Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir! Et cela commence à bouger face aux inconscients pro-atome qui nous tiennent éloignés des vérités sur Fukushima pour mieux nous imposer cette “énergie du futur” qui va plus nous flinguer le futur qu’elle ne va nous l’enrichir!
11 Etats membres de l’Union Européenne ont formé le 25 mai une alliance contre l’énergie nucléaire. Aucun d’eux n’a de centrale nucléaire existante ou en projet. Ce sont l’Autriche, Chypre, le Danemark, l’Estonie, la Grèce, l’Irlande, la Lettonie, le Liechtenstein, le Luxembourg, Malte et le Portugal.
A l’invitation du ministre autrichien de l’environnement, Niki Berlakovich, ils se sont réunis jeudi matin à Vienne pour discuter des alternatives à l’énergie nucléaire, fonder une alliance anti-nucléaire européenne, et donner le coup d’envoi d’une Europe dénucléarisée.
Le ministre autrichien le déclare sans ambages : “Au vu de l’événement incontrôlé et quasiment apocalyptique survenu au Japon en mars dernier, il m’est apparu absolument capital d’en tirer les bonnes conclusions pour nous et pour les générations futures. J’ai aussitôt entamé la démarche que la tragédie nous dictait. Le chemin est clairement tracé : sortir de l’atome – rien d’autre que les renouvelables !” Il exige des “stress tests” dans tous les Etats européens ayant des centrales. “Ce sera un plein succès pour l’Autriche et un plein succès pour l’humanité !”.
“Pour moi comme pour l’Autriche, l’énergie atomique n’était pas et n’est pas une énergie contrôlable, et certainement pas une solution. Il en va tout simplement de la sécurité maximale pour l’a population autrichienne. Je me battrai pour qu’un nombre croissant de pays suivent notre exemple”, poursuit Berlakovich. “L’alliance antinucléaire qui vient d’être fondée aujourd’hui constitue un premier pas important dans la bonne direction. La prochaine étape aura lieu en Grèce à l’automne”.
Les onze ont signé une déclaration commune exigeant de strictes normes de sécurité pour les centrales nucléaires et davantage de fiabilité de la part des opérateurs. Ils ont également déclaré que l’énergie nucléaire n’est pas une énergie durable ni soutenable, qu’elle ne convient pas non plus à la protection du climat et qu’elle devrait être remplacée le plus rapidement possible par des énergies renouvelables. Ils ont en outre réclamé pour les centrales nucléaires européennes des tests de sécurité exhaustifs, portant sur toutes les causes possibles d’accidents, tant humaines que naturelles. La déclaration sera présentée au Conseil européen des ministres de l’environnement, en juin. Une autre rencontre de l’alliance est prévue en Grèce à l’automne 2011.
A part un article de presse en Autriche, cette alliance n’a pas encore reçu d’écho, mais devrait en recevoir notamment au Danemark->, dont le gouvernement doit assurer la présidence de l’Union Européenne au premier semestre 2012 et pourrait bien s’appuyer sur cette initiative pour donner un élan supplémentaire aux énergies renouvelables.
Source: acdn.france.free.fr