La France saurait-elle faire face à une catastrophe nucléaire ?

Cet article est assez effrayant pour la population en cas de catastrophe nucléaire, RIEN de concret n’est envisagé. Comme nous somme en France tous, plus ou moins concernés avec les 58 réacteurs qui sont disséminés sur le territoire, il faudrait que nous ouvrions les yeux. Les nucléocrates n’hésiteraient pas, à sacrifier une partie de la population. Faut il attendre l’irréparable? Le seul moyen c’est d’abandonner cette énergie que l’on ne maitrise pas, et mettre les moyens nécessaires dans celles renouvelables, même si notre petit confort personnel doit en souffrir.

Les quatre tours de refroidissement du centre nucléaire de production électrique de Dampierre-en-Burly.Mathilde Gérard / Le Monde.fr

 

Même s’il a rapidement été maîtrisé, l’accident de la centrale de Marcoule n’a pas manqué de rouvrir le débat sur la gestion d’un accident nucléaire grave en France. Cette fois, les conséquences sont restées confinées au périmètre le plus réduit : celui de ce centre de traitement de déchets nucléaires du Gard où l’explosion d’un four a fait un mort et quatre blessés.  
Mais que se serait-il passé si l’accident de Marcoule avait entraîné des fuites de particules radioactives, portées vers Avignon, à une trentaine de kilomètres, par le mistral qui soufflait ce jour-là ? Plus généralement, maintenant que le drame de Fukushima a laissé entendre que l’impensable était possible, la question se pose : comment une telle catastrophe nucléaire serait-elle gérée en France ?

Selon Jean-Luc Godet, à la tête de la Direction des rayonnements ionisants et de la santé à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), “l’accident de Tchernobyl a montré les limites d’une mentalité probabiliste”, qui suppose que les probabilités statistiques d’un accident sont si faibles que nul n’ait besoin de s’en préoccuper.

DANS L’URGENCE

La catastrophe dans la centrale ukrainienne conduit donc les autorités à se pencher enfin sur une doctrine française à suivre en cas d’accident… trente ans après la construction du premier réacteur produisant de l’électricité nucléaire en France, à Marcoule justement. Les Plans particuliers d’intervention (PPI) font alors leur apparition, supervisés, autour de chaque site nucléaire, par les préfets, et encadrés désormais par un décret de 2005. Le principe : prévoir un confinement de la population, une éventuelle évacuation, et la prise de comprimés d’iode.

Ces PPI forment une base indispensable à l’intervention en phase d’urgence, mais encore limitée. Au Japon, des villages ont été évacués dans un rayon de cinquante kilomètres autour de la centrale de Fukushima. En France, ces plans couvrent une zone ne dépassant pas dix kilomètres, voire 500 mètres pour certaines installations, déplore Roland Desbordes, président de la Criirad (Commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité). Au-delà, rien n’est prévu pour les populations.

Ce n’est pas la seule limite. A Marcoule par exemple, la zone couverte par le PPI est répartie entre le préfet du Gard et celui du Vaucluse, avec les risques que cela soulève en termes d’ordres contradictoires.

DES PLANS OPÉRATIONNELS ?

Mais surtout, des doutes existent sur l’application des PPI et leur capacité à parer à toute éventualité. Concernant la première mesure, le confinement : Lors de l’accident d’AZF à Toulouse, le préfet a ordonné de s’enfermer chez soi. Mais dans certaines maisons, les fenêtres avaient éclaté. Et dans les zones rurales, si on coupe la ventilation d’un élevage en batterie, tous les animaux meurent”, explique Raymond Sené, physicien nucléaire membre du GSIEN (Groupement des scientifiques pour l’information sur l’énergie nucléaire).

Les PPI prévoient également la mise à disposition de comprimés d’iode – qui  permettent uniquement de se protéger d’une contamination à l’iode radioactive, à l’origine de cancers de la thyroïde. Mais l’épisode de Marcoule a démontré les dysfontionnements du dispositif  : “c’est un fiasco”, affirme Alexandre Pissas, président de la CLI (Comité local d’information) de ce site. “Toutes les communes concernées n’ont pas été chercher leurs boîtes, certains habitants non plus, et des stocks entiers d’iode sont périmés dans les pharmacies… De plus, selon Roland Desbordes, il est désormais interdit de se procurer de l’iode au-delà de la zone très limitée du PPI.”

