Vie et mort des sols….

Il est étonnant qu’il faille réapprendre aux agriculteurs à préserver les sols….Ont ils oubliés la sagesse de leurs anciens? Cette initiative pourrait nous le faire penser..

Lydia et Claude Bourguignon, micro-biologistes des sols (fondateurs du laboratoire LAMS) nous révèlent la faune cachée (acariens, collemboles, pseudo scorpions, vers de terre…) qui vit dans la terre, son utilité dans le processus de fertilisation des sols, sa destruction par l’agriculture conventionnelle chimique qui entraine petit à petit la stérilisation des terre.

Ils nous expliquent leur travail de conseil aux agriculteurs à qui ils enseignent des méthodes pour “remettre leur sol débout” en restaurant la biodiversité des sols : rotation des cultures, utilisation des plantes de couverture, diminutions des labours…

Claude et Lydia prônent une autre agriculture, libérée des intrants et respectueuse de l’environnement : une véritable agriculture durable.

[dailymotion width=”480″ height=”321″]http://www.dailymotion.com/video/xm72f8_vie-et-mort-des-sols-par-lydia-et-claude-bourguignon-micro-biologistes-des-sols-mdd-tv-acariens-coll_tech#from=embed[/dailymotion]

Auteur : Developpement-Durable

Source : www.dailymotion.com partagé avec Terre-Sacrée

Volti

16 Commentaires

  1. Une guêpe aussi grosse qu’un organisme unicellulaire.

    Imaginez une guêpe plus petite qu’une amibe (un organisme unicellulaire). Cela semble impossible… Mais elle existe. Elle est l’une des grandes expériences de la nature dans la miniaturisation.    

    http://www.brujitafr.fr/article-une-guepe-aussi-grosse-qu-un-organisme-unicellulaire-91037610.html

  2. Il est étonnant qu’il faille réapprendre aux agriculteurs à préserver les sols….Ont ils oubliés la sagesse de leurs anciens? Cette initiative pourrait nous le faire penser..


    Ils sont tout simplement victimes du système et des lobbies en tout genre les primes de l’UE sont versées aux plus gros et plus productifs…

    Quand les premiers engrais chimique sont arrivés sur le marché les cultures ont été beaucoup plus rentable du jour au lendemain, le problème c’est qu’aujourd’hui ils sont dans un cercle infernal duquel il est très difficile de sortir.

    Moi je me demande plutôt comment l’ENSEMBLE des occidentaux à pu se laisser berné par cette société de consommation. Gagner plus pour dépenser plus c’est la seule morale de cette société de droite ou de gauche d’ailleur.

  3. D’autres infos intéressantes et IMPORTANTES : regardez les vidéos que j’ai mis sur ma chaine, histoire d’apprendre. http://www.youtube.com/user/BRF34?feature=watch
    Il faut aimer apprendre pour changer les choses !!!

    Actuellement, c’est très grave ce qu’il se passe en culture de céréales, de fruit, de vigne ou en maraîchage ! C’EST UN DÉSASTRE !!!! 
    Il faut réagir !
    Il faut agir correctement !!
    Il faut reprendre les bonnes habitudes !!! 

    Une alternative : cultivez vos jardins en méthode BRF (Bois Raméal Fragmenté).
    Renseignez-vous !

    Cultiver en méthode BRF, c’est :
    – le seul intrant est du broya de branches de bois feuillu (pas résineux), donc ULTRA-BIO,
    – pas besoin d’engrais
    – pas de maladies, donc pas de traitements,
    – pas d’insectes ravageurs, donc pas d’insecticides,
    – pas de pestes, donc pas de pesticides,
    – pas de travail de la terre : pas de labours, ni de motoculteur/rotavator, ni de bêche, ni de binage…
    – gain de temps
    – pas de tracteur ou de machines sur le BRF : pas d’investissements lourds,
    – le Ph de la terre tend vers le neutre,
    – 90 % d’économie d’eau
    – 150 % de rendement,
    – une méthode qui aggrade la terre (à la différence de “dégradation”), qui l’améliore TRÈS RAPIDEMENT,
    – une méthode qui prend pour principe que le sol est un être vivant, qu’il faut en prendre soin ainsi que toute la vie qu’il contient : cette méthode a pour principe de développer la vie, et non de détruire ce qui dérange,
    – la méthode BRF, c’est moins compliqué, moins dur, + productif, bio,
    – le BRF est plusieurs choses à la fois : stabilisateur de Ph, paillage, engrais et nid pour les insectes,

    Etant un nid à insectes, le BRF accueillera des insectes qui commenceront à ravager votre culture, mais soyez patients, attendez, attendez et attendez encore, et vous verrez apparaître l’insecte prédateur qui va se nourrir de l’insecte ravageur.

    Etant un nid à insectes, le BRF contiendra ainsi l’année suivante l’insecte ravageur ET le prédateur : tout sera régulé et votre culture ne craint plus rien.

