L’addiction à internet bientôt reconnue comme maladie mentale ?..

Bientôt  l’Internet dans la liste des drogues dures? A méditer…..

INTERNET – Passer des heures sur le web est-il le symptôme d’une maladie mentale ? Sans aller jusqu’à tirer une telle conclusion, le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorder (DSM), en anglais), un manuel de référence publié par l’Association américaine de psychiatrie qui classifie les troubles mentaux, estime que les troubles liés à l’utilisation d’internet doivent faire l’objet d’études plus approfondies, rapporte Slate.com (lien en anglais) mardi 2 octobre.

Selon ce manuel, qui classe les addictions dans les maladies mentales, les personnes qui passent beaucoup de temps sur internet ont les mêmes symptômes que celles qui ont des troubles de l’addiction, ajoute le site d’information américain. 

Les inquiétudes récentes du DSM dérivent en fait de l’addiction reconnue des enfants aux jeux vidéos, selon Russia Today (lien en anglais), qui cite le quotidien australien Sydney Morning Herald. Ainsi, certains parents ont remarqué que leurs enfants devenaient violents et se mettaient en colère quand leurs gadgets électroniques étaient loin d’eux, explique Russia Today.

“Dans d’autres circonstances, les enfants préfèrent jouer à un jeu vidéo plutôt que de manger ou d’avoir une vie sociale”, précise le quotidien sur son site.
Source : www.francetvinfo.fr

Article relayé par : Tanka pour Sos-Planète

Volti

27 Commentaires

  1. Je vous conseil la lecture du dernie nexus (en librairie).
    Le dossier principal porte sur le DSM est c’est édifiant.
    Selon le reportage, l’addiction à internet était une blague d’un psychiatre pour se moquer de ses pairs et leur tendance à classer comme trouble mental tout ce qui sortait de l’ordinaire ou tout ce qui est contraire à une vision matérialiste et capitaliste de la société.

    La blague est devenue réalité…

    le mag en question:
    http://www.nexus.fr/

    • Tu dis ça parce que t’as pas pris ta rithaline…

    • Intéressant, le mag en question… mais frustrant pour les “addicts à l’internet” : nous n’en avons que le sommaire en ligne ! (Mais bon, c’est sans surprise puisqu’en librairie, n’est-ce pas ?)
      Cependant, on peut déjà essayer ici de répondre aux questions posées en titres du dossier. Par exemple :

      -“DSM : Sommes-nous tous fous ?” La réponse est oui.

      -“Qu’est-ce qu’un trouble mental ?” La réponse est… dans le DSM : un peu l’histoire du chat qui se mord la queue.

      -“Une certaine idée de la norme” : tout est déjà implicitement dans ce titre. On nous cause d’idées et de normes : où voit-on une problématique de “santé” là-dedans ? On voit surtout ce qui est fort bien résumé au-dessus : “tendance à classer comme trouble mental tout ce qui sort de l’ordinaire ou tout ce qui est contraire à une vision matérialiste et capitaliste de la société”. Non merci : ils peuvent se fiche leurs “normes” où je pense…

      -“TDAH : l’enfance est-elle une maladie ?” Bien sûr… puisque c’est dans le DSM. Encore que celui-là ne parle que de “troubles”, rappelons-le. En fait, il n’a pas vraiment autorité pour causer de “maladie”, ce terme étant réservé à ce qui est clinique… et donc, vérifiable. Pas grave : du moment qu’un max de monde marche dans la combine.

      -“Du faux trouble au vrai canular” : on irait plus vite à répertorier les VRAIS troubles ! Passons…

      -“Faut-il brûler le DSM ?” Virtuellement, oui. Mais c’est un peu tard : il serait nettement préférable d’éviter d’abattre des arbres pour fabriquer le papier sur lequel on va imprimer ce torchon insipide et nocif.

