Dix mensonges sur l’expérimentation animale

Vivisection_chiens (14)Beaucoup de chercheurs qui pratiquent l’expérimentation animale, ainsi que les autorités ou les particuliers qui les soutiennent, défendent cette pratique avec des affirmations péremptoires. Mais affirmer n’est pas prouver. Si vous souhaitez discuter avec eux, voici de quoi réfuter leurs ” arguments ”.

1. L’expérimentation animale est une méthode ancienne et qui a fait ses preuves.

Ces deux affirmations sont souvent présentées ensemble comme si la seconde devait découler de la première. Or, s’il est vrai que l’expérimentation animale soit une méthode ancienne (tout comme l’était la croyance en la platitude de la Terre au temps de Galilée), on ne peut pas en conclure qu’elle ait fait ses preuves ni qu’elle fournisse des connaissances valables.

Des animaux, morts ou vivants, ont été disséqués dès l’Antiquité dans l’espoir de comprendre l’anatomie et la physiologie des êtres vivants et, en particulier, celles de l’homme. Au XIXe siècle, Claude Bernard entendait faire une science de cette pratique jusqu’alors très empirique et il rédigeait des ouvrages censés démontrer son intérêt.

Au XXIe siècle, il faut admettre enfin que cet intérêt est nul : l’expérimentation animale ne pourrait apporter des connaissances utiles pour la santé humaine que si elle mettait en lumière des mécanismes biologiques communs aux hommes et aux animaux. Il existe bien de tels mécanismes. Le problème, c’est qu’on ne peut savoir s’ils sont communs qu’après les avoir observés sur les animaux et sur l’homme. Les études faites sur les animaux (test d’un médicament, par exemple) ne permettent pas de prédire la réaction humaine. Elles sont donc inutiles. Les défenseurs actuels de l’expérimentation animale semblent oublier que Claude Bernard écrivait, dans son Introduction à l’étude de la médecineexpérimentale  : « Il est bien certain que pour les questions d’application immédiate à la pratique médicale, les expériences faites sur l’homme sont toujours les plus concluantes. »

C’est donc parce que la morale interdit de pratiquer certaines expériences sur l’homme que Claude Bernard conseillait d’utiliser les animaux et non parce que l’étude de ces derniers fournisse les meilleurs résultats scientifiques.

Le 28 février 2004, le British MedicalJournal titrait l’un de ses articles : « Où sont les preuves que la recherche sur les animaux profite aux humains ? » N’en trouvant guère de concluantes, les auteurs recommandaient de ne pas faire de nouvelles études sur les animaux.

2. L’expérimentation animale est réglementée.

Ceci est vrai seulement pour les vertébrés. Mais cette réglementation est tellement vague qu’elle laisse à l’expérimentateur toute liberté pour concevoir ses protocoles  : les expériences sur animaux vertébrés ne sont licites que dans la mesure où elles revêtent un caractère de nécessité et s’il n’existe pas d’autres méthodes qui puissent utilement y être substituées ; l’anesthésie générale ou locale des animaux est obligatoire pour toutes les expériences qui pourraient entraîner des souffrances ; lorsque les expériences sont incompatibles avec l’emploi d’anesthésiques ou d’analgésiques, leur nombre doit être réduit au strict minimum ; sauf exception justifiée, il ne peut être procédé, sous anesthésie ou analgésie, à plus d’une intervention douloureuse sur un même animal ; etc. Il n’y a pas de définition du « caractère de nécessité » et l’emploi d’anesthésie est décidé en fonction du résultat que l’on souhaite obtenir et non en fonction du bien-être de l’animal.

Les tests de toxicologie (évaluation de la toxicité d’une substance) sur les animaux sont l’exemple type d’expérimentation qui, tout en étant légale, contrevient à l’esprit de la réglementation : il existe des méthodes fiables n’ayant pas recours à l’expérimentation animale (il est possible de tester les substances sur des cellules humaines en culture mais les autorités ne se hâtent pas de valider ces méthodes) ; les animaux souffrent des effets de la substance (administrée, dans certains tests, à des doses mortelles) sans anesthésie ni analgésie ; ces expérience n’ont aucun caractère de nécessité puisque les résultats ne sont pas transposables d’une espèce à l’autre et ne renseignent donc pas sur les effets toxiques de la substance pour les humains.

3. Le nombre d’animaux utilisés diminue, surtout depuis l’application des 3Rs.

Les statistiques officielles résultent de la compilation de données fournies par les laboratoires. Mais pouvons-nous être certains que les animaux sont tous comptabilisés ? Si l’animal est mort au tout début de l’expérience, par exemple, et qu’il a fallu en prendre un autre, les deux sont-ils comptés ou seulement le second ? Ainsi, si on apprend, de source officielle, qu’environ 12 millions d’animaux seraient utilisés par an en Europe, il est bien possible que le nombre d’animaux effectivement utilisés soit supérieur.

Le nombre d’animaux utilisés a effectivement diminué par rapport aux années 1970-1980 mais depuis l’an 2000, l’utilisation d’animaux transgéniques n’a cessé d’augmenter. Notons au passage que les modifications génétiques de ces animaux les prédisposent souvent à développer des maladies douloureuses et qu’ils ne recevront pas d’anesthésie pour ces douleurs chroniques.

Les 3Rs constituent un manifeste pour affiner (« Refine », en anglais), réduire (« Reduce ») et remplacer (« Replace ») les expériences faites sur les animaux : affiner les protocoles de façon à utiliser le moins d’animaux possible pour chacun, réduire le nombre d’expériences en n’en faisant pas d’inutiles, et remplacer par des méthodes dites « alternatives » ou « substitutives », remplacer aussi des expériences sur des singes ou des chiens par des expériences sur des rats ou des souris… nettement moins médiatiques !

Les chercheurs qui s’opposent, pour des raisons scientifiques, à l’expérimentation animale ne cautionnent pas les 3Rs.

Ils démontrent qu’aucune espèce animale n’est le modèle biologique d’une autre. Les résultats n’étant pas transposables d’une espèce à l’autre, l’expérimentation animale n’a aucun intérêt pour la recherche biomédicale humaine. L’objectif ne doit donc pas être de simplement réduire le nombre d’expériences faites sur les animaux mais d’amener ce nombre à zéro.

