Le retour du cheval dans les vignes…

Bonne initiative, qui va rendre nos campagnes un peu plus vivantes, pour peu que ce soit suivi par d’autres. C’est assez désolant de ne voir au moment des vendanges, qu’un énorme monstre mécanique faisant l’aller et retour dans les rangs de vignes, sans les rires et la bonne humeur des hommes et femmes qui, chaque année faisaient vivre le temps de la récolte, nos campagnes…

Des viticulteurs attachés à la nature et à la qualité de leur vin font le choix de réintégrer les chevaux dans les vignes.

C’est le cas depuis 12 ans pour Olivier Cousin qui est interrogé dans cette chronique.

Le retour au cheval de trait n’est en rien une régression en viticulture, même si le travail est plus lent qu’avec un tracteur. Le labour est plus précis et plus léger, le sol est moins déstructuré qu’avec un labour classique réalisé avec un enjambeur.   

Autre avantage, le cheval est économique ! Les soins et la nourriture coûtent moins que l’entretien d’un tracteur (pneus, carburant, réparations, etc…) et l’investissement n’est pas comparable. D’autant qu’Olivier Cousin a consacré une partie de ses terres à de la culture pour produire orge, avoine et foin, pour nourrir ses 3 chevaux.

Olivier Cousin propose aussi des formations à la conduite du cheval dans les vignes et il note l’engouement des futurs viticulteurs pour ce travail avec l’animal.

Cette démarche s’inscrit pour lui dans une logique de privilégier la qualité à la quantité. Il cultive 7 hectares de vigne pour produire un vin artisanal en méthode biodynamique (labellisé Demeter).

Note de geof :
interview de Olivier Cousin ici

Auteur : Samuel Pecot

Source : www.frequenceterre.com
publié par sos.planète

 

Volti

16 Commentaires

  1. et en plus, on a du fumier naturel. Ils ont tout compris. BRAVO pour ce retour 😆 😆 😆 au naturel

  2. Enfin des personnes qui respectent la terre!! Magnifique. Les autres devraient en prendre de la graine!!

  3. Ce sont fort heureusement des pratiques qui se développent, même si c’est à une toute petite échelle.
    Je fais partie d’une AMAP qui a tout juste 2 ans, ou tout est cultivé en bio, et en traction animale, avec 2 ânes. 100% écolo… 😉

  4. Enfin, en ce qui concerne les rires et la bonne humeur dans les vignes, il y a longtemps qu’elle ont disparu: si il y a 30 ans les garde-chiourme (intendant-kapo au service du “gentil” patron) existait déjà, l’humanité qui y régnait quand même a été remplacé par la productivité du vendangeur à tous prix, voire le racisme. J’en ai fait l’expérience il y a 5 ans à deux endroits différents: même si quelques années en plus ne me permettaient guère de suivre la cadence, à la fin de la semaine les plus jeunes se révoltaient contre l’augmentation constante du mépris. Mais peut être que si des méthodes plus respectueuses de la vigne et moins couteuses se mettent en place, le reste suivra….

  5. Aaaaaaah enfin des personnes censées qui montrent l’exemple !!! Bravo à ces personnes qui font un travail du coup plus fatigant mais plus respectueux de leur terre !!! Et le fumier c’est excellent pour la terre, le labour à cheval détruit beaucoup moins l’ecosystème souterrain qui permet à la terre de se régénérer, vraiment BRAVO !!!!

  6. http://www.planete-revelations.com/t8170-l-agriculteur-les-moutons-et-les-extra-terrestres#61971
    C’est formidable que les chevaux reprennt du service, moi je vous présente un berger heureux avec des moutons enfin heureux aussi !!! 😀
     

  7. Allez expliquer à Monsanto que vous voulez mettre un cheval dans votre champ, ils vont pas être d’accord du tout.  😕

  8. Ok, mais il y a un risque : Si on régresse et qu’on produit moins, la Chine qui se moque totalement (un autre totalitarisme) des hommes et de la terre n’hésiterons pas à nous surpassé (nous bouffer en gros et la : plus de mouton enragé -ok?-).  Tout ceci n’est valable que si le monde entier s’y met : les exemples ponctuelle nous affaiblieront et ne sauverons pas la planete. (PS : Les USA ou la Chine, c’est pareil). Si la France est le seul pays a faire des effort, il ne survivra pas.

  9. Ya pas qu’aux producteurs de faire des efforts. Les consommateurs doivent aussi choisir la qualité.

  10. parait qu’avec la biodynamie, le rendement est très superieur au bio classique.
     

  11. j’ai vu il y a quelques années un reportage sur un fabriquant dans le sud de la france.
    il proposait du petit materiel assez leger, pouvant etre attelé aux boeufs, chevaux, anes etc….
    il s’agissait apparement d’une marque donc d’un suivi pour les peices cassées…)

    je pense que les amishs utilisent des choses simailaires

    qulqu’un a t’il souvenance de cela, voire d’un lien???

  12. En bulgarie, il n’est pas rare de voir des chevaux en toute liberté mais aussi de troupeaux de moutons, de vaches, de chèvres allant selon leurs envies sur les routes… des ânes partout et beaucoup d’attelages disons rustiques. En effet, en Bulgarie pays le plus pauvre d’Europe, il n’y a pas eu de révolution industrielle, tout juste une planification soviétique crevée dans l’oeuf. Bien sûr, il existe de grosses berlines allemandes mais la plupart des bulgares ont de vieilles voitures et le monde agricole a très peu évolué, ce qui fait que les animaux ont une place à part entière dans leurs vies. Delà à dire que le défaut d’évolution économique est un progrès, pourquoi pas??? alors un retour en arrière à la BIOLIFE soit disant serait une forme de décroissance positive, pourquoi pas??? à quand le retour de la pêche côtière à la voile??? Pétrôle de merde!!! que ferions-nous sans lui??? bien sûr, de l’altenatif des solutions autres pour un monde meilleur, voilà la solution allez hop retour vers le futur???

  13. Quel bonheur de voir ça…. ça fait vraiment du bien.. en revenir aux choses vraies, enfin!!!

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