Des médecins dénoncent les campagnes mensongères en faveur des mammographies

Une “mammo” n’est jamais anodine, c’est un examen qui comporte des risques, qui peut avoir des conséquences et dont les inconvénients ne doivent pas être pris à la légère non plus, pourtant, au nom du profit, un silence quasi-unanime règne.

  • Un article du BMJ s’en prend aux pratiques douteuses de la plus grande organisation américaine qui milite pour le dépistage généralisé par mammographies
  • La France n’est pas à l’abri de ces critiques
Des médecins dénoncent les campagnes mensongères en faveur d...

Dans un article au vitriol publié par le British Medical Journal, deux professeurs américains dénoncent les pratiques de Susan G. Komen for the Cure, la plus grande organisation caritative à militer en faveur du dépistage systématique et généralisé par mammographie.

Steven Woloshin et Lisa Schwartz, (Department of Veterans Affairs Medical Center à White River Junction, Vermont et Dartmouth Institute for Health Policy and Clinical Practice à Lebanon, New Hampshire), accusent cette organisation d’utiliser des statistiques et des affirmations mensongères pour promouvoir la sensibilisation et le dépistage du cancer du sein.

Dans le matériel promotionnel réalisé pour sa campagne de 2011 de sensibilisation au cancer du sein 2011, Susan G. Komen for the Cure suggère que les femmes qui font des mammographies ont un taux de survie bien plus grand que celles qui n’en font pas. L’organisation cite un taux de survie à 5 ans de 98% quand un cancer est dépisté tôt, et de 23% quand il ne l’est pas.

En agissant ainsi, écrivent les médecins, l’organisation passe sous silence les preuves de plus en plus consistantes qui montrent « que si le dépistage peut réduire très modestement le risque de décès d’une femme par cancer du sein, il comporte aussi des risques majeurs. Ce bénéfice de la mammographie a l’air si important qu’il est difficile d’imaginer pourquoi quelqu’un voudrait renoncer au dépistage. Il faudrait être fou. Mais c’est cette campagne de promotion qui est folle. », ajoutent-ils.

Woloshin et Schwartz font valoir que le moment auquel le diagnostic du cancer du sein est posé a un impact minimal sur la survie à long terme. Ils citent des études montrant que la mammographie réduit de 0,53% à 0,46% le risque de décès à 10 ans d’une femme de 50 ans, soit un bénéfice de 0,07%.

Les auteurs accusent aussi Komen de mettre en avant les avantages de la mammographie, sans en mentionner les risques. Selon eux, les études montrent que 20% à 50% des femmes dépistées chaque année pendant 10 ans auront au moins un “fausse alarme” qui conduit à une biopsie.

Pour chaque vie sauvée par la mammographie, l’imagerie conduit à un surdiagnostic chez 2 à 10 femmes, dont beaucoup subissent des interventions et des traitements inutiles, ajoutent-ils.

« Les femmes ont besoin d’autre chose que des slogans en faveur du dépistage inventés par le marketing », disent les auteurs de l’article. « Elles ont besoin de connaître les faits et elles y ont droit. »

En France, l’Institut National du Cancer, le ministère chargé de la Santé et les régimes d’Assurance Maladie qui organisent chaque année l’opération « Octobre rose » pour convaincre les femmes de 50 ans et plus d’aller se faire dépister, passent aussi allègrement sous silence les inconvénients du dépistage et en exagèrent les bénéfices, comme nous l’avons écrit.

Source: lanutrition.fr

Benji

72 Commentaires

  1. Décidément, vous êtes des gens dangereux !
    Je comprends que votre site soit menacé de fermeture (depuis le temps que vous l’annoncez !).
    Ne confondez pas tout, entre la phobie du cancer et le dépistage, il y a une marge qu’on appelle la sagesse.
    C’est dommage, vos titres d’articles sont tapageurs et accrocheurs, toutefois, la plupart des temps vous “bandez” face aux cataclysmes que vous prophétisez !

    • Une crise de delirium tremens !
      Va te prendre un tranxène, tu verras ça va aller mieux…
      Bon courage.