4. Les animaux proviennent d’élevages spécialisés.

C’est vrai pour les rats et les souris, animaux les plus utilisés. Il existe des élevages et qui donc irait en chasser dans les égouts ? Pour d’autres espèces, les certitudes ne sont pas aussi établies. Il existe des témoignages d’animaliers ayant assisté à l’acquisition, par des laboratoires, de chiens de toutes races, entassés à en suffoquer dans des camionnettes aveugles et payés en liquide. Par exemple, dans le livre de Samir Mejri, Victimes silencieuses (ed Terradou, 1991). Le Quid 2004 annonce carrément que les animaux seraient « fournis par 1000 voleurs et 300 élevages officiels et fournisseurs occasionnels ». Le Quotidien du médecin du 2 octobre 2003 rapporte les propos troublants de Geneviève Perrin-Gaillard, vétérinaire, alors présidente du groupe d’étude de l’Assemblée nationale consacré à l’animal :
« Il faut plus que jamais poursuivre les contrôles. Y compris dans les facultés de médecine qui pourraient ne pas être à l’abri des trafics de chiens. » En ce qui concerne les primates, François Lachapelle, responsable du bureau de l’expérimentation animale à l’INSERM interrogé par Le Quotidien du médecin, indique qu’ils proviennent surtout du Vietnam, de la Chine, des Philippines, de l’Ile Maurice, « qui offrent désormais des garanties sanitaires suffisantes ». Des élevages sont développés dans ces pays qui, toutefois,« sont parfois obligés d’effectuer des captures d’animaux en milieu sauvage (2% environ du total) ».

5. Les méthodes in vitro sont insuffisantes, il faut étudier l’organisme entier.

La physiologie est, effectivement, une science qui requiert l’étude de l’organisme entier. Notre corps n’est pas une juxtaposition de cellules ; de nombreuses substances (hormones, minéraux, ions, etc.) circulent entre les cellules pour agir sur des cibles parfois éloignées du lieu de production, des signaux nerveux voyagent vers les muscles et organes, la plupart des fonctions sont soumises à des boucles de régulation (l’organe cible envoie des messages à celui qui a déclenché la fonction, par exemple, un taux de glycémie élevé dans le sang déclenche la production d’insuline par le pancréas).
Nombre de maladies (diabète, obésité, etc.) sont dues à un dérèglement de ces boucles de régulation et c’est la boucle entière en plus du fonctionnement de chaque type cellulaire que nous devons comprendre pour les guérir.

C’est bien l’organisme entier qu’il faut étudier. Mais si nous voulons guérir les humains, c’est l’organisme humain qui doit faire l’objet de l’étude.
Un organisme animal, étant donné qu’il a sa physiologie propre, que les boucles de régulation ne mettent pas forcément en jeu les mêmes éléments que chez nous, ne fournira pas forcément d’éléments utiles pour nous.

Le scorbut, par exemple, résulte d’une carence en vitamine C. Si nous voulions étudier les effets d’une carence en vitamine C chez le rat, la souris ou le lapin, ce serait impossible puisque ces animaux synthétisent eux-mêmes cette vitamine alors que nous la puisons dans nos aliments.

Le chimpanzé est l’animal le plus semblable à l’homme. Il devrait donc, théoriquement, être le meilleur modèle possible. Les maladies virales offrent un exemple clair du contraire : infecté par le virus du sida, le chimpanzé n’est pas affecté ; infecté par le virus de l’hépatite B, il peut développer une hépatite bénigne qui n’évolue pas, comme souvent chez nous, vers la cirrhose et le cancer du foie ; infecté par le virus Ebola, il meurt de fièvre hémorragique comme nous. Comment espérer trouver une solution thérapeutique pour nous en étudiant un organisme qui se comporte, aléatoirement, aussi bien comme le nôtre, que de façon différente ou totalement opposée ?

6. Il faut tester les médicaments sur les animaux avant de les prescrire à des humains.

La loi exige que tout candidat médicament soit testé sur au moins deux espèces de mammifères.
Pourtant, les effets secondaires de médicaments constituent la quatrième cause de mortalité humaine dans les pays développés.
C’est après utilisation par les humains que l’on découvre ces effets secondaires et, bien souvent, quand on essaie de les comprendre par l’expérimentation animale on s’aperçoit qu’ils n’affectent pas les animaux.
L’anti-inflammatoire Vioxx, l’un des derniers médicaments retirés du marché après avoir provoqué plus de 25 000 décès, agit sur le métabolisme des prostaglandines mais, alors qu’une seconde voie métabolique peut prendre le relais chez le rat, une seule voie métabolique est active chez l’homme.Les réactions à une même substance chimique peuvent être très différentes d’une espèce à l’autre  ; les résultats que l’on observe sur une espèce ne sont donc pas transposables aux autres. Ceci semble logique pour quiconque connaît les découvertes de la biologie de la seconde moitié du XXe siècle : une espèce animale possède un ensemble unique de gènes, sélectionnés en fonction des contraintes de son milieu (dont les substances contenues dans les aliments, très variables d’une espèce à l’autre) ; les gènes déterminent les propriétés biologiques de chaque individu de l’espèce. Il découle de ces deux observations que chaque espèce a des propriétés biologiques propres et qu’elle ne peut donc servir de modèle pour une autre espèce. La validité de cette conclusion est confirmée par de nombreuses observations : les réactions aux produits chimiques, la susceptibilité aux virus, les maladies qui affectent humains et animaux sont très différentes.

La validation d’un médicament devrait donc se faire en fonction des seuls résultats obtenus sur les humains.

La première étape devrait être, obligatoirement, l’évaluation de la toxicité sur des cellules humaines en culture. Il est évident que si la substance est toxique pour nos cellules, elle le sera aussi pour l’organisme entier. L’inverse n’étant pas forcément vrai, il faudrait, si la substance a réussi le test cellulaire, la tester sur des volontaires dans les conditions strictes des essais cliniques. Ces volontaires seraient moins exposés qu’actuellement : seule une substance sur douze, d’après Nature Biotechnology du 16 décembre 1998, est approuvée lors de ces essais cliniques de phase I, autrement dit, les premiers humains à tester la substance souffrent onze fois sur douze d’effets toxiques que les tests sur animaux n’avaient pas révélés. Inversement, on peut supposer que beaucoup de médicaments potentiellement utiles se perdent car toxiques pour les animaux. La pénicilline, par exemple, est mortelle pour les cochons d’Inde.

Les personnes qui emploient cet argument semblent oublier que l’expérimentation se fait aussi sur les humains. Les essais cliniques de médicaments, tout aussi obligatoires que les tests sur animaux, sont bel et bien de l’expérimentation humaine.