Reste la question sensible de l’évacuation. Dans les PPI, un accident aussi important que celui de Fukushima n’est clairement pas envisagé. Car de nombreuses centrales sont installées à proximité de grands foyers de population – la centrale de Bugey est à 35 kilomètres de Lyon, celle de Nogent-sur-Seine à une centaine de kilomètres de la région parisienne… Pour Yves Cochet, député EELV (Europe Ecologie-Les Verts), “s’il y a un accident grave dans la centrale de Nogent, que les vents soufflent vers l’Ouest, que les nappes phréatiques et la Seine sont contaminées, ce sont potentiellement 12 millions de Franciliens qui sont touchés. Or, rien n’est prévu pour faire face à cette éventualité, et de toute façon, il est totalement impossible d’évacuer rapidement Paris et sa banlieue.”

PLAN “PLUTÔT CONFIDENTIEL”

Selon Yves Cochet, après la phase d’urgence, l’armée a toutefois élaboré un plan “plutôt confidentiel”, où il est notamment prévu, si aucune évacuation rapide n’est possible, “de départager la population déjà trop contaminée pour être évacuée, et celle qui pourra partir. Une discrimination assez effrayante… En tout cas, au-delà des premiers jours, aucun “document officiel” ne prévoit pour le moment la marche à suivre, assure Jean-Luc Godet.

Une enveloppe financière est par contre prévue pour faire face aux dommages nucléaires, à hauteur de 1,5 milliard d’euros, dont près de la moitié avancée par l’exploitant. Le montant est insuffisant, estime le président de la Criirad : “Il n’y a pas d’assurance pour le nucléaire. Et l’argent mis sur la table équivaut seulement au prix du sarcophage posé autour de la centrale de Tchernobyl.”

“PENSER LA SUITE”

Pour faire face à ces lacunes, l’ASN est chargée, depuis 2005, de penser le moyen et le long terme. “A l’époque, on faisait des exercices où le préfet ordonnait la mise à l’abri des gens, puis c’était tout, il ne savait pas comment lever cet ordre… Il fallait logiquement penser la suite”, explique Jean-Luc Godet. Depuis six ans, le Codirpa (Comité directeur pour la gestion de la phase post-accidentelle) mobilise donc environ 130 membres – associations, élus, CLI, agences sanitaires, experts européens en radioprotection, exploitants nucléaires, etc. – pour plancher sur ce problème complexe. Avec un tas de questions sensibles : comment nettoyer les maisons dans les zones urbaines contaminées ? Que faire des objets et déchets radioactifs ? Comment enfouir ou déplacer les sols superficiels contaminés ? Comment réhabiliter les terres devenues improductives pour l’agriculture ?

Une des premières avancées du Codirpa est de dessiner un zonage du territoire en cas d’accident : une première zone dite “d’éloignement” de quelques kilomètres ; une deuxième zone de “protection” où “il est plus avantageux de rester que de partir”, selon M. Godet, et où la population vivrait dans des habitations nettoyées sans pouvoir consommer les produits de la terre ; puis une zone de “surveillance”, sur une soixantaine de kilomètres à la ronde, où les produits alimentaires sont susceptibles de dépasser les niveaux maximum admissibles de radioactivité.

RIEN DE PRÉVU EN CAS D’ACCIDENT GRAVE

Mais pour l’instant, le Codirpa ne réfléchit pas encore à un scénario à la hauteur de Tchernobyl ou de Fukushima. Il se fonde sur les simulations de deux accidents, dont le plus grave occasionnerait des rejets radiocatifs pendant seulement vingt-quatre heures, alors qu’à Fukushima, six mois après la catastrophe, les fuites n’ont pas pu être maîtrisées !

L’examen d’un accident plus grave et complexe viendra dans un second temps, après la publication d’une première doctrine sur la gestion d’un accident modéré début 2012 et après avoir tiré les leçons de Fukushima, promet Jean-Luc Godet.

Autre faiblesse du Codirpa : malgré un effort de concertation avec les associations et les acteurs locaux, plusieurs voix se sont élevées contre une implication et un pouvoir encore insuffisants de la population. La Criirad, elle, a refusé de participer au comité de l’ASN. Notamment parce que le Codirpa accorderait “une place maîtresse à une association comme le CEPN [Centre d’étude sur l’évaluation de la protection dans le domaine nucléaire], composée d’Areva, d’EDF, du CEA et de l’IRSN, représentant en fait le lobby nucléaire”. Plus grave, selon Roland Desbordes : “Sur le fond, le Codirpa construit son travail sur des programmes de recherche européens sur Tchernobyl – Ethos et Core qui ont conclu, en gros, que la vie pouvait très bien s’organiser dans des zones contaminées, en minorant largement les problèmes de la radioactivité et de l’état de santé de la population. Il veut adapter ce modèle en France”

Article d’Angela Bolis
Source LE MONDE

Voir aussi:

Areva a suspendu pour deux mois la production de deux usines françaises de transformation d’uranium, la Comurhex, à Malvesi, dans l’Aude, et le Tricastin, dans la Drôme.

note: ils n’arrêtent pas, ils suspendent pour deux mois, car le Japon n’est plus demandeur de leur combustible mortifère….