    • L’auteur du post se fera un plaisir de répondre..
      Nous ne sommes pas menacés de fermeture, (ça vous conviendrait peut être!?) Question dangerosité, il y aurait beaucoup à dire
      sur la désinformation généralisée! ce genre d’info n’est pas médiatisée aux heures de grande écoute!
      Si l’article vous choque! pourquoi ne pas poster sur le site source, http://www.lanutrition.fr/les-news/des-medecins-denoncent-les-campagnes-mensongeres-en-faveur-des-mammographies.html
      et dénoncer leurs articles repris par beaucoup?? Les titres sont ceux des articles parus à la source, avant de hurler au loup, il faut avoir cette sagesse de la réflexion, dont vous pensez que nous sommes dépourvu, mais qui semble vous faire défaut plus qu’à nous.
      Vous jugez, sans aucun contre argument pour démonter cet article! le but c’est de débattre. (Pour les étiquettes nous les avons toutes, vous arrivez un peu tard!!)

    • Hello Simonneau AnneMarie,

      Ayant 23 ans d’expérience médicale(SAMU), je peux vous affirmer que j’en ai vu défiler des cas où, après quelques mois d’un dépistage révélé “négatif”, se retrouvaient en chimio, voir en isolement ou en phase terminale. Mais comme le dit si bien un commentaire plus bas, la manipulation lors des mammo, est une source de développement de la maladie. On ne cesse de dire aux femmes de faire attention à leurs poitrines elles sont fragiles, le moindre coup ou pression, peut se révéler par une atteinte cancéreuse plusieurs années après, or lors de cet examen, elle est particulièrement maltraitée.

    • Nous sommes des gens dangereux, c’est vrai, mais pour qui au fait? Pas pour nos lecteurs qui s’informent et évitent simplement certains pièges grâce aux articles présentés, quand à savoir s’il faut croire ou non le contenu de ces articles, nous avons multiplié ici les noms, les sources, les infos, et cela commence à faire beaucoup pour n’être que fabulettes pour crédules.

      Autre chose, c’est vrai qu’on peut avoir une totale confiance à tout ce qui est prévention (mode ironie enclenché), que cela soit avec certains examens comme avec les vaccins, donc merci de votre opinion, la sagesse est une belle chose mais elle ne va pas vraiment dans le sens des labos pharmaceutiques à ce que j’ai pu constater…

      Pour le fait de fermer de blog, JAMAIS, nous n’avons plus rien à perdre puisque de toute façon nous n’échapperons pas au pire, donc autant foncer, dénoncer et nous préparer!

    • mème mon gyneco un émminent proffesseur m’a confirmé la dangerausité des dépistages en fait il faudrait faire un dépistage tout les 2 ans à 5 ans, mème chose pour le dépistage du cancer de l’uterus un frottis tous les 2 ans suffit si vous n’êtes pas une persone à risque en fait il faut se faire dépisté pour le virus appelé HPV ou “human papillomavirus et si vous avez contracté ce virus un dépistage annuelle s’impose.

  2. Alors que l’on réduit le remboursement des médicaments pour des gens qui sont réellement malades, on rembourse à 100 % les dépistages de gens bien portants. Et lorsque l’on ne répond pas à cette invitation, on vous relance ….. et j’ai eu pire, on m’a téléphoné pour me demander pourquoi je ne faisait pas de mammo !
    Il y a aussi le dépistage pour les hommes ( prostate)…
    A qui profite tous ces examens ?

  3. la pompe à fric médicale et labos. Que dire de ces femmes qui se sont fait faire une mammo et qui ont eu un diagnostic négatif :rien de suspect. Oui mais voila 6 mois après un cancer se déclare. J’en ai fait 1 une fois, j’ai compris ce que certains médecins signalent. On vous écrase les seins plusieurs fois sous une machine ce qui provoque des micros traumatismes qui peuvent chez quelqu’un de sain provoquer un cancer. La voila la belle idée pour la pompe à fric. Fallait y penser !

  4. Il y a bien plus 3 ans que j’ai fait une mammo,
    Je devais en faire une tous les 3 mois pendant un an !

    Ils m’attendent toujours et ne sont pas prêts de m’avoir.

