Dexia : Une note salée de 120 à 200 milliards d’euros

Pour éviter toute virulence déplacée dans mes propos, je me permet une auto-modération, je pourrai être hautement vulgaire le cas échéant, merci de votre compréhension!

Les gouvernements français, belge et luxembourgeois ont annoncé dimanche à la mi-journée qu’ils avaient trouvé une solution concernant la banque Dexia, en passe d’être démantelée. En clair, ils sont tombés d’accord sur un partage équitable de la note à payer par chaque État.

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France 3, édition nationale du 9 octobre 2011

Il faudra de toutes façons payer l’addition. Reste à savoir comment la partager… Les gouvernements français, belge et luxembourgeois ont annoncé dimanche à la mi-journée qu’ils avaient trouvé une solution concernant la banque Dexia, en passe d’être démantelée. […]

Il s’agit en fait de trouver une solution entre chaque partie afin de partager le lourd passif de la banque, étranglée par ses prises de position sur le marché de la dette souveraine grecque. En l’occurrence, côté belge, c’est l’État qui va devoir payer. En France, ce sont la Caisse des dépôts et la Banque postale qui devraient s’acquitter d’une note salée. […]

[…] Une réunion s’est tenue en fin de matinée à Bruxelles entre le Premier ministre français François Fillon, son homologue belge, Yves Leterme et une délégation luxembourgeoise comprenant le ministre luxembourgeois des Finances, Luc Frieden. Il s’agissait de tenter de finaliser le démantèlement de la banque Dexia, première victime de la crise de la dette en Europe.

[…]La débâcle de la banque franco-belge Dexia a des conséquences importantes en Allemagne, où une filiale de l’établissement est en très mauvaise posture après avoir accordé d’importants crédits aux pays d’Europe du Sud. Cette filiale, Dexia Kommunalbank Deutschland AG, a octroyé des crédits de 5,4 milliards d’euros à la Grèce, à l’Italie, au Portugal et à l’Espagne, indique l’hebdomadaire, qui qualifie ces créances de « risques énormes eu égard au faible capital » de la filiale. Der Spiegel rappelle par ailleurs que l’autorité bancaire allemande (BaFin) avait demandé par deux fois, en 2010 et 2011, à la maison mère de renflouer sa filiale, et d’émettre de plus des garanties de 1,2 milliard d’euros pour couvrir les pertes liées aux créances en Grèce de Dexia Kommunalbank Deutschland AG.

TF1 News

Coût du premier renflouage de Dexia en 2008 : 6,4 millards

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C politique du 9 octobre 2011

Source: Fortunedesouche

Benji

13 Commentaires

  1. A voir (vu sur egaliteetreconciliation)
    François Hollande est un mondialiste pro-UE qui souhaite brader les souverainetés nationales au profit des banques :
    http://www.dailymotion.com/video/xh
     

  2. 2 titres assez comment dire? Assez inattendus
    Moscou prêt à aider la zone euro dans le cadre d’un plan de sortie de crise

    MOSCOU – La Russie est prête à aider les pays de la zone euro, confrontés à une grave crise de la dette, si ceux-ci s’accordent sur un plan clair de sortie de crise, a indiqué lundi le conseiller économique du Kremlin, Arkadi Dvorkovitch.

    Nous attendons de voir quand les pays européens annonceront une stratégie claire et concrète de sortie de crise. Si dans le cadre de cette stratégie une aide de la Russie et des autres pays du (groupe) BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) est nécessaire, alors nous sommes prêts à accorder cette aide, a-t-il déclaré, cité par les agences russes.

    Mais pour l’instant, aucune stratégie n’a été annoncée, a-t-il souligné, ajoutant que de fait, parler d’un soutien de la Russie était prématuré.

    M. Dvorkovitch a indiqué qu’Alexeï Koudrine, ex-ministre des Finances mais qui est resté le représentant de la Russie à la Banque mondiale et au Fonds monétaire international, et le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avaient rencontré lundi la ministre espagnole de l’Economie Elena Salgado à Moscou.

    Interrogé sur un éventuel rachat par la Russie d’obligations souveraines espagnoles, M. Dvorkovitch a répondu: cette question a été étudiée.
     
    Dexia: titre toujours suspendu (NYSE Euronext)
     
    Paris (awp/afp) – Le titre de la banque franco-belge Dexia, qui devait reprendre sa cotation lundi, était toujours suspendu dans les premiers échanges à la Bourse de Paris et Bruxelles, a indiqué à l’AFP l’opérateur boursier NYSE Euronext.
    Le régulateur belge avait décidé jeudi après-midi de suspendre le titre de l’établissement en grande difficulté et dont le démantèlement est devenu réalité dans la nuit de dimanche à lundi.
    Dans un communiqué publié avant l’ouverture des bourses, l’autorité des marchés et services financiers belge, la FSMA, a indiqué qu’elle “décidera de la reprise de la cotation de Dexia en fonction des initiatives de communication à court terme qui sont planifiées à cet effet”.
    NYSE Euronext n’était de son côté pas en mesure de founir de plus amples informations sur la date de reprise de la cotation. Jeudi après-midi, au moment de sa suspension, le titre perdait 17,24% à 0,85 euro.
    Une conférence de presse de Dexia était par ailleurs en cours lundi matin à Bruxelles, lors de laquelle son administrateur délégué, Pierre Mariani, a indiqué que le groupe “a vocation à rester” coté.
    Lundi matin, l’Etat belge a annoncé qu’il allait prendre le contrôle de la totalité de Dexia Banque Belgique, l’entité belge du groupe, pour un montant de 4 milliards d’euros. L’opération devrait engendrer une moins-value de 3,8 milliards dans les comptes de l’établissement.
    La France devrait elle créer une nouvelle banque dédiée aux collectivités, détenue à la fois par la Banque Postale et par la Caisse des dépôts (CDC).
    Les Etats se sont également mis d’accord sur la répartition des garanties à apporter à la future structure de défaisance qui subsistera à l’issue du démantèlement, soit 60,5% pour la Belgique, 36,5% pour la France et 3% pour le Luxembourg

