Excellent jeu de mots ……..au monastère..

Un petit break dans l’actu qui, loin d’être optimiste, nous rappelle tout les jours les difficultés qui nous attendent…….Alors rions un peu ça détend et ça fait du bien!! 😉

Source image coukie24.unblog.fr


Au Père Spicace,

Un grand malheur est arrivé à l’abbaye et j’ai la pénible mission de vous en faire part.

Mardi soir, pendant que l’abbé Nédictine donnait les dernières grâces, l’abbé Quille perdit l’équilibre dans l’escalier et tomba inanimé dans les bras du Père Iscope.

Les révérends pères, en perdant l’abbé Quille, perdaient leur seul soutien.

Un seul restait joyeux : le père Fide. Quant à l’abbé Tise, il n’y comprenait rien. Il aurait bien voulu que le saint Plet l’aide A comprendre ce qui s’était
passé mais rien n’y fit.


Apres l’accident de l’abbé Quille, on alla chercher le Père Manganate et le Père Itoine, les deux médecins de l’abbaye. Ils pensaient ranimer le malheureux mais leurs efforts furent vains et celui-ci décéda peu après.

Le lendemain fut donc célébrée son enterrement. Chacun fut appelé à l’abbaye par les célébres cloches du Père Sonnage. La messe fut dite sur une musique de l’abbé Thoven. Le père Ocquet fut chargé du sermon et comme il n’y avait pas de chaire, il monta sur les épaules du Père Choir. A la fin de l’homélie, le Père Cepteur fit la quête et remit les dons ainsi recueillis à notre frère africain, l’abbé N’Pé.

Après la messe, une grande discussion s’engagea pour le transport de la bière : l’abbé Canne et l’abbé Trave voulaient passer par les champs.

Le Père Clus s’y opposa. L’abbé Casse en fut enchanté. Le Père San avec sa tête de turc ne voulait rien entendre. Le Père Vers et le Père Nicieux semaient le doute dans les esprits.

Finalement on décida que, comme à l’accoutumée, l’abbé Taillière serait chargé du transport du corps du défunt. Devant la tombe creusée par le Père Forateur et en l’absence du Père Missionnaire, l’abbé Nédiction donna l’absolution. Le Père Venche et l’abbé Gonia avaient joliment fleuri la tombe.

Celle-ci fut recouverte d’une belle pierre tombale préparée par l’abbé Tonneuse. Sur le chemin du retour, le spectacle fut déchirant.

Le Père Pendiculaire était plié en deux de douleur et de chagrin. L’abbé Vitré était lui aussi plein de larmes. La Mère Cédés , invitée pour l’occasion, fermait la marche en compagnie du frère du Père Igord.

A l’arrivée, le Père Sil et l’abbé Chamelle préparérent le repas tout en consultant les livres culinaires du saint Doux. Le Père Nod et le Père Collateur servirent à boire et chacun put se remettre de ses émotions.

Signé : L’abbé BICI

trouvé sur entraidecorsica
Volti

Un Commentaire

  1. Excellent… Pour ceux qui aiment les jeux de mots et ont le sens de l’humour!!!!!!!!!!!

  2. autre version:

    Serait-ce le père I’gourdin, celui des obsèques de l’abbé Quille ?

    Car un grand malheur vient d’arriver à l’Abbaye et j’ai la pénible mission de vous en faire part…

    Mardi soir, pendant que l’abbé Nédictine donnait le salut, l’abbé Quille est tombé dans les bras du Père Iscope. Jugez de la stupéfaction générale. Tous les Révérends Pères pleuraient, en particulier le Père Clus, qui en perdant l’abbé Quille, perdait son seul soutien. Un seul était joyeux: le Père Fide. Quant à l’abbé Tise, il n’y comprenait rien.

    On alla chercher le Père Manganate et le Père Itoine, les deux médecins de l’Abbaye. Ils essayèrent de ranimer le malheureux, mais tous leurs efforts furent vains.

    Le lendemain furent donc célébrées les funérailles. Chacun fut appelé à l’Abbaye par les cloches de ce célèbre monastère, tirées par le Père Sonnage. La messe fut dite par l’Abbé Canne sur une musique de l’Abbé Thoven et de l’Abbé Rlioz. Le Père Hoquet fut chargé du sermon, et comme il n’y avait pas de chaire, il monta sur les épaules du Père Choir. Le Père Cepteur fit la quête.

    A la fin de la messe, une grande discussion s’éleva au sujet du chemin à prendre: l’Abbé Trave et l’Abbé Casse ainsi que le Père Dreau, voulaient passer à travers champs, l’Abbé Canne et le Père Clus s’y opposaient fermement. Le Père Plexe hésitait ….

    Le Père San, avec sa tête de Turc, ne voulait rien entendre. Les deux Pères Huques s’arrachaient les cheveux. Le Père Vers et le Père Nicieux, d’accord avec le Père Fide, semaient le doute dans les esprits. Le Père Spective regardait au loin. Enfin comme le Père Il était grand, chacun se rallia à son opinion.

    Au cimetière, devant la tombe creusée par le Père Forateur, en l’absence du Père Missionnaire, le Père Pétuel et le Père Manent firent un discours sur l’éternité. Le Père Venche et l’Abbé Gonia fleurirent la tombe pendant que l’Abbé Rébasque se découvrait. On recouvrit la fosse avec une pierre tombale préparée par l’Abbé Tonneuse.

    Sur le chemin du retour, le spectacle était déchirant. Le Père Pendiculaire était courbé par la douleur; l’Abbé Nitier était plein de larmes; le Père Igourdin, frère du Père Igord et de l’Abbé Harnais, neveu de l’Abbé Harn, fermaient la marche. En chemin, le Père Du fut retrouvé. A l’arrivée au couvent, le Père Cil et l’Abbé Quée préparèrent le repas. L’Abbé Chamel fit la sauce. Le Père Nod et l’Abbé Nédictine servirent à boire, tandis que le Père Colateur préparait le café. Chacun put alors se remettre de ses émotions.

  3. Excellent !