Japon: quelques news en vrac…

Quelques infos en vrac qui vous informent un peu des dernières nouvelles du pays en question, nous allons commencer par un phénomène rarissime, la liquéfaction des sols:

Urayasu: la ville victime de la liquéfaction des sols

Située à quelque 200 kilomètres de l’épicentre du séisme, la ville d’Urayasu dans la préfecture de Chiba semblait trop loin pour être sinistrée. D’ailleurs ici, il n’y a pas eu de tsunami et aucun bâtiment ne s’est effondré. En revanche, un phénomène digne d’un film de sciences-fiction s’est produit : la liquéfaction des sols.

Avec les vibrations du séisme et le tsunami, le sol affaibli et saturé d’eau d’Urayasu a perdu la totalité de sa consistance, favorisant l’enfoncement des objets lourds situés en surface.

De très grandes quantités de boue sont par ailleurs sorties des fissures du sol.

La boue a désormais séché, mais la ville, laisse toujours place à un paysage de désolation : les rues sont déformées, les maisons enfoncées dans le sol tandis que les bouches d’égouts, elles, ont été élevées par les coulées de boue quelque 3m plus haut.

C’était comme si nous surfions”, a raconté Chiharu Asami, un habitant d’Urayasu au Washington Post. “Nous pouvions voir le sol bouger, les poteaux téléphoniques s’affaisser et tomber de 2m, à mesure que la boue sortait. Elle est montée jusqu’à mes chevilles et même une fois que l’eau est partie, la boue est restée une semaine“.

Les 100.000 habitants d’Urayasu vivent depuis presqu’un mois sans système d’évacuation des eaux, sans plomberie.

Beaucoup d’entre eux sont obligés de faire leur besoin dans des sacs plastiques qu’ils jettent ensuite aux ordures, dont la collecte, n’a elle pas été interrompue.

Pour le maire de la ville, Hideki Matsuzaki, jamais le phénomène de liquéfaction des sols n’avait été aussi dévastateur, même au moment du tremblement de terre de Kobé.

85% de la ville ont été submergés par la boue. Selon lui, il va falloir des années et un budget de plus de 600 millions d’euros pour reconstruire et renforcer les infrastructures d’Urayasu.

Après un tremblement de terre en 1964, le gouvernement japonais avait établi des normes de construction anti-liquéfaction pour les usines, mais ces normes n’ont pas été appliquées aux résidences qui ont été construites sans plateforme en acier épaisse de 18 mètres de haut pour les soutenir.

Aujourd’hui, les habitants d’Urayasu n’osent pas se plaindre : leur ville n’a enregistré qu’un mort, mais la plupart des habitants sont désormais sans abri, les rues couvertes de boue séchée … et le budget annuel de la ville qui s’élève à 516 millions d’euros insuffisant pour tout reconstruire.

Suite et source: japon.aujourdhuilemonde.com

Pour que les ouvriers japonais continuent à travailler en zone radioactive tout en restant dans la légalité, les autorités ont trouvé l’astuce, relever la limite supérieure de rayonnement pour les employés, tout simplement! Bref, comment envoyer du monde au casse-pipe juste en manipulant des chiffres bien à l’abri dans un fauteuil… Heureusement pour les employés ce n’est pas sur que cela fonctionne comme astuce!

Les compagnies qui dirigent les travailleurs à l ‘usine nucléaire paralysée Tokyo Electric Power Co. Fukushima Daiichi refusent d’adopter la limite imposée par le gouvernement provisoire sur l’exposition aux rayonnements pour les travailleurs de l’usine, en disant qu’il ne serait pas acceptés par ceux travaillant sur le site.

La limite a été levée de 100 à 250 millisieverts dans une annonce faite le 15 Mars par le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales à la demande du Ministère de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie, qui a la sûreté nucléaire et industrielle de l’Agence sous son aile, entre autres organismes.

L’augmentation a été demandée pour permettre aux travailleurs de se livrer à de plus longues heures de devoirs et d’obtenir davantage de travailleurs qui satisfont à la restriction.

L’opportunité de la limite à la hâte a décidé peut être remis en cause que les travailleurs ont à traiter un éventail plus large de travail sur une longue période de temps. Ils sont maintenant confrontés à des tâches telles que la suppression des gravats et l’élimination des eaux contaminées, en plus de leur emploi initial de restaurer les sources d’énergie perdue à l’usine qui a été paralysé par le séisme et le tsunami du 11 Mars .

Les entreprises sous-traitantes se disent s’en tenir à la limite précédente.

Le ministère de la Santé,”Sur la base de l’expertise médicale, une limite maximale a été adoptée qui ne causerait pas de dommages pour la santé comme une baisse temporaire du nombre de globules blancs.”La décision du ministère a été prise après consultation avec l’organe consultatif du ministère de la science Radiation du Conseil.