Les antinucléaires fustigent les résultats des tests de résistance

La centrale de Fessenheim est la plus ancienne du parc nucléaire français.Compte rendu EDF et Areva vantent une marge de sécurité “satisfaisante” dans les centrales françaises

note: ils vantent leur marge de sécurité “satisfaisante” et l’article nous dit le contraire! 🙄

Les faits 50 % de nucléaire en 2025 : un scénario à l’étude, selon Besson

note: 50% de nucléaire en moins, et ils envisagent toujours ITER,?? paradoxe 🙄

Audits nucléaires : une première étape dans l’après-Fukushima

Volti

20 Commentaires

  1. 😈 😈 😈  RAS LE BOL de ce nucléaire.
    Ah, le bon temps de l’ électricité fournis par les éléments naturels comme l’ eau ou le vent !….
    On ne peut même pas provoquer un attentat contre ces usines monstrueuses, c’ est encore nous qui morfierons en premier.
     
    Et tous ces déchets nucléaires qu’ on enterre pour des milliers d’ années dans notre pauvre terre……
     
    Mais que pouvons nous faire, nous, les pauvres humains contre la puissance des gouvernements et de l’ argent ?
     
    SUBIR encore SUBIR et toujours SUBIR

  2. Je lisais un article (demande confirmation tout de même) qui disais ceci:
    En cas d’incident majeur, coupure de courant par exemple, les moteurs dit diesel peuvent prendre le relais pour le refroidissement pendant 8 heures !
    Si nous avons une coupure de 72 h , que fait on ?

  3. @ pokefric

    ben tu peux jeter tes surgelés 😛

    Non, plus sérieusement… Il faut aussi dire ceci:
    1) c’est que les centrales conçues par des EXPERTS, conçoivent donc aussi les plans pour ces gigantesques ensembles, et les normes utilisées ne sont pas forcément les mêmes selon le fabricant des pièces, un plan ne suivant pas les mêmes normes doit donc être lu également par un EXPERT or vu le niveau des étudiants qui suivent cette spécialité – de moins en moins suivie – qui baisse de niveau d’année en année ne PRODUIT PLUS  d’expert!!

    Ce qui veut dire que non seulement les gens qui travaillent dans ces centrales sont irradiés tous les jours à plus ou moins forte dose, mais en plus sont dans la plupart des cas mal formés et ne savent pas forcément les risques encourus pour telle ou telle négligence de leur part car effectivement la conception et l’entretien d’une centrale nécessite des connaissances de très haut niveau ! 😡

  4. Nuance : le pire, c’est qu’en abandonnant le nucléaire, on donne raison au lobby surpuissant “pétrole+finance” qui a tout fait en ce sens.
    Non, l’ineptie, c’était d’abandonner la recherche fondamentale nucléaire, de rester sur la technologie la plus dangereuse, et de ne plus rechercher que les bombes.
    Tout ceci étant lié au fait de s’être lié les mains auprès des banques privées (recherche fondamentale = trop chère, pas assez de retour sur investissement immédiat).
    Suivez ma pensée… là encore nous sommes manipulés, et en même temps gouvernés par des abrutis.

  5. Mais ne vous inquiétez pas ! il y’a quand même les pays africains ! si ça va mal en France vous bombarder qqs pays “pas les arabes parce qu’ils sont très têtus”, vous bombardez des pays comme cote d’ivoire, vous exterminez la population comme avaient faits les americains (pour l’entité sioniste ça ne marche pas parce que les arabes sont des terroristes a la base donc ils peuvent supporter la barbarie) : donc voila vous colonisez et vive la france et la democratie et la liberté de la femme et vous recommencez avec les mêmes erreurs et quand ca tournera mal de nouveau, bah vuos partez tous au canada.

