Le coût élevé de la santé « gratuite »

Un article peut être destiné à un autre pays et décrire exactement la situation dans un autre, c’est le cas ici, l’article en question ne parle pas de la France et pourtant, il est bourré de vérités que nous ne pourrions contester. Non la médecine gratuite n’est pas une bonne chose car de plus en plus de personnes paient actuellement pour une médecine qu’ils ne peuvent même plus se payer!

Taki's magazine

Cet article est paru initialement en anglais sur le site Taki’s Magazine.

Lorsque l’on remet certains mythes contemporains en question, on se sent très vite comme un Don Quichotte qui charge contre les moulins à vent. Néanmoins, il est temps aujourd’hui de détruire le mythe du National Health Service (NHS) britannique, donné en exemple par le président Obama, qui multiplie les mesures les plus imprudentes. Si le Royaume-Uni ne manque pas d’institutions dignes d’être imitées, le NHS n’en fait sûrement pas partie.

Cette administration soviétiforme est en odeur de sainteté auprès du grand public britannique. Il faut dire qu’elle a su avoir recours à tous les moyens possibles et imaginables afin de ne jamais être remise en cause. En effet, beaucoup de Britanniques endoctrinés semblent croire avec beaucoup de bonne foi que le recours à la médecine privée, même s’il permet d’éviter la souffrance ou la mort, est un acte de turpitude morale et de trahison. Si les soins médicaux ne sont pas « gratuits », clament ces individus désinformés et manipulés, « les pauvres mourront dans la rue comme des chiens errants ».

Seulement, le terme « soins médicaux gratuits » est tout simplement mensonger. Si l’on ne détourne pas le sens des mots à des fins idéologiques, « gratuit » signifie une chose pour laquelle on ne paie pas. Or, pour les partisans du NHS, « gratuit » désigne quelque chose de bien différent puisqu’ils admettent à contrecœur que quelqu’un doit bien payer pour tous ceux qui ont recours aux imageries à résonance magnétique (IRM) ou aux tomographies par émission de positons (TEP) « gratuitement ». De tels actes sont onéreux, et plus ils sont gérés inefficacement, plus ils reviennent cher. Si les patients ne paient pas directement leurs soins, ils les paient de façon détournée car l’État ne peut trouver l’argent que par l’impôt, l’emprunt et/ou la création monétaire, donc l’inflation.

Ainsi, la «médecine gratuite» signifie en réalité que le paiement des soins se fait par l’argent que l’individu verse à l’État, gestionnaire fou et maladroit.

Les États sont moins efficaces, plus lents, et généralement plus corrompus que les entreprises privées : on peut donc supposer que les mastectomies reviennent plus cher quand on les croit « gratuites », que si l’on les payait uniquement en cas de besoin. Le financement de la santé publique se fait au détriment de la gestion libre des ressources de chacun pour un service qui revient plus cher au patient.

Qui plus est, quand les Britanniques paient pour la médecine d’État, ils ne paient pas seulement pour les mastectomies et les scanners. Une proportion croissante de leur argent sert également à financer une bureaucratie de plus en plus nombreuse pour administrer « gratuitement » les soins médicaux, une chose pour laquelle l’on paierait moins si ceux-ci n’étaient pas faussement « gratuits ».

Il semblerait que cela ne dérange pas les citoyens d’outre-Manche de payer des impôts, ou du moins c’est ce qu’ils prétendent — tout comme les Soviétiques avaient l’habitude de clamer que cela ne les dérangeait pas de donner, sous peine d’emprisonnement, des sommes énormes en emprunts d’État qui n’ont jamais été remboursées. C’est un devoir patriotique de payer des impôts, mais seulement à un État qui poursuit des fins patriotiques. Sinon, cela devient un devoir moral de faire la grève de l’impôt, comme un acte de cette « désobéissance civile » dont se réclament bon nombre de fonctionnaires payés par le contribuable et jouissant de la sécurité de l’emploi.

Une croissance régulière de la médecine collectivisée équivaut à une spoliation toujours plus grande de la population par l’État. Dans ce processus, les soins médicaux « gratuits » représentent une proportion croissante de la richesse nationale et de la main-d’œuvre sous le contrôle de l’État, qui augmente ainsi son emprise sur l’individu, privé de son droit à choisir qui le soigne et dans quelles conditions. Les services « non payants », qui le sont de manière bien plus perverse qu’une simple transaction, privent ainsi les personnes de leur liberté.

Le NHS emploie déjà plus de trois fois plus de personnes que le plus gros employeur privé d’Europe.