Le ministère a indiqué qu’il fait référence à un avis de la Commission internationale de protection radiologique qui fixe la limite supérieure dans une situation d’urgence à une dose de 500-1000 millisieverts.

La limite a été confirmée à 100 millisieverts lorsque le Japon a été confronté à un grave accident dans une usine de traitement du combustible nucléaire en 1999 à Tokaimura, la préfecture d’Ibaraki.

sic…Un fonctionnaire à la Tokyo Energy & Systems Inc, une filiale de TEPCO, a déclaré: ”Le taux cible de maîtrise sur le site est de 100 millisieverts. Dans la pratique, nous avons fixé une limite inférieure à 80 millisieverts pour faire de la place pour contrôler l’exposition aux rayonnements.”

sic…

Hitachi Ltd a adopté”200 millisieverts en vertu d’un règlement à l’interne,”suivant un fonctionnaire des relations publiques.

Source: english.kyodonews.jp

Et pour finir en beauté, une petite information sur l’iode radioactif, les autorités nous parlent de l’iode sans nous parler ne serait-ce qu’une seconde du césium bien plus dangereux, un silence qui en dit long?

La tromperie sur le Césium : pourquoi les

massmédias ne parlent que des taux pour l’iode
et oublient ceux du Césium radioactif
(NaturalNews) Pratiquement tous les chiffres que vous voyez sur la
radioactivité sortant de Fukushima sont basés sur l’iode-131 qui a seulement
une demi-vie de 8 jours, pas sur le césium 137 qui est beaucoup plus
dangereux et qui a une demi-vie de 30 ans. Ainsi, alors que des médias
traditionnels racontent que «les niveaux de rayonnement sont en baisse
rapide » par rapport aux 7,5 millions de fois la lecture prise il ya quelques
jours, ce qu’ils ne vous disent pas, c’est que la radioactivité du césium-137
mettra 30 ans pour diminuer de 50 pour cent .
C’est la grande dissimulation mondiale dans tout cela: Qu’advient-il de tous les césium radioactifs qui sont déversés dans l’océan à l’heure actuelle, ? Il ne fait pas que se consumer en quelques mois comme l’iode-131. Ce truc reste dans le coin pour des siècles.

Dans le cadre de son article de couverture (dans le sens de : dissimulation, NdT), la FDA (food and drug administration) dit qu’elle va maintenant tester « tous les produits alimentaires importés du Japon » (http://ecocentric.blogs.time.com/20 …). Cette affirmation est, bien sûr, ridicule. Même sans cette situation d’urgence à l’oeuvre concernant Fukushima, la FDA ne teste qu’une infime fraction de toutes les denrées alimentaires importées vers les États-Unis. Cette agence n’a pas l’infrastructure existante pour tester tous les aliments importés du Japon. L’idée même en est risible.

Comme le révèle cette histoire d’ABC News, la FDA a déjà du mal a inspecter 2 pour cent de la nourriture importée : http://abcnews.go.com/Health/radiat…

La FDA aime les radiations !

Même si la FDA pouvait tester par magie tous les aliments importés du
Japon, quel niveau de rayonnement admissible indiquerait-elle comme
étant «sûr» dans les aliments de toute façon? Rappelez-vous, c’est
l’agence qui a longtemps soutenu l’irradiation massive de
l’approvisionnement alimentaire des États-Unis comme moyen pour tuer
l’Escherichia. coli et la salmonelle.
Pour autant que nous le sachions, les bureaucrates de la FDA assimilent la radiation à la sécurité et pourrait en fait déclarer les fruits de mer radioactifs en provenance du Japon comme étant plus sûrs que la nourriture non-radioactive parce que, diraient-ils, l’irradiation »tue la bactérie Salmonella ».
Pourquoi manger de la nourriture radioactive est BEAUCOUP plus dangereux que les retombées radioactives.
L’autre élément dans tout cela, qui est à peine rapporté dans la presse,
c’est que quand vous mangez des aliments radioactifs, la menace pour
votre santé augmente de façon exponentielle. C’est parce que l’irradiation
interne est beaucoup plus mortelle pour votre corps que le rayonnement
externe. Tout se ramène à la loi de l’inverse du carré de la distance entre
vous et la source de rayonnement. Un grain de poussière radioactive qui
est à un mètre de vous, par exemple, est deux fois plus dangereux que ce
même grain à quatre mètres de vous . Mais si vous mangez ce grain
radioactif (parce qu’il fait partie d’un poisson que vous consommez, par
exemple), et bien ,tout à coup il est à l’intérieur de votre corps. Alors
maintenant, il pourrait n’être qu’à un millimètre de vos tissus internes, ce
qui signifie que vous avez diminué la distance entre vous et la source de
rayonnement par un millier de fois. En raison de la loi de l’inverse du carré
de la distance, vous avez maintenant amplifié l’intensité du rayonnement
par un million de fois (parce que un million est le carré de mille). Donc, un
grain de radiation qui pourrait avoir été un « d’un niveau bas « , en flottant
dans l’air autour de vous, pourrait soudainement devenir mortel si vous le
consommez. Et c’est ce à quoi les gens sont maintenant confrontés avec
les fruits de mer du Japon. Pourtant on dit à tout le monde que tout est
parfaitement sûr, pas de problème, ne soyez pas inquiets, il ne faut même
pas y penser.