7. L’expérimentation animale a permis de faire de nombreuses découvertes et, sans elle, nous ne trouverions plus de nouvelles thérapies.

Beaucoup de découvertes que les défenseurs de l’expérimentation animale attribuent à leur pratique sont, surtout, le fruit du hasard : on a trouvé quelque chose que l’on ne cherchait pas, au cours d’expériences conçues dans un tout autre but. Un grand nombre de ces découvertes auraient pu se faire autrement.

Nous savons aujourd’hui que la physiologie présente de nombreuses différences d’une espèce à l’autre ; pourquoi alors perdrions-nous du temps et des moyens à essayer de comprendre les phénomènes sur les animaux et à voir ensuite s’ils se vérifient chez les humains alors que nous avons les moyens d’étudier les humains ?

Les personnes qui pensent que sans expérimentation il ne serait plus possible de trouver des thérapies exagèrent le rôle de l’expérimentation. Les plus grandes découvertes thérapeutiques ont été faites par l’observation clinique et l’épidémiologie, méthodes qui ont permis de mettre en évidence les causes d’une pathologie et, ainsi, de prévenir l’apparition de la pathologie. Les maladies cardio-vasculaires constituaient la première cause de mortalité dans les pays développés (elle est en passe d’être remplacée par le cancer). Or, c’est l’épidémiologie qui a permis de découvrir les facteurs de risque (taux élevé de cholestérol, tabagisme, sédentarité, etc.), facteurs souvent liés à notre mode de vie et qui n’affectent pas les animaux.

De grands systèmes médicaux, dont certains très anciens, n’ont jamais eu recours à l’expérimentation animale. Dans les pays anglo-saxons, ces médecines sont très bien acceptées par le corps médical lui-même. Une étude parue dans le Journal of the Royal Society of Medicine en 1994 (vol 87, pp 523-25) indiquait que 70% des médecins hospitaliers et 93% des généralistes britanniques avaient, au moins une fois, suggéré à leurs patients de consulter un praticien de médecines non conventionnelles ; 12% des médecins hospitaliers et 20% des généralistes pratiquaient eux-mêmes l’une des cinq disciplines étudiées : acupuncture, chiropratique, homéopathie, naturopathie et ostéopathie.

8. L’expérimentation animale permet d’augmenter nos connaissances.

Certes, si l’on s’intéresse à l’espèce étudiée. Des expériences sur le rat permettent d’augmenter nos connaissances sur le rat. Pourtant, toutes n’ont pas d’application pratique. Devons-nous alors tolérer des expériences et la douleur qu’elles supposent pour le simple plaisir d’un savoir qui ne profitera ni à la santé de l’espèce étudiée ni à la santé humaine ?

Les publications spécialisées regorgent de rapports dont l’utilité n’est guère prouvée. Par exemple, le Journal of Comparative Neurology, en 2002 (vol 449, pp 103 à 119), relatait le sacrifice de 10 chats et 3 rats pour étudier l’innervation de leurs vibrisses (moustaches douées de propriétés tactiles). Les humains n’ayant pas de vibrisses, il est clair que cette expériencen’est pas utile pour nous. On ne voit pas, non plus, quelles peuvent être les applications en médecine vétérinaire.

Fin de l’article sur Agoravox.fr

Benji

48 Commentaires

  1. http://antidote-europe.org/entretiens/martin-ashby-experimentation-animale-tout-sauf-scientifique/

    Antidote europe est, je cite : “Un comité scientifique qui s’oppose à l’expérimentation animale pour des raisons strictement scientifiques. Notre président et nombre de nos membres sont des chercheurs d’envergure internationale et nous pensons donc pouvoir légitimement nous exprimer sur ce sujet. C’est là le pourquoi d’Antidote Europe : informer sur les dégâts que cette pratique provoque sur la santé humaine et sur l’environnement et promouvoir des méthodes véritablement scientifiques.

    Le danger réside dans le fait que les résultats de l’expérimentation animale ne sont pas transposables à l’homme, ni d’une espèce animale à une autre. Par conséquent, lorsqu’une thérapie est mise au point, lorsque l’efficacité d’un médicament est testée, lorsque le risque toxique d’un produit chimique est évalué sur des cohortes d’animaux cobayes, nous ne sommes en rien renseignés sur les effets de ces thérapie, médicament ou produit sur les humains. Des dizaines de milliers de produits chimiques sont utilisés, certains étant jugés non toxiques sur la foi de tests sur les animaux, d’autres sans aucune évaluation.”

    La suite sur antidote-europe.org

    • les mauvais traitements, quels qu’ils soient, envers les plus faibles des vivants(enfants, vieillards, animaux d’expérimentation, de boucherie ou même de jeux comme la corrida)nous renvoient à notre propre complicité, notre indifférence, notre lâcheté…ce qui fait de nous des monstres, est-ce l’indifférence, ou bien au contraire le fait que nous prenions conscience de ces ignominies sans vraiment réagir…le pouvons-nous d’ailleurs ? en dehors d’apaiser à peu de frais notre culpabilité, quelle réelle efficacité peuvent avoir nos actions ? on oublie trop souvent que le sadisme est une composante essentielle de toute cette merde!

      • Il y a des gens qui réagissent, qui changent leur alimentation, qui ne s’habillent plus avec la peau des animaux, qui boycottent autant que faire se peut les marques qui testent sur les animaux et l’exploitation animale en general, qui informent autour d’eux pour que les gens prennent conscience, etc. Si davantage de monde était vegans, je peux vous assurer que la différence vous la verriez et les animaux aussi.

      • Il y a une poignée de jeunes et moins jeunes militants qui a force de ténacité a réussi à faire plier quelques compagnies aériennes afin qu’elles ne transportent plus les primates vers l’enfer des labos et autres centres de tortures. D’autres qui se font tabasser par les tortionnaires des arênes assoiffés de sang pour oser manifester contre ces boucheries à ciel ouvert. Il serait bon de les soutenir aussi sur le terrain de temps en temps, ainsi que toutes les personnes admirables qui passent leur vie à se consacrer à autrui. Les aider à souffler un peu, à se reposer avant que le mouvement ne s’essouffle à force d’être trop fatigué. Voilà toute la différence entre ceux ont conscience (ou pas) des atrocités et qui ne font rien, et ceux qui se bougent pour que les choses changent.

