Ségolène Royal: comme un gout de "Canada dry"…..

La déclaration ressemble au FN, elle a un gout de FN, elle touche à l’immigration comme le FN, mais ce n’est pas du FN, c’est du socialiste! Enfin presque car la dame est socialiste, mais en fait elle se désolidarise des socialistes tout en faisant une déclaration pas socialiste mais qui reste dans le courant socialiste, bref, faut pas chercher à comprendre la politique de nos jours…

Maintenant, sans vouloir en remettre une couche, cela confirmerait presque les propos d’Omar Djellil qui se situe dans cet article du blog.

Pour Ségolène Royal, "la gauche est mal à l'aise avec la question de l'autorité, de la nation"

Pour Ségolène Royal, “la gauche est mal à l’aise avec la question de l’autorité, de la nation” SIPA

« Je ne parle plus du PS, je suis tournée vers les Français ». C’était Ségolène Royal en novembre 2010. Aujourd’hui, Ségolène Royal parle des Français et se détourne du PS. À peine sortie de son splendide isolement médiatique, la présidente de Poitou-Charentes fait marcher la boîte à idée tout en gardant des distances prudentes vis-à-vis du parti.

Sur l’immigration par exemple, sujet au combien délicat au sein de l’appareil solférinien, elle a visiblement choisi une ligne différenciée. Interrogée dimanche sur le cas des migrants tunisiens sur France 5, « Ségo » a jugé que l’Etat n’avait « pas à accepter d’immigration illégale » et qu’il fallait donc « raccompagner » les migrants dans la « réinsertion dans ce pays (la Tunisie, NDLR) ».

Tout en se défendant de reprendre les arguments de la droite, l’ex-candidate à la présidentielle a expliqué que l’immigration risquait de peser « sur les conditions de travail et de vie des gens déjà les plus défavorisés de notre société ». Et d’asséner, pour conjurer les accusations de dérive droitière, que la solution au long terme passerait pas une aide à la relance du secteur touristique dans les pays d’Afrique du nord.

« La gauche et le PS, mal à l’aise »

À contre-courant de la famille socialiste, Ségolène Royal a même poussé jusqu’à envisager si nécessaire une suspension des accords de Schengen, et donc un retour des contrôles aux frontières. Clivante madame Royal ? La présidente de région assume, comme elle l’a résumé elle-même sur le plateau de « C Politique » : « La gauche et le PS étaient mal à l’aise avec la question de l’autorité, mal à l’aise avec la question de la nation. Je me souviens de la première fois où j’ai parlé de nation, je me suis fait dire que j’étais pétainiste », a-t-elle ironisé.

Probablement ragaillardie par la validation par l’Etat d’un pass contraception dont elle revendique la maternité, Ségolène Royal attaque frontalement le gouvernement sur les questions du pouvoir d’achat et de l’éducation. Avec ses récentes propositions de « crédit social » ou de blocage de 50 prix de produits de base d’une part. Ou avec la défense de l’école, dont les moyens seraient menacés par les suppressions de postes massives, d’autre part.

À destination de son parti, Ségolène Royal se veut encore la mauvaise conscience du PS. Entre critiques furtives et brusques coups de boutoirs, l’ancienne ministre de Lionel Jospin s’attaque au monopole sondagier de Dominique Strauss-Kahn, le directeur du FMI, et de François Hollande, son ex-compagnon. Une course de longue haleine, pour gonfler ses intentions de vote, à 8% seulement selon le dernier sondage Ifop pour France-Soir.

Source: francesoir.fr

Benji

Un Commentaire

  1. Plus les Français doneront de puissance au FN, plus les collabos UMPS-PC glisseront dans le populisme. Il y a 15 l’UDC suisse était diabolisée. Aujourd’hui plus grand parti de Suisse avec 30% des suffrages, tout le monde est près à s’allier avec eux pour sauver sa peau parce qu’ils voient que les électeurs ne les suivent plus.
    Ségolène commence à déraper à droite elle aussi.