Ou va l’irradiation dans votre corps ?

On nous ment à tous au sujet de la «sécurité» de la nourriture radioactive,
vous voyez. Et il y a plus important que ce qui a été discuté ici, en fait: Si un
poisson absorbe du césium radioactif et qu’il est distribué dans tout le
corps de ce poisson de la même façon que le potassium serait
normalement distribué (parce que le césium suit à peu près les mêmes
voies biologiques que le potassium), alors le césium radioactif est devenu
une partie de la chair du poisson.
Lorsque vous mangez ce poisson, votre corps décompose les tissus du poisson, puis réabsorbe le césium dans votre propre corps, distribuant du césium dans vos propres tissus musculaires, là où le potassium serait normalement. Vous êtes ce que vous mangez, après tout. Et si vous mangez du césium radioactif, alors vous devenez rapidement une bombe sale ambulante radioactive de l’intérieur.

Si c’est invisible, c’est donc que c’est sûr

Ils ne vous disent pas çà sur CNN, braves gens. Je suis prêt à parier que leur jeunes mannequins journalistes n’ont en premier lieu aucune connaissance sur les lois de la physique. Ainsi, alors qu’ils vous disent tous que manger des fruits de mer irradiés en provenance du Japon est parfaitement sûr, la vérité est que cela pourrait très bien être mortel si vous mangez du poisson qui contient des niveaux élevés de césium.
Alors vous devez vous demander si des poissons sont détectés comme ayant du césium dans leurs tissus ? Bien sûr que oui ! vous trouverez les détails ici :
Les taux très élevés de radiations font peur aux pêcheurs locaux : « Je ne peux pas aller pêcher à cause des radiations » a dit un pêcheur à ABC News

Mais ne vous inquiétez pas, nous dit-on, on peut manger en toute sécurité.La FDA s’en charge, après tout.

Et souvenez-vous, ce que disent les gouvernements au sujet des radiations et des produits chimiques : Si c’est invisible, çà DOIT être sûr !
Bistro bar blog

Source de l’image: nucleaire-nonmerci.net
Source de l’article: noxmail.us
Benji

Un Commentaire

  1. Les pauvres Japonais sont vraiment dans une mauvaise posture! difficile de savoir comment ça va évoluer, avec un volcan endormi depuis longtemps qui se réveille….

  2. Et oui, quand on en parlait y’a 20 ans, non on nous rigolait a la gueule.

  3. Et oui, quand on en parlait y’a 20 ans, non au nucleaire, on nous rigolait a la gueule.
    Ca fait plus de 10 ans que je ne mange plus rien qui vient de la mer (exceptionnellement 2 fois dans l’année).
    Y ‘a a cote de chez moi une petite ferme qui a ouvert cette année, avec peche a la truite bio dans un environnement étudié pour le meilleur, malheureusement, c’était sans compter sur les radiations qui ici dans le sud ouest sont inquiétante. J’ai également dans mon potager au moins 200 salades que je ne mangerais pas, seul une dizaine qui sont sous abri. Je les balancerais bien a la gueule des responsables.

    AREVA EDF TEPCO et bien d’autres encores du meme type, JE VOUS MAUDIT

  4. Que vont devenir tous ces gens ? je m’inquiète fortement, je pense aux personnes qui ne peuvent fuir (pas de famille à l’étranger, pas d’argent, un membre de la famille non transportable ou trop âgé …), quel dilemne
    Dans quel monde vivons nous !! ???
    Ils ont essuyés des tremblements de terre, un tsunami, une catastrophe nucléaire, maintenant leur pays tout entier qui risque de disparaître …
    et pendant ce temps, que fait leur gouvernement ? anticipe t’il une évacuation d’urgence ?
    que se passera-t’il si les centrales nucléaires s’engouffrent dans la mer ???
    quels que soient les pays, les dirigeants ne sont vraiment pas à la hauteur

    Quant à nous ….. j’ai l’impression qu’on ne parle plus beaucoup dans les médias de la pollution nucléaire qui en résulte !!!

    Le nucléaire est a oublier
    l’actualité des jours passés
    des jours présents
    et des jours futurs
    nous le rappellent

    Exprimons-nous devant les urnes
    Faisons-nous entendre