  2. Merci pour le travail de ce comité !

  3. Lawrence Hansen a obtenu son doctorat de médecine en 1977. Il s’est ensuite spécialisé en psychiatrie et neuropathologie et, ensuite encore en neuropathologie gériatrique et en chirurgie. Il est opposé à l’experimentation animale et s’en explique ici : http://antidote-europe.org/entretiens/lawrence-hansen-coeur-et-raison/

  4. Bien que mon inscription soit récente, j’ai bien peur que ce message sera le premier et le dernier. Je suis la première a respecter la liberté d’expression mais je pense qu’il y a un minimum de savoir faire en ce qui concerne la propagation des nouvelles. J’aime bien tes articles, c’est pour cela que je venais régulièrement jusqu’à présent(bien que je ne dise rien sur ce blog je parle souvent de ce site a mes amis) mais c’est la deuxième fois que je tombe sur tes HORRIBLES PHOTOS (Merci pour le traumatisme tiens 🙁 ) c’est sur que une image vaut milles mots mais dans mon cas, cette horrible image va rester graver dans ma mémoire et j’avais pas besoin de ça (j’en bave suffisamment dans la vie réelle). Franchement, ça te coute quoi de dire attention certaines images peuvent vous choquer et mettre l’image plus bas ou a la fin de l’article. NON vous préférez la méthode forte genre d’abord on vous choque bien comme il faut et après on peut lire l’article comme si de rien n’était, si certaines personnes sont devenus insensibles a ce genre d’images et trouve cela normale qu’on vous la balance en pleine figure sans vous prévenir ce genre d’horreur alors ma foi en l’humanité vient de se prendre une sacrée raclée. Je vois déjà les gens me dire ouais si t’es as contente casse-toi, malheureusement c’est ce que je vais faire. Je veux pas prendre de risque une troisième fois et mon erreur a été de ne pas t’avoir dit plus tôt mais bon, le mal est fait. bon courage pour la suite, dommage je l’aimais bien ton site.

    • C’est juste une image,que direz vous en face de la RÉALITÉ ?
      Fermez les yeux,les oreilles et votre coeur est plus facile.

    • Si vous n’êtes pas prête à regarder une simple photographie, alors vous je ne suis pas sur que vous soyez en mesure d’affronter ce qui se profile dans l’avenir…

    • @ traumatisme2 :
      Avec tous les articles sur le vegetarisme et la condition animale menés de manière à ne pas traumatiser, j’espère au moins que vous êtes devenue vegan ! Si ce n’est pas le cas, on devrait vous assoir de force sur un fauteuil comme dans Orange mécanic pour regarder toutes les horreurs que vous cautionnez avec votre fric.

      • Il faut savoir pour transformer, mais la culture de la paix ne commence t-elle pas dans l’observation de méthodes non violentes ?

        • Je vais juste prendre l’exemple du commerce de la fourrure pour vous montrer combien parfois les actions violentes (qui le seront toujours un million de fois moins que celles qu’on combat) sont plus efficaces que les actions pacifistes. En Angleterre il y a plusieurs années, plus personne ne portait de fourrure, terrorisé à l’idée de se faire dézinguer dans les cages d’escaliers. Aujourd’hui, malgré les luttes menées de manières exemplaires par des associations, un animal meurt chaque seconde écorché vivant, gazé, électrocuté après avoir passé une vie de misère enfermé, pour habiller des connards décérébrés.

          Voici un texte de Cavanna pour comprendre cela :

          “On croyait avoir gagné la bataille. Plus modestement, une bataille. Cette bataille-là. Celle de la fourrure. Ça remonte à loin. Des années. Personne n’osait plus en porter. Oh, pas par amour des bêtes au poil somptueux, même pas par pitié. Par trouille.

          Il y avait eu l’époque des commandos. Qui traquaient la salope en renard ou en vison. Les filles qui s’enfermaient dans l’ascenseur avec la poufiasse fière de son chinchilla (j’écris « chinchilla », je ne sais même pas si
          c’est une fourrure chère, enfin, mettons) et lui déversaient un demi-litre d’encre de Chine, ou de Javel, ou carrément d’acide sur l’ondulante toison, et puis s’esbignaient à l’étage, laissant hurler la rombière. Il y avait eu les manifs, les boutiques de fourreurs saccagées. Il y avait eu nous, Charlie Hebdo, Paule l’enragée en tête… Bref, la fourrure avait reculé.
          Disparu, pour ainsi dire. On était bien contents.

          Ça ne pouvait pas durer. Les générations de connes succèdent aux générations de connes. Et tout est à recommencer. Les couturiers et tous ceux qui peuvent se faire du fric autour du martyre des bêtes ont fait ce qu’il fallait. La fourrure est tendance, la fourrure revient en force, c’est l’invasion massive, irrésistible.

          Ce ne sont plus seulement les toisons prestigieuses, les traditionnels visons, les zibelines rarissimes, cadeaux de gros cons friqués à petites connes ambitieuses, qui font le gros du trafic, mais, figurez-vous, les peaux des chats et des chiens. Très mode, très très.

          En zappant comme je zappe, je tombe l’autre jour –ne me demandez pas quelle chaîne, j’ai coupé le jus avant la fin et je me suis sauvé- sur l’horreur des horreurs. Un film pris en douce par un amateur, je suppose. Un élevage de chats. Plutôt, un endroit où l’on entreposait des chats volés. Des centaines. Ah, oui : en Chine. Des ouvriers chinois massacraient les chats. Rationnellement. Les attrapaient par les pattes de derrière, les élevaient haut en l’air et puis les abattaient, hargne donc, de toutes leurs forces sur une espèce de billot. De vrais pros. Le chat hurlait, se débattait, la sale bête, il fallait cogner encore, et encore, il n’en finissait pas de crever. D’ailleurs, on ne le contrariait pas. Tu ne veux pas clamser ? M’en fous, pourvu que tu te tiennes peinard. Et en effet, le chat, assommé mais vivant, gigotant vaguement, était sur-le-champ ouvert du haut en bas par le spécialiste, un autre, pas le même, débarrassé de sa peau en trois coups de couteau, la peau mise à sécher et le chat jeté tout palpitant dans une espèce de poubelle à roulettes où miaulait une masse sanguinolente et bien tassée de chats sans peau.