      Parce qu’il n’y a pas besoin “d’études approfondies” pour savoir que le contenu de ce “manuel de référence publié par l’Association américaine de psychiatrie qui classifie les troubles mentaux” (sic) est voté à main levée au cours de leurs partouzes pseudo-“spécialisées” : très démocratique, sans doute ; pour ce qui est du “scientifique” -ou du “médical”-, il faudra repasser. C’est dire qu’ils peuvent bien reconnaître comme prétendue “maladie mentale” tout ce qui leur passe par la tête (ou ce qu’il en reste), il n’y a pas de quoi casser trois pattes à un canard ; accessoirement, c’est presque leur faire trop d’honneur que de s’en faire l’écho.
      Nous noterons cependant une bonne nouvelle dans cette fumisterie planétaire : “selon le reportage, l’addiction à internet était une blague d’un psychiatre pour se moquer de ses pairs et leur tendance à classer comme trouble mental tout ce qui sortait de l’ordinaire ou tout ce qui est contraire à une vision matérialiste et capitaliste de la société.”
      D’une, on ne lui fait pas dire. De deux, la bonne nouvelle est qu’il arrive aux psys d’avoir encore assez d’humour pour se faire des blagues ! Pour ma part, je relèverai ceci comme le scoop du jour !

      Enfin, blague ou pas, gare aux arrière-pensées pouvant se tapir derrière cette soi-disant “addiction à internet”. Parce que internet est devenu un sacré boulet aux yeux de certaines “professions” qui, jusque là, coulaient des jours heureux grâce à des infos qui n’étaient accessibles qu’à eux seuls. C’est plutôt moins le cas, à présent… tant et si bien qu’il devient difficile de nous faire gober n’importe quoi. Ajoutons les sites et blogs peu avares de jeter moult pavés dans quelques mares “professionnelles” pour le moins fangeuses, et il n’y a pas besoin d’être grand clerc pour deviner quel est le profil-type de “l’addict à internet” visé. Disons qu’on fait un poil diversion avec les n’enfants accros…

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      PS : au fait, pour ce qui concerne ces “parents qui ont remarqué que leurs enfants devenaient violents et se mettaient en colère quand leurs gadgets électroniques étaient loin d’eux”, deux observations :
      -la première est : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? En l’occurrence, on nous fait beaucoup voyager : un quotidien russe nous en cite un autre, australien… puis l’info repart vers les US, chez les pontes du DSM. On n’a pas trouvé plus près ?
      -la deuxième est : on peut bien appeler cette fine observation “scientifique” internationale une “addiction reconnue aux jeux vidéo” ; pour ma part, j’appelle cela tout simplement un caprice. C’est ringard ? Rien à f… !
      Mais encore une fois, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué… et accessoirement, rétribuant ?

  2. ce qui est inquietant c’est que de plus en plus de personnes pensent qu’on est presque dans des “sectes” quand tu expliques ce que tu as pu decouvrir sur le net qui ne passe pas à la tv et c’est le but c’est de faire passer tout ceux qui sont a la recherche des verites seront pris pour des fous, des conspirationistes….

  3. Internet est le miroir du réseau “énergétique” (ou appelez le comme vous voulez) qui nous relie entre-nous à tout moment.

    Connecté à tout en permanence, la prochaine étape c’est d’être connecté à tout en passant par l’intérieur plutôt que pars l’extérieur.

    Sa ne m’étonne pas que ne puisse s’en passer, quelqu’un qui a perdu une jambe se passerait-il de ses béquilles ? Non, alors nous qui avons perdue la connection au tout nous utilisons internet comme béquille.

    Vous pourriez me dire que certain se passe d’internet, bah je pense que ceux-là n’on pas remarqué qu’il leur manque une jambe.

  4. Internet……interné….ce n’est pas un hasard…..
    Après leurs tremblements de terre qui secoueront le monde, ils traqueront ceux qui restent et “interne”ront les opposants au nouvel ordre mondial.

  5. Hahaha, quelle blague, on atteint le sommet de la bêtise là! heu… quid de l’addiction à la télévision et ses programmes si débilitants, source de paralysie mentale et de formatage de bons moutons blancs ignares. Merci la source “francetvinfo” pour cette information!
    Quant aux jeux, il y en a de très bons comme de très mauvais, qu’ils soient ou non sur le net, je ne vois pas le rapport.