    • Tu devrais revoir les options, les bombes à tout bout de champs, ça fait désordre 🙂
      Nous ne sommes pas responsables des décisions violentes et meurtrières des psychopathes
      qui nous gouvernent, mais personne ne bouge pour le faire savoir!
      Il faudrait être un peu plus constructif, et faire des propositions au lieu de se borner à constater les
      dégâts de leur “humanisme ravageur”. La souffrance ils l’ignorent, la chair à canon est
      disponible et endoctrinée, seul le résultat compte, et ça c’est abominable.
      Ce sont ceux (puissants) qui défendent la Paix et la liberté, qui emploient les moyens extrêmes
      pour rétablir ces valeurs bafouées (d’après eux), Ils sont si gentils et généreux……..

  6. Vous ne répondez pas à ma question, je demande l’autonomie du moteur diesel ou autre système de secours pour refroidir la combustion en cas de coupure majeure  car je pense que c’est un gros problème que l’on va pas tardé à découvrir.
    Eu égard au rayons solaires et de sa suractivité pour ne parler que du soleil…
     

  7. Sais pas Podefric mais j’ai bien peur que personne n’ait envisagé ce scénario!!! 😥

    • Je vais faire des recherches sur internet 😉

        • C’est justement avec ce genre de scénario que je me pose des questions 😛

          • Bien sur que le phénomène de résonance et de réaction en chaine est étudier, faut bien qu’il mange ses pauvres chercheurs.
            l’enceinte de confinement en faite d’un métal qui retiens au maximum les neutrons qui voudrais aller fissionner ailleurs. Quand au magnétisme, celui engendrer par la réaction nucléaire est tellement puissant que la question se pose même pas. C’est un peu comme si fallait s’inquiète d’une flamme qui pourrais brûler le soleil.
            Ya déjà eux des méga flux magnétique en provenance du soleil, le dernier à brûler les poteaux des télégraphes, mais personne ne parle de création de réacteur de fusion naturelle ou de stock de matière radioactive qui aurais eux des comportement bizarre.
            Franchement je trouve la questions psychologique qui entraine tout les bonnes volontés à regarder des théories farfelus plutôt que la réalité des faits bien plus passionnante.
            Pas besoin de la fiction on c’est très bien que la réalité est bien pire.
            Personne n’avait jamais vue quelque chose qui ressemble au 11 septembre au cinéma…
            La réalité du nucléaire c’est déjà que ça coute plus chère que le charbon.
            C’est bien pour ça que les lobby de Siemens n’ont pas fait pression sur les vert Allemands. Il ont la technologie peuvent la vendre, mais pour eux faut trouvé d’autre solution que le nucléaire pour alimenter leur usine.
            Imaginé l’uranium c’est 2 gr par millions de m3, il en faut du pétrole et du matos et de la mains d’œuvre et on a même pas commencer le raffinage.
            OK, Le charbon sa pollue, mais 150 ans après l’ère des machines à vapeur personne ne développe de cancer. Là avec tout ses accidents y’auras plus une terre propre sur terre dans moins de 300 ans.Dans 10’000 ans il auront même oublier que c’est de notre faute.
            Dèjà ça c’est un problème est pas des moindres qui est assez con pour nourrir un cochon aux caviars et bien c’est nous.
             
            Deuxième point essentiel.
            Si c’est la merde encore plus qu’en ce moment et que les frontières ce ferme.
            Si on peux plus importer d’Uranium ça se passe comment ?
            On le paie un petit peu plus chère à un de nos généreux alliée
            Mais il nous coute 100x plus chère à transporter. Rien que pour les déchets qui partent en train c’est des millions et pour le moment ça ne touche que l’Allemagne…
            Ça tout le monde c’en fout, par contre l’autre bout de la chaine c’est encore plus délicat…
            Qui veux stocker des déchets en attendant que l’on puisse les envoyer dans notre décharger préférer ???
            Allez je passe à la vitesse supérieur.
            Le soleil de la merde.
            La lune est bien plus dangereuse.
            Le point faible d’un centrale c’est l’eau, tout les centrales sont batis au bords de l’eau. Dans une monde ou les niveaux des océans monte, la lune est ses marées deviennent un élément clé.
            Au Tricastin on est passée à 30cm de Fukushima.
            Une marée, une grosse houle, ou une serie de bateau qui crée des vaguelettes de 30cm  et on y passait à la pastille d’iode et comme y’en a pas assez, c’était ablation de la tyroide pour 70% de la population.
            Même à la chaîne chez le boucher, ça aurais fait chère sur la facture de la sécu.
            Comme il faut une années pour arrêter une centrale et 10 ans pour sortir les barres de la piscine, la question n’est pas de savoir si on arrête ou pas le nucléaire.
            Le problème c’est qu’il faut décréter une Alerte nucléaire Orange et remonter les digues des générateurs de secours de 2m et avoir en réserve prêt à l’emploi 2 camion et deux bateaux électrogène et tout ce qui faut pour les approvisionner.
            Tchernobile c’est 400’000 cancer par années en Europe, un cancer c’est entre 100’000 et 500’000 de traitement.
            Sincèrement vous croyez que les membres de l’UE ne vont pas envoyer la facture si cela arrivais…
             