          Finalement, ce n’était peut-être pas une prise de vues clandestines. Car on nous montrait complaisamment toutes les étapes du traitement des peaux jusqu’à leur finale expédition pour l’Europe. Le massacre n’était qu’une des étapes de l’opération, présentée avec la même indifférence, le même intérêt technique que les autres. Les Chinois ont beaucoup à apprendre quant à la sensiblerie occidentale. Ce film, qui se veut peut-être de propagande, leur fait du tort. Tant pis pour leurs gueules.
          Je voudrais qu’il soit projeté dans tous les coins pourris où des bonnes femmes s’affublent de ces peaux volées. Qu’elles touchent du doigt ce que c’est que la prestigieuse industrie de la fourrure, ce qui se passe avant
          que le grand couturier la drape sur les corps de ses déesses.

          Oui, je me bourre le mou. Elles le savent, tout ça, ou s’en doutent. Elles ne veulent pas le savoir. On leur racontera que ce que j’ai vu là est exceptionnel, des bandits, des clandestins, qu’en vrai tout se passe en douceur, le chat s’endort tranquille, on a fait ce qu’il faut, il est
          heureux de donner sa peau pour que Paris soit toujours Paris… Et elles marcheront, elles ont tellement envie… Toutes le copines ont de la fourrure de chat –on ne dira pas ça comme ça, les gars du marketing auront trouvé un mot chic, un mot mode- je ne vais pas être la seule à m’en passer ! J’aurais bonne mine tiens !
          Ah, oui : les chiens. Pareil. En Chine, toujours. Cinq ou six gros lascars en train d’éclater les crânes sur des billots, sur le pavé, à tour de bras, cadences infernales, doivent pas être payés gras. Qu’ils crèvent !

          Attendez-vous donc à voir rappliquer, je ne sais trop sous quelle forme, une marée d’accessoires vestimentaires à base de fourrure de chats et de chiens dans l’hiver qui vient. Savez-vous quoi ? Ils les font passer pour du synthétique ! Ce qui tendrait à suggérer qu’en Chine la peau des chiens et des chats, malgré les manipulations, revient beaucoup moins cher que le Nylon ou les acryliques !

          Jusqu’ici, les massacreurs de chats, chez nous, étaient des voyous ruraux qui fournissaient certaines officines fabriquant des sous-vêtements en peau de matou pour tenir au chaud les rhumatismes des vieux cons à rhumatismes.
          Activité d’ailleurs réprimée par la loi. Les Chinois, qui sont un grand peuple travailleur et industrieux, ont élevé la chose aux dimensions d’une entreprise nationale.
          Je retire de tout ça l’impression débilitante que cet incessant combat contre la souffrance animale, que ces efforts sans cesse et sans cesse recommencés en faveur du respect de la vie, de toute vie, qui sont déjà si décevants quand on s’adresse à des peuples dits « évolués », se heurtent, hors de ce cercle restreint, à un formidable mur d’indifférence, pour ne pas dire de sadisme. L’Asie est terrifiante. Ne parlons pas de l’Afrique…

          Oui, bon. Il y a du boulot. Les filles, à vos bouteilles d’encre ! Les gars, refusez votre coït à toute merdeuse portant fourrure !”

          François CAVANNA – Charlie Hebdo du mercredi 26 octobre 2005

    • Je comprends ton traumatisme, je suis aussi passionnée par les animaux et
      pour les défendre; j’ai du visionner des centaines de vidéos atroces.
      Ca m’a rendu malade de dégout, mais il fallait savoir pour comprendre et expliquer.
      L’image qui illustre l’article est certes horrible, mais ce n’est pas la plus “parlante”.
      Il nous faut être sensibles et horrifiés par ce que subissent les animaux, dans le secret
      des laboratoires, mais en aucun cas faire de la sensiblerie, ça ne sert pas leur cause.
      ëtre réaliste, c’est pouvoir affronter les horreurs de ce genre, et SE BATTRE pour qu’elles
      soient interdites.
      Comment parler de la souffrance subie par des êtres sans défense,
      quand on veut sciemment l’ignorer en fermant les yeux??
      Je n’espère et ne veux pas te convaincre, simplement te faire réfléchir sur la
      meilleure manière de t’insurger et de défendre ceux que tu aime.

    • Traumatisme,je vous comprends. Ma mère était comme vous, une seule photo choquante sur la cruauté humaine et elle faisait des cauchemars toute la semaine. Moi même j’évite un maximum ce genre d’horreurs, je sais de quoi sont capables les hommes envers les bêtes, dans certaines parties du monde et cette pensée m’est déja insupportable. Mais la position de Benji se défend. S’il veut interpeller les moutons, faut bien qu’il frappe les esprits pour amener des réactions positives. Ce genre de piquûre de rappel, de temps en temps, est nécéssaire car c’est vrai qu’on oublie vite. Comme dit Volti..ou Vegan faut affronter la réalité, aussi dure soit-elle, afin de se donner la rage de vaincre, de se battre… Restez avec nous Trauma.. Cordialement.

      • Je rajoute juste en passant que le seul dirigeant politique du vingtième siècle à avoir interdit l’expérimentation sur les animaux était… Adolf Hitler. J’en conclu donc que les décideurs politique d’aujourd’hui sont, par rapports à lui,…inhumains. A méditer. Ceci précisé, je n’ai jamais pu trouver l’adresse d’un de ces labo de torture… sinon y aurait eu quelques actions spectaculaires…vous pouvez me croire.

      • Je le répète, en voyant l’évolution de l’actualité, nous ne sommes plus à l’abri de voir.un suicide, une insolation même, une agression violente gratuite ou non, la réalité est très dure, et ceux qui ne parviennent pas à regarder une horreur en photo n’arriveront pas à affronter ce que nous risquons de connaître dans l’avenir. Vous souhaitez quitter le blog pour une simple photo? Soit, alors bon courage pour la suite des événements!

        • ça doit être terrible de voir une insolation!

        • Je vois pas en quoi la photo d’un chien la gorge ouverte va m’aider à affronter ce “qu’il nous attend” !
          Si, peut être à faire monter ma haine et non pas mon Amour, à cultiver ma peur au lieu de ma confiance, bref à faire monter en moi et cultiver autant de sentiments négatifs. Ca c’est sûr, ça va vachement m’aider à être lucide et intelligent “le moment venu”…
          La realité est dure je suis d’accord avec toi, pas besoin de la rendre encore plus inhumaine 🙂

    • José Manuel Barroso et Herman Van Rompuy c’est aussi un traumatisme et pourtant …

    • c’est comme ca que la propagande naissent.
      Ue image choquante et les gens accrochent, sans rien ne savoir de la véritié.
      cf : 11 sept par exemple, guerre irak, ….