  5. Voilà ! je m’attendais à cette levée de boucliers. La seule réponse que je peux vous apporter, c’est que c’est précisément le dépistage qui m’a dépisté un cancer du sein in situ, donc à son tout début. Je vous passe les détaills, mais vous laisse conclure en méditant sur les conséquences positives et négatives. A ce jour, pas de regret, en tout cas pour le moment.
    Oui, les radiographies sont nocives. Mais, reconnaissez que dans les familles à risque (ce qui est mon cas), un dépistage n’est pas un luxe. Que vous le vouliez ou non, la plupart des cancers (pas la majorité) détectés précocément augmentent incontestablement les chances de rémission, voire de guérison. Voilà plus de 30 ans que je travaille en milieu hospitalier et j’ai quelques raisons de croire en ce que je vous écris.
    Quant au business qui auréole le tabou du cancer, force est de reconnaître que les labos se font des C…. en or !
    Allez ! sans rancune !!!
    annemarie

    • Chère Madame,
      Il est tout à fait légitime que vous ayez votre optique, ayant été dépistée à temps, vous voyez cela avec les yeux “d’une” patiente. Ce n’est pas pour cela que le “business” qui ce cache derrière les dépistages à outrance, ne peut être dénoncé. C’est bien le contenu de l’article qui n’est que relayer par ce site, il n’en est pas l’auteur.
      Combien de femmes ou d’homme font des dépistages déclarés négatifs et dans la période intermittente, en développe un, parfois fatal ?
      Comme vous le dite si bien les personnes à risque devraient être prioritaire à ces dépistages fréquents. Permettez-moi toutefois, de vous faire savoir, qu’à preuves du contraire un cancer n’est pas transmissible et encore moins génétiquement, on naît avec et/ou on développe le cancer, dont certains facteurs en sont pour beaucoup, émotions fortes, grande tristesse subite, en sont parmi celles déjà énumérées lors de mon autre intervention vous répondant.
      J’apprécie la fin de votre dernier message, “sans rancune”.
      Bien à vous, Eagleeyes.

      • Décidément, vous êtes des gens dangereux !
        Je comprends que votre site soit menacé de fermeture (depuis le temps que vous l’annoncez !).
        Ne confondez pas tout, entre la phobie du cancer et le dépistage, il y a une marge qu’on appelle la sagesse.
        C’est dommage, vos titres d’articles sont tapageurs et accrocheurs, toutefois, la plupart des temps vous « bandez » face aux cataclysmes que vous prophétisez !

        Puis tranquille…” sans rancune ??? ”

        Tu me fait penser a ça : http://korben.info/techniques-secretes-controler-forums-opinion-publique.html

        Mais sans rancune ….

  6. En parlant de poitrines (généreuses), certaines n’ont pas froid aux oeufs xD

    http://www.liveleak.com/view?i=18c_1344258284

  7. oups !! j’ai rendez-vous aujourd’hui pour une mamo de controle, j’ai 55 ans , la dernière date de 2009 , j’y vais pas tous les ans !
    après vous avoir lu, j’hésite ! j’y vais ou j’y vais pas ???

    • Tu fais comme tu le sens.. tu es seule maître à bord!

      Tu peux peut-être reporter le rendez-vous le temps de prendre d’autres renseignements.. faut voir aussi si ta famille est “à risques” et aussi ton hygiène de vie…etc…

      Personnellement,j’ai choisi de ne pas y aller… c’est mon choix et j’en assumerai les conséquences… on verra, mais je ne cède pas au diktat de la médecine…

      Evidemment, il y a très peu de cancers dans ma famille et aucun cancer du sein, ni de l’utérus etc..

      • Coucou Béa,

        Je dois faire aussi une mammographie, et bizarrement, ils m’attendent encore.
        J’en ai fait une, y a 5 ans en gros et comment ils ont traité ma poitrine au moment de l’examen, me rebute quelque peu et comme je ne sens aucun ganglions ou autre soucis, je crois bien que mon gynéco restera sur sa fin.
        Tu es seule juge à répondre à cette question, prends le temps de te poser dans un coin calme, et réfléchis calmement.
        De toute façon l’examen n’est pas à faire dans l’urgence, met le de côté, attends tranquillement septembre ou octobre.
        Toute chose à un côté positif et négatif, le ressenti de ton corps te dira si tu en a besoin ou non.
        Bien à toi.

        • bonjour a vous, depuis des années je refuse la mammographie mais je fais une échographie beaucoup moins “brutale” pour notre poitrine.

  8. Tout à fait d’accord avec Eagleeyes, je connais personnellement 3 femmes chez qui la mammo était négative et qui ont développé un cancer du sein 3 à 4 mois après la mammographie… mortes toutes les 3!
    Et c’étaient des mammos faites en milieu hospitalier, pas dans un car de radiographie qui fait le tour des villages et dont on connait la médiocre qualité des radios!!

