Grande-Bretagne: les cinq banques principales licencient 50 000 employés

Bon! on ne sait pas où on va, mais nous y allons droit devant!! 50.000 personnes de plus au chômage et ce sont les banques qui les licencient, malgré leurs bénéfices…. Chantage!!

Les banques britaniques fuient vers les marchés asiatiques

Les premières conséquences concrètes de la crise financière se font sentir en Europe. Et notamment à Londres. Les cinq grandes banques britanniques ont décidé de renvoyer 50 000 employés de la City. Et menacent d’enchaîner avec d’autres vagues de licenciements.

Comptant pour 10% de l’économie, ces institutions peuvent se permettre un bras de fer avec le gouvernement qui resserre l’étau des régulations. Mais sur fond de crise du dollar et de l’euro, certains se demandent si la City traverse simplement une crise de plus ou si elle commence à être désertée au profit de marchés plus prometteurs.

La City semble avoir décidé d’appliquer la saignée dès les premiers symptômes de crise. Les résultats des banques ne sont pourtant pas en cause: si la Lloyd, qui a perdu 2,6 milliards d’euros, supprime 15 000 postes, HSBC, dont le profit s’élève à 6,2 milliards d’euros, en supprime le double. On semble donc plutôt condamner l’incertitude des régulations financières.

Les banques attendent le rapport final du gouvernement sur la réforme du secteur, attendu en septembre. Et menacent de poursuivre la vague de licenciements si elles ne sont pas entendues. De son côté, le gouvernement britannique tient tête et soutient qu’il n’existe pas de plan B.

Création de postes en Asie

La perception d’un danger immédiat à la City vient des marchés volatiles en Amérique et dans l’Eurozone. HSBC et Barclays réembauchent notamment en Asie, signalant, au-delà d’une vision de crash, une perte de confiance dans l’avenir du marché britannique.

Contrairement aux États-Unis, le Royaume-Uni bénéficie toujours de la cote de crédit maximum, un triple A qui lui permet d’emprunter aux meilleurs taux. “Mais pour combien de temps?“, s’interrogeait récemment la BBC. Un abaissement de la note de crédit est probablement le plan B qui manque au gouvernement.

Florence Bellonne

Source RTBF.BE
Volti

2 Commentaires

  1. Bonjour à tous,

    Comme partout en ces temps difficiles et pour garder un certain niveau de soit disant rentabilité, les entreprises licencient.
    Le problème n’est pas pris là où il devrait l’être, c’est en fait de la lâcheté que mettre à la porte des travailleurs qui après avoir sacrifié parfois leur santé, laissé tomber des acquis sociaux, et perdre de leur salaire, tout cela pour la (fausse) promesse de préserver leur Job, se trouvent souvent bien démunis, lorsqu’ils se retrouvent à devoir chercher un autre emploi. En attendent l’âge à avancé, ce qui rend les choses encore plus pénible, car avec ça, la santé, la résistance, ne sont parfois plus là, ce qui donne une occasion perfide de congédier. A côté de cela nos imbéciles de dirigeants politiques voudraient reculer l’âge de la retraite, mais c’est un très mauvais calcul, d’une part, il y aura plus de pertes d’emploi, plus de soins de santé et plus chers, et l’économie sera encore plus à mal, car pouvoir d’achat des ménages encore plus bas. 
    Etc etc Bref ineptie totale.

  2. On va arriver à une situation où une dizaine de glandus appuiera sur des boutons pour diriger le monde. Ce n’est pas réjouissant. Mais que les banques licencient autant me semble être un retour de bâton.b Désolée 😕

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