    Etant un nid pour insectes, le BRF est un capital car au fur et à mesure que votre culture recevra la visite d’insectes ravageurs, il accueillera aussi les prédateurs qui resteront à vie dans votre BRF.

    Ainsi, vous accumulerez chaque année votre capital d’insectes prédateurs SEULEMENT SI VOUS PROTÉGEZ VOTRE CULTURE DE TOUT PRODUITS CHIMIQUES !

    http://www.youtube.com/user/BRF34?feature=watch

    • Connaissant personnellement les auteurs de deux des livres référence sur le Brf et pratiquant, expérimentant cette méthode depuis plusieurs années, je pense pourvoir affirmer que le Brf est effectivement une des solutions à mettre en oeuvre, car très favorable à la ré-humification des sols, avec tous les avantages que cela implique.

      Mais elle n’est pas non plus une solution miracle. Très difficile à mettre en oeuvre sur certains sols. Très, très difficilement utilisable sur les grandes cultures – 3 cms de Brf sur 10 hectares c’est 3000 mètres cube de broyat – soit 35 gros semi-remorque !
      Pour la restauration des terres à grande culture il faudra donc trouver autre chose … les tcs par exemple (cf. travaux de Bourguignon a ce sujet).

      A l’échelle du maraîchage, certains le pratiquent en récupérant les broyats des DDE et autres entreprises d’espace vert, mais il n’y aurait pas assez de sources pour tous les maraîchers.

      C’est à mon avis au niveau du potager familial que le brf prend tout son intérêt. Encore une fois ce n’est pas magique, et ceux qui prétendent avoir doublé leur récolte, et ne plus avoir de parasites sont soit très chanceux,  soit très Marseillais.
      Les limaces peuvent poser quelques soucis sur Brf (pas chez moi), et le semis en ligne est parfois très délicat.

      Une solution de grand intérêt, parmi d’autres.

      • Complètement d’accord, je suis effondrée quand je vois les particuliers amener leurs déchets verts à la déchetterie, au pied d’une haie le BRF est vraiment parfait et pour le potager c’est très intéressant si on surveille bien.

      • D’accord avec Athene2011 :

        Le BRF à grande échelle faut oublier.
        A petite échelle, c’est tout à fait faisable, et à moyen échelle aussi si on est bien approvisionner (j’ai bonne espoir ici localement, tant que ce n’est pas encore très connu)

        Et c’est vrai que les limaces ou escargots s’y plaisent. (il faut entretenir des hérissons)
        http://www.web-ornitho.com/construire.nichoir.herisson.hiver.plans.conseils.dimensions.web.ornitho.htm

        Les rendements n’atteignent pas le double, mais sont supérieurs. 
        Les rendements augmentent-ils avec le temps ? Il y a bien une différence entre une zone BRF d’1 an et une zone qui a 5 ans ou +.

        • Pour être honnête, bien qu’ayant fait quelques expériences l’augmentation de production est chez moi difficilement mesurable ; mais je suis sur une terre riche et humide. Sur terrain plus pauvre et plus sec les résultats sont souvent plus spectaculaires.
          Néanmoins j’y trouve mon intérêt au niveau de la texture du sol qui devient très rapidement plus meuble, dès la seconde la différence est notable, donc plus agréable à travailler, ainsi qu’

          • pardon,
            ainsi qu’au niveau des adventices à la fois moins nombreuses et bien plus facile à retirer.
            Actuellement j’expérimente l’ajout de charbon de bois mélangé avec un compost de brf, façon “Terra preta”.
            Sur la faim de brf les auteurs sont parfois un peu optimiste. J’ai pu constater ce phénomène sur des parcelles en brf depuis 3 ans (renouvellé chaque année), et avec des épandages à l’automne – parcelles ou même des cultures tardives comme les courges n’ont rien voulu savoir.
            Je crois qu’il n’y a pas de recette miracle et qu’il faut expérimenter en notant tous les résultats pour trouver la recette adaptée à son terrain tellement sont nombreux les paramètres d’importance : nature du terrain, humidité, essence du broyat, épaisseur, période de mise en oeuvre, …
             

  4. Bonsoir à tous,
    oui prendre soin de la terre, qui est capable de tous nous nourrir correctement, c’est notre priorité.
    cultiver bio et indépendant, nous rend libre des circuits de consommation.
    le système de Commandant Marcos est tout à fait efficace, il y a aussi l’excellente  méthode bioagronomique de DOMINIQUE STOLNER et d’autres encore.
    tout cela nous enseigne que c’est possible, les méthodes existent, les bonnes volonté aussi. c’est surtout le temps qui commence à faire défaut. Et les malversations des législateurs, qu’ils soient nationaux ou européens, chaque fois qu’ils donnent un peu plus de pouvoir aux lobbies des semences, des ogm, du phytosanitaire (quel mot pervers!) et autres instruments de la dictature globale qui se met en place.
    la Terre est réellement notre seule avenir, alors prenons enfin soin d’elle. qu’importe les malfrats du fric, des citoyens peuvent développer d’autres voies, en se passant des banksters. Ne doutons pas de nos capacités à protéger la vie, même avec nos petits moyens, mais avec toute notre volonté.