  5. La propagande… oui elle existe pas seulement dans le sens “gouvernements > peuples” mais aussi dans le sens : “assoc > peuples”.
    Je suis prêt à parier que la photo n’a rien a voir avec le thème bref.

    Pour être chercheur moi même voici ce que je pense de ces articles basés sur des “témoignages” dont on ne sait jamais d’où ils viennent … Et d’ailleurs 1 ou 2 témoignages pour un total de combien de labo ? Combien de labo corrompus pour combien de labos clean ? En gros ce genre d’article revient a dire que si 1 musulmans fait un attentats tous les musulmans sont des terroristes ? blablabla encore.

    Les animaleries sont soumises à des contrôles fréquents, chaque animal à une cage propre, lavée, dans des pièces calmes et éclairées (oui je l’ai vu), chaque animal est commandés dans une banque énorme car on ne peut pas utiliser n’importe quel animal pour n’importe quelle pathologie. Le passage sur animal est obligatoire !!! Car passer du in vitro directement sur de l’in vivo sur l’homme serait du suicide pur ! Trop de facteurs sont différents entre une flasque de cellules et un organisme entier.
    D’ailleurs est-ce que l’un d’entre vous serez volontaire pour prendre un traitement non testé sur les animaux ? J’en test un actuellement, quelqu’un veut être mon cobaye ? Rassurez-vous le composé tue les cellules cancéreuses, mais pas les saines, en théorie ! … Alors personne ? J’attends vos mails avec impatience !

    De plus sachant que les chercheurs conclus leurs travaux sur publications scientifiques visible par tous, si l’origine d’un animal n’est pas justifié… imaginez le résultats …

    Donc faut juste arrêter avec cette propagande stupide et hypocrite. Car je suis sur que la plupart d’entre vous ne se gênent pas de manger un bon steak, issu d’une vache très bien traité dans un abattoir !

    J’attends toujours un volontaire pour tester mon composé directement sur lui du coup !

    • Pourquoi ne pas faire les tests sur toi même? Tu pourras de ce fait,
      faire l’analyse in vivo et de facto des produits testés, avec une
      plus grande facilité à décrire les souffrances, les effets indésirables et
      autres, puisque contrairement aux animaux, tu es doué de la parole, et tu es
      un scientifique.. tout bénef pour la recherche… 🙁

      • Je suis pas contre la recherche animal, vous si. Donc je vous le propose. Mais vous avez pas l’air convaincu, on doit donc continuer sur les animaux. 😉

        Juste que je me méfie des “témoignage” sorti de derrière les fagots.
        Allez visiter une animalerie, un labo de recherche, apprenez la biologie et la physiologie et on en reparle.
        Mais juger la recherche sur ce genre de choses, sans la connaitre …

        Personnellement avant de juger un économiste je m’arrange pour en savoir par moi même sur le sujet, et pas seulement un seul point de vu, mais les pour et contre, et je me fais ma propre idée. Or ici, on met une photo d’animal qui aurait pu être renversé par une voiture et on critique la recherche ?
        Mais vous êtes bien content de prendre votre médoc pour vos migraines ou autre, et vous êtes bien content qu’ils aient été testé sur des animaux pour ne pas vous donner une surdose.
        Donc j’appel ce genre de choses de l’hypocrisie, et de l’ignorance.

        • Kodi j’apprécie quand quelqu’un défend son point de vue, et je te remercie
          de le faire.
          La photo qu’a mise Benji est sans doute, mal trouvée pour illustrer l’article,
          n’empêche que j’ai vu pire.
          Il m’est impossible de penser avec anthropomorphisme, un animal est différent
          d’un humain, ses réactions à des substances chimiques ne sont pas comparables
          avec celles d’un humain.
          Un exemple! le chocolat est mortel pour un chien, qui ne synthétise pas la
          théobromine, alcaloïde qui agit par accumulation, les accidents sont fréquents les jours de fêtes
          quand on “oublie” la boite de chocolat sur la table basse, et qu’un animal s’en régale….
          l’humain lui, peut se gaver sans risques autres qu’une crise de foie.
          Le chocolat n’est pas interdit pour autant aux humains….. Tu pourrais me
          dire que c’est parce qu’on a autopsié les animaux, qu’on s’en est aperçu etc..
          Qu’il y ait des chercheurs ayant une éthique, envers les animaux cobayes, je veux bien
          l’admettre (???) mais combien d’animaux subissent le pire au nom de la science??.
          Il y a des limites que la science franchit sans conscience, et ce sont ses limites
          qui ne sont pas acceptables.
          Est ce que tu aimes la vie? si tu dis oui, je suppose que c’est dans le respect
          de la vie des “sans voix”, de ceux qui ne peuvent exprimer leur désarroi et leurs
          souffrances, dans ce cas tu ne peux pas accepter les expériences, car tu ne peux
          que supposer, et non être sur qu’il n’y a pas souffrances, tout comme tu ne peux être sur, qu’il y a
          un bénéfice pour les humains, constitués différemment.
          J’ai du mal à imaginer que l’on puisse aimer les animaux, et leur faire subir mille
          tortures.
          Je ne prends pas de médocs, ne me maquille pas, ne porte pas de fourrure etc… mais je
          n’empêche personne de le faire, à chacun sa conscience.. ♥♥

          • La physiologie est semblable en très grande partie (par exemple la barrière hémato-encéphalique, la pharmacocinétique et dynamie) et c’est pour cela qu’on utilise en général souris/rat/lapin et grand mammifère. Mais on ne pourra pas faire un travail directement sur un mammifère sans être passé par les souris par exemple.
            De plus énormément d’animaux sont créés par génie génétique, et ne peuvent pas vivre dehors comme de simple animaux.

            Fondamentalement je suis pas pour, si des alternatives peu couteuses et digne de confiance existe. Et de plus en plus ce genre de techniques sont en développement, mais avant de les accepter il faut du temps, on peut pas du jour au lendemain stopper les études sur les animaux. ca se fera progressivement et ca viendra. Faut laisser le temps au temps, la biologie comme nous la connaissons (bioéthique, biologie cellulaire …) est une science très jeune !

