Gaz de schiste: Recherches sur les liens entre fracturation hydraulique et séismes.. (mis à jour)

Cherchez messieurs et surtout trouvez!!. Merci Jacques.

Des chercheurs albertains se penchent sur les effets de la fracturation hydraulique, technique controversée utilisée pour extraire du gaz naturel et du pétrole qui, selon certains, provoquent des séismes.

Les équipes de l’université de Calgary et de l’université de l’Alberta souhaitent entendre ce qui se produit dans le sol lorsque cette technique est employée.

Des capteurs (appelés géophones) seront installés en profondeur, dans les puits de forage, mais également près de la surface du sol, a exposé jeudi David Eaton, professeur de géophysique et chercheur principal.

Ces appareils permettront de mesurer les vibrations terrestres et ensuite de localiser, par triangulation, l’endroit d’où proviennent les ondes sismiques.

La méthode de fracturation hydraulique consiste à injecter à très haute pression de grandes quantités d’eau mélangées à du sable et des additifs chimiques dans le but de libérer le gaz contenu dans la couche rocheuse.

Le professeur Eaton soutient que les chercheurs pourront localiser en temps réel à quel endroit la fracture est pratiquée et où se retrouvent les fluides utilisés au cours du processus.

« Nous souhaitons nous assurer que les fractures demeurent dans la zone cible, là où elles devraient rester, et aussi qu’il n’y a aucune inquiétude à l’effet que cela pourrait déclencher des secousses sismiques qui pourraient être plus puissantes que la magnitude considérée acceptable par la population », a expliqué le chercheur. 

David Eaton a précisé que les recherches auraient lieu dans divers endroits de l’Ouest du Canada.

Le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada fournit la moitié des fonds nécessaires pour ce projet d’une valeur de 1,86 million $, qui devrait s’échelonner sur trois ans. Le reste de l’argent proviendra de 10 partenaires de l’industrie, incluant ConocoPhilipps, Cameco, Shell, Husky, Nexen et Encana.

Le professeur Eaton assure que la contribution financière du secteur privé n’aura aucun impact sur les résultats de la recherche. Il est fondamental que les chercheurs conservent leur intégrité académique, et selon lui, les partenaires de l’industrie en sont conscients.

Un article de radio-canada.ca, relayé par SOS-planete

Petit rajout d’un communiqué de presse qui nous a été envoyé par Jean-Luc V. et en rapport avec le gaz de schiste.

COMMUNIQUE DE PRESSE – Le 9 novembre 2012

Finissons-en avec les gaz de schiste !

Le gouvernement a annoncé que la proposition du rapport Gallois préconisant la reprise de la recherche des gaz de schiste ne serait pas retenue. François Hollande s’était déjà déclaré opposé à l’exploration et à l’exploitation des gaz de schiste avec la technique de la fracturation hydraulique. Ces décisions sont le résultat de la mobilisation citoyenne et de l’opposition de la population à l’exploitation des hydrocarbures non-conventionnels.

Mais ces déclarations d’intention ne sont pas suffisantes. Les industriels du gaz et du pétrole continuent à faire pression et promettent des techniques d’extraction moins nocives ; des élus et des ministres déclaraient encore hier que l’on ne pouvait exclure la recherche des ressources en gaz de schiste.

La situation n’est pas claire et un revirement est toujours possible. Le vote d’une loi interdisant totalement l’expérimentation, l’exploration et l’exploitation des gaz et huiles de schiste – quelle que soit la technique utilisée – est plus que jamais indispensable, avant même la réforme prévue du Code minier.

Seules 7 demandes de permis, dont ceux de Beaumont-de-Lomagne et de Cahors ont été rejetées par le ministère de l’Ecologie. Le Sud-Ouest est toujours concerné par des demandes de permis ou des permis en cours : Brive, Foix, Mirande, Eauze, Saint-Griède, Tarbes-Val d’Adour, Ger, Donzacq…

Il existe encore sur le territoire français plus de 80 demandes de permis ou permis en cours pour la recherche d’hydrocarbures conventionnels ou non-conventionnels, dont une partie a pour objet les gaz et huiles de schiste. Le contenu de ces permis et les techniques d’extractions prévues doivent être rendues publiques et tous les permis concernant les gaz et huiles de schiste doivent être rejetés ou abrogés.

La transition énergétique est à peine citée dans le rapport Gallois. C’est pourtant ce modèle de recherche et de développement durable et solidaire, fondé sur la sobriété et les énergies renouvelables qui représente la seule voie possible. Les énergies fossiles appartiennent au passé et hypothèquent l’avenir. Elles sont la première cause du réchauffement climatique et leur exploitation cause des dégâts environnementaux considérables et parfois irréversibles.

Les collectifs Non au gaz de schiste 32, 46, 47, 65, 82, en liaison avec les autres collectifs partout en France, ne relâcheront pas leurs efforts d’information et de mobilisation, tant qu’un cadre législatif clair ne sera pas mis en place, apportant la certitude de l’interdiction de toute recherche et exploitation des gaz et huiles de schiste.

Contact presse : 06 83 20 51 96

 

Collectif Non au gaz de schiste 32

: www.nonaugazdeschiste32.org

 

Collectif Non au gaz de schiste 46

: www.ngspc.com

 

Collectif Non au gaz de schiste 47

: nonaugazdeschiste47@gmail.com

Collectif Non au gaz de schiste 65

: nonaugazdeschiste65@gmail.com

 

Collectif Non au gaz de schiste 82

: http://nonauxgazdeschiste82.over-blog.fr

Volti

4 Commentaires

  1. “Le professeur Eaton assure que la contribution financière du secteur privé n’aura aucun impact sur les résultats de la recherche. Il est fondamental que les chercheurs conservent leur intégrité académique, et selon lui, les partenaires de l’industrie en sont conscients.”….juste cette phrase suffit à montrer les limites de leurs recherches…vive le gaz de fist…

  2. je m’étais posé la question. On attend le résultat des études ?

  3. séïsme annoncé en Birmanie

  4. L’ancien Premier ministre UMP François Fillon a estimé mardi qu’il était criminel de s’interdire les recherches sur le gaz de schiste en France.

    Comme on lui demandait sur BFMTV-RMC s’il fallait revenir sur le moratoire interdisant toute exploration de cette source d’énergie, le député de Paris et candidat à la présidence de l’UMP a répondu : Oui. La France ne peut pas continuer à avoir peur de tout. On est dans un pays où on a peur de l’étranger, du nucléaire, des OGM, du gaz de schiste…http://www.romandie.com/news/n/_Gaz_de_schiste_criminel_de_se_passer_des_recherches_21131120121031.asp?

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