N’oublions pas Fukushima…

N’oublions pas cette catastrophe, ce n’est pas par ce que les journaux n’en parlent plus, ou à peine, que c’est terminé! Bien au contraire, cela continue et on peut même dire que c’est de pire en pire! D’ailleurs, savez-vous pourquoi en ils n’en parlent pas? Car parler de Fukushima dans la presse peut être dangereux suivant un article de ddmagazine.com:

“Parler de Fukushima dans la presse peut être dangereux”

Fukushima vs Chernobyl

“Donner des prédictions alarmistes au sujet des effets à long terme de la catastrophe nucléaire de Fukushima sur la santé peut aggraver dangereusement les effets psychologiques sur la population”. Ces propos, rapportés par le très respecté magazine scientifique américain NewScientist, ont été prononcés par un participant de la 14ème Conférence internationale de la recherche sur les radiations qui se termine aujourd’hui à Varsovie. Ils visent en particulier un article du quotidien anglais The Independant (photo ci-dessus)

L’article de The independant rapporte les propos alarmistes du scientifique Chris Busby de l’Université de l’Ulster. Selon Chris Busby, la catastrophe nucléaire de Fukushima pourrait générer un million de morts. Il compare Fukushima, qui est en train de “faire bouillir ses radionucléides” sur tout le Japon depuis des mois, à Tchernobyl qui a été le résultat d’une explosion soudaine.

The Independent rapporte que les scientifiques de l’Agence de sécurité nucléaire japonaise (Nuclear and Indsutrial Safety Agency) estiment que la catastrophe de Fukushima a relâché (entre autre éléments radioactifs, ndlr) 15 millions de milliards de becquerels de césium (dont on connaît la capacité à générer des cancers, précise le quotidien), soit l’équivalent de 168 bombes atomiques comme celle de Hiroshima. Le professeur Busby dit de son côté que Fukushima est équivalent à 72 000 Hiroshima. Notez que les chiffres ne sont pas nécessairement en contradiction, la première assertion ne concernant que le césium.

Interrogé par le NewScientist Gerry Thomas, Professeur de l’Imperial College de Londres et participant de la conférence de la recherche sur les radiations, considère “qu’il faut arrêter ce genre de reportage qui ne fait qu’inquiéter les citoyens japonais”. Il ajoute : “les médias ont une responsabilité importante dans cette affaire car après Tchernobyl les pires effets furent les conséquences psychologiques, et ceci ne doit plus se produire”.

Tchernobyl : Combien de morts ?

À ce sujet nos lecteurs peuvent se reporter à notre article “Les oubliés de Tchernobyl” qui rapporte les différentes positions scientifiques concernant le nombre de morts provoqués par la catastrophe ukrainienne de 1986 (de 56 morts à 1 million de morts selon les points de vue).

Source: ddmagazine.com

Maintenant, on pourrait penser que la catastrophe reste locale, un petit passage en mode “optimisme”, mais non, la réalité est pire que tout, les radiations ont été détectées jusqu’en Écosse:

BBC-UK (Eng) Le Sepa rédige un rapport sur Les rayonnements de Fukushima détecté en Ecosse | FUKUSHIMA INFORMATIONS | Scoop.it (Eng-trad) Photo : Un scientifique avec un filtre à air utilisés pour les prélèvements en Ecosse.

La surveillance de l’environnement a publié un rapport détaillé sur le rayonnement lié à Fukushima détecté en Ecosse.

De très faibles niveaux d’iode-131 ont été détectées dans des échantillons d’air de l’ensemble du territoir en Ecosse après que la centrale nucléaire Japonaise a été sinistrée par un tremblement de terre.

L’Agence écossaise de protection de l’environnement (SEPA) a déclaré l’incident n’avait pas posé un risque important pour l’Ecosse.

Iode-131 pouvant provenir de la centrale a été détecté pour la première fois en Mars.

Selon un nouveau rapport du SEPA, il a continué à être prélevé à partir d’échantillons dans certaines parties de l’Ecosse jusqu’au début de mai.

