L’agence Standard and Poor’s condamnée pour notation «trompeuse»

Quelle blague! C’est l’ensemble des agences de notation qu’il faut condamner pour toutes les notes distribuées!!! Quand on voit celle des USA actuellement…. L’arnaque totale!

En attribuant un triple A à des titres pourris, l'agence de notation américaine Standard & Poor's a fait perdre près de 13 millions d'euros à des collectivités locales australiennes.

En attribuant un triple A à des titres pourris, l’agence de notation américaine Standard & Poor’s a fait perdre près de 13 millions d’euros à des collectivités locales australiennes. | LP / Olivier Corsan

Les agences de notation ne sont pas au-dessus de la loi. Lundi, l’agence américaine Standard and Poor’s a été condamnée par la justice australienne pour avoir accordé un triple A à des titres toxiques, faisant ainsi perdre près de treize millions d’euros à des collectivités locales.

C’est la première fois que ce genre d’instance est condamnée pour avoir manqué de rigueur en attribuant une note et ce jugement pourrait bien avoir des répercussions à l’échelle internationale.

«Les agences de notation ne pourront plus se cacher derrière des clauses de non responsabilité pour s’exonérer de leur responsabilité», s’est félicité le représentant des collectivités locales au procès.

12,9 millions d’euros de pertes nets

L’affaire remonte à fin 2006, lorsque treize municipalités australiennes, principalement des villes minières et agricoles de Nouvelles-Galles-du-Sud (sud-est), achètent des «titres Rembrandt», émis par la banque néerlandaise ABN AMRO via un système de financement local émanant du gouvernement australien, LGFS. Le pari ne présente a priori aucun risque, puisque l’agence Standard and Poor’s, qui évalue la sûreté des produits financiers comme la solvabilité des Etats, leur a attribué la meilleure note : «AAA».

Mais très vite, les titres se révèlent pourris. Les collectivités locales perdent 16 millions de dollars (12,9 millions d’euros) dans cette acquisition, soit 90% de leur investissement et décident alors de se retourner contre l’agence de notation ainsi que la banque néerlandaise et LGFS. «La note AAA attribuée par S&P aux titres CPDO Rembrandt 2006-2 et 2006-3 CPDO était trompeuse», a estimé la juge Jayne Jagot à l’issue de ce procès initié en 2011.

Des affirmations «mensongères»

La magistrate a rejeté les affirmations de Standard and Poor’s selon lesquelles l’attribution de ce triple A se fondait sur «des bases suffisantes» et une «prudence certaine». Ces affirmations «étaient mensongères et S&P le savait», a-t-elle rajouté, estimant qu’à quelques mois seulement de la crise de 2008, l’agence aurait dû tenir «compte d’événements exceptionnels mais plausibles» avant de se prononcer.

L’agence a été condamnée à payer les pertes et intérêts réclamés par les plaignants, avec ABN AMRO et LGFS. Cela pourrait représenter jusqu’à 30 millions de dollars (23,3 millions d’euros) selon l’agence de presse australienne AAP. Elle s’est dit «déçue» par le jugement, assurant que la notation n’est «pas une science» et que le triple A n’est jamais synonyme d’une absence de risque de défaut et a décidé de faire appel. «Nous réfutons toute allégation soutenant que nos avis étaient inappropriés et nous ferons appel du jugement de la justice australienne», a déclaré un porte-parole de l’agence.

Bientôt un procès aux Etats-Unis ?

«Nous pensons que les investisseurs, les banques et les autorités de régulation dans le monde entier étudieront ce jugement avec grande attention», a déclaré le représentant des collectivités locales au procès, John Walker. Aux Etats-Unis, la SEC (le régulateur boursier américain), pourrait en effet y voir un bon présage. Depuis 2011, elle
enquête sur les conditions d’attribution d’un triple A à des titres «Delphinus», adossés à des crédits hypothécaires résidentiels, en 2007. Soit juste avant l’effondrement du marché immobilier à l’origine de la crise de 2008.

