Japon,le réacteur n°2 n'est plus refroidit!

Avec les nouvelles qui nous parviennent du Japon, je suis très intriguée que l’on nous rassure.
J’estime la situation très alarmante, si on nous dit que la double explosion  près du réacteur n°3, n’a pas endommagé l’enceinte de confinement du réacteur, que l’on nous dise alors ce qui a explosé, si ce n’est pas le réacteur.

Je pense que si on trouve des traces de césium, c’est que le réacteur à “partiellement” fondu, je ne comprends pas pourquoi, on prend des gants pour le dire!

Le système de refroidissement du réacteur n°2 à cessé de fonctionner, le niveau d’eau baisse, encore une amplification des risques dont on se serait bien passé, va t-il lui aussi fondre?

Bravo à tout les Japonais pour le calme dont ils font preuves devant ce désastre.

Nous sommes devant une situation critique, nous restons à l’écoute pour vous donner toutes les infos. C’est toute la filière nucléaire qui est remise en cause.

Si parmi nos lecteurs, il y a un ou des spécialiste(s) du nucléaire, ses “lumières” seront les bienvenues, car d’après notre compteur de visite, la peur est présente pour tout le monde.

Plusieurs manifestations des anti-nucléaire sont prévues, on ne peut pas les accuser de récupération, si on tient compte que ça fait des années qu’ils se battent, pour sortir du nucléaire, ce qui arrive en ce moment est en train de leur donner raison.

Suivre toute l’actu sur le site:

http://groupes.sortirdunucleaire.org/blogs/alerte-nucleaire-au-japon-apres-un/

À la mairie de Futaba, située à 2km de la centrale de Fukushima Daiichi, la radioactivité dépasse la capacité de mesure de certains des compteurs Geiger (BEIGER COUNTR DZX2, VICTOREEN 209-SI, et MYRate PRD-10) employés par les journalistes japonais.

Catastrophe de Fukushima : les premières mesures indépendantes de radioactivité sont alarmantes

Le Réseau “Sortir du nucléaire” révèle que six journalistes indépendants de l’association JVJA (Japan Visual Journalist Association), dont le directeur du magazine Days Japan, Ryuichi HIROKAWA, se sont rendus près de la mairie de Futaba, à 2 km de la centrale de Fukushima Daiichi, pour mesurer la radioactivité avec trois compteurs Geiger, ce dimanche 13 mars à 10h20. Il s’agit à notre connaissance de la première mesure faite de façon indépendante des autorités, par des journalistes japonais que nous saluons pour leur courage et les risques qu’ils ont pris pour faire leur métier.

À l’aide d’un compteur VICTOREEN 209-SI, le débit de dose a été mesuré à 10 milli-Röntgen/h (soit 0,1 mSv/h, ce qui signifie qu’un citoyen japonais reçoit la dose annuelle tolérée en France en l’espace de 10 heures). Le journaliste ayant effectué la mesure, Ryuichi Hirokawa, déclare : “Quand j’ai fait un reportage fin février 2011 à Tchernobyl, le taux de radioactivité était de 4 milli-Röntgen/h (0,04 mSv/h) à 200 m du réacteur accidenté. Dans la ville de Pripyat, à 4 km du réacteur de Tchernobyl, le niveau était de 0,4 milli-Röntgen/h.” (1)

Les mesures relevées avec les 2 autres appareils varient dans une fourchette de 20 à 1000 micro-sievert par heure (0,02 à 1 mSv/h). Explication : 1 mSv représente le niveau de la limite annuelle autorisée en France pour l’exposition de la population aux rayonnements radioactifs artificiels en France. En seulement 1 heure, un citoyen japonais reçoit la dose annuelle.

De telles informations accréditent un niveau de radioactivité dramatiquement élevé dans un périmètre étendu autour de la centrale, dont les conséquences sanitaires ne pourront être que très graves.

Rappelons que la radioactivité atteignait ce matin un niveau 400 fois supérieur à la normale à la préfecture de Miyagi, distante de 80 km de la centrale de Fukushima Daiishi (2).

Les autorités japonaises sont en train de perdre tout contrôle sur la situation. Le Réseau “Sortir du nucléaire” alerte les citoyens : le gouvernement japonais cherche à minimiser autant que possible la gravité de la catastrophe nucléaire en cours et du relâchement de radioactivité dans l’environnement. Avec la réunion ministérielle de ce samedi 12 mars et la tentative de désinformation du ministre de l’industrie Éric Besson, la machine à étouffer l’information s’est déjà mise en marche, en France aussi.

La catastrophe nucléaire japonaise démontre s’il en était encore besoin la gravité du danger que le nucléaire fait courir aux populations. La seule décision politique responsable, pour le Japon comme pour la France, est de sortir du nucléaire.

Notes :

(1) http://mphoto.sblo.jp/article/43820834.html en japonais Contact au Japon de l’association JVJA ayant effectué les mesures : JVJA Mobile : 090-6101 -6113

(2) http://english.kyodonews.jp/news/

http://groupes.sortirdunucleaire.org/blogs/alerte-nucleaire-au-japon-apres-un/article/communique-de-presse-du-13-mars-2342

Volti

Un Commentaire

  1. Si l’on parle d’explosion dû à l’hydrogène, dans les centrales thermiques, en tout cas celle où j’étais, l’alternateur était refroidi à l’hydrogène c’est en effet un risque d’explosion, si l’on peut faire le rapprochement, je n’en sais strictement rien, mais ils ont parlé d’explosion d’hydrogène non ?

  2. tu reçois beaucoup plus de visites benji ?

    en tout cas bravo pour le suivit 😉
    L’effet domino semble lancé..

  3. Oui, on en reçoit beaucoup plus, on dépasse même maintenant les 13600/jour! 😉

  4. Il me semble utile de préciser que, pour les personnes exposées dans le cadre de leur métier en France, la dose annuelle acceptée est 20 fois plus importante que le 1mSv mentionné (valeur toujours donnée pour les rayonnements *artificiels*, à cela se rajoutent les naturels).