Une mission naturaliste revient de Papouasie avec 1,5 million de spécimens

Partis en octobre 2012 pour une grande expédition naturaliste en Papouasie-Nouvelle-Guinée, des scientifiques du monde entier sont de retour après trois mois d’exploration avec dans leurs bagages 1,5 million de spécimens et des milliers d’espèces nouvelles à identifier sur des décennies.

Plus de 200 personnes de vingt nationalités différentes ont participé à cette mission, qui a passé au peigne fin une zone du nord-est de la Nouvelle-Guinée, des profondeurs de la mer de Bismarck par 1.200 m de fond jusqu’aux pentes du Mont Wilhelm à 3.800 m d’altitude.

Objectif principal: inventorier la biodiversité foisonnante mais négligée de cette région du monde pour mieux la comprendre et la conserver.

C’est une opération unique au monde par son ampleur, par sa logistique et un savoir-faire de terrain qu’on ne trouve pas dans les manuels, a souligné mercredi le directeur général du Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), Thomas Grenon.

On ramène à peu près 1,5 million de spécimens et il y aura de nombreuses espèces nouvelles dans le lot. Mais on sait qu’en moyenne, il faut à peu près vingt ans entre le moment où un spécimen est versé dans nos collections et l’identification d’une nouvelle espèce, a-t-il précisé en présentant à la presse un premier bilan à chaud de l’expédition.

Invertébrés marins et terrestres, plantes, champignons, algues: l’expédition a opéré une collecte intensive durant trois mois, n’effectuant qu’un premier tri grossier sur place. L’analyse minutieuse de spécimens mesurant en moyenne seulement quelques millimètres se fera dans les laboratoires du Muséum ou d’autres partenaires scientifiques.

Une moisson gigantesque a été faite dans cette forêt très humide (15 mètres de précipitations par an), à huit niveaux d’altitude différents, explique Olivier Pascal (Pro-Natura International), qui a dirigé le volet terrestre de la mission.

Un demi-million de petites bêtes ont été collectées et comptent sans doute en leur sein une mine d’espèces nouvelles, dit-il.

Lagon bleu et boues rouges

L’équipe de botanistes rapporte quant à elle dans ses valises 1.442 échantillons d’arbres appartenant à 340 espèces, des lianes, fleurs, etc.

Preuve de la richesse de la biodiversité en Papouasie, 33 espèces d’arbres différentes poussaient sur un carré de 20 mètres sur 20, à 1.200 m d’altitude. A titre de comparaison, dans l’Europe tout entière, il y a une centaine d’arbres autochtones, précise Jean-François Molino, de l’Institut pour la Recherche et le Développement (IRD).

Les naturalistes ont déjà pu mettre en évidence la distribution des espèces selon l’altitude: aucun palmier au-dessus de 2.500 m, aucune fourmi au-dessus de 2.200 m et pas de termites au-delà de 1.200 m.

Sous l’eau aussi, l’expédition a enchaîné les prélèvements (filets, dragage de boue, plongées nocturnes) et remonté 4.500 espèces de mollusques et 1.450 espèces de crustacés décapodes.

Les scientifiques ont aussi constaté que même la mer de Bismarck, au fin fond de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, subit des impacts environnementaux non négligeables de la part des activités humaines, dit Philippe Bouchet (MNHN), responsable du volet marin de la mission.

A l’instar des rejets en mer d’une usine chinoise de transformation de nickel, à Basamuk, pourtant officiellement entrée en service seulement huit jours auparavant. A 600 ou 800 mètres sous l’usine, tous les organismes étaient déjà empêtrés dans des boues rouges de nickel, déclare Philippe Bouchet.

Plus prosaïquement, on a passé un coup de chalut à 1.000 mètres de profondeur et remonté des plastiques, des canettes, boîtes en alu, etc. Ca a eu un impact énorme quand on a montré ça aux habitants du Lagon de Madang, qui ne s’en rendaient pas compte, assure-t-il.

Cette mission en Papouasie est le troisième volet de La Planète revisitée, programme d’expéditions naturalistes qui a débuté en 2006 avec l’île d’Espiritu Santo dans l’archipel de Vanuatu, puis le Mozambique et Madagascar en 2009/2010.

Source: Agence de presse via Romandie

Benji

32 Commentaires

  1. En voilà 200 qui ont d’autres soucis que les nôtres….

    • merci,j’ai vus et vraiment bientôt on ne sauras plus ce qu’on est et que c’est notre faute,c’est de + en + dingue ce qui se prépare..

    • hallucinant !!!dis moi , snow , natacha m’a passé un lien qui parle de la possibilité que l’on aurait de reprogrammer consciemment notre adn , le voici :http://www.youtube.com/watch?v=U5w48Ou0-so ; qu’en penses-tu ?

      • pardon,mais la vidéo dans son comm ,mème si elle est plus que digne d’intérèt, n’a rien à voir avec la question de l’adn : ” aller lire du côté de Pjotr Garjajev et de Grigori Grabovoï.”