  5. Bonjour
    Ci dessous un lien vers une vidéo de 8m30 qui fait écho à celle “vie et mort des sols” où Bernard Ronot paysans à la retraite, nous explique comment les agriculteurs se sont fait piégés par les engrais chimiques et comment il s’en est libéré après une reconversion de 10 ans.
    http://www.dailymotion.com/video/xh3h99_agriculture-durable-entretien-avec-bernard-ronot_news
    Bernard Ronot n’est pas représentatif de ce que pensent la majorité des agriculteurs, beaucoup pensent encore que les engrais chimiques et les OGM sont la seule voie de salut, désinformés par leurs syndicats, leurs coopérative (qui sont devenus des revendeurs de produits chimiques), la presse, le tout orchestré en sous main par les lobbies. Comment font ils pour ne pas savoir, qu’ils s’empoisonnent, qu’ils empoisonnent les riverains de leurs champs, les consommateurs et empoisonnent les nappes phréatiques et leur terre qu’ils rendent petit à petit stériles ?
    Bernard Ronot avec beaucoup d’autre est un de ceux qui cherchent à briser cette pensée unique.

    • Faut faire tourner, informer.

      Informer intelligemment en proposant des solutions, car elles existent et sont non seulement applicables mais nécessaires !

      Où sont nos chers politiques ?
      Les politiques nationaux, faut oublier : là-haut, c’est “coui-coui” les petits oiseaux… tout va bien…
      C’est les politiques locaux qu’il faut informer. Faut les secouer !
      Faut prendre des initiatives, bien les réfléchir et les proposer : souvent, en présentant bien la chose, ils sont prêts à aider pour les projets locaux : mettre à disposition un terrain de la commune, faire en sorte que l’on puisse se servir du BRF produit avec les déchets verts par les déchetteries, aider à mettre en place une AMAP, etc… 

      Tout est faisable : un jardin particulier, un jardin communal, une AMAP, des associations, etc…

      Mais tout n’est faisable uniquement SI ON PARLE AUX GENS : faut leur parler, à tous, au maire, au conseillers municipaux, aux voisins…

      Il faut leur DIRE et leur MONTRER : leur montrer, c’est peut être le + important pour être pris au sérieux.

      • Tout à fait d’accord avec toi. Je me dis parfois que le meilleur moyen d’informer les agriculteurs et les citoyens en général, serait de monter une caravane de l’information et faire un tour de France avec étapes dans le plus grand nombre de commune. Une caravane organisée avec les plus éminents spécialistes (Bernard Ronot les époux Bourguignons et pleins d’autres qui se relayeraient sur les étapes) et les asso de références. On se pose sur la place du marché on projète des films, on organise des table rondes avec les pour et les contre (très important) sinon on discrédite le message que l’on veut faire passer et on prête le flan à la critique (genre c une secte, ils sont pas ouvert etc). On débat dans un esprit de compréhension mutuel de paix et de non violence. C là que l’on va voir que la violence est du côté des pro chimiques genre syndiqués FNSEA)
        Une chose à avoir à l’esprit est que l’agriculture durable (la vrai) pas celle qu’ils essayent de nous vendre avec l’agriculture raisonnée (où ils mettent moins de chimie mais ils en mettent quand m^me) Donc la vrai agriculture durable affranchie des produits chimique est bcp plus compliqué à mettre en oeuvre et beaucoup plus scientifique : il faut connaitre sa terre savoir quel type de rotation on peut faire, quels auxiliaire de culture utiliser (ça change pour chaque région) en bref c beaucoup plus compliqué que d’appuyer sur un bouton pour envoyer les produits à l’arrière du tracteur. Les agriculteurs le savent et comme par nature ce sont des populations assez conservatrices c compliqué de leur faire changer de mode de production. C là ou devrait intervenir les pouvoirs publiques pour aider via les chambres d’agriculture les agriculteurs dans leur reconversion. Mais là je rêve, car on sait tous que l’Etat soutient les multinationales chimiques (sans l’avouer).
        La solution partagée par plein d’autre serait d’informer la société civile lui faire bien comprendre les enjeux de santé publique, de pollution de l’eau etc etc c’est par là que l’on peut faire craquer le système à mon avis d’où l’idée de caravane de l’information.
        Le bio expliqué aux enfants
        http://www.dailymotion.com/video/xc0vvr_mdd-tv-tous-au-jardin-potager-bio_lifestyle

  6. Le mot qui tue : Gratuit !!!

  7. Aujourd’hui surprise,
    Je sors et je découvre près de chez moi qu’un cultivateur fait drainer un de ces champ pourtant en pente vers un ru !

    Pourquoi cette pratique ?
    On t’il toujours des subventions qui pourrait expliquer se type de comportement ?
    Si non, je ne comprends pas.

    C’est désolant …

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