  3. Dexia en faillite pour la deuxième fois après son naufrage de 2008. Le plan de sauvetage de Dexia, le 14 novembre 2008 avait fait débourser 150 milliards d’euros de garanties publiques, dont 90 milliards de la Belgique et 55 milliards de la France.

    Mais ce qu’il y a deplus drôle la dedans, attetion les yeux!!!!

    C’est que M. Fillon a rencontré le Ministre Belge des finances d’un gouvernement fantôme.

    Que l’info passe en boucle dans les TV, la presse, internet… soit mais celle là elle est bien bonne. Pas de gouvernement mais un Ministre Belge des finances en intérim pour laphoto peut-être?   

  4. au final, c’est encore les citoyens qui doivent payer, QU’ILS AILLENT SE FAIRE FOUTRE, bande d’escrocs et de voleurs

  5. Tant qu’un état ne reprendra pas son pouvoir régalien de la création de sa monnaie en contre partie d’actifs, ce système de crédits consenties par les banques produira indéfiniment les mêmes effets.

  6. Des investisseurs liés à la monarchie du Qatar vont acheter Dexia Luxembourg

    LUXEMBOURG – Un groupe d’investisseurs liés à la famille royale du Qatar va acquérir la branche luxembourgeoise de la banque en crise Dexia, Dexia BIL, présente dans la banque de détail et la gestion d’actifs, a annoncé lundi le ministre luxembourgeois des Finances, Luc Frieden.

    Une famille d’un groupe financier du Qatar est prête à racheter la banque, a déclaré M. Frieden à la presse, en précisant qu’il s’agissait de membres de la famille royale du Qatar, qui avait déjà annoncé plus tôt lundi le rachat de la banque privée luxembourgeoise KBL, filiale du groupe belge KBC, pour un montant global de 1,050 milliard d’euros.

    C’est une bonne chose pour la place financière, car les deux banques sont complémentaires, a commenté le ministre des Finances, dont le pays a développé un important centre bancaire au cours des dernières décennies.

    Le montant de l’acquisition de la branche luxembourgeoise de Dexia n’a pas été annoncé par Luc Frieden, qui a toutefois indiqué que l’Etat luxembourgeois allait prendre une participation minoritaire dans la BIL pour 150 millions d’euros.

    Il a ajouté que le rachat de la BIL devrait être bouclé pour la fin du mois d’octobre.

    L’acquisition par des Qataris de la branche luxembourgeoise de Dexia ne se fera pas via le même véhicule que celui utilisé pour KBL. Cette dernière va être achetée par Precision Capital, une entité luxembourgeoise qui représente les intérêts d’un investisseur de l’Etat du Qatar. Parmi ses administrateurs figure notamment le Premier ministre qatari, Cheick Hamad ben Jassim ben Jaber al Thani, a dit M. Frieden.

    Mais c’est bien la famille royale al Thani qui est derrière les deux opérations, a-t-il expliqué.

    Le rachat de la BIL fait partie de l’opération de démantèlement du groupe franco-belgo-luxembourgeois Dexia, première banque victime de la crise de la dette en Europe qui s’est concrétisé aux petites heures lundi matin.

    Ce plan prévoit aussi que la Belgique va prendre le contrôle à 100% de Dexia Banque Belgique, l’entité belge de l’établissement présente dans la banque de détail pour 4 milliards d’euros, tandis que l’Etat français devrait créer une nouvelle banque dédiée aux collectivités, détenue à la fois par la Banque Postale et par la Caisse des dépôts (CDC).

  7. Ouais sont assez con, tout ça parce qu’il voulait pas restructure leur merde. Encore des faignasses…
    Parce qu’on peut pas dire que c’est les collectivités locale qui ne voulait pas payé, il aurait transformé tout ses Francs Suisse en Euro et c’était régler.

  8. On va encore passer à la caisse!!!!Et on pourra toujours attendre la monnaie :rotfl:
    C’est facile d’être généreux avec l’argent du contribuable.Pourquoi est-ce que ce n’est jamais les responsables qui paient???Il y a tout de même des responsables non???

  9. Allez voir les dernières analyses de jovanovic
     
    http://www.jovanovic.com/blog.htm

  10. MARCHÉ/Dexia s’effondre de plus de 26% peu après sa reprise de cotation
     
    Paris (awp/afp) – Le titre de la banque franco-belge Dexia s’effondrait de plus de 26% lundi peu après 14H30 à sa reprise de cotation à la Bourse de Paris et de Bruxelles, qui fait suite à l’annonce de son démantèlement.
    A 14H44 (12H44 GMT), la valeur perdait 26,39% à 0,62 euro, après avoir chuté de plus de 36% à sa reprise de cotation. La valeur était suspendue depuis jeudi après-midi.

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