Ces échantillons de l’Ayrshire, Caithness, Dumfries et Galloway, Lothian et Shetland ont été contrôlés pour l’iode 131 (131I) dans le cadre de l’analyse de routine de la qualité de l’air.

Dans le rapport, Sepa a déclaré: «Les concentrations de I 131 détectées autour de l’Ecosse provenant de l’accident nucléaire de Fukushima au Japon ne posent pas un risque significatif pour la santé humaine et aucune précaution particulière n’était nécessaire.

“Les concentrations détectées étaient cohérentes avec celles trouvées plus loin, par exemple à travers l’Europe, et de démontrer que le programme de surveillance en Ecosse est capable de détecter des traces, même les niveaux de contamination radioactive présente dans l’air.”

Un rapport britannique sur grande échelle est prévue plus tard cette année.

ndlr: Il n’est question que d ‘ Iode 131 (Cesium 134 – 137  et Strontium 90 ?)

Source: bbc.co.uk via scoopit.com

Quand à la société Tepco qui possède pour 14 milliards de biens immobiliers qui seront bien utiles lorsque le moment de dédommager les victimes sera venu, espère parvenir à extraire le combustible fondu des réacteurs:

Illustration : Etat final réacteur de Three Mile Island (wikipédia)

La Compagnie d’électricité de Tokyo, Tepco, a annoncé qu’elle essayerait d’extraire le combustible fondu des réacteurs de la centrale endommagée de Fukushima Daiichi, une opération qu’elle n’a jamais tentée jusqu’à présent.

La société a présenté son projet en 9 étapes mercredi, devant un panel de la Commission japonaise de l’énergie atomique qui étudie les moyens de neutraliser les réacteurs de la centrale.

Les 3 premières étapes consistent à retirer les substances radioactives des bâtiments des réacteurs afin de réparer les enceintes de confinement et de supprimer les fuites d’eau.

Tepco prévoit ensuite de mettre de l’eau dans les enceintes et de prendre des photos afin d’évaluer les quantités de combustible nucléaire s’étant échappées des réacteurs.

L’étape finale consiste à remplir les enceintes d’eau et à utiliser des robots pour extraire les barres de combustible.

Ce type d’opération n’a jamais eu lieu dans aucune centrale nucléaire. Lors de l’accident de Three Mile Island en 1979, le combustible avait fondu mais il n’avait pas fui à l’extérieur du réacteur.

Tepco doit relever le double défi du taux de radioactivité extrêmement élevé et de la création de robots capables d’extraire le combustible.

lien vers l’accident de Three Mile Island : http://fr.wikipedia.org/wiki/Accident_nucl%C3%A9aire_de_Three_Mile_Island

Source: scoopit

Benji

2 Commentaires

  1. Fumisterie !!!
    ils ne vont extraire aucun combustible endommagé et fondu.

    Tout simplement parcequ’il est fondu .
    Il va falloir attendre quelques années voir dizaines d’années …avant qu’il refroidisse et se solidifie et devienne ainsi manipulable.
    Et d’ici là, personne ne peut dire, où aura migré cette merde infernale ?

     

  2. savez vous que les professionnels du nucléaire on envisagés tous les moyens pour le stockage des déchets radioactifs :enfouissement dans des carrières de sel ,de glaise ou de roches ,entreposage dans des hangars ou des piscines, les envoyer dans les fosses abyssales,les envoyer en fusées vers le soleil ou dans l’espace…pour les déchets les plus radioactifs donc les plus chauds ,ils envisagent de les laisser s’enfoncer dans le sol jusqu’à rejoindre ainsi le centre de la terre.Le gros risque est la contamination des eaux du sous sol lors de la descente .le cœur des centrales japonaises fait partie de ce genre de déchet ,il est très probable que la descente ai déjà commencée car aucun matériaux ne résiste à la température engendrée par un cœur en fusion  et personne ne pourra l’arrêter .les japonais devraient faire comme à TCHERNOBYL :le sarcophage de béton .ils devraient commencer a construire dans un 1er temps des usines a désaler l’eau de mer ,et dans un second temps quitter le japon …

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