    Un livre édifiant sur le sujet:

    – “Médecin malgré moi”
    de Patrick de Funes –

    qui fit une carrière de radiologue et qui dut se désinscrire de l’ordre des médecins pour pouvoir écrire ce livre et raconter ce qui se trame réellement, à notre insu, dans le milieu médical!!!!

    Opérations inutiles sur base de faux diagnostiques fait par les radiologues, représailles suite à son refus d’inciter à des opérations inutiles, etc. etc.

    Il y parle aussi du danger des mammographies…

  9. Cette technique est douloureuse et dangereuse!
    Bande de barbares!!

    Si on devait faire des testiculographies aux mecs, il y a bien longtemps qu’ils auraient trouvé une autre solution!

  10. Nourriture, eau et air empoisonnés, chemtrails, ondes, médicaments et examens médicaux, stress… voilà la panoplie cancérigène qui sert à remplir les poches de l’industrie pharmaceutique.. vous payez pour attraper un cancer (ou autre joyeuseté) puis vous payez pour vous soigner tout en payant votre mutuelle…

    Ingénieux système…on comprend pourquoi ils ne sont pas très chauds pour que les gens reviennent à une vie plus saine et à des médicaments efficaces à base de plantes…!

    • C’est bien résumé.

      Et qu’en plus les gens ne jurent que par l’avis médical, triste époque, où les esclaves ne se sentent pas capable de vivre sans leurs maîtres.

      Le plus grand camp de concentration n’a pas de barbelés, pas de murs et n’a pas d’angles droits, y’a de l’eau, des arbres et aucunes cellules.

  11. Tout les ans je reçois une grosse lette bien flippante pour un bilan en hospital. La dernière était encore plus grosse avec des tas d’accessoires pour faire un prélèvement de selles. J’ai été tenté de leur envoyer une crotte de chien mais finalement poubelle.

    • Moi aussi!!
      Chaque année.. poubelle aussi!

      Bonne idée la crotte de chien ou de chat!

      Ils commencent à me gonfler à nous rappeler à tout bout de champ qu’il y a beaucoup de risques d’attraper une merde!
      Pour stresser le monde, y a pas mieux!
      Peuvent pas nous foutre la paix??

  12. C d’autant plus suspect que s’ils étaient vraiment inquiets pour notre santé, ils commenceraient par assainir l’alimentation, l’air et l’eau …

    Ils favoriseraient l’usage des médicaments à base de plantes qui sont super efficaces et sans effet secondaire etc. etc….
    OR ils font exactement L’INVERSE, on a donc le droit de se demander quel est le but réel de tout ça…
    SUREMENT PAS NOTRE SANTE!!!

  13. http://www.inexplique-endebat.com/article-les-vendeurs-de-maladies-comment-l-industrie-pharmaceutique-nous-manipule-104987341.html

    Pendant plus de six mois, les équipes de Cash Investigation ont enquêté sur certaines pratiques de l’industrie pharmaceutique, et ont découvert l’invraisemblable. Depuis une quinzaine d’années, de grands laboratoires, à l’étranger et en France, inventent des maladies pour vendre toujours plus de médicaments. Cette pratique douteuse à but commercial visant à tromper, voire manipuler les consommateurs, peut nuire gravement à la santé à cause des effets secondaires importants, à défaut d’avoir des effets principaux avérés de ces médicaments, pour lesquels ils ont déjà prévu de nouveaux médicaments !
    Être un enfant turbulent, un adulte timide, une personne âgée, avoir le trac ou un peu de tension deviennent ainsi de véritables “pathologies” qu’il faut traiter.

    Elise Lucet se penche sur un sujet qui dérange et ce, dans le but d’alerter l’opinion publique. Elle part à la rencontre des responsables des entreprises mises en cause pour les interroger, et réclame des comptes aux médecins payés pour dorer la pilule, les traquant à la sortie des colloques pour contourner les services de presse, pointant les conflits d’intérêt, preuves à l’appui.
    “Il est temps que les gens sachent ! Nous montrons ce que cachent le marketing et la communication bien lissés de ces géants. Il est notoire que journalistes et attachés de presse travaillent ensemble alors que, parfois, leurs intérêts divergent. Je voulais casser ces interviews entendues et faire dériver le sujet vers des questions plus sensibles et carrément dérangeantes. Montrer comment ces professionnels des relations avec la presse et le public cherchent parfois à nous piéger, journalistes et citoyens”.
    Le magazine d’enquêtes se propose ainsi d’être “un lanceur d’alertes”, une sentinelle pour les citoyens.

