Des moustiques programmés pour vacciner

Crédit photo : Centers for disease control and prevention

L’anophèle, utilisé par le Dr Yoshida, transmet des maladies graves comme le paludisme ou la fièvre jaune.

Des moustiques programmés pour vacciner

Une équipe de chercheurs japonais est parvenue à modifier génétiquement un moustique pour qu’il diffuse un vaccin lorsqu’il pique une souris. Une expérience qui soulève de nombreuses questions pratiques et éthiques.

L’idée aurait de quoi faire rêver : au lieu de véhiculer des maladies graves (paludisme, dengue, fièvre jaune), les moustiques, modifiés génétiquement par l’homme, transmettraient aux individus qu’ils piquent le vaccin contre cette même maladie. Et chaque nouvelle piqûre, loin de s’avérer dangereuse, viendrait renforcer la défense immunitaire de la personne «piquée». Une méthode «peu coûteuse et non douloureuse», résume le Dr Yoshida, qui a mené l’étude scientifique publiée dans la revue Insect Molecular Biology.

Ce scientifique japonais de la Jichi medical university est parvenu à concrétiser dans son laboratoire une théorie caressée, selon lui, depuis une dizaine d’années par les chercheurs. Pour cela, il a introduit un gène chez un moustique pour qu’il produise dans sa salive la molécule SP15 permettant d’immuniser contre une maladie tropicale grave, la leishmaniose. Particulièrement virulente en Afrique du Nord, au Moyen-Orient et dans le Sahel, la leishmaniose, également présente à moindre échelle dans le sud de la France, concernerait 12 millions de personnes dans le monde et peut s’avérer mortelle ou causer de graves lésions cutanées.

Les chercheurs ont ensuite mis ces moustiques génétiquement modifiés en contact avec des souris. Piquées à de nombreuses reprises par l’insecte qui se nourrissait de leur sang, celles-ci ont développé des anticorps contre la leishmaniose, sur le modèle d’un vaccin classique, qui, en introduisant à très faible dose l’agent infectieux dans le corps, lui apprend à organiser sa défense immunitaire. Le moustique, par le biais de sa salive, avait bel et bien joué son rôle de «vaccinateur volant».

Dans le labo seulement

«C’est une idée originale, remarque le Dr Jean Beytout, chef de service des maladies infectieuses au CHU de Clermont-Ferrand. Jusqu’à présent, on avait plutôt tenté de faire de la sélection génétique sur les moustiques vecteurs de maladie, afin de réduire leur nombre ou leur dangerosité».

Article complet sur sante.lefigaro.fr

6 Comments

  1. Chic chic ! Vivement les campagnes de stérilisation de la population par voie moustiquaire 🙂

    On n’est pas dans la m….

  2. Le problème, c’est qu’un virus lui, est programmé pour muter jusqu’à disparition totale ou bien adaptation proportionnelle aux moyens mis en œuvre pour le détruire : cf, Charles Darwin.

  3. Idée venant tout droit du cerveau malade de bill gates, il à filé des millions l’année dernière pour ce projet, faut croire que ce sont les labos japonais qui y sont parvenu avant les autres, du moins officiellement.

  4. Entre ça et le mélange H1N1/H5N1 en labo, ils sont entrain de nous préparer une Méga Catastrophe Pandémique Mondiale ces apprentis sorciers de mes couilles, oui ; …c’est comme si c’était fait !
    http://www.alterinfo.net/notes/Un-virus-hybride-de-grippe-aviaire-cree-en-Chine_b5479943.html

  5. Un virus mutant créé en Chine inquiète les scientifiques Attention, l’info se répand dans le médias Une équipe annonce avoir créé un virus hybride de la grippe aviaire, qui pourrait potentiellement contaminer l’homme en cas de nouvelle mutation.

    Pour parler de pandémie,les chinois ont fabriqués cet hybride car ils sont certains que c’est les américains qui ont introduit le H7N9,à suivre…

Comments are closed