            Les animaux ne sont pas torturé, ils sont anesthésiés, et euthanasié avec des produits identiques que les humains reçoivent en opération pour les anesthésies. Ce ne sont pas des bouchers qui travaillent sur les animaux faut se sortir cette image de la tête, tout simplement car si les chercheurs étaient de bouchers leurs résultats serait moche et inexploitable !

            Alors laissez les chercheurs et ingénieurs travailler pour améliorer les techniques et les animaux ne seront plus utilisé, et ca se fera car les techniques sur animaux sont couteuses.

        • C’est tout aussi hypocrite de ta part de ne pas reconnaître qu’il existe d’autres moyens. J’ai une question : Les animaux reçoivent t-ils des analgésiques ou des anesthésiques afin de leur éviter la douleur ?? Toute personne, pratiquant l’expérimentation doit prendre conscience que l’animal est un être doué de sensibilité et de mémoire, capable de souffrir sans pouvoir échapper à la douleur… le respect afin de ne pas faire souffrir inutilement. Autre question : le stress des animaux influencent-ils les résultats ?? si oui que préconisez vous pour éviter cela ? J’aurai énormément de questions à te poser Kodi mais il me semble que, à travers tes messages, tu ne sois un peu trop opiniâtre… Bonne journée

      • Bonjour KODI, Tu ne vas pas dénigrer ton travail, c’est ton gagne pain. Cependant, il existe aujourd’hui, des méthodes substitutives basées sur l’observation des réactions biochimiques “in vitro”, ces méthodes permettent des résultats + rapides et plus fiables. En éprouvette, on peut cultiver des cellules végétales et humaines. Ces cellules sont obtenues à partir de biopsies, de prélèvements post-mortem, de placenta, comme l’avez souligné Benji dans un précédente article. Ainsi, il est possible d’obtenir tout une serie de cultures cellulaires. Je pense que seule une volonté politique au niveau Européen et mondial pourra faire avancer les choses. Il faudrait les crédits nécessaires à la recherche pour la mise en place de ces méthodes substitutives. Malheureusement, le chemin sera encore très long….

    • Peut-être pourriez-vous visiter le lien donné par Vegan hier 🙂
      http://antidote-europe.org/entretiens/lawrence-hansen-coeur-et-raison/

    • Kodi, on se doute bien que vous n’allez pas mordre la main qui vous nourrit ^
      On sait depuis longtemps comment fonctionnent les labos, quels sont leurs intérêts, comment ils procèdent pour refourguer leurs saloperies sur le marché, etc. Alors venir nous parler du pourcentage de corrompus comparés aux cleans est assez comique.

      Voici des gens cleans. Prenez donc exemple sur eux ^^
      http://www.antidote-europe.org

      Quand aux animaleries, je ne sais pas desquelles vous faites référence, mais qu’elles fournissent les particuliers ou les labos, on se doute qu’elles se ressemblent toutes . J’ai quelques exemples parmi ceux des quais de Seine qui ont été l’objet de poursuites judiciaires pour maltraitances. Le procureur de la République du tribunal correctionel de Paris a requis, le 8 septembre 2006, une peine significative contre le propriétaire de 4 animaleries situées sur les quais de la Seine à Paris , Jean-Pierre Lieuvin pour avoir maltraité des animaux et possedé des espèces prohibées.

      L’ amende pour ces infractions ne peut pas dépasser 15 000 euros mais le parquet a également réclamé une interdiction d’exercer une activité liée au commerce des animaux, pour une durée de 5 ans et l’interdiction de posseder des animaux.

      C’est à la suite d’ une lettre anonyme , reçue en 2001, qu’une perquisition a eu lieu dans les magasins du prévenu ainsi que dans sa propriété de Seine et Marne. Les policiers y ont découvert des animaux malades, un serpent mort, abandonné dans une poubelle, des chiens gardés dans des conditions hygiéniques déplorables ainsi que des animaux congelés comme une panthère et un lama.

      M. Lieuvin était dans l’ incapacité de fournir les certificats de provenance d’un certain nombres d’animaux , notamment de 4 chauve-souris ….Ce dernier a avoué ne changer la paille de ses chiens que tous les 15 jours mais a nié leur avoir porté des coups….

      La présidente de la 31ème chambre du tribunal correctionnel a reconnu que les conditions d’hygiène étaient assez désastreuses…

      Voici quelques liens qui contredisent largement ce que vous avancez en matière de respect de l’animal et du contrôle dans les animaleries :
      http://www.democratie-durable.info/Mobilis-action/Espace-Boycotts/Boycotter-les-animaleries

      http://www.gualyvo.com/le-commerce-animalier.php

      Vous pouvez aussi regarder les nombreuses vidéos filmées en caméra cachée pour admettre que tout ceci est une sinistre réalité.

      Vivement l’interdition de ce commerce pourri digne de l’esclavagisme.

  6. Coalition anti vivisection :
    http://www.cav.asso.fr

    Comité scientifique PROANIMA :
    http://www.proanima.fr

    Les compagnies qui transportent les animaux de laboratoires :
    http://www.airsouffrance.fr

    La coalition européenne pour mettre fin à l’experimentation animale :
    http://www.eceae.org/fr

  7. Pour Kodi … et pas que 🙂

    Cancer : études bidons, scientifiques douteux, médocs dangereux…
    http://www.lesmotsontunsens.com/cancer-etudes-bidons-scientifiques-douteux-medocs-dangereux-12834

    Le chef de l’Agence européenne du médicament travaillait aussi pour les labos pharmaceutiques (comme la Bachelot quoi …) :
    http://www.lesmotsontunsens.com/thomas-lonngren-directeur-agence-europeenne-medicament-labos-pharmaceutiques-11925

  8. Allez, toujours pour kodi et tout ceux qui sont de son avis. Je vais m’appliquer à mettre toujours plus de témoignages et de preuves, comme ça on ne pourra pas dire que ce sont des cas isolés.

    Pour la toute première fois, un film ose aller plus loin que les arguments moraux qui ont été utilisés contre
    l’expérimentation animale depuis plus de cent ans.

    Ce film expose non seulement les terrifiantes tortures qui, déguisées en science, sont infligées à des millions d’animaux, mais aussi les dommages incalculables causés à la santé humaine dans cette fraude scientifique irresponsable.

    Certains faits présentés ici seront en contradiction même avec ce que vous prenez pour acquis, ce qui vous a été dit et enseigné depuis des années ; ceci est dû au conditionnement auquel nous avons tous été soumis, certains diraient un lavage de cerveau, qui a commencé peu après notre naissance.