             
             
             
             
             

          • 400 000 cancers à 100 000 euro mini = 40 milliards d’euro = gros business non ? vendre des watt ?    👿

  8. Siemens renonce définitivement au nucléaire, annonce son PDG

    BERLIN – L’allemand Siemens tire un trait définitif sur le nucléaire et se contentera de fournir des pièces également utilisables pour des centrales thermiques, a annoncé son PDG, Peter Löscher, à l’hebdomadaire Der Spiegel.

    Nous ne nous impliquerons plus dans la gestion totale de la construction de centrales nucléaires ou dans leur financement. Ce chapitre est clos pour nous, a déclaré le responsable du groupe industriel allemand dans un entretien.

    A l’avenir nous continuerons à livrer des pièces conventionnelles, comme des turbines à vapeur. Cela signifie que nous nous bornons à des technologies qui ne servent pas qu’au nucléaire, mais que l’on trouve aussi dans les centrales à gaz ou à charbon, a-t-il précisé.

    M. Löscher enterre également définitivement le projet de coentreprise avec le groupe public russe Rosatom dans le nucléaire, qui ne se concrétisera pas.

    La création d’une entreprise commune avec Rosatom avait été annoncée en mars 2009, peu après que Siemens eut rompu avec le français Areva, en mettant fin à sa participation dans la filiale spécialisée dans la construction de chaudières nucléaires Areva NP.

    Les deux groupes sont toujours très intéressés par un partenariat. Mais ils portera sur un autre domaine, a ajouté M. Löscher.

    Le PDG de Siemens justifie cette annonce, attendue depuis plusieurs mois, par la catastrophe à la centrale japonaise de Fukushima et par la position claire prise par la société et le monde politique en Allemagne vis-à-vis de celle-ci. Cela a changé les choses pour nous, chez Siemens, a-t-il admis.

    Le gouvernement allemand avait décidé en mars d’arrêter immédiatement les plus vieux réacteurs nucléaires du pays puis de condamner les autres à l’horizon 2022.

    Siemens entend profiter, en tant que fournisseur de turbines à gaz et de matériels pour l’énergie éolienne et solaire, de cette nouvelle politique du gouvernement allemand et devenir un groupe pionnier dans les énergies vertes.

  9. “même si notre petit confort personnel doit en souffrir…”
    A Fukushima, ça fait 6 mois qu’il ont que 20% d’électricité
    et il se sont pas encore transformer en Neandertalien.
     

    • Combien croient qu’on va retourner à la bougie sans le nucléaire??
      Voir autrement ne fait pas parti de la vision de la génération bouton…
      Pourtant il va falloir qu’ils y pensent. 😉

  10. Tu rigole, une ampoule LED (30€) et ça bouffe 6-7 watt avec un panneau solaire (400€) et un batterie de voiture (80€)  tu tournes sans problèmes.
    100 bougies de réchaud c’est 5€, t’en faut au moins deux par soir.
    Donc un installation avec 10 ampoules te couter 780.-
    Rien qu’en comptant que tes bougies le solaire c’est plus rentable,
    On rajoute le compteur et électricité.
    Dans 3 ans et 8 mois t’as rentabiliser ton installation.
    Tu viendras juste de dépasser la garantie de ta batterie.
    Dans 8 ans ta rembourser ton investissement.
    Si tu gère bien l’achat et l’entretient ta batterie tiens 10 ans
    et les panneaux sont garanties 25 ans.
    Même le congélo, ou un ordi, c’est rentable.
    C’est faire tourner la machine à laver, la vitrocéramique
    le boiler, le radiateur etc… qui sont problématique.
     
    Donc c’est comme toujours si tu veux changer le monde
    commence par toi-même.
     
     
     

  11. Je crois que tout le monde ici est de bonne volonté, mais malheureusement je crois aussi que c’est trop tard…

  12. Les “trois secrets” de l’accident de Marcoule : un cercueil blindé, des déchets mystérieux, un blessé soigné par l’armée:
    http://brujitafr.over-blog.com/article-les-trois-secrets-de-l-accident-de-marcoule-un-cercueil-blinde-des-dechets-mysterieux-un-bless-84732179.html

Les commentaires sont clos.