pris comme valeur unitaire ! Toutes les valeurs des GES ont été converties en celle du CO2, or pour ne citer que celle du méthane, est beaucoup plus élevée que celle du CO2 !

      Il n’est pas difficile dès lors d’incriminer le CO2!

      Par ailleurs, on prétend que l’homme en est responsable, oui il est en partie responsable, en partie seulement et non plus dans les proportions qu’on veuille nous faire croire, preuve en est dans l’histoire. Or notre impact était encore nul ! http://www.meteo-paris.com/chronique

      • Ce genre de débat ne m’intéresse pas*!

        Je me contente de faire remarquer que la somme de matière vivante stockée sur plus de 400 millions d’années dans les profondeurs de la terre sera relachée en moins de 200ans.

        Alors, si tu crois que cela ne va pas avoir d’effets sur le climat et bien, libre à toi.

        N’oublions pas que notre terre est un monde fini.
        Et je tiens à te rappeller un principe fondamental de thermodynamique :

        – Rien ne se perd, tout se transforme (Antoine Lavoissier).

        C’est simple…et fort dérangeant, car… trop simple.

        Ca me fait penser à l’économie.
        Certains font des grandes thèories, des grands débats.
        Mais au final, les forces élémentaires reprennent le dessus.
        Et trés logiquement, le réél rééquilibre tout ça.
        (Ce reéquilibrage passant obligatoirement par une période chaotique de hauts et de bas violents.)

  8. Ne vous laissez pas berner par l’impact imaginaire du CO² sur le pseudo réchauffement climatique!

  9. http://www.meteo-paris.com/chronique (cliquez sur l’année de votre choix)

    Je mets ce lien pour ceux qui restent persuadés que le climat a changé depuis 1850 et à cause de l’homme !
    Lisez bien les chroniques qui suivent et ce, dès les premières années soit 1850. Quant aux fontes de glaciers et autres banquises, il y a suffisamment de gravures et de récits d’avant 1850, où il est fait déjà mention de ces phénomènes.

    Enlevez les œillères et vous verrez ! qu’on vous mène par le bout du nez !

  10. Un peu d’humour

    “L’avenir de la planète est en danger. La sauver est l’affaire de tous. Diminuer les émissions de gaz carbonique est une priorité absolue. Malheureusement, force est de constater que les propositions du Grenelle de l’environnement, trop frileuses, ne vont pas assez loin. Il existe, en effet, une source importante de ce terrible polluant dont l’aréopage réuni par Monsieur Sarkozy ne semble pas se soucier : la respiration.”

    http://zenheberg.tk/2013/05/modestes-propositions-2/

  11. Basta ! L’impact de la population humaine a avant tout un impact sur l’eau potable, et l’état des sols.
    Les fluctuations climatiques ont toujours existées, l’impact de l’humanité reste dérisoire proportionnellement à celle du soleil.

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