        • ah il me semble que j’avais déjà lu cette page : http://www.elishean.fr/?p=8619

          mais ce qui me saute désormais aux yeusx, c’est ça :

          ” Ils ont constaté que les corps alcalins de notre ADN suivent une grammaire régulière et suivent des règles tout comme nos langages ”

          Et il est maintenant très facile de mettre en évidence le fait que tout ce qu’on nous donne à manger aujourd’hui, bouffe toute prète, sucrerie, cochonnerie en tout genre favorise l’acidité dans le corps, comme par hasard, c’est un environnement propice au developpement des maladies et de la dégénéréscence cellulaire, et à l’inverse, un environnement alcalin stoppe net toute évolution de champignons et autres virus.

          Mais de voir maintenant que c’est aussi le cas pour l’ADN, ça me rassure d’autant plus, car ça fait un bon moment maintenant que je me force à manger tout ce qui pousse à l’alacanisation.

          Je vous file d’ailleurs un petit lien très pratique.

          http://www.livrevirtuel.com/Tableau_Acide_Alcalin.asp

          • AH ! et pourtant le docteur gernez , qui m’a l’air d’ètre quelqu’un sur qui on peut compter, parle, dans son protocole d’éradication du cancer et d’autres fléaux modernes d’ailleurs, de mettre le corps en acidose !?

            • Pour moi aucun médecin n’est digne de confiance car il l’est devenu en apprenant ses cours par coeur.

              l’acidité fait exploser un cancer, donc il progresse encore plus vite, et les virus eux se multiplient tout simplement lorsque l’acidité est présente.

              cherche juste la sifnification de ce mot, et tu verras ce que ça fait au corps, l’inverse de ce que ce médecin dit.

      • T’as du te tromper de lien non ?

  2. cette réfLexion partagée tOmbe au moment où je suis en train de me décider à rendre l’abonnement ordi/téléphone à free et à retourner aux sources, vivre dans la nature; c’est déjà très dur aujourd’hui de constater autour de moi les dégats de toute cette éNORME MANIPULATION et de me rendre à l’évidence que malgré toute notre bonne volonté, la grande majorité de nos frères humains est lobotomisée, atomisée; c’est triste,effrayant, révoltant !!!

    • Essaie de garder contact avec des gens qui partagent tes idées,si tu t’isole ,tu n’auras plus aucuns repères,mais bon,la lassitude et la fatigue de répéter sans cesse la même chose est décourageante,pas toujours,mais bon
      amitié

      • merci routabille , mais je n’ai pas l’intention de devenir ermite !bien sur que je vais rester en contact..ne serait-ce qu’avec mes zenfants, petits zenfants et la familia… qui grossit au fil des rencontres ; il est question pour moi de toujours améliorer ma santé globale pour une plus grande quète spirituelle…et mettre un max de batons dans les rouages de cette machinerie infernale

    • Si ils sont en bonne santé, laisse les, c’est déjà ça, moi je vois mon père qui couve un cancer du poumon et qui malgré tout met un point d’honneur à finir son paquet plutôt que de le jeter, donc comme tu vois, certains sont irrécupérables et stresser pour ça ne ferait qu’anéantir ce qu’on fait pour nous, le stress amène l’acidité et donc les maladies, la chaine infernale.

      y’a 6 mois je perd ma mère et aujourd’hui le père suit le même chemin, je dirais méchamment, qu’il se démerde, je vie maintenant pour moi.

      • Vraiment désolé pour ce qui arrive à ton père. Dis—lui d’avaler le jus d’un citron par jour avec demi verre d’eau. Le citron est basifiant et non acide. Son estomac reprendra un meilleur appétit.

        • ah mais il mange bien pour le moment, de ce coté là aucun soucis, c’est juste que le scanner a déniché une petite masse opaque dans un des poumons et que sa capacité respiratoire est de seulement 40%, et malgré ça il ne percute pas, et veut arrêtez de fumer que quand il n’y aura plus de cigarette dans la baraque, pour ceux qui connaissent un alcoolique, vous devez comprendre l’attitude de mon père.

          Bon pour le citron, mais c’est toute l’alimentaiton qu’il devrait changer, mais ça il ne veut pas, ça ne l’intéresse pas et je pense même qu’il ne croit rien de ce qui peut venir de personne qui n’ont pas 15 ans de médecine derrière eux, comme quoi voir sa femme souffir pendant 4 ans, ça ne l’a pas fait réfléchir, amis de TF1 bonsoir =_=.

          Enfin bref, passons, je vais pas plomber l’ambiance :p

  3. Si la prochaine expédition à lieu à Fukushima ça promet la découverte d’espèces en voie de croissance et non de disparition.

  4. Et bientôt une ou quelques espèces réussiront à se sauver dans nos forêts, dans nos rivières puis dans nos mers et ensuite dans les poissons pendant que quelques insectes auront procréer avec d autres espèces issues de notre territoire. Alors, bienvenue aux futurs espèces naturellement mutantes qui propageront un nouveau virus au nom à 10 chiffres. Cette manie que les hommes ont de toujours tout savoir sur tout, tout décrypter pour comprendre je ne sais quoi. Et si on acceptait que nous sommes une espèce parmi d’autre et qu’il suffirait peut-être de vivre avec ce qui nous entoure sans avoir besoin de gants, d’un microscope et de pipettes pour tests. Nous sommes aussi des cobayes et en se servant d autres cobayes nous faisons qu’obéir à nos prédateurs… .

  5. Oui comme tu dis malgré l’âge de cet essai il se trouve pourtant encore dans notre présent… . C’est la Dévolution humaine ^^

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