    Nous vous demandons seulement d’examiner les faits, les preuves, présentés ici en utilisant votre logique et votre bon sens.

    Essayez de mettre de côté toute notion préconçue que vous pouvez avoir sur le sujet :

    http://www.sauvons-les-animaux.com/experimentation-animale-.php

    • Je regarderais pas ,c’est plus possible car je sais PAS,je fais partie avec vous de ce monde devenus crapuleux à sa naissance,c’est juste que jamais ,mais plutôt crever que savoir que le regard de celui qui rentre à la maison embrasse ses enfants et aime ?c’est plus mon monde bordel,un homme/une femme qui se sert de l’animal pour améliorer notre sort? des chemtrails partout,des vaccins mortels,la bouffe tueuse,les radiations de + en + partout et il y a des GENS qui expérimentent sur les animaux comment nous GUÉRIR ?
      Appeler cela un travail ? ******* ,vous avez autour de vous et partout ou vous allez un hurlement qui de souffrance,de détresse et vous allez embrasser vos enfants,votre épouse..

      • On peut devenir moins crapuleux si on veut et faire en sorte que notre consommation soit à l’origine du moins de hurlements possible. Pour vouloir le changement, il faut commencer par se changer soi-même. Changer notre mentalité conditionnée, avoir la force et le courage de s’extirper de plus de 2000 ans de pilonnage socio culturel, s’informer et informer les autres de ce que l’on sait, être cohérent avec nos idéaux et boycotter ce qui doit l’être. Si chacun individuellement suivait ces préceptes, la face du monde s’en trouverait transformée rapidement. Donc, puisque l’exploitation animale est un des fléaux les plus immondes qui existent et que nous avons les moyens grâce à notre porte monnaie de l’éviter, faisons-le. Ce n’est absolument pas compliqué et des millions de vegans le prouvent depuis toujours. L’argent de nos impôts finance malheureusement des horreurs mais nous n’avons pas d’autres choix pour l’instant que de les payer. Par contre nous avons encore le choix pour quelques autres choses, et ces choses ne sont pas secondaires. Le reste suivra. Alors GO VEGAN !!!!!

        • pourquoi savoir ce que l’on EST ???
          Je te laisse deviner ?
          Bof,je me fais critiquer partout et je m’en fout et de vous aussi,vos idioties sur l’argent et autres supercheries idiotes qui sont la base ,bof,je m’en fout avec CAMELIA d’une nuit d’ivresse TVA comprise,je sort,bisous les gars.

          • Yo Rouletabille, je ne te critiquais pas, je voulais même te donner un peu de force dans ce que tu laisses entrevoir de ta détresse. Je sais pas ce que j’ai écris pour que tu t’énerves, et j’en suis désolée. J’avoue quand même avoir un peu de difficulté à te décrypter. File moi les codes steuplè 🙂

      • RTB, malheureusement, c’est pas nouveau tout ça. La réalité n’est pas jolie jolie. Je me demande comment faire évoluer tout ça…. Depuis combien d’années sommes nous confrontés à ces faits ? Il y a une grosse différence entre vouloir et pouvoir et la prise de conscience est lente à se manifester. biz RTB

        • “Il y a une grosse différence entre vouloir et pouvoir”

          Tout le monde peut devenir vegan, sauf les inuits et ceux qui n’ont aucun autre moyen de subsistance que de manger les animaux, je le concède. Mais si déjà les citadins et ceux qui ont des terres pour cultiver étaient vegans, cela réduirait de plusieurs dizaines de milliards le nombre d’animaux exterminés quotidiennement à travers le monde, et les cereales qui servent à nourrir le bétail pourraient enfin revenir à ceux qui meurent de faim. Il faut 7 fois plus de végétaux pour nourrir un carniste qu’un végétalien. Le bénéfice d’une alimentation végétalienne est évident pour tous les hommes de la planète. Finis les cultures intensives et les sols morts à cause des rendements trop élevés, le gaspillage des 60% de l’eau potable mondiale pour l’industrie de la viande, les sols pollués par les produits chimiques pour traiter les fourrures et les peaux, les gaz à effets de serre, les farines animales, les maladies dûes à la viande et aux produits laitiers, et j’en passe.

          • Tu as raison. Mais c’est toujours avec des “si” et la majorité des gens ne pensent pas comme toi ! MERCI pour toutes tes infos très intéressantes. Amitiés

  9. Je sais bien que la majorité est inculte ou malhonnête intellectuellement, qu’elle croit tout savoir sans jamais rien avoir étudié et qu’elle s’en accomode avec suffisance.
    Malgré les preuves de la viabilité du veganisme (qui n’ont jamais pu être réfuté par les détracteurs, et pour cause !), trop nombreux sont ceux qui légitiment les barbaries d’un autre âge ou s’en arrangent. Mais il faut bien se rendre alors à l’évidence que la soit-disant morale et éthique de tous ces gens si prompts à s’indigner et à se draper d’humanisme, est indigne d’une humanité instruite et empathique. Leur complaisance et leur soutien aux atrocités commises sur ceux qui n’ont pas d’autres voix que la notre est révélatrice du fond de l’âme des tortionnaires et criminels qu’ils sont finalement, même par procuration. Je suis dure je sais, mais ils le valent bien ^

    Je ne suis pas humaniste. Je ne mets pas l’homme au dessus de tout, ni au centre, mais faisant parti d’un grand tout. L’humaniste ne sert que les intérêts des animaux humains, et pis c’est tout.

    Merci pour tes encouragements
    Amitiés

  10. J’apprécie tes commentaires Vegan. Si tous les gens pensaient comme toi !…..

    • En fait, il y a pas mal de gens qui pensent comme moi, mais ils sont silencieux de peur de se faire traiter de tout même du pire. Si je peux les aider à se libérer eux aussi, c’est toujours ça de gagné.
      Par exemple, chaque hivers c’est la guerre entre les crevards en fourrure et moi. Il y a bien sûr les abrutis fiers de l’être qui ne comprendront jamais rien à la vie, jusqu’à s’en prendre à moi physiquement parce que je leur ai demandé si la souffrance et l’agonie des animaux tiennent chaud. Et puis il y a ceux qui me sourient avec bienveillance en me disant que c’est bien ce que je fais, de donner des tracts explicatifs, de coller la honte ou des autocollants à ceux qui les méritent. Ils aimeraient bien le faire aussi mais n’osent pas.

      Merci encore Aurore 🙂

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