Hadopi, la loi qui fâche, interdit d’être contre quand on travaille à TF1….
MEDIAS – Le procès qu’il intente à la première chaîne aux prud’hommes a lieu aujourd’hui…
Trois ans après les faits, Jérôme Bourreau-Guggenheim se retrouve ce vendredi devant les prud’hommes de Boulogne-Billancourt, pour demander des comptes à son ancien employeur, TF1. Que reproche-t-il à la chaîne? Il faut remonter à trois ans pour le comprendre.
Dénoncé par le cabinet de Françoise de Panafieu
En février 2009, en plein débat sur la loi Hadopi, Jérôme Bourreau-Guggenheim, alors directeur du pôle innovation Web de TF1, décide de faire part à Françoise de Panafieu, sa députée, de son opposition à la loi. Depuis sa boîte personnelle, il lui adresse un courrier électronique. Il y explique en quoi le projet lui semble néfaste à l’économie numérique, et demande à la députée de voter contre la loi, tout en reconnaissant la nécessité de la lutte contre le téléchargement illégal.
S’ensuit une chaîne de mails que le salarié était loin d’envisager. Le cabinet de la députée transmet le mail au ministère de la Culture. Christophe Tardieu, directeur adjointe du cabinet de Christine Albanel, le renvoie à son tour à la direction de TF1 en accompagnant le courriel du message suivant: «Vous avez manifestement des salariés qui aiment tirer contre leur camp.»
TF1 réagit immédiatement, en licenciant le salarié. Motif: «divergence forte avec la stratégie» de l’entreprise.
L’affaire fait grand bruit. Sur le Net, on surnomme Jérôme Bourreau-Guggenheim «le premier martyr d’Hadopi». Lui revendique sa liberté d’expression de citoyen dans une correspondance qui plus est privée. Réponse de TF1: ses «prises de position particulièrement radicales» sont «incompatibles avec ses responsabilités au sein d’e-TF1, filiale du groupe en charge, également, de la lutte contre le piratage sur Internet».
Plainte au pénal classée
Jérôme Bourreau-Guggenheim décide alors de porter plainte au pénal pour «discrimination en raison des opinions politiques». Mais le 6 mai 2010, la plainte est classée sans suite. Le parquet estime que le litige doit être réglé devant le conseil des prud’hommes.
C’est là que, vendredi, l’ancien salarié de la une joue sa dernière cartouche. D’après les informations de PC Inpact, l’ancien salarié réclame plus de 175.000 euros à la une.
A.LSource 20Minutes
Si il gagne, il aura 80000 euros à la louche !
la justice sera priée de couper cours à cette affaire donc rejettera la plainte de ce gars, je le sens comme ça moi.
ce serais paradoxal que d’un coté le gouvernement nous matraque avec hadopi + la pensée unique qu’on a eu dans les médias et de l’autre permettre à la justice de faire valoir une quelconque démocratie, faut pas rêver.
Un petit arrangement, la conciliation ne vaut pas jurisprudence et ça fait moins de vagues … :evilgrin:
Je remet le lien , à voir avec délectation:
http://www.sarkolol.fr/index.php