Adieu BNP… les rats quitteraient-ils le navire avant une guerre impliquant Israël ?

Et pendant ce temps à la télévision, ils nous expliquent en quoi la mort de Danièle Mitterand est une grande perte pour la France…

L’annonce a fait l’effet d’une bombe dans les milieux bancaires en Israël, surtout pour ceux qui n’étaient pas familiers de la situation de BNP Paribas. La presse économique (The Marker et Globes) a publié une annonce sur la fermeture de BNP Paribas à Tel-Aviv. A la suite de l’information devenue publique, IsraelValley a contacté ce jour la direction de la banque sans succès. Les milieux bancaires francophones d’Israël préfèrent ne pas s’exprimer. La presse israélienne n’hésite pas à donner des hypothèses sur les raisons de la fermeture de la banque : concurrence féroce sur le marché, erreurs diverses (1).

En avril 2006, un article avait été diffusé par IsraelValley : « C’est une première pour une banque française. Le Professeur Stanley Fischer, Gouverneur de la Banque Centrale, a remis cette semaine à Jérusalem la licence d’ouverture d’une Succursale BNP Paribas de plein exercice à Jean-Jacques Santini, Responsable de la Banque de Détail dans les Marchés Emergents et Outre Mer, et à Charles Reisman, Directeur de Territoire de BNP Paribas en Israël. BNP Paribas avait un bureau de représentation en Israël depuis neuf ans. Jusqu’à présent, seuls deux établissements financiers étrangers avaient obtenu de la Banque d’Israël le droit d’exercer dans l’état hébreu : HSBC et Citibank.

La nouvelle de cette annonce d’une première succursale est pratiquement passée sur toutes les agences de presse alors que finalement, en apparence, rien de très exceptionnel n’est arrivé. Le Jerusalem Post a même presenté une photo de la cérémonie. Aucun chiffre précis n’a été mentionné sur les intentions de la banque française. Depuis bien longtemps les habitués de la relation France-Israël savaient que BNP Paribas allait passer à un stade supérieur. Déjà le journal Maariv en avait parlé. Ce qui est exceptionnel c’est que la banque française a du certainement déployer des efforts considérables pour briser le monopole des grandes banques israéliennes qui travaillent souvent main dans la main pour ralentir la progression des banques étrangères en Israël. Le manager clé de la progression de BNP Paribas en Israël est bien Charles Reisman qui a été le très actif Président de la Chambre de Commerce Israël-France et une personnalité incontournable du monde bancaire ». (Source)

(1) IsraelValley, étant le site Officiel de la CCFI à Paris, a un devoir de réserve.

Que cache cette décision ? La future guerre contre l’Iran ? Un plan ourdi à un plus haut niveau contre Israël (version du plan Pike) par le cartel bancaire ? Patientons et nous aurons bientôt un adminicule de réponse. Est-il utile de rappeler que les fondateurs de l’Etat d’Israël furent les principaux financiers du sionisme de V. Jabotinsky, et qu’ils ont aussi le projet non avoué d’aboutir à un conflit entre Israël et le monde musulman, contraignant toutes les nations à choisir l’un des deux camps? Ce programme, dénoncé dès les années 60 par certains hommes courageux, devient plus que « réaliste » aujourd’hui. Les dynamites sont en effet disposées géopolitiquement. Quand les mèches seront-elles réellement allumées ? Là est la question.

Source: Liesi

Benji

3 Commentaires

  1. Erreur 500.22/11/2011 à 15h 15min GMT

  2. Un rapport avec la nouvelle pub BNP qui passe en boucle ???

Les commentaires sont clos.