    Fausses pathologies, syndromes fictifs etc., certains laboratoires inventent donc de toutes pièces une pathologie pouvant correspondre à la nouvelle molécule qu’ils viennent de mettre au point. Les laboratoires Merck et Sanofi, entre-autres, sont mis en cause dans cette enquête.
    L’enquête aborde l’ostéoporose, qui concerne les femmes à partir d’un certain âge. Or, selon des enquêteurs et chercheurs allemands et australiens, cette maladie est inventée de toutes pièces pour vendre des molécules. L’explication est simple, lorsqu’on fait une densitométrie osseuse sur une patiente, il faut savoir que la base prise en compte pour la norme est – La densitométrie osseuse d’une femme de 30 ans ! – Alors à 40, 50 ou 60 ans, il est bien évident qu’elle ne sera pas la même, mais ceci n’est aucunement une maladie, pas plus que le fait d’avoir des rides ou d’être atteint de calvitie avec l’âge. L’ostéoporose est une usure normale des os. Les risques de fracture, bien entendu, augmentent avec l’âge. Les laboratoires prétendent que la prévention diminue de 50 % les risques de fractures, mais ce qu’ils oublient de dire c’est que ce risque ne représente en faite que 2 % des femmes sans prise de médicament, ce qui est très peu.

    Le danger des médicaments commercialisés est les effets secondaires redoutables, un problème nié par ces laboratoires, mais dénoncé par de nombreux patients. L’enquête montre le témoignage d’une patiente américaine à qui le médecin a prescrit du Fosamax à titre préventif. Nécrosée à la mâchoire, ce qui l’a complètement mutilée, elle est décédée suite aux effets nocifs du médicament, un cas loin d’être isolé. Le plus grave, c’est que le médicament en question continue d’être commercialisé.
    L’invention de maladies, le colportage de bonnes raisons alléguées de juger les gens malades et de prescrire des médicaments, nommé “disease mongering”, est l’objet d’analyses et de fortes prises de position sur le plan éthique depuis une vingtaine d’années. Des mesures correctrices et préventives ont été prises mais tout n’est pas résolu.
    Selon une source officielle, l’industrie consacre en France 25 000 euros par an et par médecin à la publicité et à l’activité des visiteurs médicaux. Est présentée la situation de groupes de médicaments : hypolipémiants, psychotropes, antidépresseurs et anxiolytiques, ainsi que les histoires instructives du rofécoxib (Vioxx R) et du benfluorex (Mediator R).

    Dans son ouvrage paru aux Éditions Fayard, “Les vendeurs de maladies”, le docteur en médecine Emilio La Rosa, diplômé en santé publique et membre du Comité international de bioéthique de l’Unesco, alerte sur les effets de la surmédicalisation de notre santé. Il démontre, molécules et chiffres à l’appui, que la consommation croissante de médicaments peut finir par avoir un effet inverse à celui attendu. De récents exemples prouvent en effet que des médicaments intoxiquent, et parfois tuent.
    Par ailleurs, l’auteur dévoile une industrie pharmaceutique prompte à développer toujours plus de produits, dont la plupart ne servent à rien, et qui contribuent à creuser le déficit de la Sécurité sociale.
    Malgré ces difficultés, tout semble indiquer que l’industrie continuera dans la même voie, surtout dans les pays en développement.

    A la fin, l’enquête évoque également la longue bataille de Shanti Senthikuma, une Indienne de 34 ans vivant dans le Kerala, un État du Sud-Ouest de l’Inde, qui s’est battue pendant des années contre la compagnie Coca Cola qui, pour les besoins de production de son soda, privait la population d’accès à l’eau potable…

    • Merci Lilith, pour cet article.

      Je peux confirmer un tel article au vu de ma maladie, qui ne se traite pas et qui n’a pas de traitement pour la guérir. Rien que le nom c’est un four tout. Bien qu’ils aient mis 20 ans pour un diagnostique, je ne vous parle pas, par ou je suis passée.
      Je vie avec la douleur chronique 24/24, 7/7.
      Mon corps refuse maintenant tous traitements et médicaments, même un simple dolipranne.
      A ma dernière hospitalisation au centre anti douleur, j’ai du me mettre en colère, ils ne comprenaient pas et surtout refusaient qu’aucun de leurs médicaments ne pouvaient calmer la douleur.
      À la longue, je fais des allergies, je vous parle pas de l’état de mon estomac, pourtant de moi-même j’ai limité les prises, je pense que dans un sens c’est ce qui m’a « sauvé » mais comme tout bon milieu hospitalier, ils insistent encore et encore, pour eux du moment où tu dis stop arrêtez, parce que vos médicaments me font plus de mal que de bien, je suis donc une personne qui refuse de se soigner voir psychologiquement instable.
      J’ai passé mes dernières années à me battre contre le système médical et j’ai enfin trouvé depuis peu des médecins intelligents, mais là je me bas contre un système seule se n’est pas facile, comme la maladie m’épuise, je n’ai pas forcément l’envie de me battre continuellement.
      Enfin bon, tout cet épanchement privé pour confirmer cet article, il y a tant à dire dessus.