  6. Bah, addict internet —>paaaaas bien
    addict aux jeux videos —-> paaaaas bien
    addict au boulot —> t’es un winner, un mec quinenveut !Bieeen
    Et l’addict au pognon alors? Hmmmm Bieeeen mais que pour ceux qui en ont déjà, c’est pas ça le truc? Je devrais écrire un bouquin moi aussi….

  7. La photo est vraiment cool 🙂

  8. Perso, si j’avais pas internet, je serais dans les grandes bibliothèques.Alors je préfère être un rat de google qu’un rat de bibliothèque!!!

  9. Le souçi majeur avec Internet est qu’il exacerbe le libre-arbitre. Contrairement à la TV où la zapette est toujours inefficace à remplir les attentes d’enrichissement personnel. Choisir de ne pas cliquer sur chaque publicité d’une page web sera un jour puni par la loi. Pire, surfer en famille ou avec des amis sera jugé comme incitation à la débauche.

    Extrait du témoignage d’un ex-addict “lorsque vous postez un billet de blog, un tweet ou un message, vous avez des réponses. Et elles vous font plaisir. Elles vous donnent l’impression que les autres vous aiment. C’est aussi une preuve que vous existez”. Et c’est la faute d’Internet ? Je nommerai plutôt ça une grande faille narcissique et ce type peut jeter son ordi aux orties, cela ne le guérira pas de sa VRAIE pathologie.

    http://www.psychologies.com/Culture/Medias/Interviews/Addict-il-s-est-deconnecte-d-Internet-pendant-six-mois.

    • Y’a aussi une autre possibilité, mais j’ose pas trop le dire :
      Si tu mets un post ou un billet, c’est peut-être juste par l’intérêt que soulève le sujet et les idées qui vont circuler avec ?
      Nan, je déconne hein 🙂

  10. VIVE TF1,plus belle la vie ..

  11. Je ne sais plus quel psychiatre ou psychologue avait dit un jour que le concept de “normalité” n’existait pas et que nous tous à classer comme “fous” à des degrés divers…

    Déjà, le fait de ressentir des émotions nous rend “irrationnel” et donc prompts à ne pas avoir de comportements jugés comme “normaux” en permanence !

    Alors, addict à internet classé comme maladie mentale ?

    Sachant qu’il est assez facile pour un maire de vous faire enfermer dans un établissement de traitement de la santé mentale à partir du moment où l’avis d’un seul médecin vous classe comme…fou (sur demande d’un membre de la famille, ou pas…si votre “comportement” vous rend anormal sur la voie publique) ; je vous laisse imaginer à quelle vitesse vous pouvez vous retrouver avec une chemise blanche à longues manches qui se nouent dans le dos et à bouffer des pilules colorées.
    🙂

    • Du moment que je peux avoir mon mobile (et le mettre a jour et le mettre a jour et le mettre a jour !!!)dans la cellule, je me sentirai bieeeeennn – la paix du corp et de l’esprit ;-).

    • Ouhlala Bar, tu confonds un peu tout.
      En France actuellement, il existe 3 modes d’hospitalisation en psychiatrie:
      – l’hospitalisation libre, dite HL, le patient entre et sort de son plein gré;
      – l’hospitalisation à la demande d’un tiers (HDT), pour laquelle “le tiers” concerné (soit famille du patient, soit voisin, peu importe) doit écrire une lettre motivant sa demande. Pour que l’hospit ait lieu, il faut également le certificat médical de DEUX praticiens, dont un des deux doit obligatoirement être psychiatre dans l’hôpital psychiatrique où est adressé le patient; c’est le psychiatre qui décidera également du moment de sortie.
      – l’hospitalisation d’office (HO), décidée par le Préfet, quand le patient présente un danger pour ses pairs. Là en général, il n’y a pas de sortie, mais plus souvent un transfert en prison (et bis repetita).

      Voilà!

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