Bertrand se démène pour que les entreprises décalent leurs plans sociaux après les élections

Le nombre de chômeurs va se stabiliser jusqu’aux présidentielles ou du moins il ne va pas progresser de manière fulgurante, passé les élections, les licenciements de masse vont pouvoir reprendre, on doit remercier qui? Logiquement, si cela ne se passe pas avant, cela ne sera pas imputable au mandat Sarkozy…

EXCLUSIF Les patrons de la Fnac et d’Areva ont reçu des instructions pour ne pas durcir leurs projets de licenciements. PSA et Renault ont promis de ne rien annoncer avant le mois de mai.

Le ministre du Travail à pôle emploi, le 27 décembre 2011. Xavier Bertrand est parvenu à convaincre plusieurs grandes entreprises d'attendre la fin de la période électorale pour annoncer leurs plans sociaux. FRANCOIS NASCIMBENI / AFP

Le ministre du Travail à pôle emploi, le 27 décembre 2011. Xavier Bertrand est parvenu à convaincre plusieurs grandes entreprises d’attendre la fin de la période électorale pour annoncer leurs plans sociaux. FRANCOIS NASCIMBENI / AFP

Le cabinet du ministre du Travail, Xavier Bertrand fait le forcing auprès des patrons pour éviter les plans sociaux. En cette période électorale, l’ex-secrétaire général de l’UMP qui n’a pas envie que les chiffres du chômage, déjà très élevés, ne se dégradent encore veut calmer le jeu d’ici aux élections.

Ainsi, Alexandre Bompard (Fnac) ou encore Luc Oursel (Areva) ont reçu des instructions pour repousser de quelques mois leurs projets de licenciement. La Fnac, qui a fait part de son intention de supprimer 500 postes (dont 300 en France) en janvier dernier, a été priée de ne pas aller au-delà pour le moment. Idem pour le groupe Areva qui projetait de se délester de 3.000 emplois dans l’Hexagone.

Dans le secteur automobile, le couperet tombera après le mois de mai

Les constructeurs automobiles ne sont pas en reste. PSA avait à l’automne annoncé une réduction de la voilure. Sur les conseils de la rue de Grenelle, le groupe ne fera aucune communication qui puisse inquiéter les salariés d’ici à mai 2012.

Chez Renault, les relations avec l’Etat –actionnaire à hauteur de 15%- sont plus complexes, mais les mesures d’économie évoquées fin décembre par Carlos Tavares, le DG du groupe, sont repoussées de quelques mois. Elles devraient prendre effet au second semestre et non au premier comme prévu à l’origine.

Les dirigeants ont bien compris que le timing ne leur était pas favorable. L’exemple de Lejaby en a échaudé plus d’un. Ils savent qu’au moindre plan social, les politiques s’en mêleront. Beaucoup n’ont pas envie de voir défiler dans leur usine, les différents candidats prendre fait et cause pour leurs employés.

Source: challenges.fr

Benji

15 Commentaires

  1. Houf on en à bientôt fini avec lui….

  2. j’adore son visage joufflu, comment j’ai trop envie de lui foutre une paire de claques, vous savez celle qui fait voir plein d’étoiles, et en terme d’étoile il s’y connait ce blaireau :star:

  3. ben voyont , l’enfumage continue . ils sont ou les syndicalistes ?????? ha oui , j’oubliais , ils font la fete dans les chateaux de la CGT avec les subventions de l’etat , votre pognon , quoi !.

  4. C’est à vomir,Tous pourris !

  5. Bande de!!!!!!!!!!On aura 5 ans pour oublier pfffffffff
    Les syndicats sont engraissés de la même manière……et ils sont riches!

  6. Manipulation des électeurs… Enfoirés !

  7. c’est dur… repousser, au dernier moment, comme ca la libération d’esclaves!!
    tenez bon jusqu’en mai les gars, bientôt la liberté, encore un petit effort…
    http://bit.ly/wJIUJD
     
     

  8. On pouvait déjà lire des confidences là-dessus dans le “Figaro”, l’an dernier. :shutmouth:

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