L’Espagne veut punir les mauvais gestionnaires des fonds publics

Une piste à suivre en France? Ils dépensent, ils morflent! L’Espagne va montrer de la transparence quand à certaines dépenses, peut être un moyen pour certains politiques de moins se gaver sur le dos des contribuables… Et en France alors? Déjà qu’ils ont refusé une baisse minime de leurs salaire au nom de la récession, tout le monde ne loge pas à la même enseigne…

 

Le Premier ministre espagnol Mariano Rajoy et la porte-parole du gouvernement Soraya Saenz de Santamaria le 8 février 2012 à Madrid

Le gouvernement espagnol a présenté vendredi un avant-projet de loi qui offrira une plus grande transparence des administrations publiques et introduira des sanctions pénales pour les mauvais gestionnaires des fonds publics.

“C’est une loi qui nous permettra de renforcer la crédibilité des institutions de notre pays et à travers cette crédibilité, la confiance”, a déclaré la porte-parole du gouvernement, Soraya Saenz de Santamaria, à la sortie du Conseil des ministres.

Procédure rare en Espagne, le projet de loi sera mis en ligne lundi pour que les citoyens puissent y apporter leurs contributions pendant 15 jours, le gouvernement s’engageant à incorporer les apports “pertinents”.

Le projet envisage notamment de donner un accès direct aux Espagnols aux informations détaillées concernant l’attribution de contrats publics, de subventions ainsi que le détail, régulièrement mis à jour, des budgets publics.

La transparence exclura “les données personnelles ainsi que celles touchant à la sécurité nationale”, a-t-elle précisé.

La loi introduira un code de bonne conduite qui “pour la première fois”, implique des sanctions pénales pour les mauvais gestionnaires publics, a indiqué la porte-parole.

L’Espagne suscite la méfiance des marchés après avoir largement dévié de son objectif de déficit public en 2011, ce dernier s’étant creusé jusqu’à 8,51% du PIB contre un objectif de 6%. Les gouvernements régionaux, largement autonomes, sont en grande partie responsables de ce faux pas.

Le mouvement des “indignés”, né au printemps en Espagne, réclame depuis sa naissance une plus grande transparence des responsables publics.

Source: boursorama.com

Benji

5 Commentaires

  1. Disons qu’en Espagne, ce n’est pas le même contexte; il y a les régionalismes, les “Indignados” (plus forts que nos “Occupés” à nous), et pas si loin, l’ETA, les anarchistes, la Guerre d’Espagne et le Franquisme … C’est moins facile d’éviter un soulèvement sans sacrifier un paquet de fusibles, surtout si la crise actuelle doit encore empirer. M’est avis que notre prochain président aura du mal à finir son mandat sans avoir les gens dans la rue.

    Je pense que ce bouquin est un ouvrage incontournable de ce début de siècle. (et la preuve que le Français est toujours une langue de penseurs). Si vous voulez l’acheter, il doit encore être disponible, pour environ 7 euros .

    http://zinelibrary.info/files/pdf_Insurrection.pdf

  2. Programme ; data bank , une manière de faire tomber de faux coupables …après l’exemple , le NOM , pour tous les mougeons …
    Ondes micro-ondes…une semaine il fait beau( effet micro-ondes ) et
    l’autre 5° …c’est normal c’est la televiSION qui l’a dit ….
    OUF….

  3. C’est fait pour calmer les foules en attendant de les piéger encore davantave… Qui va juger qui ? Les élites espagnoles ne vont tout de même pas se faire hara kiri ! Ce sont elles tout comme les élites grecques qui se sont gavées graves sur le dos des Espagnols et pour une fois le régionalisme sert à diviser pour régner… Je suis bien curieux de ce que vont décider par exemple les Catalans…

  4. suivant la situation de fortune de chaque eleve

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