Source: Le parisien

17 Commentaires

  1. Ho !!! nous aurait on menti !!! non j’y crois pas !!!!tous ces gens sont absolument au dessus de tout soupçon… comme pour le LIBOR nous devons avoir une totale confiance !!! allons un peu de sérieux voyons !!

  2. Bon ! on avance. Où, je ne sais pas mais on avance.

    • Tous ces petits moments magiques
      De notre existence
      Qu’on met dans des sacs plastique
      Et puisqu’on balance,
      Tout ce gaspi de nos coeurs qui battent,
      Tous ces morceaux de nous qui partent,
      Y’en avait plein le réservoir
      Au départ.
      On avance, on avance, on avance.
      C’est une évidence :
      On a pas assez d’essence
      Pour faire la route dans l’autre sens.
      On avance.
      On avance, on avance, on avance.
      Tu vois pas tout ce qu’on dépense. On avance.
      Faut pas qu’on réfléchisse ni qu’on pense.
      Il faut qu’on avance.

      http://www.youtube.com/watch?v=kcMAj9gFC24

  3. Tromperie!!!ici notation trompeuse,là pots de vins pour que les agences surcôtent
    Des Etats qui se côteraient,à la place des agences:ils auraient tous:les grecs en premier,une douzaine de A
    Jusqu’en 2008 ils s’en sont tous mis plein les poches
    les agences étaient irréprochables
    Les Faillites bancaires aux USA(suivez donc les magouilles FDIC)
    les planches à billets :Japon…Q9
    GB,FED,BCE,
    des Politiques,des financiers:ils nous trompent tellement qu’ils ne s’en rendent même plus compte
    SetP condamné….pour nous faire rire
    Ensuite,ils vont condamner le vent …

  4. Bonjour,

    J’apprécie particulièrement votre site et je me permets de vous présenter mon livre.

    Comment sortir de l’Europe sans sortir de table (ou les 10 bonnes raisons de reprendre son destin en main).

    Ci-joint l’interview :
    http://www.courleuxsansfrontieres.com/Jean-Luc-Mordoh-citoyen-europeen-auteur-Comment-sortir-de-l-Europe-sans-sortir-de-table-Le-Traite-de-Fonctionnement-de_a517.html

    Un livre ludique, festif et cynique.
    Un livre qui nous rappelle qu’être Français, c’est être libre d’aimer le camembert.

    Je me ferai un plaisir d’écrire un article sur le sujet, si votre ligne éditoriale le permet.

    Très cordialement.

    Jean-Luc Mordoh

  5. les agence de notation payer par ceux quel note??? sympas le floutage de gueule
    les usa triple A? lol ok c’est mignon il rembourserons ceci http://www.usdebtclock.org/ sans problème et sans industrie c’est vrai c’est crédible mais dans ce scenario il serai plus plaisant dy ajouter des terroristes  » pour l’action » et ou romney président et une aventure militaire a l’est on y croira avec (ou sans) du pop corn

  6. La Caisse d’Epargne passe aussi par la case tribunal pour publicité mensongére sur un produit financier lancé dans les années 2000 et baptisé «Doubl’O Monde». La banque avait promis à ses épargnants un doublement de leur mise en six ans. Sauf que six ans plus tard, les souscripteurs avaient tout juste récupéré leur capital initial réduit des frais bancaires. « Outre les aspects déontologiques, ce qui est scandaleux, c’est que seuls les clients prenaient des risques avec ce produit alors que la Caisse, elle, prélevait de 1 à 2% de frais d’entrée et de gestion sur les sommes collectées, c’est-à-dire qu’elle gagnait de l’argent pendant que ses clients en perdaient. En cas de condamnation, la banque pourrait être amenée à verser de lourdes réparations. Le préjudice total atteint effectivement 6,5 millions d’euros. Après la Caisse d’Epargne Loire-Drôme-Ardèche, poursuivie devant le tribunal de Saint-Etienne, des procès similaires pourraient se multiplier avec les autres banques du groupe, présentes partout en France. http://www.leparisien.fr/economie/votre-argent/la-caisse-d-epargne-devant-le-tribunal-pour-publicite-mensongere-06-11-2012-2296525.php j’attend avec impatience l’effect boule de neige.

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