      Douce journée

      • Couleur

        Je compatis a ta douleur et j’espère de tout coeur que tu ailles mieux enfin surtout que ne soufre pas, mon papa à été hopitalisé il y a maintenant 4 mois pour lui changé une hanche, depuis il a été hospitaliser 5 fois suite a une infection nosocomiale multi résitante pour laquelle il ni pas de traiment c’est une nouvelle bacterie qui à fait son apparition en Belgique il y a quelque mois, quand aux medecins ils déclinenet toutes responsabilités.

        je comprends parfaitement ta situation et puis de temps en temps cela fait du bien de pouvoir vider son sac.

        je souhaite une belle soirée à bientôt

        • merci Lilith, tous mes vœux de rétablissement pour ton papa.
          courage, prends soin de toi

        • Si ton papa a attrapé une maladie nosocomiale à l’hopitâl, l’établissement est responsable. Les médecins sont dans leur role et vont tout faire pour te dissuader de portée plainte contre l’établissement.

          Quoi que tu fasses et décide, je te souhaite bon courage.

          Ps :
          -une maladie nosocomiale : signifie maladie contraté dans un établissement de soins, donc responsable.
          http://fr.wikipedia.org/wiki/Infection_nosocomiale

          -Souvent Cette souche multirésistante est de la famille des staphylocoques, si tel est le cas, je t’engage à prendre note du paragraphe : sensibilité à certaines huiles éssentielles (si ça ne fait pas du bien , ça ne fera pas de mal).
          http://fr.wikipedia.org/wiki/Staphylocoque_dor%C3%A9

          • Merci Engel nous avons déjà porté plainte et entamé une procedure donc maintenat c’est wait & and see et merci pour ton conseil.

            belle journée à toi

        • La simple huile de pépins de pamplemousse est un puissant bactéricide : 15 gouttes dans de l’eau 3 fois par jour. Elle se trouve facilement dans les magasins de produits naturels.

          Il y a aussi l’argent colloïdal.

    • Oui Lilith, j’avais vu la video qui explique tout ça!
      C’est absolument inimaginable.. et tu voudrais qu’on entre dans leur jeu?
      jamais de la vie!

  14. a assimiler avec la ‘prostate’,sur,,,
    que d’la pub!

  15. à voir flagrant delit de désinformation de CNN sur la syrie..!

  16. oups oublié le lien..
    à voir flagrant delit de desinformation de CNN sur la syrie..!
    L’activiste anglo-syrien Danny démasqué – YouTube

  17. Dans mon service, on soigne très bien les faux positifs ! près de 98 % de réussite, désolé !

    • Et les vrais positifs, quel pourcentage de réussite?

      • Moyenne des faux + vrais de l’ordre de 90 % dans les 3 mois du diagnostic, de l’ordre de 50 % au bout de deux ans. Mais car même 50 %. Un problème électronique avait un peu favorisé ces résultats, nous avons rapidement corrigé.

        • Le sujet de cet article n’est pas de dénoncer l’efficacité des soins prodigués aux malades mais de mettre en doute l’innocuité du dépistage… ce n’est du tout la même chose…

          Peut-être que pas mal de vos patients ne seraient-ils jamais tombés malades s’ils ne s’étaient pas faits dépister…

          En ce qui me concerne, je ne pense pas qu’écraser les glandes mammaires tout en les bombardant de rayons x puisse être quelque chose de bénéfique, ni même d’anodin!

          • c’était de l’humour je crois… faux positif = pas malade mais trouvé malade !

            • Ben oui….mais le problème, c’est justement que des gens non malades sont déclarés malades et soignés pour faire tourner la machine médicale…. voir le bouquin dont je parle plus haut!

Les commentaires sont clos.