Chine! Violence de la politique de l’enfant unique…

Malgré la publication du rapport dénonciateur “Note d’enquête sur le planning familial à Linyi” en 2005, auquel a participé le célèbre avocat Chen Guangcheng, les violences engendrées par la politique de l’enfant unique restent taboues en Chine.

Depuis le lancement de cette politique en 1980, usant de persuasion et de coercition, le planning familial a su rendre ses mesures draconiennes. Les bons résultats d’une région en matière de quotas familiaux sont un critère majeur de promotion pour ses cadres locaux. Ceux-ci lancent alors des campagnes de “rectification statistique qui conduisent aux pires violences”.

Dans le rapport de 2005, de nombreux témoignages avaient été recueillis. Certaines femmes, enceintes malgré les quotas imposés localement, racontent leur fuite. Pourchassées à travers le pays, elles se cachent.

Leurs proches sont séquestrés, violentés et doivent payer des sommes considérables pour être libérés. Celles qui sont arrêtées sont avortées de force, peu importe si la grossesse est déjà proche du terme. Les femmes sont aussi contraintes de se faire ligaturer les trompes, emmenées de force à l’hôpital, elles subissent l’opération malgré leur refus.

Lorsque Chen Guangcheng avait dénoncé ces violences, il avait été emprisonné pour avoir “nui au maintien de l’ordre public”.

Libéré de prison en 2010, six années plus tard, il est encore actuellement séquestré chez lui, avec sa famille, “en représailles de son rôle de sonneur d’alarme” (Cf. cette synthèse de presse du 11/03/11).

A Linyi, les slogans du planning familial ne dissimulent pas cette violence :

.”Posez un anneau de contraception après le premier enfant. Faites-vous ligaturer après le deuxième enfant. Sinon la loi sera appliquée” ;

.”Faites-le sortir en frappant et en l’avortant. Empêchez-le par tous les moyens de naître” ;

.”Mieux vaut dix tombes fraîches qu’un enfant de trop”, etc.
Une synthèse de genethique.org (à partir de Le Monde.fr -Brice Pedroletti- 03/11/11)

Auteur : Gènéthique

Source : www.genethique.org partagé avec sos-planète

Volti

2 Commentaires

  1. Sur le même site :

    Inconvénients de la pilule

    La dernière semaine d’octobre 2011, le ministère de la Santé a lancé une campagne d’information intitulée “Choisir sa contraception“. Celle-ci expose “les alternatives à la pilule“, visant à répondre aux différents modes de vie des françaises. La pilule y est présentée comme un contraceptif très contraignant, à l’origine de nombreuses grossesses non désirées. La campagne prône l’utilisation d’implant, de patch, d’anneau ou autre contraception “longue durée“. Les professionnels de la santé et les facultés de médecine recevront un mémo intitulé “La contraception : comment mieux la personnaliser“. Le ministère souhaite faire “changer les mentalités“.

    Parallèlement, une étude du Center for Sexuel Health Promotion, qui dépend de l’Université d’Indiana aux Etats-Unis, a démontré que “les patchs, pilules et autres contraceptifs hormonaux seraient un frein à l’excitation sexuelle et à l’orgasme“. Il est expliqué que les femmes sous contraception hormonale souffrent de sécheresse vaginale, de difficultés à atteindre l’orgasme, avec un plaisir atténué. L’étude réalisée sur plus de 1 100 femmes actives sexuellement montre une nette différence entre celles sous contraceptions hormonales et les autres.

    Par ailleurs, le 1er novembre 2011, comme annoncé par Xavier Bertrand le 1er juin dernier, le ministère de la Santé a annoncé la baisse de 12 à 15% du prix des pilules 2eme génération, contraceptifs contenant une hormone progestative non combinée à des œstrogènes. En comptant la prise en charge par l’assurance-maladie, la contraception hormonale revient maintenant à 70 centimes pour un mois, quand la personne n’a pas de mutuelle. Cette mesure, inscrite au Journal Officiel depuis le 19 juillet a pour but de “favoriser l’accès à la contraception“.
     
    Une nette différence entre celles sous traitement et les autres ?
    Encore une étude fait à la va-vite, sur 1100 femmes qui plus est, autant dire peanuts !
    Et donc quoi ? Avec un tel argument de choc, on fait quoi en bonne moutonne ? On prend la pillule, l’implant ou carrément rien du tout ?
     
    Ah les petits articles comme je les aimes : bourré de désinformations.
     
    ….
     
    Et sinon, vous voudriez quoi les moutons ? La politique de l’enfant unique est une chose terrible mais nécessaire. La manière dont ils l’appliquent est une autre.
    Croyez-vous vraiment qu’une africaine* est plus heureuse avec ces 6 enfants, dont 2 perdu à la naissance ?
    *on va rester généraliste sur ce point.

  2. Finalement ça serrais bien de retenir la leçon est de commencer dès maintenant ainsi on éviteras ce genre de problème car même s’il ont commencer en 1980, leur population ne commenceras pas à régresser avant 2030.

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