Mangez-vous vraiment le poisson que vous croyez avoir acheté ?..

Bravo bandes d’inconscients!!

Un court document publié aujourd’hui par OCEAN2012 révèle qu’en réponse à l’épuisement des stocks à cause de la surpêche, des poissons de qualité mineure sont vendus, faussement étiquetés, en tant qu’espèces plus rares et de plus grande valeur.

“Il s’agit d’une fraude de grande ampleur envers le public ; certains poissons d’entrée de gamme sont faussement étiquetées afin de les faire passer pour du poisson de plus grande valeur, ou même pour des poissons pêchés de façon durable » dénonce Stephan Beaucher, coordinateur politique pour OCEAN2012 France.

« La demande française en produits de la mer ne fait qu’augmenter, alors que les stocks de poissons exploités localement ne cessent de décliner pour cause de surpêche. Ainsi, de plus en plus de poissons importés se retrouvent les marchés européens, parfois vendus sous des dénominations frauduleuses ».

La consommation française de produits de la mer augmente en moyenne de 2% par an depuis deux décennies. À ce rythme, l’offre ne suit pas même si on inclut les captures des bateaux européens opérant dans les eaux lointaines (côtes africaines principalement) et les importations, qu’il s’agisse de poisson sauvage ou issu de l’aquaculture.

La filière aval dans son ensemble (pêche, transformation et commercialisation) se trouve confrontée à une pénurie.

Pour maintenir leurs marges, certains opérateurs n’hésitent plus à pratiquer le faux étiquetage d’espèces « de second rang ». Cette pratique est d’autant plus aisée que la plupart des consommateurs ne sont pas capables d’identifier les différentes espèces et que le risque est faible, les contrôles n’étant pas nombreux étant donné la dispersion des points de distribution.

« L’Union Européenne bénéficie des zones de pêche figurant parmi les plus riches au monde, mais nous n’avons pas su les gérer de façon durable. Les consommateurs ont maintenant la responsabilité de choisir soigneusement ce qu’ils mangent et d’encourager les décideurs à prendre des mesure pour faire cesser la surpêche ».

Quelques exemples :

  • En France qui sait que la roussette, la saumonette ou encore le chien de mer est en fait un requin ? Qui sait ce qui se cache sous les appellations les plus fantaisistes (on a même trouvé de la “biche”).
  • En Irlande, 28 pour cent de ce qui est vendu sous l’appellation “morue” n’en est pas.
  • En Espagne, un tiers de ce qui est étiqueté “Merlu” est constitué d’une variété de second rang chalutée dans les eaux africaines et non du Merlu de l’Atlantique-nord réputé plus fin et vendu plus cher.
  • De 1999 à 2009, les importations européennes de pangassius, le poisson le moins cher sur le marché mondial ont bondi de 2,000 à 220,000 tonnes. Le pangassius est maintenant la cinquième espèce la plus consommée sur le marché allemand.

Contact : Mike Walker mwalker@pewtrusts.org

Auteur : Mike Walker

Source : assets.ocean2012.eu via TerreSacrée

 

Volti

13 Commentaires

  1. Oui d’ailleurs poisson s’écrira bientôt qu’avec un seul S…

  2. Il a une bonne tête ce poisson, souriant comme un smiley!

    • mdr… d’ailleurs ça donne pas envie de le manger!

    • bonjour benji,il me semble que le poisson sur la photo est dut genre tres dangeureux(ça doit etre un “fugu”)plein de strychnine.pas de hasard ,mdr,très représentatif pour le sujet développé;

      • J’ai aussi trouvé cette image très représentative pour ce sujet 🙂
        C’est bien un Fugu! qui s’il est mal préparé est mortel!
        c’est un poisson typiquement préparé par des spécialistes Japonais
        qui connaissent et il a un succès phénoménal, auprès de “riches kamikases”
        qui n’hésitent pas à payer des fortunes pour flirter avec la mort..

        • Maintenant, du fait de Fukushima, même les pauvres jaonais peuvent aussi flirter avec la mort : c’est gratuit.

          • Tu as raison, en route pour l’horreur absolue!
            et…..on attend! formidable troupeau en partance pour l’abattoir,
            en rangs bien serrés et confiant…! Pffft! quelle époque!

  3. mdr,qu’importe le flacon ,pourvu qu’on ait l’ivresse,enfin avec les rejets de Fukushima,il va bientot y avoir des prix spéciaux pour poison (non poisson)irradié et d’ici qu’un spécialiste ou plusieurs ,déclarent que la chair est encore meilleure une fois iradiée (du genre:poisson aux radiations=plus de cancer à l’oignon)alors là ça risque d’etre épique,mdr.

  4. La pêche est un massacre organisé pour le fric. Celà va droit dans le mur !
    Il y a quelques année j’ai acheté un fusil harpon pour chasser du poisson. Mais arrivé au moment de tirer, impossible. Je suis imcapable de tuer un poisson. pourtant j’ai tuer des poulets, des lapins et même un cochon.
    Je mange du poisson 1 ou 2 fois par mois et que des espèces que je connais, maquereaux, sardines. Ma protéine vient principalement des oeufs,des légumineuses et des poulets (2 fois par mois).
    J’achète donc des produits animeaux 1 fois par semaine et je pourrais trés bien m’en passer totalement. Sauf peut être les oeufs.
    Dans mes réserves j’ai quelques boites de thon et de sardines.

    • on surpêche pour exporter du poisson de qualité…
      que l’on vend bien cher
      résultat, on est obligé d’importer du pangapanga dégeu…
      que l’on nous vend de plus en plus cher également…
      elle est ou la logique?

  5. Pour avoir travailler en magasin de marée (prestataire) certain client de mon patron nous envoyer une sorte de poisson à faire passer pour une autre,ex: filets de brom à faire passer en filets de loup par exemple ….. ou des (bins de caleves rascas ect….) avec de la creme jaune tellement il étais pourri à transformer ..
    Tout ça fait ouvrir les yeux et les magouilles je vous raconte même pas tellement il y’en avais ….

  6. bah rien de grave ça reste du poisson …

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