La Terre est entourée d’antimatière…

Voilà qui est confirmé, une nouvelle énergie possible? peut être, mais à très long terme..

Représentation de la ceinture de van Allen. PD-USGOV-NASA/Image/nouvelobs.com

Une ceinture d’antiprotons entoure la Terre, à très long terme ils pourraient servir de moyen de propulsion aux futurs engins spatiaux.

Ce n’est pas une surprise, la présence d’antiprotons aux alentours de la Terre avait déjà était théorisée sans toutefois qu’une preuve de leur existence soit trouvée. C’est désormais chose faite grâce au satellite Pamela (Payload for AntiMatter Exploration and Light-nuclei Astrophysics), de l’Agence spatiale italienne, dédié à l’étude de la matière noire.

Pamela a en fait détecté des antiprotons dans une zone de la ceinture de van Allen, l’anomalie magnétique de l’Atlantique sud (AMAS), la partie interne de la ceinture plus proche de la surface de la Terre. La partie interne de la ceinture de van Allen, située entre 700 km et 10 000 km d’altitude, est constituée principalement de protons à haute provenant du vent solaire et du rayonnement cosmique, piégés par le champ magnétique terrestre.Les antiprotons détectés sont eux aussi produits lorsque les rayons cosmiques entrent en collision avec l’atmosphère terrestre. La plupart sont immédiatement annihilés, matière et antimatière cohabitant très mal (voir ci-dessous), mais une forte concentration subsiste tout de même au cœur de l’AMAS  comme cela est décrit dans un article publié dans The astrophysical Journal Letters.

L’antimatière a disparu

L’antimatière demeure un des grands mystères de la science. Lors du Big-Bang, matière et antimatière ont théoriquement été produites en quantité égale, or l’univers se compose presque uniquement de matière et l’antimatière semble avoir disparu.

Pour découvrir ce qu’il est advenu de cette dernière, les scientifiques sont à la recherche d’une infime différence entre les propriétés de la matière et celles de l’antimatière qui pourrait apporter un début d’explication. Mais ce n’est pas si simple. La matière et l’antimatière s’annihilant au contact l’une de l’autre, les antiatomes ont une espérance de vie très brève.

Celle-ci peut toutefois être allongée à l’aide de champs magnétiques intenses et complexes qui permettent de capturer les antiatomes pour empêcher qu’ils entrent en contact avec la matière. Ce printemps les physiciens du Cern ont ainsi  réussi à maintenir durant 1000 secondes des atomes d’antihydrogène dans le cadre de l’expérience ALPHA.

Une exploitation possible des antiprotons ?

Dans un autre article, Alessandro Bruno de l’Université de Bari, émet même l’hypothèse que ces antiprotons puisent même un jour être utilisés comme moyen de propulsion pour les futurs engins spatiaux. La collision entre une particule et une antiparticule libère en effet une énorme quantité d’énergie, bien plus que les ergols utilisés actuellement ou même qu’une propulsion nucléaire.

Ce concept avait déjà été étudié par la Nasa dans des études prospectives, mais le jour ou des vaisseaux iront se ravitailler dans la ceinture de van Allen avant de gagner l’espace est encore loin.

Auteur Joël Ignasse
Source Sciences et Avenir.fr
partagé avec Terresacree.org

Volti

4 Commentaires

  1. Les italiens et les russes viennent de dévoiler les résultats de leurs recherches … Normal.
    Je ne sais pas pourquoi, mais il semble intéressant de relever quelque chose.
    Quand les américains découvrent quelque chose qui pourraient leur service dans le domaine militaire, ils tardent, voire ils s’abstiennent d’en informer le reste du monde scientifique. Cela leur permet d’avoir une longueur d’avance dans le cas où les Etats Unis seraient attaquer et dans le cas où ils aureint besoin d’un maillon fort pour une attaque de grande ampleur.
    Avec les centaines de milliards dépensés chaque années pour leur recherche militaire, je doute fort que cette information leur soit étrangère.
     
    Ma réflexion est la suivante. Je pense que les USA sont au courant depuis longtemps de la présence d’anti-matière dans la ceinture  de Van Allen (preuves scientifiques à l’appui). Je pense même que les expériences fusent depuis des années.
    je cite du texte ci dessu : […] La collision entre une particule et une antiparticule libère en effet une énorme quantité d’énergie, bien plus que les ergols utilisés actuellement ou même qu’une propulsion nucléaire. […]
    Et là, un autre sujet me vient à l’esprit, démenti par de nombreux scientifiques car la puissance “connue” de l’instrument ne serait pas assez puissante que pour réaliser ce que les conspirationnistes affirment : HAARP.
     
    Je n’affirme rien. Je m’interroge…

    • Ta question sur HAARP, je me la pose aussi 🙄 en partant
      du principe qui veut qu’on puisse régler la puissance d’un appareil, est ce
      qu’avec HAARP ça ne pourrait pas se faire, où il y aurait une impossibilité technique?
      je n’ai évidemment pas la réponse.. 🙁

  2. Eh bien à priori, suivant le compte-rendu du GRIP que j’ai lu en entier et qui est donc très sérieux, ils disaient que pour être capable de faire ce que les conspirationnistes prédisent et affirment, il faudrait plus de puissance que la-dite officielle (rien ne nous dit qu’officieusement ils aient l’énergie nécessaire).
     
    Et en faisant sur des recherches sur google.ca (canada), j’ai remarqué que depuis 2010, ils ont commencé la construction d’une nouvelle centrale électrique qui sera opérationnelle en 2012. Cette centrale utilisera les ressources de gaz se trouvant au sud d’Anchorage. Et au sud d’Anchorage se trouve…. Gakona.
     
    L’équipe du GRIP affirmait que le structure HAARP devrait presque être alimentée pour elle seule par une centrale. Alors, je ne sais pas si cette centrale alimentera les villes ou HAARP directement (cela n’est pas précisé), mais je me dis qu’il faudrait quand même suivre ça de loin.
    Dans ce cas là, si l’US Navy n’a pas encore la puissance nécessaire pour diriger les climats,… (le doute est quand même là), et si la centrale alimentera directement les antennes, et bien cette énergie, ils l’auront.
    Je ne penche pas pour un avis affirmatif sur ce que pourrait réellement induire cet engin au monde, mais je continuerai à suivre cela de temps en temps.

  3. US Air Force, je corrige

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