En d’autres termes, « gratuit », en novlangue, signifie « servir l’Etat, et non pas le citoyen », pour un coût — rappelons-le, supérieur et une efficacité moindre.

Traduction et adaptation : Roman Bernard et Marion Messina

Source: lecri.fr

Volti

6 Commentaires

  1. Il y a une chose qui doit être gravée dans le roc de la Constitution : c’est l’accès libre aux soins pour tous quelque soit le coût car pour le renflouement des banques et les dépenses militaires, il n’y a jamais personne, parmi les décideurs, pour les contester.

  2. et surtout s’il le fallait pas payer des intérêts aux banques pour de l’argent que l’état devrais créer lui même sans lors service nous aurions suffisamment de richesses pour financer la sécu, les retraites, et l’école sans que les compagnie privées viennent y mettre leur groin.
    et tout le centre du problème est là. voir atac, et ce film ( http://www.dailymotion.com/video/xbqww7_largent-dette-2-promesses-chimeriqu_news )

  3. il est de notoriété que la gratuité des soins est payée par le contribuable en France aussi!!!!!!!!!!!!, et le trou de la sécu en fait fois!
    savez vous que je viens d’entendre le conseil constitutionnel a voté le nom remboursement des soins et des médicaments pour les malades atteint d’hyper tension?! ce dont je souffre depuis une vingtaine d’années! et la liste va s’allongée pour d’autre maladies, le gouvernement a expliqué que ce n’était qu’un facteur de risque pas une maladie?! et a évoqué une grosse économie pour la sécu , mais on sais que cette économie si elle est économie n’est que de 50 centimes par malades et par ans!!!!!!!!!
    les malades atteins de cette affection ne serons plus rembourser, ce qui va entraîner chez ceux des plus modestes d’entre eux des risques important d’accidents cérébraux et cardiaques, car ils ne pourrons plus se soigner correctement.a qui va profiter tout cela aux laboratoires et groupes pharmaceutiques!
    lorsque l’on sais et je suis bien placer pour l’affirmé que c’est dans les a -cotés des soins que ce forme le déficits récurent de la sécu on reste perplexe, transport non justifier, examens non adéquats et non justifier ordonnances non justifiées et abusives, soins aux personnes âges abusif non justifier rembourser et les visites des médecins des kinés non seulement non justifier mais abusives (ordonnances par téléphone ); hospitalisation non justifiées ; carte vitales utilisées pour plusieurs personnes, volées etc, arrêt de travail non justifier, cures thermales de complaisances! et j’en passe, comment voulez vous y arriver!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    les grand groupes pharmaceutiques tiennent le monopoles sur notre santé!!!!!!!!!!!!!!!et avec la complicité des gouvernements tiennent notre santé entre leur mains!
    pourquoi croyez vous qu’il y a des bactéries des microbes des maladies qui apparaissent tous les ans pourquoi croyez vous que le sida et le cancer fassent toujours des victimes ?! parce que ce sont les groupes pharmaceutiques et les laboratoires qui dictent notre santé!!!la voilà la vérité!!!!!!!!!!!

    • Le principe de base c’est que les besoins de la société humaine sont illimités. Le secteur de la santé emploie des millions de personnes. Il génère donc une activité économique qui sera toujours très dynamique. Nos banquiers-spéculateurs-voleurs l’ont très bien compris. Ils ont compris que l’on pouvait se faire beaucoup beaucoup de profits avec cette histoire-là. Le problème est effectivement l’avidité d’un petit groupe de personnes. Toute leur énergie mentale consiste non pas à accompagner l’évolution vers le bien être de la société mais de s’enrichir au maximum tout en accroissant leur pouvoir. Alors c’est sûr que pour nous culpabiliser on nous dira que nous sommes d’affreux dépensiers et qu’il faut mettre de l’ordre dans tout ça. C’est vrai, mais ce que l’on ne nous dit pas, c’est tout le travail de sape du système social pour le privatiser et en faire une rente éternelle pour quelques familles. Comme par hasard c’est encore un proche de Sarkozy qui se lance dans les Mutuelles… Et le milliard d’Euros ( 6, 65 Milliars de Francs ! ) dépensé dans des vaccins totalement inutiles et payé par nos impôts ? ! Il faut ne plus accepter les discours qui nous rendent responsables de la situation : il y a des principes fondamentaux de solidarité sociale qui sont non négociables !

  4. Bienvenue chez les moutons enragés, tu as tout compris 😉

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